@sylareen Je te remercie, je ne connaissais pas ces références artistiques qui utilisent l’espéranto.
En soi cette langue ne fait aucun mal et j’ai bien conscience évidemment qu’elle n’a pas pour vocation à remplacer les autres langues étrangères. Quand je dis que j’ai un peu de mal avec le concept de créer et utiliser une langue commune, je voulais surtout dire que pour ma part je n’ai pas tellement d’appétence pour l’apprendre pour les raisons que j’ai évoquées plus haut, notamment parce que personnellement je trouve ça plus intéressant et enrichissant pour moi de découvrir les langues naturelles des uns et des autres et d’essayer de les parler. J’imagine bien en effet que la connaissance de l’espéranto permet ensuite d’apprendre plus facilement d’autres langues étrangères, autant qu’il est reconnu aussi que le fait de connaître déjà une ou deux langues étrangères facilite l’apprentissage de nouvelles langues. Après je comprends cet argument de langue commune pour les gens qui travaillent ensemble notamment si on souhaite ne pas passer par l’anglais.
@Myra-flore, j’en parlais dans mon message précédent, en fait il n’y a pas « un langage des signes ». Ce sont des (donc plusieurs) langues (et non pas « langage ») des signes. Le mot « langage » sous-entend un système de communication comme on parlerait du langage des animaux ou encore d’un langage informatique, ou d’un code comme le code de la route, alors qu’une « langue » sous entend quelque chose de plus fin et plus complexe, avec ses règles de grammaire, et tous les autres critères qui définissent une langue. Les langues des signes ne sont pas vocales mais elles n’en sont pas moins de vraies langues. Et comme elles sont différentes d’un pays à un autre, avec même leurs spécificités régionales, il n’y a pas qu’une seule langue des signes à l’origine. Je dis bien à l’origine car on a quand même créé une langue des signes internationale, avec un peu la même intention que l’espéranto. Elle est utilisée notamment dans les colloques internationaux mais je ne crois pas qu’elle est utilisée au quotidien par des locuteurs sourds en dehors de ce contexte. Si déjà on pouvait encourager un peu plus l’apprentissage de la langue des signes locale dans les écoles pour faciliter l’inclusion des personnes sourdes dans la société, ce serait déjà énorme.



