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Comme les nana qui se réveille parfaitement prête pour attaquer la journée.

Alors que dans la vraie vie c'est plutôt comme ça.

Et ces famille qui habite dans ce genre de maison.

Alors qu'ils sont deux..!

https://www.demotivateur.fr/article/11-choses-fascinantes-a-savoir-a-propos-des-renards-ces-animaux-magnifiques-et-pourtant-meconnus--7534

1. Les renards sont des êtres solitaires

Le renard fait partie de la grande famille des canidés, ce qui veut dire qu’ils sont « cousins » avec les loups, les chiens, les lycaons ou encore les chacals. Si vous regardez un renard, il ressemble d’ailleurs un peu à un chien avec un museau effilé et pointu, une couleur orangée et des oreilles pointues. Mais contrairement aux chiens ou aux loups, les renards ne sont pas des animaux de meute.

Lorsqu’ils élèvent leurs petits, ils le font au sein de petits groupes familiaux (les parents et leurs renardeaux) vivant dans des terriers sous la terre. Lorsqu’il n’a pas de renardeaux à élever, le renard chasse et dort seul.

2. Même si c’est un canidé, le renard a ÉNORMÉMENT de points communs avec le chat

Comme les félins, le renard devient plus actif après le coucher du soleil. En fait, il a des pupilles verticales, comme le chat… car c’est un animal nocturne ! Sa tactique de chasse est aussi beaucoup plus proche de celle du chat que de celle des chiens ou des loups : il chasse seul, traque sa proie sans un bruit, puis attend le moment opportun pour lui fondre dessus.

Et la comparaison ne s’arrête pas là ! Tout comme le chat, le renard a des moustaches très sensibles, ainsi que des micro-crochets sur sa langue. Il marche « sur la pointe des pieds », en posant seulement ses orteils avant sur le sol, ce qui lui donne cette démarche gracieuse et élégante, très…. féline, au final ! Si vous n’êtes toujours pas convaincu que les renards sont quasiment des chats, dites-vous que de nombreuses espèces possèdent des griffes rétractables… qui leur permettent de grimper avec aisance sur les toits et sur les arbres. Certaines espèces de renards dorment même dans les arbres, comme le font les chats sauvages !

3. Le renard roux est le mammifère carnivore sauvage le plus répandu au monde

Vulpes vulpes, le renard roux, est le mammifère carnivore dont les zones de répartitions géographiques sont les plus étendues, et il peut vivre dans une très grande variété de biomes différents, ce qui en fait un animal extrêmement adapté à tous les milieux. Même si son habitat de prédilection consiste en un mélange de forêts et de broussailles, son régime alimentaire très flexible lui permet de s’adapter à toutes sortes d’environnements… Y compris les villes des humains !

Le renard roux a ainsi pu coloniser l’intégralité de l’hémisphère nord, depuis le Cercle polaire Arctique jusqu’à l’Afrique du Nord, de l’Amérique centrale aux steppes d’Asie. Et on le trouve également en Australie, où il a été introduit par l’homme et où il est aujourd’hui considéré comme une espèce envahissante.

4. Les renards utilisent le champ magnétique de la Terre comme un "radar" pour chasser

Tels des missiles téléguidés, les renards utilisent le champ magnétique terrestre pour chasser ! D’autres animaux, comme certains oiseaux migrateurs, les requins ou encore les tortues de mer, possèdent ce « sens magnétique » qui leur permet de se repérer dans l’espace et d’avoir une sorte de « boussole interne »… Mais le renard est le seul animal, à notre connaissance actuelle, qui utilise cette faculté pour attraper ses proies !

Si l’on en croit la revue New Scientist, le renard perçoit le champ magnétique terrestre comme une sorte de zone plus sombre dans son champ de vision. Lorsqu’il est face au nord magnétique, les renards polaires peuvent par exemple repérer un animal dissimulé dans la neige en plongeant dessus… Et les scientifiques pensent que c’est parce qu’il perçoit une légère interférence dans le champ magnétique, qui trahit la présence de sa proie ! (vidéo en anglais, dans laquelle on peut voir un renard en action)

5. Les renards sont de très bons parents

La femelle donne naissance à des portées de 6 renardeaux en moyenne, une fois par an. Les renardeaux naissent aveugles, et ne parviennent à ouvrir les yeux que dix jours après leur naissance. Ils vivront avec leurs parents jusqu’à l’âge de sept mois, au cours desquels leur mère les protégera des agressions extérieures tandis que le père ira chercher de la nourriture.

La renarde protège ses petits avec une loyauté et un amour sans bornes : récemment, en Angleterre, un bébé renard a été pris dans un piège posé par des chasseurs. Il est resté bloqué durant deux semaines, mais il a survécu grâce à sa mère qui venait quotidiennement lui apporter de la nourriture !

6. Les fennecs sont en réalité des renards… Et ils pèsent à peine 1 kilo !

Le fennec est une espèce de renard qui vit dans les déserts, un environnement auquel il est parfaitement adapté. Il a la taille d’un chaton, un poil couleur crème, et des oreilles immenses qui lui permettent à la fois de rediffuser la chaleur corporelle et d’entendre des bruits à des kilomètres à la ronde.

Le fennec adulte ne pèse qu’un tout petit peu plus d’1 kilo, c’est la plus légère de toutes les espèces de renards.

7. Les renards sont extrêmement joueurs.

Les renards ont, dans l’imaginaire collectif, la solide réputation d' être des animaux rusés et espiègles… Mais ce ne sont pas juste des légendes colportées par ce cher Jean de La Fontaine ! Ils se font des blagues et jouent entre eux, mais ils peuvent aussi jouer avec d’autres animaux. Tout comme les chiens, ils adorent les balles, et on rapporte très fréquemment des cas de renards qui en volent près des parcours de golf pour jouer avec.

Même si les renards sont avant tout des animaux sauvages, leurs relations avec les humains remontent à très longtemps. En 2011, des chercheurs ont ouvert un tombeau de vieille de 16 500 ans en Jordanie, où se trouvaient ensemble les restes d’un homme et de son renard. C’est 4000 ans avant la plus vieille tombe jamais trouvé d’un homme et de son chien !

8. Le véritable nom du renard est « goupil »

En fait, jusqu’au 17ème siècle, on désignait couramment cet animal par le mot « goupil ». Renart est le nom du goupil qui est le héros du « roman de Renart », un recueil d’histoires narrant les aventures d’un goupil rusé qui joue des tours aux hommes et aux animaux. Il s’agit donc, à la base, d’un nom propre ! L’expression « rusé comme Renart » a fini par devenir « rusé comme un renard ». Ce n’est que par éponymie que l’on a fini par désigner le genre animal tout entier par le nom du personnage, qui a fini par adopter une orthographe légèrement différente.

Bon, bien sûr, la langue française évolue, c’est normal, et le mot « goupil » est aujourd’hui tombé en désuétude… Mais c’est quand même rigolo de s’imaginer la chose : c’est un peu comme si, dans plusieurs centaines d’années, on appelait les canards des « donalds » et les poissons-clowns des « némos » !

9. Les renards arctiques commencent à avoir froid à partir de… -70 degrés Celsius

Le renard arctique, qui vit dans les zones les plus septentrionales du monde, peut supporter les grands froids mieux que la vaste majorité des animaux. Il commence à ressentir une sensation de froid à partir de -70 °C !

10. En Grande-Bretagne, il y a encore des personnes qui militent pour ré-autoriser la chasse à courre des renards...

Au 16ème siècle, la chasse au renard était une activité extrêmement populaire en Grande-Bretagne pour la noblesse, qui utilisait des chevaux et des chiens. Au 19ème siècle, la chasse au renard est devenue le « sport » favori des bourgeois et de tous les membres de la haute société, qui voulaient redonner vie à cette tradition médiévale. Il s’agissait d’un « sport » aux rituels extrêmement codifié : des hommes à cheval, appuyés par une meute de chiens de chasse spécialement dressés, traquent un renard jusqu’à l’épuisement et jusqu’à ce qu’il soit tué

Aujourd’hui, cette pratique barbare est heureusement interdite en Grande Bretagne…. Mais cela continue d’être un sujet de controverse. Certaines personnes invoquent la tradition et la culture pour tenter de ré-autoriser la traque à courre au renard. À l’heure actuelle, la chasse au renard est autorisée, mais il est interdit d’employer des chiens.

11. Les renards font des bruits vraiment bizarres… Et ils ont plus de 40 cris différents !

Les renards peuvent faire une grande variété de cris différents. Cri d’alerte, plaintes, appels, feulements, gloussements… Ils peuvent faire des bruits qui ressemblent à ceux des chouettes ou de certains oiseaux.

BLONDIE

les 5 fondateurs
Blondie en mars 1977. De gauche à droite : Gary Valentine, Clem Burke, Deborah Harry, Chris Stein et Jimmy Destri.

Alors "Blondie" c'est un groupe Pop New-yorkais apparu dans les années 70 (1974) dont la célébrité fut très grande du fait du charisme incroyable de sa chanteuse, Deborah Harry, alias Debbie, mais rappelons que derrière elle il y a des musiciens qui ont créé le groupe et composé les chansons, mais elle les a rendu complètement invisible, les pauvres, et en même temps sans elle ils n'auraient probablement jamais eut un tel succès.

Le véritable moteur c'est Chris Stein, co fondateur de Blondie avec Debbie et également son partenaire pendant de nombreuses années. C'est sa maladie qui stoppa le groupe dans les années 80 puis sa guérison qui permit son retour en 1997, 15 ans de silence !

Et même s'ils sont évidemment en fin de carrière et bien le groupe est toujours actif et donnent des concerts généralement privés.

Un petit mot sur le batteur Clem Burke, super musicien qui les quitta en 1984, à la séparation pour rejoindre les Ramones, puis les retrouver en 1997.

Ensuite au synthé, Jimmy Destri et enfin Gary Valentine le bassiste.

Beaucoup de musiciens en 45 ans de carrière, mais surtout ces 5 là sont l'essence de Blondie.

VERSION 2011

Alors bien réaliser que la musique POP, Rock dans ces années là était une affaires d'hommes, en groupe ou solo, il n'y avait pas de nanas, hormis quelques exceptions et leurs rares tubes et bien sûr la tigresse du Rock Tina Turner, mais on ne peut pas parler vraiment de groupe.

Résolument New wave, puis punk et même rap, Blondie fût toujours musicalement innovant, et de son coté Debbie, en plus d'être très belle, fût surtout une passionnée de la mode et bouscula tant de codes par ces innombrables tenues, qui lui vont toutes, la bougresse.

Aussi comme la télévision couleur prit vraiment son essor dans ces années là, et bien elle rayonna, et inspira tant et tant de futures chanteuses, à commencer par Madonna qui l'assuma et le clama maintes fois. On peut dire que ces 2 nanas ont tout bouleversé dans la vision de la femme et en 2 générations successives imposé l'artiste féminine moderne devenue la Star, comme dans les années 20-30 !! car entre ces 2 périodes, musiques et cinéma et bien sont à 99% masculins !

Debbie égérie d'Andy Warhol:

Alors je ne poste pas "call me" que je pense tout le monde connait et dont on nous rabat un peu les oreilles, qui n'est pas issue d'un album mais composée pour le film "American gigolo".

Non le groupe c'est 11 albums (dernier en 2017) et 40 millions d'exemplaires vendus !

L'album le plus connu :

Un tube complètement méconnu en France, pourtant il est super et Debbie, ... à croquer.

Le succès à leur retour en 1997, "Maria"

Un groupe légendaire désormais

VO: DEATH PROOF - 2007 113 min
Réa: Q Tarentino
Fiche WIKI

Distribution:
Kurt Russell: Stuntman Mike

1er quatuor de filles:
Sydney Tamiia Poitier : Jungle Julia
Tracie Thoms: Kim
Jordan Ladd : Shanna
Rose McGowan: Pam

2e quatuor de filles:
Zoë Bell: Zoë
Rosario Dawson: Abernathy
Vanessa Ferlito : Arlene « Butterfly »
Mary Elizabeth Winstead: Lee Montgomery

Quentin Tarantino : Warren, le barman

mon avis:
Expliqué dans le wiki, QT est fasciné par les cascadeurs et leur voiture qualifiée de "Death Proof", je crois qu'en français on dirait "Trompe la Mort". Et il a souhaité leur rendre hommage ainsi qu'aux films de poursuites des années 70 où les cascadeurs devaient certainement impressionner beaucoup de monde, d'ailleurs dans "Once upon a time in Hollywood', son dernier film et bien rebelote puisque Brad Pitt joue un stuntman au chomage, la mode est passée et les ordinateurs les remplacent.

Autre curiosité, Zoé est une vraie cascadeuse, doublure de Uma dans "Kill Bill", et elle fait une performance époustouflante, car le film est tourné à l'ancienne avec un final dantesque

Zoé Bell en rose

Sans trop spoiler disons que le film est en 2 parties très similaires, mais à l'issue surprenante, je n'en dirai pas plus. Il semble qu'il ait eu beaucoup de mal à caster son Stuntman, et c'est finalement Kurt Russe, le mythique Snake Plissken de "NY 1997" qui s'y colle et c'est une première pour lui de jouer le bad guy. Perso j'aime tellement le personnage de Snake, que j'ai un peu de mal avec ce film, mais bon c'est un acteur et il doit pouvoir sortir de son image et tout jouer.

Le film se réfère à beaucoup de films des bagnoles que je n'ai pas vu mais que QT visiblement adore, On pense aussi à Mad Max évidemment, ainsi qu'au "Duel" de Spielberg, même s'il n'y a pas de camion ici.

Un film qui révèle aussi sa fascination pour les jolies filles, ça y va les gros plans sur les jambes, les fesses et aussi les pieds, QT adore les pieds des filles , pareil dans "Once upon a time in Hollywood' on a droit à une autopsie de voyeur de Sharon Tate (Margot Robbie) et des gros plans sur ses pieds,...

Enfin on a aucune explication sur les motivations du stuntman, hormis

Spoiler

Quand il démarre en trombe l'une des filles montre son petit doigt et dit "Little Dick"

Au final un film qui est très spectaculaire, avec érotisme à gogo, courses poursuites et cascades réelles. Perso c'est pas ma came, mais il arbore un 7 l'IMDB et un 6,7 chez Sens Critique, tj plus rude. Un film magnifiquement construit, ça on ne peut pas le lui enlever.

Ce film a pile 100 ans (1920-2020), Bon Anniversaire ! et pour ceux qui vont pousser la porte de la curiosité, la récompense sera énorme:

C'est d'abord une clé pour découvrir l'expressionnisme allemand, un courant artistique très puissant du début du XXe siècle qui concernait tous les artistes: peintres surtout, mais aussi musiciens et là c'est le cinéma à ses débuts et donc pour mieux apprécier Fritz Lang ou FW Murnau.

Cette œuvre n'en finit pas d'impressionner toutes les générations de cinéphiles car en la visionnant on découvre tout ce qui va suivre, les films d'horreur notamment, on y trouve aussi du fantastique, un scénario bluffant, des décors incroyables et à plusieurs reprises on se dit:

"ho mais c'est comme dans Frankenstein, ou dans Dracula, ou dans Fantomas, ou dans King Kong, ou dans Citizen Kane, etc..." oui les réalisateurs ont largement puisé de l'inspiration grâce à ce film devenu culte.

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DAS CABINET DES DOKTOR CALIGARI
Sa fiche Wiki US

GERMANY - 1920 - Robert WIENE

Cast:
Werner Krauss: Docteur Caligari
Conrad Veidt: Cesare
Lil Dagover: Jane Olsen
Friedrich Feher: Franz
Hans H von Twardowski: Alan
Rudolf Lettinger : Dr. Olsen

Le début:
Assis sur un banc, un jeune homme raconte à son voisin le terrible drame qu'il vient de vivre,...

Mon avis sans spoiler:
Très vite on est captivé par l'intrigue et fasciné par les décors, les maquillages, etc... bref une ambiance mystérieuse puis horrifique.

Nous voilà donc en Allemagne en 1919, après la défaite et la boucherie de la WW1, et le courant expressionniste bat son plein. On est donc à l'aube du cinéma, bien sûr muet, et dans la patrie de Fritz Lang (Dr Mabuse, M le Maudit) et FW Murnau (Nosferatu le vampire). Or quand on apprend que les décors ont été justement réalisés par 3 peintres expressionnistes, on mesure à quel point c'était déjà du vrai cinéma avec scénaristes, décorateurs, réalisateurs, etc...

Tout est conçu dans le but d'impressionner, d'exprimer avec force, ce qui est logique pour des expressionnistes . D'abord ces décors qui sont bluffants et perturbants jusqu'à la toute fin. Ensuite les maquillages qui nous projettent dans la naissance du cinéma d'horreur, ensuite la théâtralité du jeu, si on est habitué avec le muet à une gestuelle lourde pour faire comprendre sans les mots les sentiments et les idées, là c'est encore plus spectaculaire et parfaitement logique après le dénouement. Vient s'y rajouter un jeu d'ombres et lumières vraiment génial surtout avec Cesare, qui révèle l'immense acteur du muet Conrad Veidt, le somnambule dont l'accoutrement en collants noirs moulants rajoute encore plus à un visuel spectaculaire réellement novateur.

Je conseille vraiment à tous les cinéphiles de regarder ces 1h10 Oh combien cinématographiquement historiques ! surtout qu'on ne s'y ennuie pas 1 minute.

NB: Surtout ne pas regarder les images google avant de voir le film, car certains plans seront d'impitoyables spoilers

A LIRE SEULEMENT APRES VISIONNAGE

Quand Cesare et sa sculpturale silhouette grimpe sur les toits avec la belle, comment ne pas penser aux vampires de tous poils et même à King Kong grimpant sur l'Empire state building ?

là on voit immédiatement Nosferatu ou Dracula dans son cercueil et un savant fou, comme le Dr Frankenstein qui essaie de le contrôler, en vain évidemment.

Et puis surtout cette construction narrative qui est en fait un flashback, c'est vraiment une première et c'est encore plus génial quand on découvre que tout le film est le délire d'un fou, d'où les décors délirants pour exprimer clairement (après la fin) sa folie.

Enfin que dire de la dernière phrase mystérieuse du directeur de l’hôpital ?

"il me prend pour le mystique Dr Caligari, maintenant je sais comment le soigner"

WTF ??? je me creuse encore sur le sens de cette phrase, et je compte sur vous pour la commenter. Cette fin incompréhensible et ouverte, est devenue la règle des derniers moments de tous les films d'horreur, de Carpenter à Alien, etc... pour que le spectateur quitte la salle en pleine interrogation.

Il est temps que je me confesse, je n'ai jamais vu un seul épisode entier de Koh-Lanta de ma vie, et je n'ai jamais compris tout l'engouement autour.

Thinkerview est une chaine Youtube spécialisée dans les interviews de personnalités issus de différents milieux (politique, journalistique, intellectuel, militaire, associatif,...), chaque interview traitant d'un sujet précis et s'étalant en moyenne sur une à deux heures.
Les créateurs de la chaine la décrivent comme ceci :

"Thinkerview a pour objectifs :

• Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites.
• Écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture.
• Appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde."

A l'heure actuelle on s'approche doucement des 150 vidéos disponibles. Afin de vous aiguiller un peu je vous en propose quatre :

Connaissiez-vous cette chaine ? Pensez-vous que le concept de cette chaine est une hérésie et que rien n'égalera jamais notre Jean-Pierre Pernaut national ?

" LE VOYAGE DANS LA LUNE"

Réalisateur: Georges Méliès
Acteurs: Georges Méliès (Professeur Barbenfouillis)
Sortie: 1902
Durée: 14 min - muet - N&B puis colorisé à la main

Résumé:
Lors d'un colloque d'astronomie, le professeur Barbenfouillis crée l'événement en faisant part à l'assemblée de son projet de voyage dans la Lune. Il organise ensuite la visite à ses confrères de l'atelier où l'obus spatial est en chantier. Il sera propulsé en direction de la Lune au moyen d'un canon géant.

Le lancement réussit. Les six spationautes embarqués découvrent l'environnement lunaire et assistent à un lever de terre. Faits prisonniers par les Sélénites, population autochtone de la Lune, ils parviennent cependant à s'échapper. L'un des poursuivants reste accroché au fuselage de l'obus qui a repris le chemin de la Terre. De retour, les savants sont accueillis en héros et exposent triomphalement leur capture.

Mon avis:

Que dire d'un film muet en N&B, de 14 minutes créé en 1902 ?

D'abord qu'il n'a aucune référence, pas de précédent à copier, ni de technique à apprendre, ... il faut tout inventer, même si Méliès a déjà fait de très nombreux courts métrages dans lesquels il a expérimenté beaucoup de choses. Aussi il faut le regarder comme on regarde une peinture rupestre, un art premier, né du néant, et avoir la fascination de l'ethnologue, la passion de l'archéologue

Il s'inspira évidemment du génial Jules Verne, pour la partie terrestre, puis de HG Wells pour la partie lunaire, aussi c'est un vrai film d'aventures spatiales plein d'humour, on est loin des documentaires des frères Lumière.

On ressent toute la joie des gens passionnés par un nouveau jouet, mais attention le professionnalisme est déjà là avec la participation des danseuses du corps de ballet du Châtelet (les "ponpon Girls") et des acrobates des Folies-Bergère (les Sélénites).

Tout le monde connaît l'image de la lune avec son obus dans l'oeil, or très peu de monde a vu le film, pourtant c'est si facile désormais de trouver ce film historique. C'est quand même le 1er film de SF de l'Histoire aux effets spéciaux déjà élaborés qui mériterait un vibrant hommage par exemple en étant projeté dans tous les lycées de France, oui le 7e Art a bien sa place à l'école il me semble.

Alors n'avez vous pas 14 minutes pour découvrir la naissance du Cinéma en France ?

Feu !!

Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque

Par extension, on appelle aussi dystopie toute œuvre d'anticipation sociale décrivant un avenir sombre.

C'est un de mes genres préférés.

Et vous, en lisez-vous ? Qu'est-ce que cela vous inspire ?

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Il faut dire que la dystopie d'il y a 50-60 ans était un genre plus sympathique quand on n'avait pas l'impression de vivre dedans...

Beaucoup d'aspects des sociétés décrites dans ces romans à l'époques sont devenus une réalité (la recherche et la transformation du génome humain, l'utilisation des drogues/médicaments pour se soigner, la surveillance H24 (coucou les cartes de crédit, coucou Google, etc...), la société de consommation qui se change petit à petit en société d'utilisation, ...

D'ailleurs, malgré il y a quelques années l'édition de plusieurs oeuvres dystopiques qui ont eu un réel succès auprès des jeunes (Hunger Games, Divergente, ...) on a des articles qui aujourd'hui nous expliquent qu'une partie des jeunes générations est mal à l'aise devant "1984", au point d'en faire un rejet :

https://www.ledevoir.com/societe/education/487335/orwell-en-2016-des-jeunes-qui-boudent-georges-orwell

Quand je revois par exemple "Bienvenue à Gattaca", je suis forcé d'admettre que toutes les technologies sont aujourd'hui en place (qu'on parle de décodage du génome ou de traitement automatique de l'information par "Big Data" dans les banques ou les assurances), et la mentalité également, pour le faire advenir.

Ou plutôt je me dis que la réalité est en train de devenir la dystopie (ou est-ce qu'elle l'a toujours été ?)

Quelques oeuvres :

Parmi les oeuvres dystopiques les plus connues on peu citer des monuments tels 1984 d'Orwell, Le meilleur des mondes d'Huxley, Un bonheur insoutenable de Levin ou même Farenheit 451 de Bradbury

On peut mettre dedans la plupart des Philip K. Dick et leurs dérivés cinématographiques : Blade Runner (Ridley Scott, 1982), The Truman Show (Peter Weir, 1998), Minority Report (Steven Spielberg, 2002), Paycheck (John Woo, 2003) — ainsi que le cyberpunk qui en découle.

Comme best-sellers, on peut citer aussi Stephen King avec Running Man, Margaret Atwood avec La Serveuse écarlate

Je l'ai mis en littérature, car c'est la base, mais il est vrai que le genre a plein d'exemple au 7ème art (Bienvenue à Gattaca, Time Out,...) ou en BD (V pour Vendetta, qui a aussi eu le droit à son film)

Tout le monde, ou presque,connait ce simple cube de couleurs, si emblématique des années 1980. Ce cube a été Inventé par le Professeur Rubik afin d’amener ses étudiants à deviner quel était son mécanisme interne, comment les petits cubes pouvaient tourner suivant trois axes tout en restant solidaires, et ainsi de les intéresser à la géométrie en 3 dimensions. Mais à ce moment, il n'imaginait pas que son invention allait faire le tour ludique du globe...

J'ai marqué "simple cube" mais "simple" est un bien piêtre mot pour un cube qui possède 43.252.003.274.489.856.000 combinaisons différentes (plus de 43 trillions !). En supposant que vous puissiez essayer 1 milliard de combinaisons différentes par seconde, il vous faudrait plus de 1200 ans pour toutes les essayer...

Heureusement, que les logarithmes sont là pour nous aider à le résoudre

Je m'y suis mis avant l'été dernier. C'est vraiment pas mal pour faire travailler la mémoire et la représentation dans l'espace (deux choses qui ne sont pas mon fort justement)

Il y a plusieurs façons de le résoudre, avec des algorithmes simples mais longs, ou plus compliqués mais rapides...

Il y a plusieurs type de cubes aussi. Le cube historique et emblématique est bien sûr le 3x3x3, mais on peut maintenant trouver des plus cubes compliqués (10x10x10 ), des pyramides, des dodécaèdres, ou avec des formes plus torturées (ou "design" comme certains le diront)

Perso je le fais entre 1 et 2 mn. J'essaye de passer en dessous de la minute, mais il faudrait que je m'améliore dans les premiers mouvements, et donc être plus rapide dans la représentation dans l'espace... Pas évident

Il y a t-il des amateurs ? Y avez-vous joué dans l'enfance ou plus récemment ? (Etiez-vous de ceux ou celles qui "trichaient" en décollant et recollant les étiquettes )

VOL AU DESSUS D'UN NID DE COUCOU
VO: one fly over the cukoo's nest
Milos Forman - USA - 1975

Distribution:
Jack Nicholson: Randall Patrick McMurphy
Louise Fletcher: l'infirmière en chef Mildred Ratched
Will Sampson : « Chef » Bromden, le géant indien
Brad Dourif: Billy Bibbit
Danny DeVito: Martini
Christopher Lloyd: Taber
Scatman Crothers: Orderly Turkle, le veilleur de nuit
Vincent Schiavelli: Frederickson

Résumé:
Randall Patrick McMurphy est il fou ?
C'est la question que se pose les autorités en l'envoyant en hôpital alors qu'il est en prison pour viol de mineure. Sa nature joviale et dynamique va bouleverser le calme apparent du petit service.
c'est d'abors un film marrant, regardez ça :

Laissez moi vous présenter cette belle brochette de coucous

mon avis:
Bon le film fête ses 45 ans, un âge respectable, mais il n'est pas démodé, la marque des grands. En effet la prestation est tellement brillante que je vois pas comment ce film ne pourrait pas continuer à plaire éternellement, c'est en fait un peu comme Mozart pour la musique. Milos Forman avait frappé un grand coup à l'époque, un film qui fût un événement, d'abord pour ses qualités artistiques, mais aussi par sa critique de l'univers psychiatrique encore assez expérimental. Au passage puisque je parle de Mozart, on lui doit aussi le géniallissime "Amadeus"

la sévère infirmière Miss Ratched

Ha la la sacré Jack, que dire ? ce type est il fou ? après avoir vu "Shining" et "Vol.." on est en droit d'avoir des doutes, car il est si parfait qu'on se demande si c'est tout simplement naturel. Bref vous l'avez compris Monsieur Jack Nicholson réalise une prestation magistrale. Dès la 1ere seconde où il apparaît, son sourire et son regard d'allumé crèvent l'écran, on est immédiatement captivé, fasciné par le personnage, et c'est bien ce qui va arriver à ses futurs amis, les "cuckoo" de l'hôpital où il est interné pour être évalué

"le royaume des cieux leur appartient"
On connait tous les célèbres paroles du Christ:
"heureux les pauvres d'esprit, car le royaume des cieux leur appartient", c'est à ça que ce film m'a fait penser. Extrait de la Bible

"Vol au dessus d'un nid de coucou" vous emmène dans un hôpital psychiatrique d'après guerre aux USA, et c'est bien d'un voyage dans un autre monde qu'il s'agit. Pas évident d'imaginer la vie entre 4 murs , rythmée par la prise des médicaments et les groupes de parole plus énervants que thérapeutiques. Aussi quand Jack vient briser cette monotonie, les choses changent.

Mais Jack n'est pas le seul à briller, bien sûr l'infirmière chef est parfaite dans son rôle strict de cadre Psy, mais c'est du coté des "patients" que ça décoiffe, Danny de Vito fait un super Martini, toujours content et prêt à suivre les conneries de Jack, ensuite j'adore Billy, acteur inconnu, qui pourtant est parfaitement crédible, etc... de toute façon ça doit être un défi assez jouissif de faire un rôle de fêlé.
...
Le film oscille entre le drame et la franche rigolade, certains instants sont carrément loufoques et malheureusement le final sera doublement tragique. Bref un film plein, beau, triste et drôle, un film profondément humain sur cette zone mystérieuse que la démence.

Je conseille à tout le monde de le voir, surtout pour mieux apprécier la série "Ratched" centrée sur Mildred Ratched, l'infirmière chef.

il vous est certainement déjà arrivé l'impression d'être déçus par un roman (je suis sûr que oui )

Vous avez vu le titre, le pitch et partiez pourtant hyper confiants (Ou même pire : Quelqu'un de votre entourage vous l'a conseillé en vous disant "si si lis le il est top !")

Mais finalement au fur et à mesure de la lecture, vous vous demandiez pourquoi vous continuiez à le lire, vous vous disiez "vivement que je le finisse..."

Ou alors c'est la fin qui vous a tout gâché...

En tous cas, il ne vous aura pas laissé un bon souvenir

Alors, quelles œuvres vous ont laissé sur votre faim ? Quel en était les raisons ?

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Le roman qui m'a donné le plus cet impression, à ce que je me souvienne, c'est Indécision de Benjamin Kunkel

J'en avais lu une critique dithyrambique dans la presse littéraire à sa sortie, il avait eu le prix du meilleur premier roman étranger, et il est quasi considéré comme culte par beaucoup de lecteurs... alors je me suis laissé tenter, plein d'enthousiasme

C'est un très bon roman techniquement parlant, une histoire sur les interrogations d'un jeune homme en perdition, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Je n'arrivais pas à m'identifier à quoi que ce soit. Du coup je l'ai fini, mais ca a été pour moi une traversée du desert.

Peut-être un bon roman, mais pas pour moi à cette époque. Je n'ai vraiment pas accroché, ni aimé le lire

2007 - Kirsten Sheridan

Merci à l'animation Battles du cinéma pour cette découverte

C'est un film inspiré, on sent la passion de la musique et on pense aux classiques "Amadeus", "Ludwig van B", ou notre pépite hexagonale, "Tous les matins du monde". Car oui le point commun de ces beaux films c'est la Musique, et sa part de mystère, car après tout quand on y réfléchit c'est vraiment propre à l'humanité même si August nous démontre qu'elle est partout.

J'ai adoré ce film, c'est certes un conte ultra prévisible au scénario squelettique, c'est un moment de grâce où des stars se sont visiblement régalé d'être dirigés à la baguette, le film étant conçu comme le boléro de Ravel, une lente accélération, jusqu'à la Rhapsodie finale.

La lecture rapide est une technique permettant d'accélérer la vitesse de lecture. Elle ne vise pas les apprentissages initiaux de la lecture (jeunes enfants ou adultes analphabètes).

Elle consiste principalement à éduquer le regard et à limiter la subvocalisation qui ralentit énormément la lecture.

Elle peut être complétée par d'autres techniques, comme la lecture dite « en diagonale ».

La lecture rapide s'adresse aux lecteurs qui souhaitent soit améliorer leurs performances, soit remédier à des difficultés (lexique, classification, prises d'indice, identification structurelle, etc.).

Attention quand même, la lecture rapide comprend nécessairement la vitesse de lecture ET la compréhension, sinon ça ne sert à rien si on lit mais qu'on ne comprend ou retient rien ...

En adepte très célebre de lecture rapide, JFK est souvent cité quand on parle de lecture rapide quand il lisait la presse quotidienne.

A notre qu'il existe aussi des concours de lecture rapide

Avez-vous déjà entendu parler de la lecture rapide ? Vous y êtes vous entrainés ? L'utilisez-vous ? Et dans quelles circonstances ?

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Pour ma part je m'y suis mis il y a quelques années. Je ne suis pas au top là dessus, mais l'entrainement porte quand même ses fruits. J'arrive a lire (si ce n'est pas un roman trop compliqué dans sa forme), un centaine de page/heure (la vitesse moyenne de quelqu'un non entrainé étant de 1/2 à 1 page par minute).

C'est aussi interressant car j'ai l'impression qu'on utilise mieux notre vue et que du coup la fatigue visuelle est moindre car on utilise nos yeux plus efficacement

Mais je ne le fais que pour m'entrainer, ou alors si le roman ne m'interesse finalement pas plus que cela et que j'ai envie de passer à un autre (J'ai toujours au moins une dizaine de livres en attente...)

Car en temps normal je ne l'utilise pas vraiment (Ou alors je passe juste la seconde sans faire attention parce que j'ai envie de connaitre la suite au plus vite... )

Parce que si le livre me plait énormément (Par exemple, pour reprendre un livre présenté ici, "Tu comprendras quand tu seras plus grande" que j'ai lu l'année dernière à cette période), ça reste pour moi un plaisir de l'instant présent, un plaisir que je savoure aussi dans la lenteur et le temps qu'il me prend. Et si un passage me plait sur le coup, je le relit pour ce plaisir, si une citation m'émeut je la note, ou parfois je me mets à révasser parce que l'oeuvre me parle et me ramène à ma propre existence. C'est un moment de culture et de zenitude dans laquelle la vitesse de lecture n'a pas droit d'asile

Et pour le boulot c'est impossible de l'utiliser (hier j'étais dans une formation sur les plans d'épargne salariale. Le mode de calcul des plafonds d'épargne pour les TNS, j'ai du le lire 4 fois pour le comprendre à vitesse normale )

Un sujet pour parler Passion, celle du Cinéma, une salle obscure, une sortie entre amis, une soirée qui se prolonge ensuite dans une crêperie ou à domicile, bref le Cinéma est assurément la machine sociale et émotionnelle la plus importante du XXe siècle. Mais la technique et cette année ce putain de virus sont venus menacer cet acte sublime qu'est la sortie au Ciné.

Oui tout est fait pour enfermer les gens chez eux, Technologie du Home cinéma, écrans géants, Netflix, etc... le cinéma est il réellement menacé à moyens termes ?

Personnellement je pense que oui car avec des prix modiques on arrive assez vite à améliorer son auditorium, l'occasion étant une mine d'or, pensez y. De toute façon il ne faut surtout ne pas regarder les grands films dans des conditions minimalistes, comme une petite télé et un son dégueulasse ou pire un moniteur de PC, le summum étant un smartphone ! Hérésie !!

Bref que préférez vous ? que faites vous ? quel système avez vous ? préférez vous la sortie ou le cocooning , etc...

"Les seuls papiers qui m’intéressent, ce sont ceux de l’imprimerie nationale, avec la tronche de Blaise dans le coin." - Michel Audiard

Connaissez-vous des maisons d'édition spécialisées dans la publication d'ouvrages en lien avec le monde du jeu vidéo ?

En France les deux plus importantes sont Third Éditions et Pix'n Love Editions. On peut y trouver des ouvrages très divers, traitant d'un jeu ou d'une saga de jeux, à un créateur ou une personnalité influente de l'industrie, en passant par des thématiques plus larges comme la place des femmes dans le JV ou les liens entre cinéma et jeux vidéos.

Dans ma bibliothèque j'en possède quatre :

• L'histoire de Donkey Kong
• Video Game Music - Histoire de la musique de jeu vidéo
• Original Sound Track - 100 albums indispensables de jeux vidéo (Tout les trois édités chez Pix'n Love)
• La Légende Final Fantasy IX (Édité chez Third Éditions)

Avez-vous déjà lu un ouvrage similaire ? Pensez-vous en faire l’acquisition ?

UN LONG DIMANCHE DE FIANCAILLES

Jean-Pierre JEUNET - 2004 - 2h14

Audrey Tautou : Mathilde Donnay
Marion Cotillard : Valentina « Tina » Lombardi

les condamnés:
Gaspard Ulliel : Manech Langonnet « Le Bleuet »
Clovis Cornillac : Benoît Notre-Dame « Cet homme »
Jérôme Kircher : Kléber Bouquet,« Bastoche »
Denis Lavant : Francis Geignard, « Six-sous »
Dominique Bettenfeld : Ange Bassignano, Droit commun
Dominique Pinon : Sylvain
Chantal Neuwirth : Bénédicte
Albert Dupontel : Célestin Poux
François Levantal : Thouvenel
Jean-Pierre Becker : Daniel Esperanza
Jean-Pierre Darroussin : Benjamin Gordes Biscotte
Jodie Foster : Élodie Gordes
André Dussollier : Maître Rouvières
Ticky Holgado : Germain Pire, détective
Julie Depardieu : Véronique Passavant

Résumé:
Mathilde aime Manech, mais la guerre les sépare, accusé d'auto-mutilation il est condamné à mort avec 4 autres poilus, mais Mathilde n'y croit pas et va mener son enquête, comme d'ailleurs Tina à la recherche d'Ange, Alors qu'est il advenu des 5 rebelles bien décidés à ne pas mourir comme les autres en sortant de la tranchée ?

Mon modeste avis:
Bon JP Jeunet c'est un talentueux réalisateur hors normes, il n'a pas fait beaucoup de films mais quels films ! "Delicatessen", "la cité des enfants perdus" et évidemment le cultissime "Amélie Poulain", sans oublier un "Alien", excusez du peu ! bref un grand bonhomme, inventif, besogneux et reconnu jusqu'à Hollywood.

Alors forcément "un long dimanche de fianciailles" a un petit goût de déjà vu, Audrey Tautou, Dominique Pinon, JC Dreyfus, Ticky Holgado,... on retrouve ses acteurs fétiches, ensuite l'ambiance avec son filtre sépia pour faire rétro, les décors hypertravaillés et colorés et les visages incroyables, JP Jeunet aiment "les gueules"...C'est vrai, parfois on se sent à nouveau dans "Amélie, le retour", mais est ce vraiment gênant ? et puis qui n'aime pas se perdre dans le doux et mystérieux regard de la belle Audrey ?

Ensuite la distribution est proprement exceptionnelle:
Tcheky Karyo, Albert Dupontel, Marion Cotillard, Clovis Cornillard, André Dussolier, JP Darroussin, Julie Depardieu, JPaul Rouve, etc... on sent que tlm a voulu participer à ce film, même pour de micro rôles, et c'est tant mieux.

La reconstitution est magnifique et largement primée, le film a quand même remporté 5 César et été nominé 2x aux Oscars pour la photographie et les décors. Et ça se voit, le cinéma n'est il pas d'abord un spectacle visuel ? Que ce soit les scènes intimistes, campagnarde ou dans les tranchées, tout est parfait, ça se souligne je pense, car bien peu de réalisateurs se donnent autant de mal. Les scènes de combat sont très réalistes, les gares plus vraies que nature, mais le plus beau c'est la cote bretonne, avec ces plans larges, tournoyants comme celui du phare (un peu plagié par "Moonrise Kingdom" je trouve), d'ailleurs je ne serai pas surpris que Wes Anderson soit un fan de JP Jeunet, ...

Sur ses fondations graphiques solides vient se greffer une belle histoire: La guerre de 14 à travers les aventures de 5 condamnés à mort pour auto-mutilation, leur exécution des plus étrange et du coup un doute sur leur mort qui déclenche une tenace enquête de nos 2 héroïnes, à la recherche de leur amour.

Vraiment on accroche très vite et on ne lâche plus le film de surprise en surprise. Rappelons que le film est l'adaptation d'un thriller de Sébastien Japrisot, déjà adapté avec "l'été meurtrier", et le duo génial Adjani/Souchon, un film à voir absolument. Alors coté scénario forcément on est servi, originalité, rebondissements, suspense, ... surtout qu'on peut y rajouter l'amour et l'humour omniprésent, ne serait ce que par les "tronches" pas possibles des uns et des autres. JP Jeunet aime ça les tronches

Chaque acteur est pleinement investi comme feu le succulent détective "La fouine" ou le pétillant Dupontel, et que dire d'une Marion Cotillard déjà au top dans un rôle bref mais percutant.

Enfin sur le fond, le film en fait n'est qu'un violent réquisitoire de la guerre et son absurdité, horreurs après horreurs, tout y est dénoncé, avec en tête le cynisme des officiers, comme dans "les sentiers de la gloire", 2 films indispensables en cette période centenaire de la grande guerre, sauf que ce clin d’œil au film de Kubrick n'est pas une caricature anglo-saxonne...

Bref c'est une pleine réussite, une pépite, j'adore tout de Jeunet et celui ci c'est son Grand film !

sans hésiter : 9,5/10

"Fuyez pauvre fous !"

Depuis 2014 une nouvelle traduction de l'oeuvre de Tolkien réalisée par Daniel Lauzon est disponible à l'achat, censée se rapprocher au mieux des écrits originaux de l'auteur. Aujourd'hui elle est tout autant mise en avant que l'ancienne traduction qui datait de 1972. Sa réception fut pour le moins polarisante, certains faisant un rejet épidermique tandis que d'autres saluèrent les modifications bienvenues.

Parmi ces modifications on trouve :

° La Comté devient Le Comté
° Fondcombe devient Fendeval
° Bilbon/Frodon Saquet deviennent Bilbo/Frodo Bessac
° Hobbitebourg devient Hobbiteville

Et enfin mon petit chouchou...

° Aragorn, alias Grands-Pas le Rôdeur devient L'Arpenteur le Coureur

Que pensez-vous de cette nouvelle traduction ? L'avez-vous lue ?

"Lolz ! Lolz ! Lolz !"

Les YouTube Comment Reconstruction sont une série de douze vidéos mettant en scène deux acteurs britanniques, Grahame Edwards et Eryl Lloyd Parry. Le principe est simple : ils "rejouent" des discussions ayant eu lieu entre des utilisateurs de YouTube dans la section commentaires de vidéos sélectionnées. Et c'est de l'or en barre.

Je vous poste ici celle qui m'a fait les découvrir.

Black Mirror « Miroir noir » en français est une anthologie télévisée britannique, créée par Charlie Brooker. D'abord diffusée sur Channel 4 de 2011 à 2014, elle a connu un succès international et est depuis 2016 (troisième saison) produite par Netflix.

Les épisodes sont liés par le thème commun de la mise en œuvre d'une technologie dystopique. Le titre « Black Mirror » fait référence aux écrans omniprésents qui nous renvoient notre reflet. Sous un angle noir et souvent satirique, la série envisage un futur proche, voire immédiat. Elle interroge les conséquences inattendues que pourraient avoir les nouvelles technologies, et comment ces dernières influent sur la nature humaine de ses utilisateurs et inversement.
La série a reçu un très bon accueil critique. Elle a été saluée pour l'originalité de sa représentation de notre avenir.

Il y a 5 saisons qui ont chacune entre 3 et 6 épisodes maximum, elles n'ont pas de lien entre elles mais un thème bien précis, les technologies. Les acteurs ne sont jamais les mêmes au fils des saisons du coup, certains jouent mieux que d'autres, mais dans l'ensemble j'ai trouver ça bien réalisé.
Il y a aussi un film interactif Black Mirror : Bandersnatch, sorti en décembre 2018, écrit par Charlie Brooker et réalisé par David Slade.

J'ai apprécier cette série, avec plus ou moins d'intérêt selon les épisodes.
Celui qui ma le plus marquer "Retour sur image"

Spoiler

Dans un futur proche, une partie de la société a accès à une technologie qui permet d'enregistrer tout ce qu'un individu peut voir et entendre grâce à une puce située derrière l'oreille. À l'aide d'une petite télécommande, l'individu en question peut ensuite revisionner ses souvenirs autant de fois qu'il le désire, directement sur ses yeux ou bien en les projetant sur un écran. Dans ce dernier cas, l'expérience devient collective et toutes les personnes présentes peuvent voir les souvenirs de l'individu qui choisit ou est contraint de les projeter. La scène ou le couple fais l'amour m'a complètement interloquer!! Les deux ont alors un rapport sexuel, pendant lequel ils visionnent chacun de leur côté des répétitions de leurs ébats antérieurs et plus intimes.

Quand on regarde cette série, on se dis que tous ça pourrais arriver, est en train d'arriver? Et tous ça fait froid dans le dos...

Le film interactif je l'ai regarder et j'ai trouver ça plutôt intéressant a faire au moins une fois. Un peu comme un jeu vidéo. En beaucoup moins compliquer.

Avez-vous vue cette série? Vous l'avez aimer?