@ANNE5983
Ce n'est pas vraiment une nouvelle. J'ai baptisé cela les contes de Wawa. J'en ai écrit plusieurs,en voici un.
La communication s'était arrêtée. Une catastrophe naturelle avait coupé l'Internet perturbant toute la planète. Les voisins s'étaient retrouvés entre eux pour discuter de la situation et à moins d'habiter à 2 pas de sa famille, le contact était impossible. Le téléphone n'était plus disponible, ni le service de poste. Les voitures ne disposaient plus de carburant pour se déplacer.
Même dans cette situation chaotique, des personnes avaient des idées farfelues pour communiquer. Pour Fred et John, ils avaient relié 2 boîtes de conserve avec un fil de quelques kilomètres. Omar utilisait un tam tam, et Steffi marchait sur la queue du chien qui se mettait alors à aboyer, sa cousine entendait et savait ainsi que son père n'allait pas bien.
Et puis, il y avait la bouteille à la mer, celle où l'on y glissait un message.
C'est cette idée qui me faisait garder espoir. Ce jour là, je me saoulai d'un vin blanc moelleux et je m'endormis.
Rien ne pressait de toute façon et le lendemain j'y glissai mon message. Je partis la balancer dans cette mer énervée. Je priai pour que la bouteille arrive à destination et ne se fracasse pas en cours de route. Je ne sus jamais si le message est arrivé à destination et s'il fut lu. Enfin, au fond de moi, j'espérais que même si le destinataire ne l'avait pas reçu, une autre personne ouvrirait la bouteille et prendrait conscience que toute forme de communication peut être un chemin compliqué mais pas impossible.
