Un titre (court, moins d'une minute) qui ne paie pas de mine mais s'avère diablement efficace, c'est "Lydia strikes a bargain" dans Beetlejuice.
En gros ce film a cette particularité de brouiller les pistes entre protagoniste et antagoniste. Le seul espoir des personnages principaux, celui qui doit sauver la situation, est aussi le vilain qui va l'envenimer.
Et ca se ressent dans ce passage où Lydia, prise par le temps, se retrouve contrainte de "libérer le fauve". Toute son hésitation est exprimée dans cette montée musicale, où même les sentiments du spectateur vont être amenés à alterner.
-Vas y Lydia, c'est ce qu'il faut faire... même si c'est une mauvaise idée... mais c'est la seule solution... une très mauvaise solution... vite dépèche-toi... de ne PAS le faire...
Il n'y a que ça au cinéma et à la TV : des meurtres, la guerre, de la violence. Ras la casquette.
On ne parle pas de télé ici, mais de Netflix.
Et justement, au lieu d'attendre que la télé te serve ce qui te plait, tel un oisillon attendant la becquée, pourquoi ne pas te tourner vers les plateformes de SVOD ? Tu sembles apprécier les films historiques. Ils en ont.
ce passage où Mike Meyers émerge lentement de l'ombre derrière Jamie Lee Curtis...
Halloween, j'ai vraiment du mal.
Pas faute d'avoir essayé pourtant. Ca rentre vraiment dans ma catégorie du "c'est vachement bien... mais j'aime pas".
Car je ne nie pas ses qualités.
Je reconnais au film l'excellente mise en scène de Carpenter, les somptueuses musique et bande son (aussi de Carpenter), son statut de précurseur du genre slasher, le très bon jeu de Don Pleasance, l'image de Mike Meyes comme icone du mal, très novatrice pour l'époque.
Seulement voila, ça ne me fait pas peur. Je ne dois pas être sensible au genre. Ou bien je l'ai découvert trop tard, à une époque où il avait déjà été allègrement revisité et pastiché.
Oui, c'est un film en 3 parties (La vie et la mort ; L'envol; Le grand voyage).
Et la fin raccorde les morceaux.
C'est la force des productions Pixar : offrir plusieurs niveaux de lecture.
Pour le jeune public, le voyage en ballon de M. Fredricksen c'est la liberté, l'aventure, la concrétisation d'un vieux rêve.
Mais quand on y regarde de plus près, ce n'est rien d'autre qu'un suicide. Il ne voyage pas pour recommencer une vie (chose qui reste envisageable dans la maison de retraite qu'il fuit), mais pour en finir. Pour aller crever seul en haut d'une falaise.
@peri Ça m'énerve tellement quand un film ou une série ou un jeu ou quoi que ce soit m'oblige à augmenter le contraste de l'écran et/ou à demander toutes les 30 secondes à Kaernel "il se passe quoi là ?"
L'autre jour avec Madame on s'est maté le Dune de Villeneuve. Elle ne l'avait jamais vu, moi si.
C'était l'après midi, il faisait encore bien jour dehors. J'ai donc eu ce reflexe, avant la séance, de fermer les volets, ce qui m'a été immédiatement reproché. Ok ok, si c'est ce que femelle alpha veut, je rouvre.
Autant vous dire qu'on n'a pas tout vu de la scène suivante :
Il a contribué, avec le film Indiana Jones et le temple maudit, à la création de la classification "PG-13", le film étant considéré trop violent pour être classé "PG" (accompagnement parental souhaité) mais pas assez pour du "R" (déconseillé aux moins de 17 ans).
Il mixe deux éléments de folklore pré-existant : le gremlin et le mogwai.
Le premier, britannique, remonte à la seconde guerre mondiale. Les pilotes de la RAF aimaient reporter les causes des avaries de leurs appareils sur d'étranges petits lutins facétieux et saboteurs. Ces fameux "gremlins" faisaient aussi office de mascotte et de protecteurs pour les pilotes lors des combats.
Le second, chinois, est aussi un lutin aux pouvoirs surnaturels.
A noté que le gremlin est initialement considéré comme protecteur, là où le mogwai se veut malfaisant, des valeurs que le film inversera.
il met en scène le comédien Jonathan Banks dans le rôle de Brent Frye, l'adjoint du shérif. Les fans des séries Breaking Bad et Better Call Saul le connaissent mieux pour son rôle de l'homme de main Mike Ehrmantraut.
Malgré son évident statut de "film de noël", il est néanmoins sorti en juin aux Etats-Unis, la Warner réalisant qu'ils n'avaient aucun autre "summer movie" à opposer aux blockbusters Indiana Jones et le temple maudit et Ghostbusters, qui sortaient à la même époque.
La ville de Kingston Falls se trouve être Courthouse Square, un faux centre-ville dédié aux tournages et possédé par les Studios Universal. Il est connu pour avoir été celui de Hill Valley dans la Trilo Retour vers le Futur.
Comment font-ils ce genre de méga scène qui en fout plein les yeux?
Images de synthèse.
C'est une scène spectaculaire, même si pas tellement dans l'optique de ce topic en vérité, où on privilégiera d'avantage ces anciennes petites ficelles de l'ordre de l'illusion.
Ich seh Ich seh (littéralement "Je vois, je vois" en allemand, et comme d'habitude , ils auraient bien mieux fait de conserver le titre original, "Goodnight Mommy" c'est ridicule)
Y'a vraiment que nous pour aller traduire les titres de films en une autre langue que la notre.
Sans compter qu'on se retrouve ici avec un titre anglais sur un film autrichien.
Gros souci d'emblée : j'ai deviné le "twist" dans les 5 premières minutes du film et clairement c'est pas parce que je suis spécialement futée…
J'ai vu le film ce week-end, poussé par la curiosité suite à ton post.
Et je te confirme que la mise en scène nous hurle littéralement ce twist à la face dés les premières minutes du film. En même temps, c'est pas évident du tout de le garder secret avec si peu de personnages et si peu d'interactions entre eux.
Du coup je me suis demandé comment moi, réal, aurais présenté la situation pour la rendre un peu plus ambigüe, un peu moins évidente à cerner d'emblée.
Peut-être aurait-il été amusant de jouer sur un eventuel déni de la mère suite à la mort de l'un de ses enfant et au départ de son mari, en la voyant par exemple continuer à cuisiner et mettre la table pour quatre.
Dés lors, de notre point de vue et de celui d'Elias, il n'y a à table qu'un seul couvert en trop, celui du père, ce qui viendrait détourner notre attention sur le fait qu'il y a en vérité deux couverts en trop, ceux du père et de Lukas.
Après il y a moyen de jouer sur des subtilités de mise en scène, comme de voir Lukas manger et boire ce qu'on lui sert, mais sans que son assiette ou son verre ne se vident. Voila, c'est juste une idée parmi tant d'autres.
Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé le film long. C'est pour ainsi dire un huis clos, avec très peu de personnages. Il aurait fallu que ca fasse un peu peur, que les motivations des personnages évoluent, ou qu'un tableau d'ensemble se dessine au fur et à mesure pour entretenir un minimum en haleine. C'est pas vraiment le cas.
Les gamins sont en mode "ou est notre maman ?" du début à la fin. Les rares interventions de personnages extérieurs ne servent à rien dans l'histoire. Tout ça fait très vide au final.
Au final cette histoire est une excellente démonstration du pouvoir de la relativité.
En effet, seuls les gens qui ont été confrontés à Chuckesmee ont ensuite pu considérer la Renesmee CGI comme visuellement satisfaisante.
Le purgatoire semble si doux en comparaison de l'enfer.
@want-wish merci ! Remercions surtout @Sylareen qui a posté ici plus tôt une vidéo reprenant le gros de cette analyse, à laquelle je me suis contenté de greffer l'interprétation des couleurs. ^^
Pourquoi ne l'a-t-elle pas obtenu avant, ce "pouvoir", ou du moins cette reconnaissance de son rôle dans la famille ?
J'ai peut-être ma petite idée la dessus.
Je crois que la Casita attendait qu'Abuela fasse une erreur.
Une erreur suffisante pour définitivement fracturer une famille. Et cette erreur, c'est le mariage Isabela-Mariano, qui n'est pas consenti, pas mutuel, ne repose pas sur l'amour.
D'ailleurs, la fracture de la Casita ne commence franchement que lors du repas où Mariano fait sa demande.
Ajoutons à ça le fait que Abuela est assimilée à une petite chenille dans la chanson "Dos Oruguitas", là où Mirabel est rattachée aux papillons.
C'est donc l'histoire d'une métamorphose par chrysalide. C'est l'une, puis l'autre. Y'a pas de passation en douceur, pas de préparation. Tout s'arrête brutalement pour l'une et tout commence alors pour l'autre.
Je ne sais pas si on peut considérer la chose comme grotesque mais les téléfilms policiers français, depuis quelques années, ont un point commun assez fréquent.
On a donc souvent un couple d'enquêteurs, un homme une femme, toujours célibataires et, soit ils ont été amants dans le passé, soit ils le deviendront avant la fin de l'histoire.
Je peux me tromper mais il me semble que c’est X-Files qui, à l’époque et dans le milieu des séries, a posé le modèle du duo de professionnels célibataires inexorablement attiré l’un vers l’autre, mais qui ne franchissent jamais le pas.
En général, le gars est un poil autiste/névrosé/obsessionnel/au choix, et la fille est là pour le canaliser. Un genre de Sherlock/Watson mixte. On retrouve ça dans Dr House ou le Mentaliste.
J'ai envie de voir ce film uniquement pour comprendre de quoi vous parlez (j'ai pas lu hein, juste vu en diagonale que ça débattait, que chacun y va de son analyse et qu'il y a un "Bruno dont il ne faut pas parler"). VOUS ÊTES DES INFLUENCEURS.
@Shanna Et un autre détail qui ne fera tiquer que les graphistes, affichistes et autres typographes à tendances maniaco-psychorigides : pourquoi l'affiche française a choisi de ne pas aligner le TOM sur le CRUISE, ainsi que le CAMERON sur le DIAZ, comme c'était le cas sur l'affiche américaine ? Sans compter que le G de NIGHT et le D de Day qui se touchent, c'est nope.
Sinon, on est bien tous d'accord que quelque chose ne va pas chez Mariano ?
Le gars est destiné à se marier à Isabela et ça lui va.
Une fois le mariage annulé, on lui met Dolores devant le nez, qu'il ne connait pas plus et... ça lui va aussi. Sa demande en mariage vient même dans la foulée.
Nous sommes face à un gars extrêmement conciliant, accommodant et "chaud-patate", qui aurait presque pu épouser l'un des cactus en pot d'Isabella si on lui en avait soumis l'idée.
, ils auraient bien mieux fait de conserver le titre original, "Goodnight Mommy" c'est ridicule)
