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Miliam
Je ne regarde pas la télévision depuis de nombreuses années alors c’est déjà un poids en moins. Par contre, je regarde de temps en temps la chaîne YouTube Hugo Décrypte et parfois Quotidien. Une fois dans la semaine je regarde les actus sur Twitter (je suis des journaux). Donc la chaîne YouTube, Quotidien plus Twitter c’est pour m’informer un minimum de ce qu’il se passe, je ne passe pas « ma vie » ou des heures à m’informer.
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Miliam
Personnellement, j’aime bien savoir les origines des gens. J’aime apprendre des différentes cultures qui m’entourent et ce même si y’a des personnes qui sont françaises à la base.
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Miliam
Les régimes, pour moi, c'est pas bon du tout. Dans le sens où y'a le côté privatif et forcément à force de se priver, de se malmener, on reprend les kilos perdus, si ce n'est en prendre plus. Le pire c'est les 0% et les zéro sucre que les industriels remplacent par de l'aspartame qui est PIRE que le sucre et cancérigène. WW c'est encore différent, je le mets à part car il permet de mieux s'alimenter je pense. Ma belle-mère l'a fait et a beaucoup perdu.
Mes parents ont fait le régime Dukan il y a des années, ils ont beaucoup perdu mais en un rien de temps ils ont tout repris parce-qu'ils ont continuer leurs mauvaises habitudes alimentaires. Faut vraiment faire attention avec ce type de régime car c'est assez dangereux pour la santé. Selon ma médecin traitant.
Par contre, j'ai perdu des kilos suite à la prise d'un antidépresseur et j'ai simplement revu mon alimentation, fais un peu de sport.
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Miliam
Le Yoga et la musculation.
Je ne suis pas forcément régulière mais je tends à l'être. Je préfère le sport individuel après le collectif ne me dérange pas. -
Miliam
J'aime beaucoup la musculation. C'est un plaisir que d'aller à la salle, de soulever des poids. En fait, j'allie musculation et Yoga :).
Concernant les programmes de musculation, y'a la méthode La Fay qui est pas mal. Mon copain faisait ça quand il faisait au poids du corps.
N'hésites pas à t'aider d'un coach sportif qui saura au mieux te conseiller.
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Miliam
Je ne peux pas choisir, donc je suis dans les deux teams ah ah !
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Miliam
Bah sinon votez pour moi aux présidentielles ! Je fais un super velouté de champignon !
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Miliam
@shanna
De rien :).Oui tout-à-fait, surtout que c'est un métier qui n'est généralement pas bien compris donc en général, soit les gens me prennent pour leur psy, soit ils s'en fichent, soit ils ont des craintes ou encore sont vachement critiques. J'ai un peu de tout. Sauf que psychologue ne me définit pas. Y'a un humain derrière le psy x). C'est comme t'as des gens qui ont déjà sorti à des collègues "ah bah pour une psy, c'est pas joli joli" ou encore "ah t'es psy et tu te comportes comme ça ?"... mais le psy est humain et lui aussi fait des erreurs ou peut insulter quand on lui casse les pieds (pas en consultation naturellement mais au quotidien - personnellement je râle beaucoup sur la route ah ah). C'est vraiment agaçant car les gens qui disent ça ne comprennent pas le métier de psychologue et n'y connaissent pas grand-chose. C'est comme si j'allais juger une personne qui fait son boulot alors que je n'y connais rien. Je crois que ça agacerait tout le monde.
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Miliam
Bonjour,
La dépression est une maladie très difficile et s’en sortir est loin d’être évident. Les anti-dépresseurs sont des béquilles qui permettent de mieux vivre au quotidien les émotions, de stabiliser l’humeur bien que cela n’empêche pas qu’il y ai des moments de pleurs, d’angoisses, de mal être profond. C’est malheureusement la maladie qui d’une certaine manière nous déphase avec le temps présent et avec nous-mêmes. J’avais l’impression de « ne plus me reconnaître », de ne plus ressentir certaines choses.
Le problème c’est que si l’on prend des anti-dépresseurs mais que l’on ne fait pas de suivi derrière, cela veut dire que nos croyances, nos comportements qu’on avait avant, pendant… rien ne change et donc favorise la rechute. La dépression nous amène à avoir une profonde remise en question de nous-mêmes.
Ce qui m’a aidé à sortir de ma dépression qui a duré deux ans :
- Consulter une psychologue.
- Comprendre la maladie.
- Prendre mon traitement antidépresseur correctement.
- Écrire régulièrement mes émotions, pensées, ce que j’étais capable de faire dans une journée.
- Pratiquer la CNV (communication non-violente).
- Être à l’écoute de mes besoins, de mes émotions (auto-compassion).
- Prendre soin de moi.
- Réapprendre à me connaître.
- Travailler ma confiance / estime / amour de moi.
- M’affirmer.
- La pratique de la méditation et du Yoga.
- Être avec un entourage soutenant et sain.
Voilà quelques exemples, peut-être que cela peut t’aider dans ta démarche. En tout cas, sache que même si c’est difficile tu peux t’en sortir. Je te souhaite vraiment beaucoup de courage et de belles choses. Cette maladie est un véritable fardeau, dure à vivre au quotidien, souvent incomprise. Je te souhaite de sortir de la dépression et que tout ailles pour le mieux pour toi.
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Miliam
@barbouille
Je n’ai aucun problème vis-à-vis de la vaccination que ce soit en général ou la vaccination covid. À l’heure où beaucoup se prennent pour des médecins et des spécialistes en vaccin parce-qu’ils ont lu deux trucs sur le sujet voire où les sources peuvent être très douteuses (beaucoup n’ont jamais fais de recherches)… je préfère rester à ma place parce-que je ne maîtrise pas le sujet. -
Miliam
Comme tout professionnel de n’importe quel domaine, je perçois des choses. Comme le boucher sait voir une bonne viande, un menuisier un bois de qualité… oui je remarque des choses chez les gens. C’est tout-à-fait normal mais ce n’est pas de l’analyse. Et non, je n’analyse pas, je n’ai pas d’avis à donner sur les gens ou les problèmes qu’ils peuvent me confier. L’analyse se déroule dans un cadre bien précis. Je n’analyse pas mes amis, ma famille, les gens. Un ami c’est un ami, la famille c’est la famille, le boulot c’est le boulot. Je ne sais pas si les gens se rendent compte à quel point ça peut être déjà épuisant en consultation alors si je devais m’amuser à analyser les gens que je croise… j’aurais pas fini.
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Miliam
Ce qui est compliqué Bingo c'est que déjà dans ton post de départ, ton exemple est mal construit. Tu as des hypothèses de base qui finalement ne se révèlent pas être des hypothèses car tu orientes tes questions parce-que tu as déjà les réponses en tête. Y'a pas qu'une perception du monde qui est la tienne mais plusieurs. La vie ne se résume pas à ce qui est bien ou mal par exemple ou à deux choix. Personnellement, non je ne serais pas capable de tuer même dans des conditions extrêmes. Après on ne sait jamais de quoi on est vraiment capable mais je ressens que je n'en suis pas capable. Y'a pleins de gens qui ne réagissent pas devant la maltraitance de leurs enfants ou devant pleins de situations : la sidération entre autre. Mais ça peut être pleins de choses à la fois.
Ce petit défaut de construction et ton discours orienté continue pratiquement à chaque fois que tu donnes des exemples. Et le problème aussi, et tu ne l'as pas fait qu'avec moi, c'est que tu interprètes en long large et travers l'avis des autres sans rester sur le sens du message de l'autre. Ce qui fait que tu fais l'impasse sur ce que peuvent dire les autres ou que tu interprètes à côté de la plaque leurs comportements... Donc oui, à force que tu interprètes les propos des personnes en disant des choses qu'elles n'ont pas dites, que ces personnes te répètent plusieurs fois les choses ... oui ça peut être agaçant. C'est pas forcément les situations qui peuvent être incommodantes ou intolérables pour certains esprit.
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Miliam
@shanna a dit dans Stéréotypes, clichés et idées reçues... sur vous :
Quels stéréotypes vous concernant directement (votre profession, votre ville, votre culture, vos origines, votre look etc.) avez-vous déjà entendus ? Est-ce que ça vous agace ? Vous en défendez-vous quand ça arrive ?
Ma profession : vous êtes des charlatans, 50€ une séance c'est cher, écouter pendant des heures moi aussi je peux le faire ou je peux en parler à un ami c'est pareil, j'arrête de te parler sinon tu vas m'analyser, de toute façon consulter c'est pour les fous, les gens qui vont voir des psy sont fous, j'ai été voir un psy une fois et ça m'a rien fait, la psychologie ce n'est pas de la science...
Ma ville : un stéréotype avéré - c'est une belle ville.
Ma région : Il fait super froid chez vous, il pleut tout le temps, casques à pointe, schleus etc. Toutes les méchancetés relatives à la seconde guerre mondiale que la plupart des gens qui me sortent ça n'ont jamais vécu cette période et en plus sont complètement ignares sur le sujet (vous le sentez mon énervement ?).
Ma culture : rien à dire de spéciale. Culture française. Lorraine et Alsacienne.
Mes origines : Française alors j'ai souvent entendu que les français étaient des râleurs... ce qui est totalement vrai. Et en plus ils ne savent pas conduire. Cela m'arrive de m'énerver en voiture en disant "sale Frouz de merde" alors que je suis moi-même française mdr.
Mon look : je n'ai jamais eu de clichés sur mon look. J'en ai plusieurs mais je pense que je sais globalement bien m'habiller, me mettre en valeur.
La première impression : hautaine. On me l'a déjà dit et dès qu'on me parle, on se rend compte que pas du tout.
Est-ce que ça vous agace ? Vous en défendez-vous quand ça arrive ?
La plupart des trucs me passent au-dessus. Sauf en ce qui concerne ma région et ma profession. Surtout ma région. Mon arrière grand-père était résistant en plus. Honnêtement ça me fais de la peine d'entendre des moqueries comme ça, de la méchanceté. Du coup, en général j'essaye tout de suite de me couper de la conversation, prendre du recul, j'essaye de ne pas m'énerver et de ne pas prendre les choses personnellement. -
Miliam
Personnellement, je fais attention même si ce n'est pas parfait. J'évite le plus possible le plastique, j'achète mes tup en verre tout comme les gourdes, pas de produits de nettoyage qui ne sont pas naturels, pas de fast fashion j'achète quand j'ai besoin, j'essaye de prendre des produits locaux, mes produits de beauté sont naturels et y'en a pas trente-six, maquillage idem non-testé sur les animaux et compo naturelle, tri des déchets, pas de viande (du moins mon copain en mange mais pas moi), j'évite le greenwashing au possible etc.
Sinon je me déplace souvent en voiture mais bon, pas le choix, mes études sont en Belgique et mon stage en France alors pour y aller en bus... je ne suis pas à l'aise depuis le nombre de fois où je me suis fais suivre par des hommes.
Ce que j'aimerais améliorer et mettre en place (avec le temps, quand j'aurais fini mes études) : avoir un compost, diminuer encore le plastique, plus de vrac, acheter des vêtements (grand besoin) mais éthiques et slow fashion, pourquoi pas faire pousser des légumes, acheter une grosse citerne pour filtrer l'eau (c'est avec du charbon et c'est au moins 500€ le truc de je ne sais combien de litres)... Pour l'instant, je ne peux pas limiter mes déplacements en voiture vu ma situation actuelle mais dès que je peux marcher à pied je le fais.
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Miliam
Plutôt contre oui. Je ne vois pas l'intérêt de se gaver de foie gras quand à côté des animaux souffrent et meurent au quotidien. Oui c'est bon le foie gras, mais d'un côté ça m'échappe complètement. Je ne comprends pas comment on peut accepter des monstruosités au profit de "parce-que c'est bon". Parce-que les gens sont au courant maintenant de ce qu'il se passe. Pas forcément de tout, mais on en parle partout que ce soit le foie gras mais de la condition animale en général.
J'ai l'impression que les gens n'en ont rien à faire et que c'est leur plaisir avant tout. Après y'a aussi l'aspect culturel mais quand même ! Les gens s'offusquaient, à l'époque, de trouver du cheval dans leurs lasagnes parce-que le cheval est plutôt bien considéré par rapport à d'autres animaux dans les moeurs, mais les oies, les canards (ainsi que d'autres animaux, ça ne se limite pas qu'au foie gras)... on s'en fou j'ai l'impression.
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Miliam
Je t’en prie, avec plaisir. Ça m’a permis de réviser un peu certaines notions que j’utilise peu ah ah. Donc merci à toi de poser ces questions.
C’est une très bonne question que tu dégages. C’est la distinction entre ce qui est normal et pathologique et ce n’est pas toujours évident à dissocier. C’est pour ça que tu as des professionnels de la santé qui sont là car ils sont formés à faire ce distinctif avec les connaissances obtenues dans leurs formations.
Qu’est-ce qui va distinguer une personne qui a une dépression, d’une autre qui fait une déprime par exemple ? À ça, je peux répondre déjà, l’intensité, la symptômatologie. Être déprimé ne veut pas dire être dépressif. Être déprimé c’est passager, la dépression est une maladie qui dure dans le temps et est plus intense, elle engage pleins de choses chez la personne (cognition, perception, émotions, physique, somatique, psychisme, sommeil, idées noires etc.) qui sont affectées dans son quotidien.
Dans ton exemple, un enfant charme ses parents pour voir un bonbon, il manipule déjà car il peut jouer sur les émotions, il hurle, il pleure quand il se fait mal et hop avec le bisou c’est fini. Mais… c’est un enfant. Qui n’a jamais essayé d’obtenir quelque chose de ses parents en jouant sur les sentiments ? Cela fait partie aussi du processus de développement chez l’enfant. On manipule tous d’une certaine manière. La différence va se jouer sur le degré, l’intensité, la récurrence etc., et puis aussi sur les connaissances que l’on a lorsque l’on est professionnel de la santé.
C’est sûr que quand on lit le DSM, on peut tous se retrouver dedans et c’est ce qui lui est aussi reproché. C’est pour ça que le psychiatre comme le psychologue ne se base pas uniquement sur celui-ci, sur les critères diagnostics mais bel et bien sur un ensemble de connaissances scientifiques acquises sur le sujet au cours de sa formation (et de ses formations car un professionnel de la santé se doit de se former au cours de sa vie pour être « à la page ») qui lui permet de déterminer si oui ou non la personne est dans une pathologie mentale.
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Miliam
Sur le plan hormonal, je ne sais pas. Par contre, je n’ai jamais parlé d’amusement en ce qui concerne les psychopathes. Et tous les psychopathes ne passent pas forcément par la case criminalité. Parler des délits c’est important aussi. Le psychopathe ce n’est pas le grand méchant sadique comme dans les films. C’est des stéréotypes et en aucun cas la réalité.
Également, je n’ai jamais dit que certaines personnes sont prédisposées à devenir mauvais. J’ai expliqué que certaines personnes, en fonction de plusieurs facteurs (inné, acquis, famille, personnalité etc.) ont des facteurs de risque d’avoir une pathologie. Pathologie ne veut pas dire mauvais même dans le cas de la psychopathie. La notion de mauvais renvoi aux ressentis, au jugement. Là, je me dégage de tout jugement de valeur. Je n’ai pas parlé de facteurs de risque dans mon message précédent mais ça allait en ce sens. Je n’ai peut être pas été assez claire. En tout cas, cela reste des facteurs de risques et en aucun cas une fatalité. Certaines personnes ne déclareront jamais une pathologie mentale alors qu’ils avaient les facteurs de risque. Les professionnels parlent parfois de résilience par exemple, ou encore des ressources internes des personnes. Dans certaines pathologies, y’a des transmissions familiales à différents aspects et pas que au niveau de l’héréditarité. Y’a des personnes qui déclarent une pathologie mais y’a déjà des facteurs de risques qui peuvent être pris en compte quand on voit le fonctionnement familial par exemple. Mais ça ne veut pas dire que ces personnes vont déclarer une pathologie. Par contre, dans la psychopathie il me semble que y’a des facteurs héréditaires en effet. Après, la psychopathie ne relève pas de mon domaine de compétence donc je ne peux pas affirmer ou infirmer grand-chose. Mais ramener à des fondamentaux et savoirs que j’ai acquis dans ma formation.
En fait, il y a le diagnostic de psychopathie mais il y a aussi la personne que l’on rencontre. Une pathologie ne définit par une personne et il ne faut pas, à mon sens, la déshumaniser peu importe la pathologie. Y’a une histoire de vie derrière qui explique le pourquoi du comment une personne est comme ça. Et ça peut parfois paraître tabou vis-à-vis du grand public mais c’est une réalité de terrain des professionnels de la santé qui travaillent dans la champ de la pathologie mentale.