@icescream Comme un chat lové sous la couette, j'écoute la pluie d'automne tombé sur le toit de la véranda. Chocolat chaud et petits gâteaux à porter de main, livres ouvert sur des contrées lointaines... le bonheur !
Flambeau passé à Loutre@ avec enchanter et pétanque
Bonne semaine à tous et toutes!
Messages postés par Lissilma
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RE: Le grand bain
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RE: Décris-moi un mouton
Pourquoi ne pas faire passer tout ça avec un...Expresso.
Bonne nuit quand même, qu'elle ne soit pas trop agitée. -
RE: Décris-moi un mouton
@kachina des mots et des paroles que je pourrait faire miens tant ils résument bien mes pensées. Amicalement
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RE: Décris-moi un mouton
"Zut de flute et crotte de bique!"
La sentence était tombée et elle s'inscrivait à la craie blanche sur le tableau noir. Albert dit Bébert n'en menait pas large, dans le silence de la classe déserte ne restait plus que lui et Madame Lecochonet. En temps normal le gamin n'aurait pas hésiter une seule seconde avant de proposer maints jeux de mots sur le patronyme de la maîtresse mais là il n'avait pas le coeur à la gaudriole. Rien qu'a lire le début de l'énoncé de sa punition il se sentait angoissé.
"Donnez la définition du verbe zézayer. Conjuguer celui-ci à tous les temps de l'indicatif."
Bon sang de bois, le garçon se gratta l'arrière du crâne, il lui faudrait des plombes pour trouver dans le dico la définition exacte de ce mot et ensuite la conjugaison...ben ce n'était pas son fort et si en plus il devait s'appliquer à l'écriture.... cette punition risquait de devenir une galère. Autant signer son arrêt de mort mais pas question de reculer ou de supplier la clémence de la revêche maitresse d'école, son honneur était en jeu, Albert bomba le torse mais après avoir commencé laborieusement la recherche du mot incriminé dans le gros manuel de français, Bébert se dégonfla comme une baudruche. Il détestait ce livre et tous les mots qu'il contenait, lire était pour lui une corvée, écrire un supplice et voilà qu'il devait faire les deux. Si seulement il avait réfléchit un peu plus avant de faire cette bêtise! D'accord la blague était drôle pas spécialement sympa mais amusante. Du moins jusqu'à ce qu'il voit les larmes coulées sur les joues de Julia et qu'elle crie d'une petite voix hystérique.
"Quelque zose bouge dans ma posse, z'ai peur!"
Fanfaron Bébert était allé rechercher dans la poche de la blouse de la gamine le petit serpent qu'il y avait intentionnellement caché l'instant d'avant. L'agitant sous le nez de la petite il s'était moquer ouvertement de son défaut de prononciation.
"Pauvre bizette, ze n'ai qu'une couleuvre pas un ssssserpent!
Rires, bêtise, méchanceté, tous s'étaient esclaffer... jusqu'à l'apparition de Madame Lecochonet. Avec le regard froid d'un prédateur, la femme aux cheveux argentés avait compris la situation, jugé le fauteur de trouble et l'avait condamné à exécuter sa peine. Son jugement était sans appel!
Voilà pourquoi après la classe, il s'était retrouver en tête à tête avec son redoutable juge.
Alors que le gamin peinait sur la calligraphie des lettres, diable pourquoi ce fichu Z avait il tant de boucles, un début de compréhension germa dans le cerveau du garçon, avec une clarté limpide, il analysa la méchanceté de son acte mais il ne souffla mot. C'est en assumant ses actes que l'on devient un homme pensa t il. Alors avec application Albert trempa dans l'encrier sa plume sergent major et entreprit de tracer au mieux les boucles et les déliés qu'exigeait le verbe zézayer. -
RE: Décris-moi un mouton
@ayamé trop cool cette histoire. J'aime beaucoup
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RE: Décris-moi un mouton
Dans les z je voudrais: zezayer (désolée c'est le hasard) faut que je regarde la définition avant de l'utiliser. Bonne nouvelle semaine à tout le monde.
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RE: Décris-moi un mouton
@kachina merci beaucoup pour toutes vos gentilles attentions. Puissiez vous passer tous et toutes une belle et agréable journée. Amicalement
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RE: Décris-moi un mouton
Des univers et des textes tous si différent avec pourtant les mêmes mots de départ. C'est un enchantement de vous lire à chaque fois. Bon weekend en approche.
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RE: Les films que vous n'avez pas regardé jusqu'à la fin
Le film Coréen "Silensed" avec Gong Yoo. beaucoup trop dur émotionnellement. Une affaire de violence dans un orphelinat avec des enfants handicapés à la merci des pulsions de certains professeurs. Ayant travaillé avec des enfants je n'ai pas pu allé jusqu'à la fin du film. Lâcheté? Probablement mais j'étais en larmes.
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RE: Je ne comprends pas.....
@louikatorz Oui je comprends bien ce fait, perso je goûte peu la blague quand on affirme que les nordistes sont tous consanguins et alcooliques (je suis de Dunkerque!) de même que les blagounettes racistes
genre "salut ching chang chong, hello mamadou, salut tapette" ne me font pas particulièrement rire(ma petite fille est Eurasienne, j'ai un beau fils qui vient des iles et mon neveu est homosexuel) mais bon je n'insulte personne quand certains ne se gêne pas pour le faire devant moi. Question d 'âge? d'éducation? Dur, dur quand même! -
Je ne comprends pas.....
Il y a peu de temps sur une discussion en ligne j'ai eut l'audace d'écrire sur le fait de stigmatiser certaines populations en se moquant d'eux et en les caricaturant et je me suis ramassée une volée de bois vert et des propos pas tous honorables et j'avoue que je me sens un peu dépassée par un tel déchainement de violence verbale. Pourtant je ne pense pas que mes mots soit si choquant que cela. Pourriez m'éclairer et me dire ce qui cloche dans ma vison des choses car je suis perplexe.
Propos mis en ligne;
" Je pense mais cela est personnel qu'afficher du mépris pour tel ou tel individus, ou genres, les pointés du doigts sous le couvert de l'humour est lamentable (bon la j'ai peut être été fort mais c'est ce que je pense donc j'assume!) Quand le respect sera devenu une vertu universelle bien de l'eau aura hélas passée sous les ponts. Cordialement"
Il me semble que j'ai été raisonnable et courtoise dans mes propos alors pourquoi ce déchainement j'aimerai comprendre! -
RE: Décris-moi un mouton
Sous les doux rayons de la lune d**'argent** qui éclairait les grands lacs de la Sérénité, la petite renarde courrait à toute vitesse. Effrayé, elle fuyait le champ de bataille qui avait vu périr la totalité de son clan. Comment une telle chose avait elle put arriver? Sa tribu ne s'occupait pas des affaires humaines, elle se tenait prudemment à l'égard des grands de ce monde et encore plus de celui des immortels. Leur crédo était la bonne marche de la nature, la prospérité des animaux... qu'ils soient petits ou gros, la floraison des arbres et des fleurs était leur principale et unique préoccupation. Alors pourquoi ce carnage? Alors qu'elle se roulait apeurée, la queue serrée contre son flan, dans le berceau des racines d'un cèdre centenaire ,la petite renarde laissait les souvenirs s'agiter sous son crâne.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi? La question revenait sans cesse la hanter, incapable de trouver une réponse cohérente la petite boule de poils rousse s'endormit doucement.
Tout avait commencé par l'arrivée, un jour de grand vent, dans leur village d'un inconnu blessé. Malgré les recommandations de la vieille chaman, son père n'avait put laissé sans soin l'étranger. Bien mal lui en avait prit car en moins de temps qu'il n'en faut pour passer du jour à la nuit, ce dernier avait tenté d'assoir sa domination sur le clan de la Lune Bleue. Mais la trahison ne coulait pas dans les veines des membres de cette peuplade primitive et ils avaient en bloc refuser de se soumettre au dictateur. Une chose inconcevable s'était alors produite, les ténèbres les plus profondes avaient subitement pris possession du village et l'homme entouré de noirceur s'était progressivement transformé en démon. Son regard incandescent avait enflammé, simultanément, les modestes chaumières du village tandis que l'essence vitale des habitant du lieu était une par une aspirée par la sphère de cristal obscure qui ornait le pommeau de son sceptre. Le prince des enfers avait par cet acte monstrueux mis un pied dans le monde des terrestres. Cet acte de guerre eut des répercutions dans le cercle des septièmes mondes: celui des immortels. Intrigués ces derniers envoyèrent un messager enquêter sur la cause de ce bouleversement dans l'ordre mystique des choses. C'est ainsi que Ēndiǎn zhī jiàn, "l'Epée de Grâce", découvrit au pied d'un grand arbre solitaire, une petite fille profondément endormie. Il ne fallut que quelques secondes au chevalier céleste, d'autre monde pour reconnaitre la nature magique de l'enfant. Peu après, la petite se blottissait en toute innocence dans les bras puissant de l'homme. La candeur de l'enfant et sa confiance absolue emplit le coeur de l'homme d'un sentiment étrange. Il regarda attentivement ce petit être si fragile et à cet instant les paroles d'une très vieille prophétie se rappela à son souvenir.
"L'unique et éternel Renard à neuf queues défiera le Roi des Enfers, de ce combat résultera pour les siècles à venir la paix ou l'enfer sur terre"
Ce pouvait il que cette fragile petite chose puisse être l'arme des Dieux?
Incrédule, le Grand Sage décida de fermer pour un certain temps le canal spirituel de la future guerrière afin de la protéger de l'avidité du Seigneur des Damnés. Seulement pour sa protection? Un soupir s'échappade la poitrine de l'homme. Demain serait un autre jour. Un univers fait de combats, de douleurs et de peine et donc lui offrir l'espace d'une parenthèse la joie et l'innocence de l'enfance ferait toute la différence. Ainsi fut il fait et c'est comme ça que débuta et naquit la légende de la Renarde aux neufs queues. -
RE: Décris-moi un mouton
@kachina contente de te retrouver afin de poursuivre notre voyage.
Mon dico propose : domination.
Bonne semaine à tous et toutes. -
RE: Décris-moi un mouton
De bon matin ma muse est noire j'espère ne pas refroidir le week end.
Un disciple, comment osaient ils affirmer qu'il avait un disciple! Ces maudits gratte-papier n'avaient ils donc rien à se mettre sous la dent pour raconter de telle ineptie! Il était fou de rage. Mais d'une rage froide, contenue qui vous glaçait le sang. Le détenu matricule 727 n'était pas du genre à gesticuler et donner de la voix à tort et à travers. Non l'individu incarcéré à la prison de Mortemarre ressemblait plus par son caractère à un reptile qu'a un homme. Glacial, détaché, il offrait à tous un visage impassible alors que les crimes dont on l'accusait défiait par leur atrocité l'entendement commun. Comment un tel individu pouvait il exister? Le mal s'était il réincarné un beau matin dans la peau de cet être abject, était ce la noirceur de son âme qui avait appelé un démon des enfers afin de faire vivre mille tourments aux humains? Nul n'aurait su le dire et la psychologie science nouvelle pour ce début de siècle tentait sans y parvenir à apporter un regard neuf sur le sujet.
Ors en cette matinée d'hiver, il muselait sa colère et se mordait les lèvres de frustration. La nuit avait été une bonne conseillère, il devait se maitriser, attendre et choisir le moment opportun pour se faire la belle. Son orgueil exigeait réparation, il ne pouvait laisser un imitateur copier ses chefs d'oeuvres. Ses crimes étaient une partie de lui, la plus belle peut être? Il avait planifié chacun d'eux avec minutie, avait exécuté ses victimes, hommes ou femmes que lui importait avec méthode et application puis il les avait mis en scène avec tant de passion. Oui dans le fond de son âme, il était un artiste du crime, un Giotto de la torture, un Titien de la douleur, rien ne pouvait égaler son génie créatif et voila que des journaliste en mal de copie lui trouvait un disciple! Il ne pouvait le concevoir. A partir de ce jour il attendit que l'étau autour de lui se relâche.
Bien des années s'écoulèrent, les informations papiers furent supplantées par les informations télévisées, le monde changeait! L'aventure humaine poursuivait sa route effrénée et l'homme oubliait ses anciens démons. Tout les hommes? Ho non cela aurait été si simple, trop simple voyez vous! Perdu dans un coin de campagne, isolée du monde, la clinique Psychiatrique "Des bouleaux blancs" accueillait les personnes atteintes de maladies dégénératives et parmi ces pauvres hères que cachaient là le reste de la population bien pensante, se trouvait un individu étrange, distend et muet qui vous interpelait par sa froideur. Solitaire, il passait de longues heures à répéter des mélodies anciennes sur les claviers de l'orgue de la chapelle et quelque part dans un coin de sa mémoire une petite voix sirupeuse lui disait d'attendre et que bientôt le grand moment arriverait! Il retrouverait son fichu disciple et lui ferait payer son infamie. -
RE: Décris-moi un mouton
Ha zut mon histoire avec les mots précédents est en cours d'écriture donc je serai hors temps , alors j'attends le dernier mot de la nouvelle série pour composer un tout cohérent. Bonne après midi à tous et toutes
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RE: Qu'écoutez-vous là tout de suite ?
ma pause douceur pour bien commencer la semaine. J'assume!