@ostara ha oui mais non, c'était Izanami
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@delnis on est tous aussi heureux de retrouver les écrits des uns et des autres. .
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Quand j'ai découvert ce matin les 3 mots donnés pour cette session, de suite m'est venue
à l'esprit cette chanson de Noir Désir que j'adore.
J'en lis et relis les paroles et je sais qu'on peut les interpréter de différentes façons.
Alors, j'ai envie de vous dire comment moi je les comprends, enfin, certaines phrases,
car je ne veux pas vous soûler avec une analyse de la chanson entière.
" Je n'ai pas peur de la route. Faudrait voir, faut qu'on y goûte. Tout disparaîtra mais le vent nous portera.
Ce parfum de nos années mortes, ce qui peut frapper à ta porte, infinité de destins.
On en pose un et qu'est-ce qu'on en retient ? Le vent l'emportera ".
La vie n'est pas une belle route droite, un long fleuve tranquille.
Mais il ne faut pas pour autant être terrorisé à l'avance d'avoir à en supporter certains aléas.
Parce que le vent emporte tout, il laisse place nette là où il a soufflé.
Je n'envisage ici bien évidemment pas les vents qui ravagent au lieu de simplement nettoyer, je pense que vous l'aurez compris.
En contre-partie, il nous porte et nous pousse à vivre d'autres aventures.
Elles ne seront pas toutes heureuses, mais qu'importe, le vent les emportera :
" la caresse et la mitraille Et cette plaie qui nous tiraille ". N'oublions pas : " faut qu'on y goûte ".
Et à quoi bon ruminer ce qui nous a blessé , le vent l'emportera : il le faut, on se le doit.
" Pendant que la marée monte, tout disparaîtra mais le vent nous portera ".
Alors, ne nous raccrochons pas à certaines bouées, lesquelles dans certains cas,
nous empêcheraient d'avancer sur l'océan de nos émotions et de nos comportements.
Une autre chanson à l'instant me revient en mémoire, celle de notre enfance :
" vive le vent, vive le vent, vive le vent d'hiver, boule de neige, jour de l'an "...bonne année, bonne suite de cet an, les gens !| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11165 -
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Un bonjour plein de soleil à vous tous!
Sur la plage abandonnée en ce mois de novembre, les pas que la promeneuse laissaient sur le sable étaient bien vite effacés par le vent venu du grand large. Tempêtueux, glacial et chargé d'embruns, le courant d'air iodé jouait avec les grains de sable. Effarouchés ces derniers fuyaient devant le souffle d'Eole. Dans leur course éperdue, ils entraient en collision avec l'étrangère. Emmitouflée dans un large manteau de laine grise, elle ressemblait un peu à un fantôme. Mais n'était elle à cet instant pas le spectre des jours passés? Quel âge pouvait elle avoir? Quarante? Quarante cinq ans? Guère plus, mais pas moins! C'était une belle femme dans la fleur de l'âge. Une déesse solitaire égarée parmi les humains! Dans ses longs cheveux auburn que tortillaient le vent se mêlaient déjà des fils d'argent et dans le coin de ses yeux couleur d'océan se plissaient de fines ridules. Elle soupira longuement. En automne la plage n'avait plus rien de charmant, ni de joyeux. Elle était triste et désespérée comme son coeur. Au large résonnait le son aigrelet d'une cloche fixée sur une bouée à l'entrée du chenal. Cette sirène prévenait les marins du coin de l'inversement des courants de la baie. Mieux valait connaitre les dangers du lieux ! Bien des vies avaient été sauver grâce à ce dispositif sonore. La marée pouvait s'avérer redoutable pour les marins d'eau douce et les plaisanciers trop téméraires. La femme ne le savait que trop bien, hélas! Son fils, son unique enfant en avait fait l'amère expérience par une belle journée de juillet. Il avait périt entre les bras liquides et glacés de la mer du Nord. Depuis lors, elle hantait silencieusement le rivage cherchant à percevoir dans le mugissement du vent les appels désespérés de celui qu'elle n'avait jamais put oublié..
Pas amusant tout ça, je compatis à votre douleur à la lecture de mon texte. Pas ouf du tout. Cordialement -
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@lissilma a dit dans Décris-moi un mouton :
Pas amusant tout ça, je compatis à votre douleur à la lecture de mon texte. Pas ouf du tout.
Pas ouf, mais sais-tu que certaines écritures et lectures ont une fonction cathartique qui permet
d'aborder plus " sereinement " des traumatismes, des douleurs, enfouis dans le secret de notre coeur ?
Cette phrase : " percevoir dans le mugissement du vent les appels désespérés de celui qu'elle n'avait jamais pu oublier "...Quand je vais sur la plage en hiver, celle que j'ai foulée tant d'étés de mon enfance et adolescence,
j'écoute la complainte de mon enfant intérieur qui me crie ses rêves inaboutis, mais aussi là où il s'est senti trahi .
Ton texte est celui que je double-like.| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11165 -
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@ayamé merci beaucoup pour ta compréhension. Les mots du coeur font souvent mouche. Ils nous touchent parfois, nous émeuvent souvent mais nous donne toujours à
réfléchir. Cordialement -
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@lissilma très émouvant, je lis souvent vos textes à haute voix, et là c'est encore plus fort, essayez
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@lissilma émouvante lecture. Entre toi et moi, on aurait du demander le port obligatoire du kleenex.
Ton texte est plein de délicatesse et de pudeur. Je te double like aussi.Il a raison @delnis, il mériterait d'être lu à haute voix. Ca me plairait bien .
| dernière édition par Kachina Réputation: 23366 | Messages: 16020 -
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Aller je me lance avec Bouée, marée et vent...
Aujourd'hui dans: Les folles aventures de la (ma) princesse bébé chat.
Et si on imaginais que la princesse allait faire un tour à la plage? Après tout c'est une aventurière, elle aime découvrir et explorer. C'est Lara Croft version chatte. Toute aussi badass. Toute aussi charismatique. Sauf qu'elle n'a pas besoin de pistolets, ses griffes affutées comme des lames de rasoir lui permette de se défendre contre tous les malotrus qui oseraient poser leurs mains crasseuses sur son pelage d'une blanc éclatant.
Donc arrive Nomi, dans son transport humanoporté, ben oui, vous avez cru qu'elle allait marcher? l'humain la dépose au bord de la plage, sur le sable chaud, mais pas encore brulant, sinon un tapis aurait été déroulé. Aujourd'hui ce qui est sympa c'est qu'il y a du vent. De cette manière, la chaleur semble bien moins étouffante. Un peu plus loin, des badauds sortent de leurs voitures dont on entend la climatisation rugir à des dizaines de mètres. Ce qui est drôle, c'est que dans leur voiture à 19°C, quand ils en sortent, il se mettent déjà à transpirer avec les 30°C et plus de l'extérieur. Tout ça pour aller se faire frire au soleil, tartiné de crème solaire.
Nomi observe le mouvement de toute cette foule, mais remarque surtout la présence de mouettes. Chouette (pas l'oiseau), il y a de la volaille à défoncer. Elle s'approche en douceur, sans le moindre bruit, telle une panthère, et son humain l'observe, la chasseuse en action. Celle qui, bien que sourde, éclate des moustiques en plein vol parce que ça l'amuse! La mouette, trop affairé à déguster un churros abandonné au sol par on ne sait qui, ne comprend pas ce qu'il se passe, et ne sens pas l'ombre de la mort planer au dessus d'elle. Il ne faut pas longtemps au félin pour prendre de la vitesse, courir, et sauter à la gorge de l'oiseau, planter ses griffes dans ses ailes pour l'empêcher de se débattre. Toute résistance est inutile. Depuis des années maintenant elle combat son esclave humai de 80kg pour se préparer à la chasse. Ce n'est pas une simple mouette qui va lui tenir tête.
Dans l'affrontement, l'oiseau arrive tout de même à se débattre et percute une bouée non loin de là. Cette dernière, qui gêne le monstre dans sa chasse, reçoit un coup de griffe non ménagé, et fini littéralement lacéré. Il ne lui fait pas plus de deux minutes pour se dégonfler... Et encore, c'était toujours plus que l'espérance de vie qu'il restait à la mouette. Un filet de sang dégouline de la gueule de la bête, tachant le sable fin de la plage. L'animal vaincu, il est temps de le préparer pour le repas. L'humain fera un barbecue et lui préparera son repas, après tout, il sert aussi à ça.
Quand au sang... La marée montante fera son œuvre et le sang disparaitra, la mer emportant le dernier souvenir de l'existence de cette mouette.| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@el-martini vous avez mangé la mouette en barbecue ironise la blonde......beurk
Bienvenue
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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Désolée impossible de mettre un coeur "Forbitten" ne cesse de s'imposer sur la page. Désolée! Yes c'est bon! Ouf!
| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 909