• Miliam Miliam

    Bah clairement, la loi aux USA fait des ravages et c'est une catastrophe. Des vieux mecs qui décident pour des femmes. Et vu que l'avortement n'est pas légal suivant les régions, bah les femmes le feront dans de mauvaises conditions. Quand je pense que les UE font des leçons aux pays mais qu'à côté de ça ils régressent dans les droits des femmes...

    posté dans Monde En lire plus
  • Miliam Miliam

    Alors j'aime beaucoup regarder : Chloé Bloom, Mike Horn, Justine Gallice, Laurette, Chronik fiction, Les revues du monde, Nota Bene, Arcana les mystères du monde, Doc Seven, Axolot, Dirty Biology, Poisson fécond, La psy qui parle, Mardi Noir, Et tout le monde s'en fout, Joueur du grenier, La biotista (à la base elle est sur instagram), La petite Gaby, Les pensées de Riles, Psykocouac, Tales of Pi, Jamy, La Carologie, PsykoCouac, Tedx...

    Après je suis abonnée à d'autres chaînes, mais c'est celles que je regarde le plus.

    posté dans Parler Médias En lire plus
  • Miliam Miliam

    Non et jamais je n’ai fumé :).

    posté dans Bien-être En lire plus
  • Miliam Miliam

    @Mai-Tai
    Je ne parle pas de critique constructive mais bien de l’irrespect que les gens font preuve. Je distingue, comme expliqué plus haut, la critique de la méchanceté.

    posté dans Artistes En lire plus
  • Miliam Miliam

    @chickais
    L'argent, si tu en as, te donne peut être plus de moyens que d'autres pour t'en sortir mais ça ne veut pas dire que tu t'en sors forcément comparé aux autres même avec les meilleurs experts. C'est du cas par cas. On ne règle pas une pathologie mentale aussi simplement qu'on guéri d'un rhume même avec si on est bien entouré sinon ça se saurait. A ce moment-là, toutes les personnes dépendantes connues auraient arrêté et certaines ne seraient pas mortes si il n'était uniquement question que de moyens.

    Les rechutes dans la dépendance sont très fréquentes, argent ou pas argent, choses mises en place ou non. Et il y a des personnes même qui resteront dépendantes toute leur vie, argent ou pas argent / meilleur spécialiste ou pas meilleur spécialiste. On ne se sort pas de dépendance ou de n'importe quelle pathologie mentale à coup d'argent, de meilleurs spécialistes.

    Merci d'avoir parlé de l'actualité concernant certains de ses agirs. Je ne voyais pas ce que tu voulais dire par comportements honteux. Du coup, j'ai été voir et je viens de lire qu'il est soupçonné de pédopornographie. A voir du coup. C'est autre chose parce que je ne sais pas si y'a une corrélation à faire entre ce qu'il a peut être fait et l'utilisation de drogues pour rester dans le déni. C'est toi qui pose la question mais ça seul les experts (psychologue, psychiatre etc..) qui ont pu discuter avec lui peuvent l'affirmer.

    posté dans France En lire plus
  • Miliam Miliam

    Hellow !

    La Science est un domaine vaste et complexe, comportant de nombreux domaines qui peuvent ou non se frôler, s'apporter mutuellement. Je dirai que contrairement à l'astrologie, elle est régie par des lois assez strictes ainsi qu'a des méthodes scientifiquement et donc empirement prouvées. Je ne dirai pas qu'elle se base sur des croyances personnelles, de mœurs etc., comme Mercure rétrograde en je ne sais quoi ou encore le plus important c'est le signe lunaire. La Science, elle, explique, vérifie, se renouvelle si besoin... Par exemple, elle explique ce que l'on appelle l'effet Barnum, c'est-à-dire que si l'on se reconnait dans son signe astrologique, c'est que c'est dû à un biais cognitif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même (Wikipédia).

    Et comment on en est arrivé à comprendre l'effet Barnum, ou encore d'autres théories actuelles expliquant le monde, l'humain, l'univers ? A l'aide de méthodes scientifiques et donc empiriquement fondées. Cela veut dire que l'on a vérifié, évalué que ces méthodes pouvaient être les plus justes possibles et donc qu'elles calquaient ou mieux représentaient le plus justement "la réalité". Ce que l'astrologie ou d'autres domaines relevant plus de la croyance ne font pas. L'astrologie repose uniquement sur des croyances comme les religions par exemple.

    Un autre exemple, comment évalue-t-on la dépression chez une personne ? On peut utiliser l'échelle de Beck où la personne peut s'auto-évaluer à l'aide d'un professionnel (on coche des réponses à des questions). Cette échelle de Beck ne repose pas sur une croyance à la base. C'est-à-dire que l'on a étudié la maladie qu'est la dépression, on a répertorié les symptômes tant inscrits dans le DSM qu'en s'aidant des symptômes psychologiques, cognitifs etc. qui ne sont pas répertoriés dedans, avant d'essayer de construire une grille, une échelle. Cette grille, une fois construite, n'est pas validée et utilisée comme on publie un livre sur l'astrologie qui est "à la portée de tous". Non, ce travail est présenté et vérifié par des scientifiques certifiés et compétents, non pas par une personne qui a réalisé une formation à 100€ sur internet par un coach de vie non-certifié, ceux-ci (les scientifiques bien sûr) évaluent toute la recherche dont les biais comme : Est-ce que la grille ou le travail sont orientés ? Est-ce qu'il y a des biais ? Des erreurs ? etc. Ce que dans l'astrologie et d'autres domaines non-scientifiques qui relèvent uniquement de la croyance on ne vérifie pas. D'ailleurs, bien souvent ce sont des domaines qui se renouvellent très peu.

    Quand je vois mon mémoire par exemple, il passe devant un comité éthique, ensuite je me présente devant un jury qui analyse mon travail et repère si j'ai des erreurs, des biais etc. Le but d'un travail de recherche ou de tout travail scientifique, c'est de laisser ses idéaux, croyances de côté pour ne pas orienter la recherche. Mon mémoire porte sur le Yoga, bien sûr que je suis convaincue que le Yoga peut apporter aux gens mais je dois laisser mes convictions personnelles (qui reposent aussi sur du concret, je le pratique depuis 6 ans et y'a déjà des articles scientifiques qui parlent des bienfaits du Yoga) et rechercher des articles scientifiques (parce que je fais un mémoire de type revues de la littérature / scoping review, c'est-à-dire que je consulte la littérature mondiale et actuelle sur le sujet au travers de sites scientifiques spécialisés et pas vraiment accessibles au grand public). Cela ne veut pas dire que j'oriente ma recherche en me disant que je ne vais que répertorier les articles scientifiques, études qui vont dans mes croyances. Non parce-que mon mémoire sera biaisé et donc pas valide. Je me mets en mode "professionnelle" et je recherche autant d'articles qui en parle en positif comme négatif, comme neutre etc. Les méthodes de recherche sont de plus en plus rigoureuses, évaluées, vérifiées. On ne publie pas un article scientifique parce que ça repose sur une croyance de départ.

    Ou alors on peut émettre une hypothèse. Attention, une hypothèse n'est pas une croyance !

    Définition d'une hypothèse selon le dictionnaire Le Robert : Proposition admise soit comme donnée d'un problème, soit pour la démonstration d'un théorème. Proposition relative à l'explication de phénomènes naturels, admise provisoirement avant d'être soumise au contrôle de l'expérience.

    Définition d'une croyance selon le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales : Certitude plus ou moins grande par laquelle l'esprit admet la vérité ou la réalité de quelque chose. Adhésion de l'esprit qui, sans être entièrement rationnelle, exclut le doute et comporte une part de conviction personnelle, de persuasion intime.

    Au travers ces définitions (et d'autres similaires trouvables dans n'importe quel dictionnaire), on s'aperçoit qu'avoir des croyances et émettre des hypothèses c'est complètement différent. On ne peut pas dire que la Science repose sur des croyances ou qu'on émet des croyances avant de faire de la recherche. Je dirai qu'il y a plus des hypothèses au départ (et non des croyances) qui se fondent souvent sur des fondements et raisonnements scientifiques liés à la formation/travail/les études du professionnel mais aussi de tout son savoir scientifique acquis sur son domaine de compétence (ce qui peut être vaste et donc ne repose pas sur un système de croyances comme pour l'astrologie). Et le but des hypothèses, c'est de les vérifier. Donc de vérifier au travers d'expériences, de recherches... si elles sont validées ou réfutées et non si elles rentrent dans notre système de croyance personnel. D'ailleurs, dans le domaine scientifique (notamment la Psychologie qui est mon domaine de compétence), on ne parle pas vraiment de croyance, on n'utilise pas le terme parce que selon mes profs, les professionnels que j'ai rencontré... ce terme n'est pas vraiment adapté.

    L'astrologie comme d'autres domaines de ce type ne vérifient pas, n'ont pas de consensus scientifiques, de réelles méthodes empiriques. Leurs affirmations/convictions ne reposent que sur des croyances mais n'ont aucune validité. Il n'y a pas d'hypothèses émises, des recherches. Ils affirment leurs croyances comme vérité générale : Dieu est en chacun de nous.

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  • Miliam Miliam

    La ligne verte, Million dollar baby, Forrest gump... Je n’ai pas vu La liste de Schindler mais à ce qu’il parait il est difficile.

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  • Miliam Miliam

    Cela fait un peu plus d’une semaine que j’ai réduis les réseaux sociaux et j’ai observé plusieurs choses.

    1- Je ne vais plus sur les réseaux sociaux et je me sens mieux au niveau du moral. Bon en même temps, je suis en période de stress en ce moment.

    2- Je ne vais plus sur les réseaux sociaux mais je vais davantage sur YouTube regarder des documentaires et sur l’appli Arte pour en regarder également. Finalement, je passe du temps sur les écrans autant voire parfois un peu plus suivant les jours mais je les utilisent différemment. En effet, je me suis autorisée à regarder YouTube, Arte, être sur le forum et de temps en temps jouer à des jeux (bien qu’en ce moment je ne joue pas).

    3- J’apprends à m’ennuyer et je sens que j’arrive à mieux me concentrer quand je lis un livre. Je suis moins déconcentrée.

    4- Une baisse de 44% de consommation d’écran du moins sur mon téléphone. Sur la tablette c’est autre chose.

    Maintenant, l’objectif est de réduire davantage les écrans.

    posté dans Parler Médias En lire plus
  • Miliam Miliam

    Pour moi, quand on me dit de ne pas aimer le sport... c’est comme si on me disait ne pas aimer la musique. Dans le sens où c’est un domaine tellement vaste avec tellement de possibilités qu’il faut juste trouver quelque chose qui nous convient.

    Personnellement, je n’aime pas courir, je n’aime pas faire du vélo, je n’aime pas spécialement la natation, j’ai même pas envie d’essayer le crossfit ça ne m’intéresse pas... Pourtant j’adore le Yoga (après y’a limite autant de type de Yoga que de sport), j’aime bien la musculation et les Hiit. J’aime bien le badminton aussi.

    Je pense que pour apprendre à aimer le sport, y’a pas de soucis, c’est se tourner vers ce qui nous intéresse. Et si on ne sait pas, on peux essayer des sports (y’en a pleins) pour trouver celui qui nous correspond. Je sais que celui qui me correspond c’est le Yoga. Mais j’ai mis des années avant de le savoir car avant je n’avais pas essayé.

    posté dans Bien-être En lire plus
  • Miliam Miliam

    Personnellement, je n'aime pas vraiment Metallica. Sans doute parce que c'est du trash metal. La seule qui passe est la plus connue et qui n'est pas trash : "Nothing else matters". Et encore, pour moi c'est vraiment à petite dose.

    Mais je comprends qu'on puisse aimer. C'est les goûts et les couleurs, c'est difficilement discutable :).

    posté dans Artistes En lire plus
  • Miliam Miliam

    Un diagnostic ne se fait pas en un claquement de doigt. Certes, le médecin généraliste est censé être compétent sous divers aspects mais comme tout professionnel de santé, il a ses limites. D'autant plus qu'il est généraliste et donc pas spécialisé en psychiatrie.

    Par exemple, il arrive que certains patients soient diagnostiqués en dépression, sauf qu'au fil du temps le professionnel peut se rendre compte que c'est l'arbre qui cache la forêt et qu'il est borderline. Le psychisme humain est tellement complexe et subtil. C'est pour ça que d'autres professionnels spécialisés comme le psychiatre ou le psychologue sont là aussi pour aider dans le diagnostic.

    D'autant plus que c'est un adolescent et non un adulte, le diagnostic est certainement plus complexe. Et cela dépend aussi de la personne. Certains diagnostics sont plus simples à acter que d'autres.

    posté dans France En lire plus
  • Miliam Miliam

    Hier j’ai regardé Connectés. Je ne l’ai pas trouvé ouf mais bon, ça se regarde. Sinon Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban cette aprem.

    posté dans Parler Cinéma En lire plus
  • Miliam Miliam

    Je viens de regarder cette vidéo très intéressante et je pense que ça ne vaut pas que pour Facebook :

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  • Miliam Miliam

    J'ai appris à les accepter. Il n'y a pas vraiment d'émotions positives ou négatives. Les émotions sont là pour nous signifier quelque chose. Par exemple, pour la colère c'est souvent une information qu'elle nous donne. Est-ce que j'ai respecté mes valeurs ? Est-ce que je me suis respectée ? Est-ce que j'ai respecté mes besoins ?

    Ce qui m'aide particulièrement c'est la pratique du Yoga et de la méditation. En plus de lire des livres sur le sujet ou d'autres qui permettent de me comprendre et comprendre les autres. Cela fait en sorte que j'arrive à relativiser. J'essaye aussi de plus m'affirmer ou encore de crier dans un coussin (ça fait longtemps que je ne l'ai plus fait mais c'est efficace).

    Mais on fait comme on peut et on trouve les astuces qui nous correspondent :).

    posté dans Bien-être En lire plus
  • Miliam Miliam

    C'est plutôt rare qu'il annule une date de concert. Il a l'habitude des menaces vu qu'il en reçoit quotidiennement, c'est juste que celles-ci ont pris de grosses proportions à coup de cocktail molotov et j'en passe. Ce n'est pas de la lâcheté que de choisir la sécurité. Peut être que là, la sécurité était nécessaire. Et puis, il est jeune aussi. 23 ans... personnellement, j'aurai pas été tranquille de faire un concert dans ces conditions. Les gens sont tellement fous, pour un rien tu peux te prendre un coup de couteau.

    Ce qui est lâche c'est d'user de la violence.
    Par ailleurs, pleins de grands groupes ont dû annuler des dates par le passé (oui même Queen, ça va peut être en surprendre plus d'un de l'apprendre) à cause de gens violents. Cela se passe encore avec des artistes actuels. Bilal Hassani n'est ni le premier ni le dernier à l'avoir fait.

    Je pense honnêtement que le véritable fond du problème c'est pas le fait qu'un artiste ai annulé une date de concert, que c'est lâche etc. notamment parce que y'en a eu pleins avant lui qui l'ont fait et on le sait tous (c'est même logique), mais le fait que ce soit Bilal Hassani et ce qu'il peut représenter aux yeux des gens. Il peut déranger, ce que je peux comprendre aussi. Dans tous les cas, ça ne justifie pas la violence émise à son encontre. C'est pas parce qu'on aime pas quelqu'un qu'on peut lui balancer les cocktail molotov, faire des menaces quotidiennes etc. Par ailleurs, quand Laurent Voulzy a été faire sa tournée dans les cathédrales de France dont la belle cathédrale St Etienne de Metz, y'a pas eu de menaces.

    Pour moi c'est une excuse qui justement entretien la culture de l'intolérance et du fascisme/racisme/homophobie. En trouvant des excuses à la violence en renversant le problème (les victimes deviennent coupables et les véritables coupables légitimés), on la cautionne indirectement. Cela rejoins aussi les mécanismes de la culture du viol, c'est relativement semblable.

    posté dans Artistes En lire plus
  • Miliam Miliam

    @pedropop
    Seuls les personnes qui peuvent affirmer / diagnostiquer quelque chose sur son état de santé mentale sont les professionnels de santé notamment ceux qui ont vu l'ado, qui lui on parlé.

    Un avocat est un avocat, il n'est pas psychologue ou psychiatre et encore moins professionnel de santé. Il n'a pas été formé dans le domaine médical psychiatrique et encore moins en psychologie (parce que la psychiatrie et la psychologie, même si ça s'entremêle, ce n'est pas la même chose). Il défend son client. Il aura beau dire ce qu'il veut, sa parole à ce niveau-là ne vaut certainement pas celle d'un psychologue et d'un psychiatre. Un avocat n'est pas apte à faire un diagnostic, ce n'est pas son boulot et il n'a pas été formé pour. Chacun sa place.

    posté dans France En lire plus
  • Miliam Miliam

    Etant fan de l'univers Harry Potter, j'ai hâte de me l'offrir. Je profiterai d'une promo car vu le prix... j'ai pas envie de mettre autant. Je crois que sur Instant Gaming il est dans les 50€, je ne sais plus. Le gameplay a l'air vraiment sympa. J'ai vu quelques let's play sur Youtube, ça donne clairement envie !

    Surtout que je viens de finir FFVII Remake (il me reste que la partie avec Yuffie) et que le FFVII Rebith va sortir dans un temps assez long sur PC...

    posté dans Jeux vidéo En lire plus
  • Miliam Miliam

    Un de mes auteurs préférés. J'adore son style d'écriture très fluide où on voyage facilement, les univers qu'il crée sont très intéressants. Je trouve qu'il est vraiment brillant (en sachant qu'il a écrit les fourmis lorsqu'il était adolescent) car ses livres amènent plusieurs dimensions de réflexion. Je pense que c'est un auteur vraiment unique en son genre doué d'une grande sensibilité et subtilité.

    J'ai lu : Les fourmis, les thanatonautes, l'empire des anges, nos amis les humains, le livre du voyage, l'encyclopédie du savoir et absolu, le père de nos pères... j'en ai d'autres de lui que je n'ai pas encore lu dont la prophétie des abeilles, le miroir de cassandre, demain les chats etc.

    posté dans Auteurs En lire plus
  • Miliam Miliam

    Coucou Balaka,

    J'ai fait un burn-out qui est devenu une dépression durant deux ans. Je ne pensais pas que j'en ferai une vu ma personnalité, comme quoi personne n'est immunisé contre la dépression, ça peut arriver à tout le monde. Ma dépression était sévère et pas chronique mais je peux comprendre tes ressentis. Parce que dans tous les cas, les symptômes et comment on vit les choses, ça se rejoint beaucoup. C'est dur de se lever le matin quand les autres ont une batterie (un peu comme une batterie de téléphone) à 90-100% tandis que toi, ta batterie est à 5% et tu dois faire avec toute la journée. Que tu n'as envie de rien mis-à-part rester dans ton lit. Même rester loin des autres fait du bien car rien qu'aller dans un magasin c'est une épreuve ou passer quelques soirées mais pas plus parce que c'est fatiguant. Surtout quand parfois t'as des gens qui ne comprennent pas alors là c'est pire.

    Se concentrer rien que pour apprendre ses cours, c'est une épreuve. Je me souviens j'apprenais 20 minutes, je dormais plus d'une heure. Je pensais à la mort tous les jours surtout que j'habitais pas loin d'un canal alors je me disais un coup de volant et c'est fini. Je me flagellais en permanence. Mais y'a une petite voix, encore plus profonde que celle qui était méchante avec moi et ne me faisait pas avancer, faisait que je restais vivante et que je continuais à me battre.

    Cette petite voix qui était vraiment toute petite, était à cheval sur mon traitement (antidépresseur) et mes séances chez ma psychologue. Ou était encore une petite lueur d'espoir. Que rien n'était perdu.

    J'avais cette impression de ne jamais pouvoir m'en sortir et pourtant, je considère depuis novembre dernier que je m'en suis sortie. Je dirai, de par mon expérience (qui n'est pas une vérité générale) que ce qui m'a aidé à m'en sortir c'est :

    • Un traitement que j'ai tenu jusqu'au bout,

    • Un suivi psychologique assidu et donc maintenu dans le temps. Même si y'a des améliorations sur le court terme pendant une période, chacun avance à son rythme. Arrêter un suivi c'est aussi prendre le risque de casser le processus de soin (qui prend du temps selon les personnes) et de mieux être.

    • Écrire un journal où je notais ce que je faisais dans la journée même si ce n'est pas grand chose, mes pensées, trois qualités que je me trouvais, une citation inspirante. Écrire m'a permis de prendre du recul, de comprendre mon évolution au fil des mois... Je me décrivais, ma personnalité etc. Alors au début, y'avait pas grand chose, mais au fur et à mesure ça s'étoffait.

    • Bien m'entourer : personnes bienveillantes, compréhensives, soutenantes qui ne font pas de problèmes. J'ai fait un tri car j'ai connu des personnes qui m'enfonçaient plus qu'autre chose. Donc les personnes qui m'enfoncent bah ça dégage.

    • Réapprendre à me connaître car je ne savais plus qui j'étais, je ne savais pas décrire ma personnalité mis-à-part dire que j'étais gentille. Pour ça, je me renseignais sur le sujet. Qu'est-ce que je pouvais faire pour plus me connaître ? Trouver des livres sur le sujet, raconter mon histoire de vie à l'écrit, demander à mes amis et ma famille (personnes bienveillantes et de confiance) comment ils me décriraient etc.

    • Prendre soin de moi : faire du sport (j'ai mis longtemps à m'y mettre mais j'ai fini à y arriver notamment en faisant du Yoga), prendre soin de mon corps (avec des huiles, automassages, coiffures, maquillage, soin de la peau).

    • Lire des livres : de développement personnel, de témoignage. Je prenais ce qui pouvais m'aider au niveau de ma dépression mais aussi sur ce que je devais améliorer chez moi : confiance, estime, amour de soi par exemple.

    • Mieux me parler : je me disais que j'étais nulle, que je n'arriverai à rien, que j'étais bonne à rien etc. Sauf que ça, c'est la voix méchante de la dépression, ce n'est pas la réalité. Et j'ai travaillé dessus pour me parler avec bienveillance en tenant des propos qu'on dirait à un enfant, son meilleur ami.

    • Prendre confiance en moi : faire du sport (Yoga, muscu etc.), faire une to do list raisonnable de temps en temps et pouvoir observer qu'avec le temps j'arrivais à la finir, lire des bouquins sur le sujet, faire des exercices en répondant à des questions permettant de mieux me comprendre.

    • Écouter des podcasts et regarder des vidéos Youtube, reportages... sur la dépression pour mieux comprendre son fonctionnement, et du coup m'aider à prendre du recul. Pas visionner du contenu négatif à souhait, mais des contenus objectifs qui permettaient de comprendre la dépression et donc de mieux comprendre mon état.

    • Ne pas m'embourber dans la dépression : alors quand je dis ça, c'est plutôt ne pas lire, consommer des vidéos et témoignages qui ne me permettent pas d'avancer et qui ont plutôt tendance à m'enfoncer. Pour te dire, j'ai été sur un forum avec des personnes dépressives. Au début, j'étais contente car je me sentais comprise mais au bout d'un certain temps, ça m'enfermait plus dans la dépression voire m'enfonçait plus qu'autre chose.

    • Accepter d'être malade : je n'acceptais pas mon état. Il fallait toujours que je fasse telle ou telle chose, comme si je n'étais pas malade. Sauf que si, j'étais malade. La dépression est une maladie grave et invisible, c'est pour ça qu'elle n'est pas aussi bien comprise qu'une personne qui a une maladie qui se voit physiquement. Cela ne veut pas dire se conforter dans la maladie, mais simplement accepter que je ne peux pas avoir le même rythme que les autres.

    • Aller vers ce qui me fait du bien et donc me reconnecter avec mes envies : Yoga, lire, marcher en forêt etc. En fait, j'étais dans le flou total. Comme si j'étais dans le noir avec une boussole à peine éclairée et que je devais trouver mon chemin. Dès que la boussole scintille ou pointe un endroit, hop j'y vais. J'ai envie de peindre, je le fais. J'ai envie de lire, je le fais. J'ai envie de regarder un film ou une série, je le fais. J'ai envie de jouer à un jeu vidéo, je le fais. J'ai envie de manger tel truc, je le fais. J'ai envie de me faire masser, je le fais. J'ai envie de voir mes amis, je le fais. J'ai envie de téléphoner à un ami, je le fais et si il n'est pas disponible c'est pas grave je réessaye quand il le sera. J'ai envie de faire du scrapbooking, je le fais. J'ai envie de dessiner, je le fais etc. Au début, je n'avais pas envie de grand chose. Rien à vrai dire. Mais j'ai fini par m'écouter. Dès que j'avais envie de faire un truc, j'y allais. Alors bien sûr, l'envie de se jeter dans le canal on va éviter hein. C'est l'envie de faire des choses qui nous font du bien, qui sont agréables, pour lesquelles on a du plaisir etc.

    • Écouter cette petite voix bienveillante : celle qui te fait te raccrocher à la vie.

    • Apprendre à gérer mes émotions : notamment en me renseignant sur les émotions, leur rôle, pratiquer la méditation, des exercices de respiration etc. Parce que je faisais des crises d'angoisses. J'avais jamais connu ça avant d'être en dépression.

    C'est quelques outils et solutions que j'ai trouvés mais ils ne sont pas universels. Peut être qu'ils pourront t'aider. En tout cas, je te souhaite vraiment de sortir de ta dépression. Je me souviens à quel point c'était difficile à vivre. Mais on peut s'en sortir. Des personnes ont réussi dont moi. Tu peux y arriver. Cela prendra le temps que ça prendra, personnellement ça a pris deux ans mais y'a des personnes c'est plus de temps et d'autres moins. Chacun son rythme. La meilleure façon d'évoluer n'est pas de se comparer aux autres mais à soi même. Courage, tu as tout mon soutien !

    posté dans Bien-être En lire plus