@Egon Il est sur Canal plus à la demande si jamais ...

Meilleurs messages postés par Marie Cineaddict
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RE: À bout de course (Running on Empty)
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RE: Oxygène (2021)
@delnis Vu et adoré et puis il n’a pas tant à voir avec ça avec Buried, et ça ça m’a convaincue. Je trouve le travail sur le regard de Mélanie Laurent remarquable. Et on ne s’ennuie pas car il y a Milo qui accompagne Liz et l’a fait évoluer tout du long du film. Le final je l’adore. On passe par tous les états avec un beau final. Moi, je dis c’est abouti, ça tient bien la route, on passe un bon moment
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RE: Falling
Cette photo on en parle ? La beauté de Viggo les cheveux en pétard et ce regard dramatique ...
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Falling
John et Willis entretiennent une relation de père et fils conflictuelle. D’autant que Willis n’accepte pas l’homosexualité de son fils. Les choses ne s’arrange pas avec sa dépense et son cancer. Willis ne peut plus gérer sa ferme, ses chevaux. Sa mémoire s’altère. John fait une pose dans sa carrière pour prendre soin de lui et mettre les choses à plat. Mais pas facile avec Willis qui se rebelle. John fait tout pour apaiser la situation et préserver sa famille alors que de vieilles blessures s’ouvrent pour lui et son père car il a perdu sa mère très jeune.
Viggo Mortensen nous livre une première réalisation très forte et marquante. On est touché par le temps de la petite enfance avec des souvenirs d’une mère heureuse jusqu’à ce que que ça se gâte à cause d’un père trop violent. Lance Henriksen est à la fois révoltant et bouleversant. Ce qui frappe aussi c’est la tempérance de John qui est remarquable face à son père. Malgré tout il y a un respect pas de suite mutuel. Et ce qui bouleverse surtout c’est le chemin que les deux vont parcourir pour trouver le chemin vers la compréhension de l’autre. Il y a ce fameux geste que Willis a envers sa petite fille avant de partir qui veut beaucoup dire et émotionne. Ce film est d’une force et souligne bien la complexité des liens parents-enfants. Viggo Mortensen signe un coup de maître et n’aurait pas dû attendre vingt ans avant de commencer sa carrière de cinéaste qui s’annonce très prometteuse. Viggo est parfait et peut tout faire pour notre plus grand plaisir.
Bande-annonce :
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Les Intranquilles
Les Intranquilles, c’est l’histoire de Leila, Damien et Amine qui voient leur vie troublée par la maladie de Damien qui est bipolaire. Damien est un peintre de talent qui expose dans des galeries avec succès . Leila est relookeuse de meuble et jongle en devant s’occuper de sa famille et de la
Pie par tous les membres de la famille et ça touche profondément. On sent le malaise de Damien à travers la façon dont il s’exprime en travaillant et c’est très fort. Cela donne lieu à des scènes pleines de sens. Damien Bonnard est bouleversant, surprenant et une excellente découverte. Joachim Lafosse sait toucher les spectateurs comme personne. Leila Bekhti est formidable en mère courage et lionne. J’ai beaucoup d’affection pour ce film.
de Damien qui n’arrive pas à gérer son traitement et ses crises. Damien perd le sommeilu et se met en danger. Lui et les autres d’ailleurs. La confiance entre le couple s’étiole le jour où Damien fait une crise jusqu’à l’école de leur fils. Vont-ils réussir à recoller les morceaux ou se séparer ?
J’ai trouvé le film d’une réussite totale car il va en profondeur dans les problèmes d’une famille attachante et qui semble avoir beaucoup pour elle. En dépit de tout il y a de l’amour et du talent. La force du film est d’explorer le vécu de la maladie par tous les membres de la famille et ça touche profondément. On sent le malaise de Damien à travers la façon dont il s’exprime en travaillant et c’est très fort. Cela donne lieu à des scènes pleines de sens. Damien Bonnard est bouleversant, surprenant et une excellente découverte. Joachim Lafosse sait toucher les spectateurs comme personne. Leila Bekhti est formidable en mère courage et lionne. J’ai beaucoup d’affection pour ce film.
Bande-annonce du film Les Intranquilles
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RE: Venom (2018)
@shanna je l’ai vu dimanche pour la première fois et franchement je n’ai que de la sympathie pour le personne . Un bon moment .
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Petite Sœur (Schwesterlein, 2020)
Lisa jongle entre son frère malade d’un cancer, travail, sa famille (son mari et ses deux enfants), sa mère. Elle aimerait que son frère, acteur de théâtre à succès retrouve le chemin de la scène mais en aura-elle le temps et l’inspiration nécessaire à cet ambitieux projet ?
On devine très vite combien la relation entre Lisa et Sven est fusionnelle. Ils sont jumeaux et elle est sa donneuse pour sa greffe. Malheureusement Sven fait un rejet et décide de jeter l’éponge. Lisa espère qu’une nouvelle pièce va redonner l’envie de se battre à son frère qui ne jure que par son rôle d’Hamlet.
Les acteurs sont fantastique et touchent au cœur. Lisa est une touchante car elle donne tout ce qu’elle a. Nina Hoss est incroyable et Lars joue un mourant bouleversant créatif et haut en couleur si on se réfère à ses perruques improbables. Le texte final est d’une grande poésie et est puissant lu à l’unisson en donnant des frissons. Un vrai moment lyrique inspiré par Hansel et Gretel. Marquant et d’une richesse, une finesse, une intelligence rare !
Bande-annonce :
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RE: Old
Shyamalan a le don encore une fois de jouer avec les peurs, les angoisses et le fantastique pour le plus grand plaisir du spectateur qui voit l’énigme se poser et se résoudre petit à petit. Gael Garcia Bernal et Vicky Krieps sont très émouvants au final. Vicky Krieps est un talent à suivre. Pour sûre. Le réalisateur est un vrai champion du retournement de situation et on n’est pas déçu de l’écriture du film. Je n’en dis pas plus pour laisser la découverte, mais moi, j’ai été captivée tout du long.
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RE: Matrix (The Matrix, série de films)
Perso, j'ai adoré la trilogie et surtout à cause de Keanu Reeves. J'ai un peu peur consernant le quatre qui semble être bien avancé. Mais heureusement que Keanu Reeves reprend du service. Sinon, quel intérêt ?
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Mission (The Mission, 1986)
Mission raconte le destin de Gabriel, frère jésuite qui monte une mission pour propager la parole de Jésus auprès des indiens Guaranis qui sont conquis. Le soucis est que San Carlos se situe à la frontière de l’Espagne et du Portugal qui veut agrandir son territoire. La mission, les indigènes sont menacés avec tout ses membres. Gabriel va échanger ses états de consciences avec Mendoza qu’il a pris sous son aile.
Le film est d’une violence. Deux hommes, deux visions diffėrentes face à l’adversité. Le parcours de Mendoza est incroyable parce qu’il passe dans tous les états. Ça le rend touchant. Gabriel dans la force de ses convictions, sa constance, l’est tout autant. Le résultat est bouleversant et il est important de se rappeler de la fragilité de la condition des indigènes qui résulte d’un vrai et terrible massacre humain. Il y a un devoir de mémoire essentiel fait avec avec justesse même si romancé par Roland Joffé avec un Jeremy Irons fantastique. La fin reste à jamais dans les mémoires. J’avais découvert le film au lycée avec ma professeur d’espagnol et ce fut un moment intense.
Bande-Annonce :
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RE: The Lighthouse
Je voulais le voir mais il n'est pas passé dans mon ciné. Mais les jeux de lumières sur les photos ont l'air magnifiques ! Je pense qu'il faut l'expérimenter. En plus un super casting qui ne gâche rien
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L'Ombre de Staline (Mr Jones)
L’Ombre de Staline raconte l’histoire de Gareth Jones, conseiller politique gallois qui après avoir interviewé Hitler, souhaite à tout prix rencontrer Staline car il veut en savoir plus sur ce que cache sa réussite. Pour ce faire il va devoir aller jusqu’à Moscou puis en Ukraine où il va rencontrer l’horreur de la famine, l’holodomor. Une découverte qui va avoir un impact sur sa vie entière pour faire valoir la vérité cachée.
Un film fondamental à l’importance capitale pour un devoir de mémoire nécessaire. Agnieszka Holland fait fort. On est bouleversé par l’histoire de Gareth Jones qui n’a de cesse de filer droit en parfait gentleman en mettant sa vie en péril. On est marqué par son poème préféré et surtout par le chant des enfants qui chantent que leur voisin perd la tête et qui nous hantent. Son opiniâtreté plait. Le film aborde pour la première fois l’holodomor, qui a été reconnu comme un crime contre l’humanité par le Parlement Européen il y a très peu de temps, seulement en 2008. Ne jamais oublier que le régime de Staline a conduit à plus de vingt millions de morts en épuisant les ressources des paysans et en faisant fortune sur leur dos. Il fallait faire le film quitte à déplaire à certains. Le problème de la liberté de la presse est intelligemment traité. Les décors et les costumes sont de grande qualité James Norton et Vanessa Kirby épatent et montrent qu’ils peuvent aller très loin dans leur jeu et on se fera un plaisir de les suivre dans leurs projets passés et à venir.
Bande-Annonce :