Je trouve pour ma part que la sanction n'est pas incompatible avec la bienveillance.
D'une façon générale, une sanction, c'est une obligation imposée dans le but de faire comprendre que ce qu'on n'a fait n'est pas adapté. Exemple, on a dépassé les limitations de vitesse, le PV est là pour nous rappeler qu'il ne faut pas le faire.
Donc en soi, la sanction peut être pédagogique, et se donner la peine de faire de la pédagogie, c'est de la bienveillance.
Mais avant toute chose, il y a une question de priorité. Et la première chose à faire est de protéger la victime, par tous les moyens.
La seconde chose c'est d'éviter la récidive, et c'est là où on peut se pencher sur la cas du harceleur, et voir ce qu'il est possible de faire pour qu'il comprenne qu'il ne faut pas agir de la sorte, soit par une sanction (souvent insuffisante) soit par du dialogue, ou encore mieux les deux.
Et en troisième lieu, il faut se préoccuper de la prévention, et les cours d'empathie peuvent faire partie du programme.
Toutes ces étapes sont à la charge de l'institution, aussi bien protéger la victime, que prendre en charge le harceleur, que faire de la prévention. C'est souvent là où le bas blesse...
En tant que parent, notre rôle est bien sur de veiller sur notre enfant, d'alerter et de solliciter. Et aussi de faire en sorte que notre enfant ne devienne jamais un harceleur.