Un truc que je savais déjà mais qui m'est récemment revenu en tête.
AJA que les ordinateurs des scanners des aéroports (en charge de passer les valises aux rayons X), rajoutaient régulièrement de fausses armes, complétement virtuelles, et de façon totalement aléatoire, sur les images de nos bagages.
L’idée est assez intelligente.
Se retrouvant confronté à autant de menaces potentielles, l’agent de sureté voit sa vigilance stimulée, là où un cortège répétitif et sans fin de bagages inoffensifs affecterait vite sa concentration.
Une fois “l’arme” repérée par l’agent, l’ordinateur lui révèle s’il s’agit ou non d’une fausse.
Le procédé a aussi pour but d’estimer après coup la vigilance de l’agent, et sa marge d’erreur, l’ordinateur gardant en mémoire le nombre d’armes factices qui seront passées au travers des mailles du filet.
En ce 4 mai, journée officielle de la Force, le contexe me semble idéal pour vous partager ces deux récentes vidéos du Youtubeur Sy.
Depuis 2 ans, Sy s'est spécialisé dans l'analyse de personnages issus d'univers de la pop culture (Kaamelott, Seigneur des Anneaux, Harry Potter, Walking Dead, MCU).
Le truc c'est qu'il y a un mois et demi encore, Sy n'avait jamais maté un Star Wars.
Ce qui constituait à ses yeux une énorme lacune, au vu de la thématique de sa chaine.
Il y a donc remédié et nous a fait part de son ressenti au travers de 2 vidéos.
Je trouve ça vraiment très intéressant de se pencher sur l'avis de ces nouveaux fans de la saga, celles et ceux qui s'y sont plongés tardivement (poke @Hornet). Leur avis jouit d'une forme de recul et d'objectivité qui n'a pas été affecté par la nostalgie.
Il a aussi un regard très pertinent sur la question de l'ordre de visionnage. Il a pour sa part opté pour l'ordre chronologique (I-II-III-IV-V-VI) après en avoir longuement discuté avec des internautes. Cet ordre a, à ses yeux le mérite d'entretenir le suspense quant au destin de certains persos, Obi-Wan notamment.
Y'a aussi le fameux jumpscare de l'armoire à pharmacie, où une apparition flippante se réfléchit subitement dans le miroir, au moment où le personnage referme le petit meuble.
Au final ça ne serait qu'un cliché de plus si ça ne frôlait pas parfois le ridicule.
Genre avec un fantôme, une hallucination, ou n'importe quoi d'autre d'immatériel, ça peut fonctionner. Mais parfois on se retrouve avec des persos de chair et de sang qui n'auraient jamais pu se faufiler ou se planquer dans la pièce sans que ça se remarque...
AJA que mon ancienne école de design avait intégré une nouvelle discipline dans son programme : l'usage de l'IA.
Et... Comment dire ?
Autant j'ai conscience que former la future génération aux métiers de l'image implique de s'adapter et de se tenir à la pointe de la technologie (comme investir dans des ordinateurs à l'époque de l'émergence de l'infographie, ou même repenser le labo photo lors de la disparition de l'argentique au profit du numérique).
Mais là on parle d'un truc inédit : un outil appelé à littéralement court-circuiter le savoir-faire du créateur.
Après si ça se trouve, ce cours est super-intéressant, je ne dis pas. Mais en l'état, avec le peu d'info dont je dispose dessus, créer avec de l'IA s'apparente pour moi à prendre un cours d'auto-école sur une Tesla Autopilot.
-Ok, aujourd'hui on va apprendre à mettre sa ceinture, régler son retroviseur, rentrer la destination sur l'écran tactile, appuyer sur "entrer" et... laisser faire le volant. C'est un poil technique mais rassurez vous, vous allez y arriver."
Ratatouille est peut-être mon Pixar préféré en raison de son apparente simplicité cachant en vérité un mille-feuille de complexité psychologique.
C'est un film qui selon moi, nous questionne sur l'idée de réussite, selon 3 approches différentes, au travers de 3 persos différents
Remi : la quête de la réussite.
Tu as du talent, le gout de la chose bien faite ? Tu as tout pour réussir, pour peu qu'on t'en offre l'opportunité.
Ca c'est le message évident du film, le message le plus lumineux, le plus "Disney" : "Crois en tes rêves, fais fi des conventions, et ça aboutira".
Linguini : l'imposture
Tu n'as pas de talent, mais une série d'événement et ton penchant à travestir la vérité ont poussé ton entourage à croire le contraire ? Tu vas devoir faire un choix : t'enfoncer dans le mensonge ou te libérer la conscience, au prix de ton succès et de ta réputation.
Gousteau : la contreperf/le déclin
Tu as réussi, c'est tout à ton mérite, mais c'est derrière toi. Tes plus grandes années de gloire sont révolues, ton génie autrefois acclamé s'atténue, et il t'est de plus en plus difficile de continuer à te hisser au top niveau tout en impressionnant tes pairs.
C'est pour ces deux derniers exemples qu'intervient un concept bien précis : l'égo
(Oui c'est aussi son nom à lui. Ce qui n'est pas un hasard.)
Dans le film, le critique Anton Ego n'intervient que lorsque les égos de Gousteau et de Linguini sont mis à mal. Une première fois lorsque Gousteau perd une de ses étoiles, une seconde lorsque Luiguini devient -de façon imméritée - le nouveau jeune espoir du restaurant étoilé.
D'où ma théorie, qui ne vaut que ce qu'elle vaut : Anton Ego n'est pas qu'un simple antagoniste. C'est aussi une allégorie, une personnification des égos de Gousteau et de Linguini, qui peut s'avérer mortifère et destructrice.
Ca explique au passage l'improbable transformation du perso à la fin du film, passant d'un lugubre croque-mort à un bonhomme jovial et guilleret. Au final, il n'est que la représentation de l'égo et de la conscience de Luigini, désormais apaisés, libérés du mensonge.
D'ailleurs, pour finir vous savez pourquoi Ego est à ce point rattaché à la mort ?
Tout bêtement parce qu'il a poussé Gousteau à se suicider.
Comprenez "l'égo de Gousteau et sa fierté" l'ont poussé à se suicider.
Certes, ça n'est pas textuellement dit dans le film, mais c'est très fortement suggéré. D'autant plus que les réalisateurs ont reconnu s'être inspiré du chef français Bernard Loiseau pour Gousteau, lequel a mis fin à ses jours en 2003, quelques jours après avoir subi une nette rétrogradation dans le guide Gault et Millau.
De là à penser que Luiguini aurait fini par faire de même en persévérant dans son imposture, il n'y a qu'un pas.
Dans l'univers des super-héros, approximativement 100% de la population doit être atteinte de prosopagnosie.
La prosopagnosie est une déficience cérébrale qui empêche celui/celle qui en est atteint de mémoriser les visages et d'identifier les gens qu'il/elle croise. Pour un prosopagnosique, le port d'une paire de lunettes différente ou le changement d'une coiffure suffisent à radicalement changer une personne pourtant proche en parfait inconnu.
En gros, s'il t'arrive de côtoyer au quotidien ces deux types là :
sans une seul fois faire le lien entre les deux, c'est que tu es prosopagnosique.
De plus s'il se trouve que ces deux types là :
décèdent puis ressuscitent tous deux approximativement aux mêmes moments, sans que tu ne te poses pas plus de question que ça, c'est que tu es, non seulement prosopagnosique... mais aussi particulièrement teubé... #justiceleague
Ex : je ne le ferai pas.
(cet exemple était-il vraiment utile ? )
A l'origine, seuls les mots "non" ou "ne", issus du latin, suffisaient à exprimer la négation, comme c'est toujours le cas dans les autres langues latines. Le souci est qu'en français, certaines tournures pouvaient sonner trop similaires, comme par exemple : - Avance ou je te pourfends !
et - N'avance ou je te pourfends !
De nombreux distraits ayant surement été pourfendus par pur malentendu, le mot "pas" a alors été ajouté, et ce dans le sens "n'avance d'un pas". Par la suite d'autres mots sont à leur tour venus se greffer à la négation, selon le contexte :
Je ne vois point (je ne vois même pas un point)
Je ne bois goutte (je ne bois même pas une goutte)
Je ne mange mie (je ne mange même pas une miette)
Avec le temps, le mot "pas" a fini par s'imposer, et s'est substitué aux autres.
Des fois, je me dis que ça serait un pur plan que de réaliser un film d'action qui tordrait le coup à bon nombre de clichés, qui tenterait de se rapprocher au max de la réalité, quitte à en tirer un petit effet comique.
Genre,
Le héros rentre chez lui. Il lui faut retirer ses chaussures, parce qu'on va quand même pas tout saloper, si ?
Il doit ressortir. Mais avant... un petit pipi. Toujours.
Le héros tire sur des vilains un pistolet dans chaque main, et les loupe tous (parce qu'on peut pas viser en tirant simultanément des deux mains)
Le héros meurt vite parce qu'il s'est opposé à des vilains qui n'avaient qu'une arme dans les mains, et qui ont pris tout leur temps pour viser face à un branquignole qui tirait une arme dans chaque main
Le héros doit fabriquer de la dynamite artisanale pour piéger les vilains. Bon, c'est où le nitrate d'ammoniaque ? Et le chlorate de soude ? Ce qu'il est grand ce Leroy Merlin, je suis complètement perd... Ah excusez moi ? Bonjour monsieur le vendeur, sauriez vous où je peux trouver...
Le héros se pointe chez l'épouse de son partenaire-associé, pour lui annoncer que celui-ci vient de se faire tuer, et qu'il a besoin qu'elle lui révèle des informations cruciales à l'enquête. Sauf que madame, en total état de choc, va alterner pertes de connaissance et flots de larmes pendant deux heures. Notre héros se fera ensuite mettre à la porte par la copine voisine entretemps arrivée en renfort, sans avoir rien appris.
Qu'à cela ne tienne, le héros a conservé le téléphone du partenaire mort, rempli de données extrêmement importantes. Il le confie à l'un de ses amis, hacker de génie, qui... ne peut rien faire. Désolé vieux, c'est un iPhone, il faut le code et les identifiants. Retour chez la veuve pour avoir tout ça. Re-coup de pied au cul de la part de la voisine. IPhone à la poubelle.
Scène de bagarre. Le héros reçoit un coup de couteau dans le bras. Artère touchée, il commence à se vider, tombe dans les pommes, les vilains l'achève. Ca nous fait deux héros morts (oui, suivez un peu s'il vous plait)
Le 3e héros échappe de peu à une explosion. Le plan est badass, mais la déflagration lui a ruiné les tympans. Notre nouveau héros sourd ne part pas gagnant.
Le héros, à force de perspicacité, a enfin localisé la planque des vilains. Il s'équipe, se sur-arme, saute dans sa voiture, se rend sur place où il découvre... la police, déjà occupée à appréhender tout ce petit monde. Ok. Efficace la police. Le héros continue sa route sans s'arréter, en roulant doucement. C'est que c'est pas le moment de se faire contrôler et ouvrir le coffre.
Notre héros rentre finalement chez lui, où l'attend une pile de PV après avoir été flashé 17 fois durant la course poursuite de milieu de film.
Et que dire de la coupe entre les quatre maisons avec Dumbledore qui lâche des points au feeling...
Ah mais ça c'est clairement la fête du slip.
D'une, c'est quand même uber-déplacé de la part du dirlo que de faire miroiter jusqu'au dernier moment la victoire à l'une des maisons...
... pour ensuite leur imposer une bonne douche froide, à quelques points près.
Du pur sadisme. Après ça, je peux comprendre les quelques jeunes serpentard qui n'avaient pas encore tourné aigri. Oh Dumby, t'es pas supposé rester neutre ?
Et c'est d'autant plus injuste que - de deux - Harry, Ron et Hermione n'auraient jamais du gagner des points pour leur escapade vers la pierre philosophale. La coupe des maisons ne récompense qu'une chose : l'exemplarité vis à vis du règlement et de la vie scolaire.
Or je ne crois pas qu'aller combattre un seigneur des ténèbres et tuer l'un de ses sbires rentre en ligne de compte. La logique aurait voulu que nos trois héros reçoivent une forme de reconnaissance officieuse de la part du Ministère pour service rendu au monde de la Magie, et en contre-partie perdent des points dans la coupe des maisons.
Dans les comédies romantiques, la fille qui hésite entre deux prétendants ne prendra sa décision qu'au tout dernier moment, c'est à dire une fois arrivée devant l'autel, en robe de mariée (spoiler : elle choisira l'autre).
Le cinéma est un monde de cauchemar pour toute famille qui a investi dans un traiteur.
Si un héros de film fait accidentellement tomber une photo encadrée, le verre se brise et derrière la photo, il y avait naturellement un truc caché (clé, message, photo pliée en deux qui cachait un élément d'intrigue)...
C'est tellement un poncif que quand la scène est apparue dans ce film j'ai été très surprise que la photo ne cache rien de spécial.
Ca me ferait tellement rire que ce cas de figure survienne, mais que le truc découvert s'avère être, après un bref moment d'espoir, totalement inutile.
Une idée que The Big Lebowski a exploité avec brio.
@Peri
Et en réfléchissant, on peut mm se demander : que serait-il advenu, si j'étais arrivé qq mn plus tôt ou plus tard.
Quelques minutes plus tôt ou plus tard, ça semble évident : il ne serait rien advenu. J'aurais traversé bien avant ou bien après le passage du-dit vehicule.
Non, c'est en terme de secondes que ça s’est joué.
Ma jambe a fini collée à l'aile avant-droite de la voiture lorsque celle-ci a pilé. Ma chance a été de ne pas être trop avancé.
Avec juste une seconde d'avance, je faisais deux pas de plus et je finissais alors pile sur la trajectoire du pare-choc. Le pronostic n'aurait pas été le même.
Le plus drôle c'est que je peux ici remercier mon téléphone, un accessoire d'ordinaire responsable de tant d'accidents. D'habitude je m'engage sitôt le feu piéton au vert. Sauf que là j'ai été brièvement distrait par une notification, et ai donc traversé une seconde plus tard. Cette dernière aura été cruciale.
Dans les films (plutôt anciens), le corps d'une scène de crime a systématiquement été retiré pour ne laisser place qu'à une silhouette faite à la craie ou à la peinture blanche.
Chose qui, dans la réalité, ne se fait pas, et ne s'est même jamais fait, de toute l'histoire de la police scientifique.
L'explication étant qu'à une époque, montrer des morts à l'écran était proscrit. Il a donc fallu trouver une astuce pour contourner cette interdiction. Celle-ci n'existant plus de nos jours, le fameux contour blanc a par conséquent tendance à disparaitre des prods récentes.
)
