@Artelise Une histoire à épisodes, bien
-
Décris-moi un mouton
je vais essayer de continuer sur le même concept. ça m'amuse.
et puis.. je ne sais toujours pas ce qu'il y a dans la valise.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
| dernière édition par Artelise Réputation: 6929 | Messages: 4181 -
Décris-moi un mouton
@Les-Plumes
Désolée pour les notes tristes.
Belle journée à tous et à ce soir .Ce matin là , dans la cuisine, l’ambiance est lourde et guindée. Toujours le même rituel : elle lui sert son café tandis qu’il lit son journal .
Elle pourrait mais n’a nulle envie de briser le silence . A la façon dont ses sentiments s’affrontent et s’entrechoquent, tout en elle, lui fait l’effet d’une atmosphère de volcan qui vient de se réveiller, après un long sommeil .
Elle aurait tellement voulu faire encore de la résistance , marquer une pause, ne pas renoncer , ne pas arrêter là.
Mais pourquoi nier l’évidence plus longtemps ? face à cette routine, elle n’éprouve rien de plus que de la lassitude .
Des mois et des mois qu’elle ne voit rien d’autre dans le miroir, que le reflet d’un amour qui se meurt et d’un feu qui s’éteint.
Elle s’est épuisée à force de lui quémander, oh ! non pas une déclaration.. Faut rien exagérer…! .à peine un infime fragment d’amour. . Elle a inlassablement cherché ce mot dans son dictionnaire. Quel triste constat en découvrant qu’il n’y figurait plus , barré, gommé, relégué au rang des sujets tabous et ce, depuis si longtemps .
Echec et mat ! elle ne reprendrait pas la partie . Ils s’étaient naïvement accommodés de ces petits bout de rien parfumés d’un semblant de renouveau, mais la situation actuelle, prouvait aujourd’hui que son intuition ne l’avait pas
trompée : ils se mentaient . Ils s'étaient mentis.Ce soir, il trouvera cette lettre avec des mots et des mots , dont les premières lettres ont volontairement été privées d’enluminure . Des mots à la saveur d’une rupture amère, qui parlent de ratures, dénoncent les taches d’encre, les espoirs si malmenés, les blessures et les désirs immanquablement inassouvis.
Ce soir, il comprendra enfin, qu’il est un temps où l’on sait ce que l’on ne veut plus vivre.
-
Décris-moi un mouton
@Kachina
ayééé... juste à temps.Il avait rejoint la Résistance fin juillet. Après tout, son handicap ne l'empêchait pas de se joindre aux autres, partis pour le maquis une semaine avant lui. Il pouvait guetter, faire le facteur, l'humanitaire.
Ensemble, ils allaient briser une certaine lassitude des villageois, lassitude qui s'installait avec l'occupation par l'Ennemi.
Ennemis, qui, eux-mêmes, donnaient l'impression de vivre une petite routine dans cette campagne isolée.
La situation allait évoluer, ces soldats commenceraient à avoir peur.
Le projet était finalisé, ce serait la destruction du pont de la RD6. Pont par lequel l'ennemi passait tous les jours.
Tout devait se dérouler en moins d'une heure,
Pourquoi son intuition lui disait que ce serait plus rapide ?
Sans doute parce qu'il était confiant dans l'agilité des copains qui placeraient les charges explosives.
"Vingt heures ! Les gars, on y va ! Pause chicorée terminée" déclara Totem. On y va !| dernière édition par agathe Réputation: 10138 | Messages: 8435 -
Décris-moi un mouton
Le ciel couvert virait à l’orage. Dans le lointain on entendait gronder le tonnerre… nullement impressionnée, Rebecca avançait sur le chemin de terre qui menait aux ruines de Perbeck. Son sac à dos paraissait lourd mais cela ne semblait nullement la gêner, rien ne semblait pouvoir briser sa détermination. Jupiter, le chat, confortablement installé dans le sac, regardait autour de lui ce paysage qu’il ne connaissait pas.
- C’est encore loin ? demanda Myriam qui suivait avec difficulté.
- Nous arrivons, répondit Rebecca.
- C’est pas trop tôt ! marmonna Ursula.
Enfin, au bout de cette interminable montée, les premiers murs apparurent. Encore quelques pas, et les 3 filles décidèrent de faire une pause.
Ursula posa son sac sur l’herbe et en sortit un volumineux livre ancien. Jupiter sauta du sac et alla se dégourdir les pattes. Pendant ce temps, Ursula avait ouvert le livre et en feuilletait les pages. Son intuition l’avait guidée jusqu’ici, d’après le descriptif qui figurait à la page 6 du mystérieux grimoire découvert par Myriam. A présent, la jeune bibliothécaire savait qui étaient ses nouvelles amies. Elle avait eu du mal à accepter le fait que les sorcières existent, mais après tout, pourquoi pas, de toute façon le doute n’était plus permis après tout ce qu’elle avait vu.
Perbeck était un ancien château érigé au Moyen Age par le seigneur de Perbeck. Il n’en restait plus que quelques pans de murs envahis par la végétation. A cette époque, le château avait été attaqué, le siège avait duré trois mois, trois mois de résistance au bout desquels, envahis par la lassitude et l’épuisement, les habitants avaient cessé de se défendre. Toutefois, lorsque les assaillants avaient investi l’édifice, il était désert… Les soldats, les paysans, les animaux, plus rien, plus personne. Le mystère n’avait jamais été résolu.
Myriam était impatiente, cela faisait des semaines qu’elle espérait découvrir l’énigme que renfermait ce beau grimoire à la couverture d’argent. Rebecca referma le livre et, le tenant dans ses bras, s’approcha des ruines. Plus précisément, elle se dirigea vers un mur assez épais qui semblait pouvoir résister à tout. Les boulets de canon ne l’avaient même pas entamé. Mais on sentait planer dans ce lieu étrange comme une présence, quelque chose d’indiciblement angoissant, et cette situation était amplifiée par les lourds nuages gris qui s’amoncelaient au-dessus de leurs têtes. Rebecca semblait la seule à se sentir à l’aise, pour elle cela n’était que routine, elle était dans son univers, ce qui n’était toujours pas le cas de sa sœur, plus que jamais réfractaire à la sorcellerie.
Soudain, un éclair fendit l’air, suivi par un assourdissant et interminable grondement. Rebecca posa le livre, leva les yeux et tendit les mains pour recevoir la pluie qui s’était mise à tomber. Puis elle s’avança et s’inclina.
Bonjour, Seigneur de Perbeck, dit-elle d’une voix assurée. Je vous attends depuis si longtemps...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
Décris-moi un mouton
@Coyotito oui régulièrement je donne une suite aux aventures de ces personnages
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
-
Décris-moi un mouton
@Les-Plumes
Vous savez quoi ? Mon petit plaisir et mon bonheur de fin de dimanche, c'est de m'installer devant mon ordi , avec en fond une petite musique afin de relire vos textes tranquillement.
J'ai aucun mal à avouer que je suis une "animatrice" chanceuse parce que ce topic a le don de me rendre toujours heureuse , plus particulièrement le dimanche soir, moi qui déteste tellement ce dernier jour de la semaine.
Merci de le colorer !On poursuit notre petit chemin . J'ai dans la tête le mot "quête" Et dans la vôtre , qu'en est-il ?
Ill semblerait que Demoiselle Apolline et le Seigneur de Perbeck , en ait trop dit ou pas assez .
Je vous laisse décider de la suite et vous souhaite une belle fin de soirée .
A demain les amis pour la petite récap qui nous en dira plus long.
-
Décris-moi un mouton
@Les-Plumes
Bonjour le monde
Avec retard (énoooooooorme)
Quête - Chat - musique - Rencontre(s) - Gage(s) - Rose
Bonne journée !
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
Décris-moi un mouton
@agathe j'avais d'ailleurs oublié de préciser que rien ne presse. En mode "Tranquille mimile"
-
Décris-moi un mouton
Quête - Chat - musique - Rencontre(s) - Gage(s) - Rose
Je suis l'empereur des chats, j'ai forcé mon humain de compagnie à m'appeler par le nom qui me va le mieux : César !
Comment mieux décrire ma vie que comme un long chemin de bonheur avec ce grand humain qui m'a trouvé dans une boîte en carton quand j'étais tout petit. Il ne savait pas que ma rencontre avec lui était écrite dans les lignes de sa main comme des notes sur un papier à musique.
Il est mon esclave volontaire, je joue avec lui comme avec ma baballe à grelot, je me cache n'importe où et s'il ne me trouve pas, il a un gage.
Il ne sait même pas que c'est moi qui le force à acheter de la litière parfumée à la rose, parce que c'est ma préférée. Il ne sait pas non plus que je le force à travailler pour me fournir ma pâtée quotidienne, et pendant ce temps là je pars dehors en quête d'une souris imprudente ou d'un moineau croustillant.
Oui, ma vie est belle, ou plutôt mes vies car j'en ai sept, ne suis-je pas l'empereur des chats ?| dernière édition par Coyotito Réputation: 2059 | Messages: 2418 -
Décris-moi un mouton
D’un pas léger je sillonnais la ville. Les écouteurs vissés sur les oreilles, je m’émerveillais des arbres qui commençaient tout juste à fleurir en cette fin d’hiver. Je stoppais net. Un chat me passa devant en courant. Il était joli celui-là. Couleur caramel. Cela changeait de ceux que je voyais d’habitude. Ils me donnaient l’impression de sortir tous du même moule. « oui mais paaaas le mieeeen !!! » m’aurait dit un papa ou une maman de chat. Les leurs étaient forcément spéciaux et différents. Ne souhaitant pas créer d’incident diplomatique je me contentais généralement d’acquiescer. Mais il n’empêche que si je les mettais tous à côté les uns des autres ils auraient bien du mal à reconnaître leur « bébé d’amour ». Et ils auraient beau les appeler par leurs petits noms ils ne récolteraient que de l’indifférence de la part de leurs matous.
♪PAM PA PA PA PAM PA PA PA♫
La musique du Boléro de Ravel me rappela l’objet de ma quête du jour : faire des photos des arbres aux fleurs roses. Je repris donc ma marche. Une nouvelle rencontre me tomba dessus. Là encore il s’agissait d’un félin abusivement qualifié de « domestique » qui me fixait.
MAOOOOOOW !!!
Je grimaçais. Ce sont là faisait parti des plus désagréables que je connaissais. Il arrivait même à couvrir Ravel ! Je décidais de l’ignorer. Il ne paraissait pas être dans une situation embarrassante et me faire engueuler ne me plaisait pas tellement. Et dire que les Egyptiens avaient vénéré ces animaux. C’était probablement ce qui avait provoqué leur déchéance…Mais il me suivait le bougre ! Et il continuait à me houspiller. Je soupirais. Oh je savais ce qu’il voulait. C’était toujours pareil avec les chats. Puisque moi je ne les aimais pas spécialement je les attirais. Il ne fallait pas chercher à comprendre c’était comme ça. Je pris la voix niaise de circonstance
« Mais qu’il est beau le chat chat oh là là !! C’est lui le plus beau !! »
Il vint se frotter contre moi en ronronnant et je le caressais en gage de ma bonne volonté. Voilààà c’était fait. Il avait marqué son territoire, je lui appartenais. Me sentant acquise il se détourna aussitôt de ma personne
« C’est bien. Laisse le peu d’humains qui n’est pas atteint de toxoplasmose vivre en paix. »
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.