En voyant les magnifiques photos d' @Antigua , j'ai eu l'envie irrésistible de vous présenter cette petite merveille ludique, Le Château Blanc, un eurogame stratégique avec pose d'ouvriers, gestion de ressources et optimisation (nommé dans la catégorie jeu expert de l'année à l'As d'Or en février dernier).

Un jeu pour 1 à 4 joueurs (de 12 ans et +) dont les auteurs sont Sheila Santos et Israel Cendrero, aka Llama Dice qui a également conçu le très plaisant jeu La Cathédrale Rouge. L'éditeur est l'espagnol Devir, un des éditeurs que j'apprécie beaucoup pour la qualité et l'originalité dont il fait preuve à chaque production.

Un peu de fluff pour commencer (parce que c'est beau, ça fait rêver, même si, il faut bien l'avouer, comme dans beaucoup de jeux le thème est plaqué).

Explorez la plus imposante forteresse du Japon moderne, le château de Himeji, où flotte la bannière du clan Sakai sous les ordres de Daimio Sakai Tadakiyo.
Le héron survole le ciel de Himeji tandis que le Daimio, du haut du château, observe les mouvements de ses serviteurs. Les jardiniers s'occupent de l'étang, où vivent les carpes koï, les guerriers montent la garde sur les murs et les courtisans se pressent aux portes, aspirant à une audience qui les rapproche des cercles les plus intimes de la cour. À la nuit tombée, les lanternes sont allumées et les travailleurs retournent dans leur clan.

Le but du jeu

Dans Le Château Blanc, les joueurs contrôleront l'un de ces clans afin de marquer plus de points de victoire que les autres. Pour ce faire, ils doivent accumuler de l'influence à la cour, gérer les ressources avec audace et placer leurs ouvriers au bon endroit et au bon moment.

Durant les 3 manches de 3 tours chacune, vous allez utiliser vos 9 actions pour accumuler un max de Points de Victoire (PV), aussi appelés Points de Clan.
Comment ? En avançant vos pions sur diverses zones du plateau qui rapportent des PV… à condition d’avoir les ressources pour « payer » ces mouvements !

À votre tour, vous ne faites qu’une seule et unique chose, choisir un dé un sur l’une des extrémités d’un pont, soit le plus petit soit le plus grand, et jamais au milieu, ceux-ci se décalent alors. Ce dé choisi se pose alors sur l’un des emplacements du plateau pour l’activer.

Le Château Blanc est un jeu de placement d’ouvriers et de dés (une mécanique que j'adore, comme dans Coimbra par exemple). Un dé, une case. Et c’est tout ! Et le tour est joué.

Les règles et une partie commenté pour celles et ceux que ça titille

Mon avis, les + et les -

Ce jeu rentre dans mon top 2023. C'est un très bon eurogame qui reste accessible (ce n'est pas un gros jeu velu) auquel on joue avec plaisir et que l'on sort assez régulièrement.

• Un bon point, la taille de la boîte, ultra compacte.
• Le matériel est super minouche et abondant (les ponts, les meeples, tout est de très bonne facture).
• Le prix, super raisonnable pour un jeu dit expert (environ 30-35€).
• C'est un jeu qui reste fun, tactique, on ressent de la tension et l’interaction entre les joueurs est bien présente (je n'ai testé que la config. à deux joueurs).
• Les règles sont claires, le jeu est fluide.

En points négatifs :

• Un petite contrainte, 9 actions pour faire ses preuves, autant vous dire qu'il ne faut pas se louper et bien réfléchir dès le début.
• Et si je veux pinailler le plateau qui manque un peu de lisibilité.

@Ravi-Olive a dit dans Comment est votre décoration ? :

Le temps que ça a dû prendre à réaliser toutes les moulures, les arches etc...

@jool Cool ! J'en ai une autre pour toi remixée par son copain Yuksek, un mélange d'italo disco et de porno kitsch

Aujourd'hui, je vais vous présenter un jeu que j'adore , le grand classique et excellent jeu de Stefen Feld qui répond au doux nom de "Die Burgen von Burgund" (en français Les Châteaux de Bourgogne) ! Il a été réédité deux fois (en 2019, puis tout récemment). J'ai eu les deux premières versions et je peux vous dire que la dernière claque à mort !

Le pitch

Nous sommes dans le Val de Loire au cours du XVe siècle. En tant que princes et princesses influents, vous devrez consacrer en 5 manches vos efforts au développement de votre domaine et de votre richesse. À chaque tour, les deux dés proposent plusieurs options d’action, à vous de faire les bons choix ! Que ce soit via le commerce, l’élevage, la construction de vos villes ou la recherche scientifique, de nombreuses voies conduisent à la prospérité et à la gloire !

Le gameplay

En début de tour, chaque joueur lance ses deux dés. Ensuite, dans l’ordre du tour, chacun utilise ses dés de deux manières possibles : soit prendre une tuile sur le plateau correspondant à la valeur d’un de ses dés (elle va alors dans votre réserve), soit placer une tuile dans son domaine, à condition que l’emplacement corresponde à la valeur du dé et que la tuile soit adjacente à une autre déjà placée.

Les dés peuvent aussi être utilisés pour vendre des tuiles marchandises selon leur valeur. De plus, un dé peut être dépensé pour obtenir des jetons ouvriers. Ces jetons permettent de modifier la valeur des dés, en ajoutant ou en soustrayant un point, que ce soit immédiatement ou pour un tour ultérieur.

Le but est de scorer le maximum de points en posant des tuiles de paysages récupérées grâce aux dés sur le plateau central (le marché) et surtout en complétant les zones de couleur de votre plateau individuel. Plus vous compléterez une grande zone, plus vous marquerez des points, mais plus tôt vous compléterez une zone, plus vous marquerez de points bonus.

Mon avis

J'ai découvert ce jeu avec la première édition (2011), coup de cœur pour le jeu mais l'édition était tout de même assez fade et vieillotte.

(l'édition de 2011)

Celle de 2019 était plus pêchue mais je trouvais qu'il y avait un petit souci d'ergonomie au niveau du plateau, peu lisible. La Special Edition fraîchement sortie a corrigé ce défaut et c'est un bijou !

Le matériel est dingue (le prix aussi, perso je n'aurais pas mis cette somme dans un jeu mais c'est un cadeau de mon chéri ), vraiment de top qualité :

• plateaux creusés, pièces en métal, tuiles épaisses, grilles pour caler les tuiles, éléments en bois, figurines, etc (la boîte pèse 5kg ).

• si on est fou, on peut acheter en plus des tuiles en bakélite pour remplacer celles en carton (et des figurines pour remplacer les bateaux, monuments, mais je déconseille cet achat car le plateau devient illisible).

La rejouabilité est assez folle, elle contient 60 plateaux recto-verso différents (il y a donc de l'asymétrie entre les joueurs) et 11 mini-extensions.

C'est un jeu tactique super accessible et très plaisant. Le hasard est présent et va impacter la partie (on peut subir si on ne récupère pas assez d'ouvriers), mais on ne sent jamais vraiment bloqués. C'est une salade de points assez jouissive et gratifiante qui récompense tous les joueurs autour de la table.

Beaucoup de joueurs disent qu'il s'agit du chef d’œuvre Stefan Feld, pour l'instant c'est aussi mon avis (je n'ai pas encore joué à Marrakesh) .

Vous connaissez vous aussi ce merveilleux jeu ou d'autres pépites de Stefan Feld ?

Rhaaa il y en a plein...

Dans mes rêves les plus fous j'aurais une maison en Italie, au bord d'un lac ou dans les environs de Venise...

... une maison dans le style de celle de Monet à Giverny, une chaumière comme on peut voir à Veules-les-Roses...

... une maison comme celle que l'on voit dans la série "The Durells", à Corfou en Grèce...

... ou encore une maison 50's comme celle de Ray et Charles Eames, une petite maison en bois, entourée de forêts, au bord d'un lac, comme on peut trouver en Scandinavie ou dans les pays Baltes...

@jool Grrrrrrraou hahaha On veut une photo !

Super Mega Lucky Box est un petit jeu de flip & write super agréable et on ne peut plus simple : tu pioches et tu coches . L'auteur est Phil Walker-Harding (je possède 2 autres de ses jeux, très sympas, Cacao + extensions et Lama Land).

Alors comment ça se passe ?

• Ça se déroule 4 manches.

• Chaque joueur reçoit 3 cartes en début de partie, chacune constituée de 9 cases organisées en une grille de 3x3.

• Chaque case contient un chiffre allant de 1 à 9 et à la fin de chaque rangée ou colonne se trouve un élément bonus : un point d’interrogation, un chiffre, une lune, un éclair ou une étoile (ces bonus sont déclenchés lorsque l'on a coché tous les chiffres d'une rangée ou d'une colonne).

• On mélange ensuite un paquet de 18 cartes, puis, sans les regarder, on pioche successivement 9 cartes. Ces cartes seront révélées durant les 9 tours de chaque manche (et à chaque tour on coche).

• Chaque éclair permet de modifier le résultat d'une carte révélée (+1 / -1).

• A chaque début de manche on reçoit une nouvelle grille (au choix parmi 3).

A la fin des 4 manches, on score en fonction du nombre de grilles terminées, du nombre de lunes, d'étoiles récoltées.

La règle en vidéo

Mon avis

C'est un jeu que je trouve super addictif (on enchaîne facilement une deuxième partie), jouissif (avec les bonus), rapide et très simple à jouer / à expliquer (il est hyper accessible à tous les publics).

Il réserve pas mal de petits combos sympas, les bonus apportent vraiment du fun.

Il est très facile à sortir, le genre de jeu qu'on peut facilement emporter en vacances, ou lors d'un pique-nique.

Et dernier bon point, son prix, il ne coûte que 19.95€ !

Vous connaissez ce jeu ou d'autres jeux Super Mega Cool à emporter en ballade ?

Lenny Kravitz c'était mon chouchou quand j'étais ado. J'étais totalement love de lui, de sa musique, de son look 70's J'écoutais en boucle dans mon walkman les albums "Let Love Rule" (j'avais 10 ans c'était ma toute première cassette audio) et "Are you gonna go my way". J'ai eu la chance de le voir sur scène à ce moment là j'avais 14-15 ans. Qu'il était beau, sexy et charismatique (il l'est toujours), j'en garde un très bon souvenir. J'aime une foultitude de titres ("Fly Away", "It ain't over til its over", "Low", etc. etc.) mais je garde une tendresse toute particulière pour ses premiers albums, en voici quelques extraits :

C'est un jeu avec une thématique que j'affectionne, la nature !
Cascadia, Meadow, Forêt Mixte, Honey Buzz, Everdell, ce sont des jeux très doudous auxquels j'aime beaucoup jouer

Ce que j'apprécie dans Cascadia c'est :

• sa durée de jeu (30/45 minutes), parfaite quand on veut faire une session courte tout en ayant un jeu avec une certaine profondeur ;

• son édition, plutôt réussie avec du matériel agréable à manipuler (le sac en tissu, les jetons en bois, les cartes toilées avec de chouettes illustrations) ;

• le hasard un peu moins présent que dans certains jeux du même acabit (un peu dompté avec les jetons nature) ;

• son extension "Paysages", qui ajoute pas mal de rejouabilité, avec de nouveaux objectifs, des cartes paysages bonus (ça rallonge un peu le temps de jeu)

• le fait que le jeu ait été édité par des Cascadiens (d’origine
  ou d’adoption), très amoureux de la faune et la flore de leur région

@Music oui je trouve ça super original aussi
J'ai découvert ce doux dingue il y a quelques années, ce qu'il faisait était beaucoup plus speed, je préfère ce qu'il fait maintenant c'est plus planant

Et ce qui ne gâche rien, c'est qu'il est en mesure de fournir l'apéro

https://youtube.com/shorts/5eHcoxDxiHo?si=41bKRO3dVoq8QpZF

A) Avez-vous déjà distribué des cartes de visite ?

• oui, au nom de mon entreprise, mais j'en distribue moins qu'avant du fait du développement des échanges professionnels à distance. J'en crée surtout (en tant que designer graphique) pour des artisans, des professions libérales, des indépendants, des PME et parfois de plus grands groupes... qui sont plus en contact physique.

B) Quel modèle préférez-vous ?

• format standard (c'est plus chic à mon goût, et plus adapté au format porte-cartes / portefeuille)... mais travailler du bord arrondi, un format original ça peut être fun aussi.

C) Vous utiliseriez :

• un logiciel de création graphique (Adobe Illustrator et/ou Indesign) et j'envoie chez un imprimeur local ou en ligne type Moo.com.

D) Votre choix se porterait sur :

• si c'est pour moi : la sobriété, l'élégance, l'épure, une création minimaliste avec 1 à 2 jolies typographies, une belle association de couleurs, un beau grain de papier, un grammage assez épais (plus qualitatif), de belles finitions (type embossage, etc.)...

• si c'est pour un client, je m'adapte à son cahier des charges, ses besoins, ses goûts...

C'est un des supports papier que j'aime beaucoup travailler .

Quelques exemples de rendus que j'aime bien (dont je ne suis pas l'auteure)

@Peri je dirais...

Spoiler

Kavinsky ! Quentin Dupieux (Mr Oizo) et lui sont potes depuis des années. C'est d'ailleurs grâce à lui qu'il s'est reconverti dans la musique électro.

@Mai-Tai a dit dans Les entrailles de New York :

Donc ce n'est pas une histoire qui se passe à New-York mais une histoire de la ville elle-même si je comprends bien ? Naissance, évolution, habitants, vie quotidienne, etc ?

Alors ce n'est pas un livre d'histoire... on ne retrouve pas d'infos sur la naissance de la ville, ses habitants, la vie quotidienne etc.

C'est un recueil d'histoires et d'anecdotes souvent oubliées sur le passé de New-York, sur le séjour de l'auteure dans la ville (on y découvre son appartement, ses boutiques préférées) accompagnées de dessins des différents quartiers, rues, avenues, édifices, boutiques, tels qu'ils furent autrefois et tels qu'ils sont aujourd'hui. C'est ce qui donne au livre un caractère unique .

Une autre lecture que j'avais apprécié sur New-York, "Carnets de New -York" de Paolo Cognetti (l'auteur des "Huit Montagnes")

https://www.babelio.com/livres/Cognetti-Carnets-de-New-York/1259029

Prix Diagonale - Meilleur album 2017
Hubert (scénario, couleurs) | Virginie Augustin (dessin)

La vertu servant le vice...Dans l'Angleterre victorienne, Lisbeth, une domestique plutôt discrète, vient d'entrer au service d'Édouard, un noble irritant de suffisance, provocateur et blasé. Habitué à choquer son entourage par le récit de ses frasques, ce jeune dandy découvre en sa nouvelle servante quelqu'un de moins docile et impressionnable qu'il ne le croyait. Face à ses piques, celle-ci reste imperturbable, ne répondant que par un regard empreint de compassion sincère. Entre les deux, malgré leurs disparités sociales, une étrange complicité va naître au gré de joutes verbales plus ou moins intenses. De servante, Lisbeth va devenir confidente, en dépit des règles régissant la maisonnée, provoquant quelques jalousies chez les autres domestiques...

Mon avis :

Monsieur Désire ? n'est pas mon titre préféré de l'auteur mais c'est toutefois une belle découverte que j'ai dévoré d'une traite.

Dès les premières pages, j'ai été envoûtée par la prose élégante et raffinée d'Hubert. Il dresse ici un portrait de femme en quête de liberté, qui se débat face à son environnement, une rencontre entre deux êtres de milieux radicalement différents (Lisbeth, une servante pleine de bonté, très terrienne, et Edouard, un jeune dandy cynique, pervers, provocateur et dépravé). Les dialogues sont tantôt subtils, exquis, élégants, tantôt durs et trash. Certaines scènes sont très crues.

Le contexte historique et les rigidités sociales propres à l'ère victorienne en Angleterre (machiste, inégalitaire et moralisatrice) sont bien retranscrits, avec notamment en fin d'album un appendice illustré très intéressant (avec des gravures d'époque).

J'ai trouvé cette bande dessinée assez savoureuse et d'une grande qualité narrative (qui fait parfois défaut à d'autres graphiques).
Je suis toujours sous le charme de cet auteur après avoir lu plusieurs de ses ouvrages (Le Boiseleur, La Sirène des Pompiers, Peau d'homme...). J'ai été en revanche un peu moins séduite par le trait de Virginie Augustin.