Tu parles de méchancetés gratuites mais en tout cas dans mes exemples, ce ne sont pas du tout des exemples de méchancetés gratuites.
Pour le premier exemple, je ne vais pas détailler plus que cela, mais je le pensais réellement et ma réflexion était logique par rapport au sujet de dispute.
Ensuite, pour le collègue, il mérite bien que je lui en mette quelques unes vu le nombre de fois où il m’en met. Je n’ai pas regretté ni culpabilisé parce que ce n’était pas bien grave et ni méchant de ouf quand on voit ce que lui est capable de dire. Remarques sexistes de la part d’un homosexuel en plus.
Pour le troisième exemple, je sais pas pourquoi j’ai culpabilisé. Sans doute face a sa tronche de Caliméro quand je lui ai dit que je voulais pas m’assoir à côté de lui. Le contexte ? D’une il pue le tabac froid et l’alcool et comme il est quand meme gros, il aurait beaucoup dépassé de mon côté en posant ses bras sur les accoudoirs et je voulais pas qu’il me touche parce qu’il me dégoûte trop et encore plus par ce qui s’était passé quelques heures avant l’embarquement.
Il a tenu des propos hyper malaisants à une traiteur qui travaillait pour nous et qui était venue nous dire au revoir. Comme elle n’avait plus de voix (sûrement malade) il lui a fait plusieurs remarques sexuelles, devant tout le monde, dont celle dont je me souviens parfaitement « t’as fait une gorge profonde cette nuit ou quoi » et là, tout le monde a rit (ouais j’ai des collègues c’est vraiment des sales mongoles). Je me souviens plus ce que je lui ai dit exactement, mais il a changé de visage et s’est calmé direct en faisant le tout petit. Et c’est là que je lui ai dit que je ne voulais pas de lui à côté de moi dans l’avion. Je voulais pas d’un porc à côté de moi.
Mais comme nos noms commencent par la même lettre, nous sommes souvent placés à côté. Et à chaque nouveau vol, chacun de nous deux espère ne pas être à côté l’un de l’autre et la première question que l’on se pose c’est « t’es au siège numéro combien ? »