@Koursk a dit dans Battles du cinéma (4ème édition) - Venez voter ! :
@Egon Je change le mot de passe du P.C.
La finale n'aura pas lieu.
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@Egon Je change le mot de passe du P.C.
La finale n'aura pas lieu.
@Jonesy a dit dans Le saviez-vous ? :
@Peri arrête je vais vomir
J'ai dit de pas googler. Tu les cherches les saletés, non ?
Un récit que j'avais déjà posté ici.
Je le copie-colle tel quel.
Le contexte
il y a une quinzaine d'année, toute ma famille se donne rendez vous chez le grand-père pour y passer une petite semaine au bord de la mer, pas loin de Barcelone. Entre les voitures et les trains, chacun vient par ses propres moyens. On se dit qu'on se débrouillera en covoiturage pour rapatrier tout le monde en fin de séjour.
Seulement problème, on réalise bien vite qu'il manque de la place. Quelqu'un ne sera pas du voyage de retour, et devra se rabattre sur un avion. Ca tombe sur moi, le moins aérodromophobe de la bande.
Le jour de l'acte
C'était un dimanche. Toute la famille a pris la route très tôt le matin pour 11 à 12 heures de route. Ne reste que les grand-parents, résidents permanent. Moi je ne décolle qu'à partir de 18h et dispose encore d'une petite journée à profiter. Et justement il fait beau. Et il y a des vagues. J'adore les vagues.
Au bon endroit... au bon moment
Je ne me prive pas, je passe toute la matinée dans les rouleaux, à bodysurfer. Gamin j'en avais une planche pour prendre les vagues, elle a cassé, on ne m'en a jamais repayé une, et j'ai du faire sans. Du coup j'ai découvert le bodysurf en autodidacte, jusqu'à développer une technique relativement efficace, je dois le reconnaitre. Notez bien cela, même ça ne servira plus pour le reste du récit (j'avais juste envie de le placer).
Au bout d'une petit heure, la fatigue se faisant sentir, je décide de sortir de l'eau, quand une personne à proximité m'interpelle. Elle me fait des signes. Dans un premier temps, je pense qu'elle s'adresse à quelqu'un d'autre. Mais non, nous sommes seuls. Sans compter qu'entre les crachats et régurgitations de cette tête qui peine à dépasser de l'eau, je commence à reconnaitre des appels à l'aide, dans un espagnol paniqué.
"A toi de jouer bonhomme"
Nous sommes seuls, disais-je dans le paragraphe précédent. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cette personne se noie, et que son unique espoir, c'est moi. En deux coups de crawl, je le rejoins et tente de l'agripper pour le ramener vers le rivage. Vous voyez ces scènes de films où tout semble se résoudre une fois que le noyé est rejoins par quelqu'un ? Bon, et bien dans la réalité ça ne se passe pas comme ça. Le courant est fort. Bordel, une baïne. Tu m'étonnes qu'il se soit fait avoir. En plus il est lourd. Plus petit mais plus lourd que moi. Je n'arriverai pas à le ramener seul. Il s'en aperçoit aussi. Il panique de plus belle, gesticule de plus en plus, s'agrippe à moi comme à un rondin. Ce con me pousse vers le fond. Il va me filer un coup et on va se noyer tous les deux si ça continue comme ça.
Tour d’hommes sous-marine
L'équation est simple. Soit les sauveteurs de la plage interviennent vite, soit je l'abandonne si je ne veux pas mourir moi aussi. C'est là que me vient une idée. Là où nous sommes, la profondeur ne dépasse pas deux mètres. Après lui avoir ordonné de crier, je prend une énorme bouffée d'air et je plonge. J'attrape les jambes du malheureux et je le hisse, du mieux que je peux, la tête hors de l’eau. C'est que nous sommes en Catalogne, Puta Madre !, la terre des Castells, ces tours d'hommes hautes de plusieurs étages (cliquez, c'est beau à voir). Mon record personnel d’apnée est de quelque chose comme 2 minutes 30. Là, avec la fatigue, les remous, le poids du mec, je ne dépasserai pas les 40 secondes, je le sais. Mais tout est bon à prendre. Je tiens la base du mieux que je peux, mon gars hurle tout ce qu’il a. Deux surveillants de plage l’entendent, se jètent à l’eau, et sont sur nous en 30 secondes.
Mais… mais c’est Daniel Craig !
Il est sauvé ! L’un des sauveteurs commence à le ramener jusqu’à la plage où un attroupement s’est depuis peu formé. L’autre se tourne vers moi. Je lui fais comprendre que tout va bien, il me laisse donc rejoindre le rivage par mes propre moyens. Après tout ça, j’allais quand même pas me pointer sur le sable en tant que « sauvé », même si c'est un peu le cas... J’ai ma petite fierté quand même. Et c'est là que vous devez commencer à vous dire « Eh mais il devait pas y avoir Daniel Craig dans ton histoire ? ».
L’épisode se finit ainsi. Je m’enquiers de l’état de mon infortuné compagnon de houle, pris en main par les secours. Il va bien. Plus de peur que de mal. Nous échangeons une poignée de main, et un regard. Ce regard, bon sang. Ce regard qui ne peut pas mentir et ne dit rien de moins d'autre que « vous m’avez sauvé la vie ». Ecrit comme ça ça peut avoir l’air ampoulé, mais en vrai je vous assure que ça vous traverse le coeur, en emportant un morceau de poumon au passage.
De retour chez mon grand père, je trouve ce dernier sur la terrasse, face à la mer, le regard perdu vers le loin, tel ces vigies de l'Histoire qui ont traversé l'existence en ayant vu trop de belles ou de vilaines choses.
-T’as sauvé quelqu’un ?
-Oui.
-Allez, viens à table, ça va être froid.
Un de ces spams qui me vendent du rêve.
Rendez-vous compte. Je n'ai même pas gagné un concours, j'ai gagné une participation à un concours. Trop de la chance. 🤩
Après vérification, ca ne venait même pas de Décathlon, c'était du gros phishing bien grossier.
Sérieux, quitte à chercher à nous piéger avec des promesses mensongères, arrangez-vous au moins pour qu'elles soient alléchantes, les mecs.
Parce qu'à ce rythme là, bientôt ils vont m'annoncer ma qualification (possible) pour une candidature (en liste d'attente) en vue de départager (par tirage au sort) des pré-sélections à la première manche d'un concours dont le premier lot ouvre (peut-être) sur bla bla bla...
@LeaPierce a dit dans Ces expressions qui n'appartiennent qu'à vous (ou presque) :
@laetie1804 Google cet ami formidable.
Oui enfin... "formidable, formidable" c'est vite dit.
J’ai une phobie monstre des fauves affamés et en liberté, notamment lorsqu’ils se trouvent à moins de 50m de moi. C’est une situation qui m’apparaît insupportable. Le bon côté étant qu’elle ne s’est absolument jamais produite et que j’ai toujours oeuvré à ce qu’elle n’arrive jamais (élire domicile en région parisienne y a beaucoup contribué).
Bon, je ne sais pas pour vous, mais j'ai commencé à tailler ma citrouille.
Un autre épisode qui a aussi impliqué, et mon fils ainé, et ma bonne vieille lenteur à la "comprenette", il y a quelques années.
Je venais de m'acheter un rubik's cube avec la solide résolution de -enfin- apprendre à le résoudre.
J'y parviens via une petite méthodologie trouvée en ligne puis, prenant de l'aisance et cherchant à pousser la difficulté, le mélange puis m'attelle à le résoudre dans la configuration dite "checkerboard" :
J'y passe un poil plus de temps qu'avec la résolution classique, y parviens, laisse le cube en l'état sur mon bureau, puis vais me coucher.
Je me lève le lendemain matin pour retrouver sur mon bureau... le cube résolu ?
Je me tourne alors vers mon épouse.
-Euh, c'est toi qui... ?
-A ton avis ? Tu sais très bien que j'y comprends rien à tes casse-têtes
Sur le coup, ça commence à m'inquiéter. Je suis le seul dans cette maison à savoir résoudre l'objet. Et je n'ai aucun souvenir de l'avoir fait. Je commence à me dire que je dois avoir un "pète au casque". Ou bien que j'ai eu un épisode de somnambulisme, ce qui ne m'est pourtant jamais arrivé.
Quand mon ainé (6 ans à l'époque) déboule dans la pièce.
-Bonjour P'pa. Bien dormi ? Tiens t'as vu, je l'ai résolu.
C'était bien lui qui l'avait résolu. Tout seul sans aide.
Alors, sans pour autant vouloir minimiser le mérite de mon fiston, j'ai après coup réalisé que de passer de la config "checkerboard" à la config resolue (et vis versa), est en vérité très intuitif et à la portée du premier venu. En gros, il suffit tout simplement de pivoter chacune des 6 faces de 180°.
Au final, c'est moi qui m'étais juste bien compliqué l'existence en le résolvant une première fois la veille.
Cette séquence, c'est littéralement du Zucker Abraham Zucker dans l'âme.
Vous l'avez sans doute remarqué, la photo du camion de pompier flou est bien souvent accompagnatrice d'actu triste et anxiogène.
Et puis des fois, non.
@Peri Si tu meurs, j'espère que d'une manière ou une autre nous saurons que tu as... Peri.
Aucun risque. D'après une étude (très) récente, il n'y a que lorsque "Peri" s'orthographie avec deux R et un Y que la faucheuse commence à s'exciter.
(Pardon bis)