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Je ne serai absolument pas très original en disant que je suis un fan absolu de l'oeuvre de Miyazaki (car je suis loin d'être le seul). J'ai pourtant du mal avec ce film : je n'ai jamais réussi à accrocher à l'histoire, et à rester concentré jusqu'au bout.

Je trouve que le début est très réussi, et promets une grande histoire. Il préfigure les scenarios de ses films ultérieurs. Il porte en effet la même thématique écologique qu'on peut retrouver dans Princesse Mononoke ou Le Chateau dans le ciel pour l'antagonisme entre nature et technologie. On y retrouve aussi un héroïne forte mais sensible, indépendante mais altruiste, qualités qu'on retrouve chez beaucoup de ses autres personnages.

Pourtant, vers la moitié du film, je trouve que le scenario s'embrouille et se complique inutilement avec une histoire de conflit compliqué et des enjeux pas toujours faciles à saisir. Le dénouement me donne une impression confuse, comme s'il manquait une vraie résolution à l'histoire.
Outre la musique pas particulièrement marquante, je trouve le dessin lui-même, ainsi que l'animation, très légèrement en deçà de ce que le maitre sera capable d'accomplir quelques années plus tard.

Bref, je considère que ce premier film était un coup d'essai, une sorte de brouillon, qui donnera plus tard les chefs d'oeuvre absolus : Le chateau ambulant, le chateau dans le ciel, Princesse Mononoke, et surtout l'éblouissant Voyage de Chihiro (comment avez-vous pu omettre de parler de celui-là ??)

(Note : je n'en ai pas parlé, car ils ont des thématiques très différentes, mais j'ai une vraie tendresse particulière pour Kiki la petite sorcière et aussi évidemment Mon voisin Totoro qui devrait faire partie des films que tout parent devrait être obligé de montrer à ses enfants avant 10 ans)

Je suis d'accord avec @jed , la comparaison avec Hitler est tellement galvaudée que les nouvelles générations risque d'oublier à quel point le bonhomme était haïssable...
Poutine a beau être incroyablement agressif, incontrôlable et belliqueux, il ne me semble pas qu'il ait l'intention de procéder à des nettoyages ethniques. Il a par contre un ego surdimensionné, un besoin d'expansion et de reconnaissance de la Russie, et n'a toujours pas digéré la chute du mur (il faut se souvenir que c'est un ancien membre du KGB, il est très attaché à l'ancien régime soviétique et à sa puissance passée)
La comparaison avec Napoléon me semble plus adéquate...

Je suis pas du tout inspiré, alors si quelqu'un veut reprendre le flambeau, faites-vous plaisir.
(et attention à ne pas confondre ce topic avec celui-ci )

@cygoris peut-être... (je file au théatre dans 2 mns, je répondrai en fin de soirée du coup)

Revoir ce film est toujours un grand plaisir. Il fait incontestablement partie des chefs d'oeuvre du 7eme art.

Jack Nickolson y est évidemment magistral et a marqué ce role de son empreinte.

Au premier degré, l'histoire du film est centré autour de cet élément perturbateur, qui refuse de se soumettre aux règles imposées par l'infirmière Ratched, et tente de bousculer les habitudes des autres patients, et les pousse à se rebeller à leur tour contre l'ordre établi.

En y regardant de plus près, le réalisateur Milos Forman, qui a dû s'exiler de Tchécoslovaquie pendant le printemps de Prague, a surtout vu dans ce scenario (initialement adapté d'un roman) l'occasion de caricaturer le régime communiste. L'infirmière est ainsi le symbole de l'oppression au peuple de son pays d'origine, alors que le patient rebelle représente la résistance qui tente vainement de s'opposer au régime en place.

Fait amusant : le tournage a été réalisé dans un vrai hôpital psychiatrique, ce qui fait que certains figurants sont de vrais patients. On remarquera aussi la présence de quelques acteurs qui faisaient ici leurs débuts au cinéma, notamment Danny DeVito et Christopher Lloyd (qui n'a décidemment interprété que des personnages un peu "dérangés" au cinéma ).

Des voitures qui vont à des vitesse ahurissantes en agglomération, on en voit tout les jours, avec un mélange de mépris et de consternation (et je parle pas des motos, dans mon quartier, c'est tout les week-end qu'il y en a qui passent en trombe à des vitesses dignes d'autoroutes allemandes).

Je suis très heureux qu'il n'y ait pas eu de blessé dans le gymnase, mais pour une fois que ce n'est pas un enfant ou un passant qui fait les faits de ces crétins décérébrés... Franchement, le sort du conducteur me laisse de marbre.

Alors, il y aura toujours des gens pour dire "oui, on ne sait pas exactement ce qui c'est passé", mais on sait tous en réalité qu'il y a 95% de chances pour que l'accident soit totalement de sa faute et qu'il l'a bien cherché.

Appelez ça le karma si vous voulez.

@Shanna Tu plaisantes ? J'ai même mis une alarme...

@biquette non, c'est une fiction.

@vodka Prévoyable.....

Je suis à peu près persuadé qu'il y a un bataillon de chercheurs qui ont cherché des solutions, certainement au prix de beaucoup d'efforts et d'études.
Je n'arrive même à comprendre comment on peut remettre en cause des décisions de cette façon sur un sujet épineux dont on ignore tout ! Quelle insulte pour tous les gens qui ont certainement passé des années d'études à se spécialiser dans des domaines pointus, et qui ont travaillé sur la question...

Ca me rappelle les gens qui remettent en cause... Non, je vais pas partir là dessus, vous savez certainement où je veux en venir... (tousse... tousse... Ultracrépidarianisme ...)

@Hornet a dit dans BLIND TEST Musiques de séries - en live mardi soir ! :

J'ai fermement l'intention d'en être et évidemment de gagner.

Mais bien-sûr ! Pourquoi pas ?

@music Oui (je l'ai vu lundi soir au ciné, mais il est sur le point de disparaitre des écrans)

Désolé pour le HS, mais...
@VODKA Prévoyable n'existe pas (en tout cas, pas de le niveau de langage utilisé ici).
Il n'a pas sa propre entrée dans le dictionnaire. On le trouve dans un remarque au fin fond de l'article concernant le verbe prévoir, avec l'attribut "vieilli".
Ce qui signifie qui peut éventuellement être utilisé dans un mode de langage très soutenu, voire ampoulé ou faussement désuet. La dernière personne à l'avoir utilisé à bon escient est certainement Chateaubriand, dans les années 1850. Mais ce mot n'a certainement pas sa place au sein d'un discours où les règles de conjugaisons sont partis jouer à la marelle avec les pronoms personnels... (dans ce pays où les "ça" deviennent des "sa")
A bon entendeur...

@Louikatorz Haha, c'est n'importe quoi !
Tu commences par dire qu'il n'est pas correct de faire des blagues (à quel moment on a pas le droit de faire des blagues ? Même -et surtout- pendant un enterrement)...
... Et ensuite, tu enchaines en précisant que tu l'aurais bien ken quand elle était plus jeune.

Tu es hilarant

J'ai pas trouvé non plus comment mettre vocaroo en auto, mais j'ai pas besoin de ça...

On dirait que ce petit menu a requinqué du monde, puisque @icescream et @LeaPierce ont trouvé ! Je ne doute pas que d'autres suivront....

J'ai vu ce film en début de semaine, et j'ai voulu laisser un peu de temps avant de donner mon avis.
C'est du Wes Anderson tout craché, avec le génie indéniable que ça implique, mais aussi les quelques travers qu'on commence à ressentir quand on connait plusieurs films de lui...

Déjà au niveau de la technique, c'est assez incroyable. A une époque où la plupart des studios actuels se contentent d'exploiter la facilité de création qu'offre l'image de synthèse pour aboutir à des films d'animations qui se ressemblent tous, faire le pari d'une animation en image par image, à l'ancienne devient un exploit. L'univers visuel est cohérent, parfois assez sombre, mais assez travaillé et riche pour qu'on retrouve le sens de détail du réalisateur. Les plans sont précis, fourmillent de clins d'oeil qu'il est possible de louper si on est pas assez attentif...

Comme à son habitude, le rythme pendant tout le film est très soutenu, et certains passages sont font au pas de course. Wes ne ménage pas son spectateur, et ne sait pas toujours laisser le temps de respirer à son récit.

De la même façon, certains aspects récurrents dans les films de Anderson couchent mal avec le support. Comme souvent, les personnages s'expriment avec un flegme poussé à l'extrême, allant parfois jusqu'à l'apathie. Si ce choix provoque souvent un effet comique quand il est interprété par des acteurs vivants dans un film (Bill Murray par exemple excelle dans ce registre), je trouve que cela fonctionne moins bien quand il s'agit d'animation. Quand l'aspect physique des sujets (ici des marionnettes) ne permet pas les subtilités d'expression d'un visage humain, il faut compenser cette limitation par autre chose, et c'est généralement par la voix que ça se passe...

De même, dans son cinéma, les virtuosités habituelles qui font parties de la patte du réalisation (la composition parfaite des plans, les mouvements de caméras, son amour pour la symétrie,...) manquent un peu de panache quand elles sont transposées à la technique de l'image par image, où il est beaucoup plus facile de fignoler son plan.
Au lieu d'un film où chaque scène se déguste comme une sucrerie, on se retrouve avec une forme trop épurée, qui ressemble presque à une caricature de son propre style.

Bref, je m'étends sur les défauts que j'ai trouvé, mais ils sont mineurs : j'ai quand-même apprécié ce film. L'univers japonisant est assez original et agréable. Je pense que j'aime trop les autres films de Wes Anderson pour avoir été totalement conquis, mais c'est tout de même une belle découverte.

@ragnar Curieux... Pourtant, c'est sur Internet, donc c'est forcément vrai, non ?

@Antigua Quelle misère ! Best show...

Tiens, @Delnis a lui aussi rejoint les rangs des trouveurs.