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Miliam
Coucou Maya,
Je suis désolée que ce soit difficile pour toi en ce moment et je souhaite de tout cœur que tu ailles mieux.
Dans ces moments-là, il est important d'être bien entourée. C'est dans les moments difficiles où tu vois qui est réellement là pour toi. Je comprends ce que tu peux vivre notamment parce-que je l'ai vécu. J'ai fait une dépression et durant cette période j'étais avec des coloc' qui me disaient justement de parler quand ça n'allait pas car j'avais tendance à ne rien dire et elles ne comprenaient pas. Après avoir discuté avec elles, quand je me suis alignée et j'ai parlé, je me prenais des réflexions, des leçons de vie par des personnes qui n'ont jamais vécu ça et qui n'avaient pas d'empathie ou du moins, pas les outils pour comprendre ce qui m'arrivais. Un moment je me suis pris "oui mais ça dure"... bah oui c'est le principe de la dépression quoi. Elles parlaient dans mon dos plutôt que de me dire les choses en face et pendant longtemps je me disais que j'étais parano, que c'est la dépression qui faisait ça alors que j'avais bien senti les choses.
De par mon expérience et donc mon avis subjectifs, je rejoins ce qui a été dit.. La vie est courte, ne te rajoutes pas des trucs sur le dos. Les gens qui comprennent et te soutiennent c'est bien, c'est normal et c'est important. Les gens qui ne comprennent pas en se permettant de tels comportements... ce ne sont pas des amis et tchao. On peut être agacé de ses amis parfois, mais les dévaloriser, rembarrer etc... surtout quand la personne n'est pas bien, je n'appelle pas ça des amis. Je suis assez radicale là-dessus car c'est mon vécu qui parle, peut être que je me trompe aussi. Peut être que le mieux est d'avoir une discussion (à voir si ils assument leurs actes mais vu ce que tu dis, j'en doute). Cependant, vu les différents éléments que tu apportes, je ne pense pas que tu sois parano. Le mieux à faire, selon moi, est de bien t'entourer et pas de fréquenter des gens qui te tirent vers le bas et qui en plus, ne sont pas bienveillants dans leurs comportements. C'est sûrement un manque de maturité, d'empathie venant de leur part. Le mieux est de fréquenter des gens qui nous font du bien, surtout dans ces moments-là et pas des gens qui nous enfoncent. Si tu te sens exclue et vu ce que tu nous dit, c'est que ce ne sont pas des amis.
Bon courage en tout cas ! Ne perds pas ton temps et ton énergie avec des gens comme ça.
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Miliam
Je ne sais pas si tu amplifies tes émotions, mais ce qui est sûr c’est que tu as un vécu conséquent et que j’ai l’impression que tu as peur de retomber dedans. Ce qui est tout-à-fait normal et ce qui montre que tu es à l’écoute de toi-même.
Après tu dis manquer de confiance en toi mais d’un autre côté tu te maltraites en disant que tu te détestes quand tu es comme ça. Je comprends que ce ne soit pas évident, mais peut être qu’un des premiers pas vers la confiance en soi est d’écouter comment tu te parles et te traiter de la même manière dont tu traites les autres : avec amour et bienveillance.
Vu ton parcours, du moins le peu que tu nous dit, tu peux vraiment être fier de toi. Tu n’as pas envie de retomber dans ce que tu as connu (déjà pour sortir de la dépendance, c’est TRÈS dur), tu es donc à l’écoute de toi-même et ça montre que tu peux te faire confiance. Même si tu as peur de retomber (ce qui est normal vu l’enfer que tu as dû vivre), d’un autre côté tu cherches des solutions donc tu es prêt à évoluer davantage, à te remettre en question et tu comptes mettre en place des choses. C’est très positif ! Franchement bravo car ce n’est pas donné à tout le monde ! Et continues même si ce n’est pas facile. Tu as fais de sacrés pas pour en arriver là.
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Miliam
Coucou Calcifer,
J’ai fait un burnout qui s’est transformé en dépression y’a quelques années à cause d’un stage. Mes tutrices n’étaient pas du tout bienveillantes, je m’en suis pris plein la tronche. Alors je suis allée jusqu’au bout de mon stage que j’ai validé mais s’en est suivi deux ans de réelles difficultés et de souffrances. Alors oui, j’ai validé mon stage mais pour quelles conséquences ? Est-ce que ça en valait la peine ? Je me suis jurée par la suite que si je me trouvais dans un endroit qui ne me plaisait pas (taf, stage) notamment à cause d’un système toxique qui me retombe gratuitement dessus… eh bien que je me casse. C’est ce que j’ai fait pour un boulot à l’usine que j’ai effectué durant un mois, j’étais malheureuse au boulot alors je suis partie. Ma santé passe avant le reste car quand on est passé par la maladie, on sait que si on ne l’a pas, on ne peut pas faire grand chose. À partir du moment où ça affecte ma santé notamment mentale, je me protège et je m’en vais.
Le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de quitter ton job le plus vite possible et t’en trouver un où tu seras bien. C’est vraiment important. T’auras peut être des anciens qui vont te dire d’aller jusqu’au bout quitte à en être malade mais c’est les vieilles mentalités. J’ai des proches qui se rendent compte seulement maintenant à quel point ça les a conditionné dans la vie, et que ça ne leur a absolument pas rendu service bien au contraire. Et le système est toujours plus fort que l’individu, tu ne le changera pas. Les gens de ton taf ne sont pas bienveillants et au vu des difficultés que tu as rencontré dans ta vie, honnêtement : protège-toi. Ce n’est pas normal ce qui se passe et tu n’as pas à subir ça.
Les CMP et CMPP sont une bonne idée pour un accompagnement psychologique comme d’autres membres te l’ont suggéré. Surtout que c’est gratuit. Par contre, les délais sont très longs. Sinon tu peux peut être voir avec ton médecin traitant ainsi que ta mutuelle pour des consultations psychologiques remboursées. C’est 10 séances de trente minutes (c’est pas beaucoup mais c’est toujours ça). Voire, si tu es en possibilité, d’aller voir un psychologue.
Y’a aussi les CSAPA comme cité plus haut, j’ai fait un stage dedans et j’ai adoré. Les équipes sont généralement bien, bienveillantes, les consultations sont gratuites. Mais ils se trouvent plus dans le grand-est. Sinon tu dois avoir des centres d’addictologie équivalents.
Tu as également des numéros d’urgence si jamais ça ne va pas. Voire même les urgences, ils sont là pour ça.
Bon courage en tout cas !
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Miliam
Coucou Loutre !
Dans ce que je comprends, tu as tendance à t’autoflageller te dévaloriser. Pourtant, bien que je ne te connais pas vraiment, je trouve que tu montres de jolies qualités sur le forum. Est-ce que tu sais pourquoi tu te descends régulièrement ?
Après pour les 1m57, il y a de belles femmes qui font cette taille ou du moins, moins d’1m60. Eva Longoria, Véronique Sanson, Lady Gaga, Natalie Portman, Shakira, Scarlett Johansson… Ariana Grande fait même 1m53 ! Et puis, je fais 1m59 ih ih ! Du coup, je fais de mes petites particularités une force. Et puis parfois, y’a des personnes grandes qui envies les petites car elles complexent d’être grande.
L’amour de soi est un chemin qui n’est pas facile je trouve, surtout dans notre société on ne nous apprend pas réellement à nous aimer inconditionnellement, réellement avec nos qualités comme nos défauts. Dans les magazines, les femmes sont retouchées à fond, les pubs j’en parle même pas. Y’a une représentation de la femme très sexualisée mais également très faussée. Une illusion. T’as pas le body ? C’est pas grave, le summer body et autres trucs inutiles, complexants sont écrits depuis de nombreuses années. Et puis, selon les époques et les cultures, les critères ne sont pas les mêmes. Dans certains pays, une femme doit avoir des formes, dans le nôtre c’est plus les femmes fines qui sont valorisées. Aussi, j’ai remarqué qu’au niveau du caractère, une femme ne doit pas faire de vague, le côté soi belle et tais-toi.
Mais on ne nous apprend pas à nous aimer. À aimer nos défauts. Par exemple, j’ai toujours trouvé que les vergetures jolies. Après y’a les défauts au niveau de la personnalité mais tout le monde en a. Limite, j’ai cette impression qu’il faut être lisse. Et comme on ne nous apprend pas à nous aimer correctement, je trouve que ça n’aide pas à s’accepter mais aussi d’accepter l’autre dans sa différence. Ça peut arriver qu’on se compare, certains en arrivent à être jaloux, voire même mauvais et intolérants. Bon après, je pense que c’est dû à pleins de facteurs, et que ça a pour origine un mal être. Enfin, je suppose, après tout je ne suis pas dans la tête des gens.
Je dirai que le travail d’amour de soi est processus lent, complexe, progressif suivant les personnes mais qu’il n’est pas impossible. Ce complexe d’infériorité vient de l’intérieur et peut être réglé uniquement de l’intérieur. Personnellement, j’ai appris à m’aimer en prenant soin de moi, de mon corps avec des massages, des huiles, des produits qui font du bien, qui embellissent naturellement mais également un travail psychologique. J’ai lu pas mal de livres, j’ai écouté pas mal de podcasts, j’ai regardé pas mal de vidéos sur le sujet et puis, je vois une psychologue donc ça aide à travailler tout ça. J’ai également fait du sport mais surtout du Yoga (ça aide beaucoup), ou réalisé d’autres activités nouvelles comme la peinture, le scrapbooking etc. Après, je pose ça comme ça, libre à toi de mettre en place ou non, des choses qui te conviennent.
Je suis sûre que tu es une belle personne Loutre et tu es aimable, digne d’être aimée. J’espère que tu arrivera à scintiller car même si on ne se connaît pas, je la vois bien ta jolie poussière de fée :3 !
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Miliam
Entre le rejet subit de la maternelle au collège et le harcèlement en sixième qui a reprit en 3ème jusqu’à la fin du lycée, je suis servie. Mais bon, c’est du passé.
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Miliam
Cela fait un peu plus d’une semaine que j’ai réduis les réseaux sociaux et j’ai observé plusieurs choses.
1- Je ne vais plus sur les réseaux sociaux et je me sens mieux au niveau du moral. Bon en même temps, je suis en période de stress en ce moment.
2- Je ne vais plus sur les réseaux sociaux mais je vais davantage sur YouTube regarder des documentaires et sur l’appli Arte pour en regarder également. Finalement, je passe du temps sur les écrans autant voire parfois un peu plus suivant les jours mais je les utilisent différemment. En effet, je me suis autorisée à regarder YouTube, Arte, être sur le forum et de temps en temps jouer à des jeux (bien qu’en ce moment je ne joue pas).
3- J’apprends à m’ennuyer et je sens que j’arrive à mieux me concentrer quand je lis un livre. Je suis moins déconcentrée.
4- Une baisse de 44% de consommation d’écran du moins sur mon téléphone. Sur la tablette c’est autre chose.
Maintenant, l’objectif est de réduire davantage les écrans.
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Miliam
Les cowboys fringants ️. Cette année et c’était génial.
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Miliam
Tu as le droit d’avoir tes opinions. Si les gens t’agressent parce qu’ils ne pensent pas comme toi, y’a un problème et ça ne vient pas de toi mais d’eux, C’est difficile et parfois il faut encaisser la méchanceté gratuite des autres. Mais tu n’es pas responsable et encore moins de leurs comportements. Ce ne sont pas des gens ouverts avec qui tu peux discuter et plutôt que d’exposer les choses en adultes, ils projettent leurs problèmes sur les autres. Des gens avec qui il ne faut pas parler et se protéger.
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Miliam
Une maison en pleine forêt, loin de la ville, de la campagne, des gens. Pas trop loin non-plus du médecin et de l’essentiel. Mais voilà, mon idéal serait une maison soit japonaise ou une sorte de chalet en pleine forêt.
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Miliam
Oui c’est difficile d’arrêter de fumer. Le mieux c’est d’arrêter progressivement et jamais tout d’un coup. C’est le temps que le système nerveux s’habitue et y’a toujours un syndrome de sevrage. Les rechutes sont fréquentes et font partie du processus. C’est normal. Mais c’est possible d’arrêter de fumer. Tu peux y arriver. Courage ! Tu es déjà sur la bonne voie car tu as pris cette décision.
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Miliam
Je me pose simplement la questions si vous aimez votre travail malgré les difficultés de compétences que vous rencontrez. S’être vendu pour un travail / avoir un salaire et aimer son travail, ce sont deux choses différentes. On peut se vendre pour un travail parce qu’il faut avoir un travail pour payer ses factures, être bien payé et ne pas du tout aimer ce que l’on fait à la base par exemple. J’amenais simplement une autre perspective sans forcément avoir raison, c’était simplement une réflexion. Maintenant, libre à vous d’être d’accord ou non. De voir si c’est en corrélation avec ce que vous vivez ou non. C’est vous qui êtes le plus à même de parler de votre vie et de savoir ce qui concorde ou non.
Dans tous les cas, malgré vos difficultés et vos erreurs, ils vous gardent pour le moment. Peut être que c’est une occasion pour vous de progresser et d’apprendre. Bon courage !
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Miliam
@step
Je m'en doute, mais ce qui m'intéresse c'est votre avis sur votre travail. Pas la représentation et donc l'interprétation que je peux m'en faire d'après vos dires -
Miliam
Est-ce que tu es heureux au travail ? Dans le sens où, est-ce que ton travail te plaît ? Est-ce que tu prends plaisir dans ce que tu fais ?
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Miliam
Je me rends compte que je suis devenue addict' des réseaux sociaux alors qu'avant je ne l'étais pas. Je pense que c'est dû au confinement. Quand je partais deux mois en vacances sans internet, ça ne me posais pas de problème mais je pense que le confinement ne m'a pas aidée. Je me suis surprise durant une semaine en vacance cet été où je ne l'ai pratiquement pas touché. Donc ça me montre que je peux vraiment réduire.
Mais je souhaite vraiment réduire parce-que passer des heures sur les réseaux ça ne sert à rien, ça bouffe notre énergie, ça peut nous déprimer et ça occasionne pas mal de choses dans le cerveau mine de rien. Donc je mets en place des choses pour réduire, voire même m'enlever des réseaux. Encore aller de temps en temps sur le forum, ça va mais passer des heures par jour à regarder les réseaux... non quoi. C'est malsain. C'est une perte de temps.
Donc, je viens de supprimer les applications des réseaux sociaux de mon téléphone et je vais voir ce que ça va donner.
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Miliam
Je suis sur Twitter mais juste pour avoir les informations de base. Je suis abonnée à divers journaux comme ça j'ai les informations et c'est tout.
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Miliam
Hellow !
C'est compliqué d'ouvrir les yeux a quelqu'un sur sa relation toxique parce que le propre de la toxicité c'est d'entraîner la personne dans une emprise psychologique ne permettant pas à la personne de prendre du recul face à ce qu'elle vit. Après, tout dépend de ce que l'on appelle toxique. Une personne toxique peut être manipulatrice mais n'est pas forcément perverse narcissique.
Dans tous les cas, je dirais que j'en parlerai avec la personne tranquillement à un moment où je sentirai être le bon et de manière délicate (on rentre dans un couple - c'est intrusif-, on ne sait pas quel équilibre on vient toucher) mais que je ne surinvestirai pas la relation. Disons que je ne m'épuiserai pas à faire en sorte que la personne s'extirpe de sa relation, comprenne rapidement les choses et donc qu'elle met en place rapidement des changements dans sa vie. Rien que prendre conscience qu'on est dans une relation toxique prend beaucoup de temps et varie selon la personne. En somme, je ne veux pas me mettre dans une position de sauveur qui, pour moi, est vouée à l'échec voire me mettrait en mal être avec le temps et l'usure. J'écouterai, accompagnerai la personne, essayerai de lui faire prendre conscience des choses dans un moment où elle semble se rendre compte que sa relation est malsaine, toxique. Mais je n'irai pas plus loin parce qu'elle est seule détentrice de sa vie et que je ne peux pas faire ses choix à sa place.
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Miliam
Hellow !
Actuellement, l'hypersensibilité n'est pas reconnue scientifiquement. Cela ne veut pas dire qu'elle n'existe pas mais on manque cruellement de critères, d'échelles d'évaluation valides. La plupart des personnes peuvent se reconnaître dans ces critères alors qu'elles ne le sont peut être pas et que la piste est ailleurs, ou qu'il faut prendre en compte un ensemble de choses comme le contexte, si la personne a une pathologie mentale etc.
J'ai l'impression que c'est parfois utilisé comme un terme fourre-tout comme le terme pervers narcissique mit à toutes les sauces pour expliquer certaines choses qui nous dépassent. Certains sont convaincus d'être zèbres (ou surdoué) mais finalement les tests, l'évaluation qualitative du psychologue ne vont pas dans ce sens etc.
Pourtant, je pense que y'a des personnes qui sont réellement hypersensibles et que même si actuellement, la science essaye de comprendre, d'évaluer... cela ne veut pas dire qu'elle va forcément obtenir un résultat négatif.
En fait, si je dis tout ça, ce n'est pas pour dire que l'hypersensibilité n'existe pas, mais simplement pour apporter de la nuance et de faire attention notamment avec les autodiagnostics qui peuvent nous induire en erreur (comme nous donner raison aussi).
Sinon, d'un point de vue plus personnel, ma psychologue m'a dit que je l'étais. Je sais que je suis très sensible aux bruits et aux odeurs. J'adore le contact avec les gens mais à petite dose car je peux être très fatiguée, épuisée du contact avec les gens. Le pire c'est les bains de foules, ça m'épuise. Après, j'ai acquis une certaine maîtrise des émotions avec le temps, mais ça n'empêche que quand tu ressens les émotions x1000... bah c'est pas facile à gérer. On m'a souvent dit que j'étais une éponge émotionnelle, je ressens aussi beaucoup les choses. Surtout quand les gens ne vont pas bien etc. Y'a des films que je ne veux pas voir car je sens que je ne vais pas être bien. J'ai réussi à aller à Verdun voir le mémorial mais j'ai pleuré tellement les discours, la guerre me touche énormément. Personnellement, je ne veux pas visiter les camps de concentration et d'extermination car c'est vraiment insupportable pour moi, rien que de voir à la télévision c'est pas facile. Et je sais que dormir me fait beaucoup de bien quand y'a des moments difficiles ou des moments où je bossais avec des ados. Par contre, y'a ce côté paradoxal où même si les autres m'épuisent, les problèmes me touchent... eh bien que ça ne reste pas en moi. J'arrive à mettre une distance. Après j'ai cette chance que j'arrive à gérer ça car je sais que pour d'autres personnes c'est vraiment handicapant dans leur vie.
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Miliam
Ma philosophie de vie c'est que l'on est de passage sur Terre, que du jour au lendemain on peut mourir d'un accident, d'une maladie etc. La vie est courte. Du coup, je reste focus sur ce qui est important et essentiel pour moi.
Je ne me prends plus la tête avec des choses que je considère comme inutiles, puériles ou encore avec le regard des autres. Quoi qu'on fasse on est jamais assez bien, on est jugé alors autant être nous-mêmes et faire ce que l'on a envie de faire sans s'en soucier.
Dernièrement, j'ai accepté aussi que l'on a pas tous les mêmes ressources de compréhension de ce qui nous entoure, la même conscience des choses en général (comme conscience de soi, de son système familial, des autres, du monde etc.) et qu'on a tous nos limites. Cependant, certaines personnes sont limitées dans leurs raisonnements et ne vont pas bien loin pour différentes raisons : carences, limite intellectuelle, personnalité qui empêche de s'ouvrir et donc de comprendre etc. Certaines mêmes peuvent avoir des comportements toxiques, aliénantes, déstructurants, qui font beaucoup de mal et de dégâts etc.
Alors j'ai le choix, soit j'essaye de sauver des gens qui ne peuvent pas être sauvés, ne veulent pas ou les deux... soit je me recentre sur moi, sur ce qui est vraiment important. On ne peux pas être compris de tout le monde, on ne peux pas tout comprendre et à quoi ça sert de perdre du temps, de l'énergie pour cela ?
C'est comme y'a des gens qui sont mauvais, projettent leurs problèmes et frustrations sur les autres. Ils peuvent nous contaminer de leurs souffrances. Certains font avec les outils qu'ils ont, d'autres... je ne sais pas mais dans tous les cas ça relève de problèmes psychologiques, pour certains psychiatriques. Si les gens ne savent pas communiquer autrement qu'en disant des choses méchantes et dévalorisantes... en soi, ce n'est pas mon problème. Je leur renvoie leurs souffrances comme un miroir plutôt que de les accepter comme un cadeau empoisonné. Soit je me laisse envahir par les problèmes des gens, soit je ne m'en préoccupe pas et je m'occupe de moi, de ma vie, à être heureuse etc. Après cela ne veut pas dire que tous les gens qui ont des problèmes sont méchants, toxiques... non. Y'a une différence entre avoir des problèmes dans la vie qui est le cas de tout le monde et avoir des comportements toxiques, violents. Ce sont deux choses différentes.
J'ai ces raisonnements depuis que je me suis sortie de ma dépression, j'ai fait tout un travail psychologique et spirituel sur plusieurs années. Quand on a pas la santé, je peux vous dire qu'on douille et que quand on en sort, en tout cas je vois le monde, mon corps et bien d'autres choses d'une autre manière.
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Miliam
Quand en une nuit, j'ai pondu 28 pages pour mon mémoire.
Que j'ai à présent 61 pages sur 80 et qu'il me reste 19 pages à écrire.