-
Thilde
@petitbiscuit Je rejoins les avis respectifs provenant d'Elenwey et Barbouille.
Je ne pense pas m'avancer de trop en disant que l'on a tous déjà été confrontés à ce genre de situation. Il faut te dire une chose, le fait de ne pas avoir pu réagir ou répondre face à une quelconque intimidation ne révèle pas nécessairement un manque de répartie.
Tu peux très bien avoir de la répartie à revendre mais simplement un manque d'assurance pour l'utiliser en tant voulu. Chose qui peut s'avérer être frustrant, surtout quand tu en as conscience.
Cela te fait toujours cogiter par la suite mais la répartie est un outil rhétorique qui peut parfaitement s'apprendre, mais peut aussi révéler ses failles suivant l'intention de son utilisation.Il y'a des personnes dotées d'une immense répartie, mais face auxquelles il te suffit de débattre un peu plus longuement, pour t'apercevoir que ça reste très friable. Et à l'inverse, certaines qui en sont dépourvues, moins assurées à l'oral, mais qui parallèlement ont de plus grandes facultés à argumenter et matière à penser.
Sachant ça, si ça peut te permettre de relativiser, c'est déjà un bon point. Je me suis aussi retrouvée quelques fois dans ton cas durant la scolarité et je suis toujours convaincue que l'arme la plus redoutable face à cela, c'est le silence. Le silence mais sans laisser transparaitre d'émotions, même si tu es blessée, il faut jouer.
Un bon silence mais bien employé, tout comme pour la répartie, c'est à dire avec de l'assurance, il en faut même plus je dirais.
Pour moi, il n'y a rien de plus humiliant qu'un bon silence froid, tout en s'efforçant de fixer la personne en face (c'est là que ça se complique) tout en montrant un air désintéressé.Cela fonctionne surtout ans le cas de figure où la personne cherchant à t'humilier est seule, sans son public derrière elle pour encourager son attaque. Il y'a rien de plus agaçant car ça plonge son effet à l'eau.
Plus facile à dire qu'à faire, d'autant plus que l'on a tendance à croire que le silence reste forcément un aveu de faiblesse. -
Thilde
Loin de moi l'idée de prétendre pouvoir tirer une quelconque analyse psychologique après avoir lu ton texte. Simplement, je pense que j'aurais également pu écrire la même chose, à peu de choses prés. Je suis naturellement réceptive à ta problématique, qui n'en n'est pas fatalement une pour autant. Je connais un peu le même problème en ce sens où je suis solitaire par nature, mais très sociable. Cela peut, et à juste titre, parfois paraître paradoxal pour beaucoup, mais cela n'est pas incompatible. Tout comme j'ai tendance à être une pessimiste heureuse, heureuse car souvent surprise de l'évolution de certaines situations en dépit de mon pessimisme.
Tu éprouves peut-être tout simplement un besoin naturel de te retrouver avec toi-même, sans pour autant être happé par une solitude déprimante et coupé de tes relations amicales. Pour ma part et je vais être sincère, non pas tant dans le but de te rassurer mais plus car j'apprécie ta démarche saine et courageuse consistant à te livrer plus personnellement. Je n'ai qu'une seule véritable amie pour laquelle j'éprouve une considération irrécusable. Par ailleurs, j'ai de nombreuses connaissances, au delà même du cadre universitaire, sauf que cela n'a rien comparable, ça reste justement des connaissances.
J'ai également tendance à avoir un grand mal à faire confiance aux gens, même sur le long terme, pour autant cela ne m'empêche pas de profiter des bons moments en leur compagnie. Je fais juste preuve de discernement, je pense que je ressens aussi un besoin de m'affirmer, d'affirmer ma personnalité, non pas tant dans un esprit compétitif, simplement pour être respectée. J'ajouterai que je te comprends parfaitement bien quand tu as dis :
Et en essayant de prendre du recul, je sais que je reste profondément attaché à ces gens. Mais j'ai quand même l'impression que la vie m'emmène irrémédiablement autre part,
En fait, ce n'est pas qu'une simple impression, cette sensation que tu ressens concernant le décalage avec le reste dans ta vie, c'est parce que tout n'est que mobilisme. En tout cas, c'est ce que je pense (théorie qui ne vient pas de moi hein ^^).Tout change, tout évolue, que ce soit en bien ou en mal, ça cela reste subjectif et n'est pas la question, Il est un fait indéniable que le mouvement reste continuel. Donc ce que tu évoques là, absolument tout le monde y'est confronté.
Le fait de ressentir de l'attachement n'y change rien, les affects sont naturels, c'est humain, mais ça n'est pas une source de contrôle. Je dirais même que c'est précisément l'extrême opposé, ça ne se contrôle pas. En revanche, ton propre rapport à l'attachement et le fait de mieux appréhender ce rapport, par la prise de recul comme tu l'as bien évoqué, ça reste en ton possible. -
-
Thilde
@Cygoris Je ne sais pas qui est le pire, entre le cycliste se croyant solo sur la route, le camion qui double l'autre camion en le rasant et la voiture derrière qui le colle à un centimètre.
-
Thilde
@Spip C'était un peu ma philosophie de vie aussi, jusqu'à ma première participation à ce BT. Pour l'occasion, je citerais un grand auteur :
A la différence où je ne suis pas déçue, c'était bien fun!
-
Thilde
Je vais essayer de me lâcher un peu plus sur ce sujet bien qu'ayant pour habitude de rester plus pondérée. Pour deux raisons, c'est un sujet qui m'intéresse sans prendre uniquement en considération mon cas personnel. J'ai également tendance à avoir une vision assez catégorique là-dessus, qui ne l'est pas volontairement, c'est ce que j'ai tendance à penser naturellement.
Je vais commencer en disant que, déjà, je n'ai personnellement aucun complexe, ce qui ne veut en aucun cas dire que j'ai un physique forcément attrayant. D'autant plus que l'on parle là d'un constat subjectif et que de ce point de vu, je me suis toujours trouvée à mon goût physiquement. Maintenant, je suis bien consciente que, quand on tient le même discours que le mien, c'est malheureusement bien souvent interprété comme étant soit de l'égocentrisme, soit une manière de se rassurer en se voilant la face alors qu'on a bien des complexes.
Je comprends ce genre de réactions/suspicions, mais c'est précisément des réactions causées par les complexes. Des personnes très complexées auront toujours du mal à pouvoir concevoir qu'il soit possible de n'en n'éprouver aucun. Ce qui peut s'expliquer logiquement et je n'en veux absolument pas aux personnes complexées, au contraire, j'éprouve de l'empathie à leur égard et j'espère vraiment qu'elles puissent réussir à passer au dessus.
Si j'évoque cela, c'est pour en venir à ce que je pense concrètement.
À savoir, si il n'y avait pas de connards à un moment donné de notre existence se moquant de notre physique et si nous n'étions pas dans la comparaison permanente, alors personne n'aurait plus le moindre complexe, point. Et j'anticipe, je sais qu'on pourra toujours me rétorquer : "C'est facile pour toi de dire ça, t'es plutôt bien foutue, tu n'es pas en surpoids ou rachitique*"Non non, faux, encore une fois, je répondrais que je n'ai aucun complexe physique tout en étant consciente que je ne suis pas parfaite, c'es possible vous savez. Et pareil, je n'ai aucun complexe physique, ce qui ne veut pas dire qu'on s'est jamais moqué de moi à un moment donné de ma vie. C'est déjà arrivé une fois, exemple tout con, sur mon nez (qui est fin mais plutôt grand) mais je me suis toujours efforcée à ce que cela n'ait pas de conséquences outre mesure. D'ailleurs, je l'aime mon long nez qui ne l'est même pas tant, fallait voir la personne qui m'avait fait la réflexion et ça rejoint ce que j'ai dis au début.
C'est comme la notion du "vouloir plaire" avec laquelle j'ai toujours du mal car l'intention est bien souvent la même. Pour moi, vouloir plaire aux autres, c'est se condamner à être malheureux d'office et (je sais que ça peut paraître fort) être esclave de l'œil de l'autre.
Je me dis que c'est toujours voué à l'échec finalement car que cela fonctionne ou pas, nous n'avons jamais aucune emprise indéfectible sur le jugement de l'autre à notre égard, celui-ci peut être changeant.On peut également me dire que, les critiques physiques peuvent nous faire avancer, nos complexes peuvent devenir une force etc etc..
Je peux plus l'entendre ce discourt mais que d'une oreille, pour la raison que j'ai évoquée au dessus. Prendre soin de son corp ne devrait avant tout avoir comme seule intention celle consistant à se trouver beau ou belle soi-même. Le fait que le jugement des autres puisse carrément nous changer, c'est tragique. -
Thilde
Mes parents qui partiront en voyage à Rome pendant une semaine pile durant la période où je vais reprendre mes cours. Si ça ce n'est pas de la provocation, ils ont tout calculé, depuis le début.
-
Thilde
@Music Je suis d'accord avec toi concernant l'éducation parentale, celle-ci quand bien même étant la meilleure du monde, elle ne nous immunise pas face à toutes nos aversions. C'est une base non négligeable, mais si toutes les personnes ayant bénéficiées d'une enfance heureuse n'auraient aucuns complexes, ça se saurait.
Pour notre évolution en société, plutôt que de s'y fondre, je préfère l'idée (bien que certainement utopique), que les codes de celle-ci ne nous déterminent pas à en subir inévitablement ses dogmes. Malheureusement, et ce qu'importe le modèle de société, c'est très généralement ce qui se produit.
Cela a beau être une conception idéaliste mais pour moi, il ne devrait même pas y'avoir le moule en guise de repère et d'acceptation des uns par les autres. Je pense que le fait de vouloir rassembler chaque citoyens avec leurs différences propres au sein d'un moule commun ne fonctionne pas. Je ne vais pas dériver sur de la sociologie ou parler de communautarisme, simplement en restant sur l'aspect psychologique.
Je pense qu'on nous fait bien souvent croire à l'illusion d'une acceptation de la différence de l'autre par le biais du moule commun. Alors qu'en réalité, cela devrait venir avant tout de nous-mêmes, ça devrait provenir d'une intention individuelle. J'ai bien conscience qu'e pensant de cette manière, on me dirait que je serais en quelque sorte favorable à une forme d'anarchie. Et bien, peut-être, dans un certain sens. J'ai surtout la nette conviction qu'il y'aurait beaucoup moins de jugements et d'aprioris, si l'on se faisait confiance déjà par nous-mêmes.
-
-
Thilde
@agathe a dit dans [AJA] Aujourd'hui j'ai appris :
bien sûr que nos pieds sont bêtes !
ils ne décident jamais de ce qu'ils vont faire :Pour le coup, pas nécessairement bêtes mais plutôt dépendants. Certains pieds peuvent réaliser de grandes choses si ceux-ci sont guidés par un grand esprit.
Ceci était un message du CPP, le Comité pour les pieds .
-
Thilde
@Artelise Ce n'est pas vraiment ce que j'écoute habituellement mais ça me rappelle une courte période ou j'écoutais des groupes du genre. J'avais un album "Rock against Bush" avec des tas de groupes rock et punk indépendants
Bon le contraste est saisissant avec ce que je vais poster là, mais j'aime aussi les sons plus pêchus de temps en temps.
-
Thilde
@Marcel En toute honnêté, surtout après relecture, je te l'accorde.
Je m'excuse car je peux comprendre concernant le ton défensif même si ce n'était pas une attaque. En fait, c'est surtout le tout début, quand j'ai lu ton "le fameux "ludique", je l'ai ressenti un peu dans le sens "elle dit une banalité" mais je sais que ce n'est pas personnel.Je l'ai interprété comme un sous-entendu, chose que je t'ai pourtant reprochée dans ma réponse..
C'était plus un défaut d'interprétation au final, contente aussi que ça se termine bien. Surtout qu'on s'entend plutôt bien en plus habituellement, ça aurait été couillon.check
-
Thilde
@agathe Même la table a l'air d'avoir bon goût. Le Steak tartare je valide toujours...
-
Thilde
Je vous soutiens tous dans cette lutte de désaccoutumance de la clope.
Je n'ai jamais commencé mais pour autant je n'ai jamais arrêté.. -
Thilde
@LeaPierce C'est vrai, le terme adoption est bien plus adéquat pour le coup, my bad. Bah l'amour doit être l'intention première de l'adoption, c'est sûr. Cependant je pense qu'il faut aussi assumer et prendre en considération le reste, il y'a toujours une part d'irrationnel dans l'amour. Il faut les aimer mais durablement et en assurant leur bien-être durant toute leur vie, ce qui n'est malheureusement pas le cas de tout le monde...
-
Thilde
@Mai-Tai
La légende raconte qu'elle aurait bloqué l'option bloquer. -
Thilde
L'histoire d'un énième (malheureusement) gamin de 15 ans qui s'est pendu dans sa chambre. Suite au harcèlement scolaire qu'il a subit.
Le courrier abject du rectorat adressé en réponse à ses parents.
Difficile de faire pire dans l'immondice.