• Lissilma Lissilma

    Bon week-end à tous!

    La journée était pourrie mais vraiment pourrie!. Ce n'était pas juste une vue de l'esprit mais tout aujourd'hui concordait pour rendre ce jour détestable.
    Cha Man Wol soupira. Comment pouvait il en être autrement! ! Depuis son entrée au collège, sa jeune vie n'était qu'une suite continue de brimades et de vexations. Au bout de trois mois cela l'étonnait encore. Comment pouvait on à ce point être insensible et mesquin? C'était un mystère que la toute jeune fille ne comprenait pas! Effacée et discrète, elle avait tout fait pour se fondre dans la masse des collégiens. .Ne pas attirer l'attention sur elle était sa priorité! De condition plus que modeste sa tenue élimée n'avait pas manquer d'attirer le regard d'un petit groupe de filles. Ces reines des tendances avaient inauguré le festival des moqueries. D'autres leur avaient emboité le pas et tout y était passé: son léger embonpoint, sa timidité excessive et ses manières gauches et mal coordonnées avaient provoqués l'hilarité de tous et des représailles perfides. Malgré toutes ces injustice Man Wol serrait les dents, l'orage finirait bien par passé! Tout du moins la jeune fille l'espérait mais rien n'était gagné! La vie ... tout du moins sa vie était loin d'être un épisode tiré d'un drama. Dans son collège il n'y avait pas de beau gosse redresseur de tort, ni d'amies fidèles prêtent à la soutenir! Non elle était seule, toujours toute seule avec pour tous compagnons des regrets qui chaque jour se faisaient de plus en plus lourds. Cependant à l'instar de sa mère, la jeune fille refusait de baisser les bras. Sa génitrice était son idole . Mère célibataire dans une société qui valorisait le patriarcat, cette femme admirable cumulait de nombreux petits boulots afin de subvenir à leur besoin. La vie était dure mais l'amour qu'elles éprouvaient l'une pour l'autre était de taille à soulever les montagnes de l'égoïsme.

    Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Bonne nuit à ceux qui veilleraient encore. Ici la maisonnée est endormie, seul le bruit de l'escalier qui craque parfois rompt le silence. La journée a été bien remplie, pourtant j'ai une impression d'inachevée comme presque tous les jours. Sentiment étrange qui fait que je me sens incomplète. J'ignore quel est le but de ma vie sur cette terre, cela peut paraitre bizarre mais il me semble que mon chemin de vie est au fil des années de plus en plus confus. Autrefois je pensais que j'avais été spécialement crée pour donner la vie. Mon corps était l'outil parfait pour abriter des petits d'hommes. Puis l'âge et une opération plus tard cette fonction m'a été retirée. Une certitude s'en est allée et un vide s'est installé. Bien sur je me suis découvert des passions, des intêrets nouveaux pourtant cette sensation de destinée inaccomplie me taraude souvent. Suis je la seule à ressentir cela? D'accord je suis quelqu'un de "perchée" comme diraient mes enfants Mes croyances sont multiples, plus spirituelles que religieuses et en cette nuit de juillet je laisse ici ce message comme une bouteille à la mer. Peut être que les flots la conduiront jusqu'à l'ile des "naufrageurs" où toutes les idées incongrues s'échouent ou peut être ira telle jusqu'à bon port, bien à l'abri des tempêtes et parviendra à toucher votre âme.
    Que la nuit vous emporte dans tes rêves heureux et réconfortant. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous tous amateurs de beaux mots et de jolies phrases, je vous souhaite une bonne semaine.

    Levant les yeux vers le velours sombre du ciel nocturne, lord Tylon fixa de ses magnifiques yeux mordorés la lueur argentée de l'astre lunaire. Même au bout du monde Sélène dispensait avec une égale générosité sa lumière apaisante. Sur les eaux du port se mirait la douce rondeur de la lune. La sérénité, l'immobilité de l'astre de la nuit contrastait avec l'atmosphère enfiévrée de la ville qui se trouvait derrière lui.
    Macao, port et ville colonisés par les Portugais offrait mille et une possibilité de réjouissances. Entre les bars plus ou moins mal famés, les tripots ou se perdait des fortunes entières sur un coup de dés malencontreux, les maisons closes où des tenanciers sans états d'âme vous offraient, moyennant finances, l'objet de vos convoitises. Les femmes, les hommes ou les enfants désirés se trouvaient asservis et offert sur des plateaux.. Lord Tylon savait avec clairvoyance que sous le vernis de la civilisation les êtres les plus dépravés n'hésitaient pas, contre de véritable fortune, à concrétiser leur penchants les plus abject. Inlassablement dans chaque port la dépravation se faisait un nid douillet.
    Qui ou quoi pouvait bien amener un si beau gentleman dans l'enfer de Macao?
    Sa présence ici était incongrue. Il semblait si innocent mais une enveloppe peut être trompeuse et les hommes patibulaires qui depuis quelques minutes le suivaient en catimini risquaient fort de l'apprendre à leur dépends!
    Un sourire féroce se posa sur la bouche du jeune homme. Quand ce dernier entrouvrit légèrement ses lèvres parfaitement ourlées, deux canines superbes et bien aiguisées apparurent. Le vampire n'était pas contre un petit en-cas, prendre des forces avant de débuter une mission n'était pas déloyal.
    Il entraina ses poursuivants dans une ruelle sombre, parfaite pour une embuscade. Le massacre fut rapide! Malgré leurs gros muscles et leur force, les quatre malfrats ne pouvaient lutter contre la férocité et la vitesse d'un Nosfératu de plusieurs centaines d'années. Le combat était inégal et les dés pipés d'avance mais Lord Tylon s'en moquait. Il n'était pas ici pour faire du tourisme et encore moins se prélasser dans la douceur des moeurs locales, non l'homme se trouvait en mission afin de remédier à une altération qui menaçait le Monde des Immortels.
    Quand Lord Tylon sortit de la ruelle quelques instants plus tard, ses yeux dorés brillaient d'un éclat sauvage plus prononcé, d'un geste nonchalant il essaya d'un revers de main la dernière goutte de sang qui perlait sur ses lèvres. Les coques vides qui gisaient à présent dans la venelle lui avaient offert en même temps que leur fluide vitale les renseignements qu'il recherchait.
    A savoir l'adresse d'un taverne située dans les bas-fond du port. Le lieu était en réalité une maison de jeux et une fumerie d'opium.
    Avant d'entrer dans le tripot, Lord Tylon se couvrit la tête d'un chapeau conique. Il se devait de dissimuler la blondeur de ses cheveux mais surtout il était impératif de cacher l'étrangeté de son regard.
    Quand il poussa la porte en bois de la typique maison chinoise, les narines sensibles du vampire furent assailli par l'odeur écoeurante de la fumée de cigares et celle entêtante de l'opium. Désinvolte, l'homme se rapprocha du bar en bois d'ébène sculpté qui se trouvait dans le fond de la pièce. Etrangement, personne ne chercha à s'interposer, chacun sentait confusément la présence d'un grand prédateur. Au comptoir, le vampire commanda deux verres, qu'il mélangea aussitôt. La bière tiède fit intimement connaissance avec la vodka. Le mélange explosif fut avaler d'un trait sans ciller.
    Une main amicale se posa sur son épaule. Fern l'incube se tenait à son côté. La mission allait pouvoir commencer!

    (La suite au prochain épisode si les mots conviennent! Je me suis inspirée de l'idée de Delnis j'espère qu'il ne m'en voudra pas trop!)
    Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour,
    Un peu de temps libre enfin! Je fais pouvoir me mettre à la page et lire toutes les rubriques du forum zappées jusqu'à présent. Découvrir de nouveaux venus sera cool aussi!
    Bonne journée à vous tous et toutes. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    J'espère que vous avez toutes et tous passés un merveilleux week-end et fait d'agréables rencontres. Bonne nouvelle semaine à vous!
    Pour cette fois ci, nous avons en lice: paresse, caresses et liesse.
    C'est parti!

    Pour la quatrième fois depuis le début de la soirée Liam se demandait se qu'il faisait dans ce foutu théâtre.
    Le garçon, en sa qualité de capitaine de l'équipe de rugby, était plus habitué à la ferveur ardente de ses supporters lors des matchs qu'a ce silence respectueux qui planait dans la salle de spectacles. Aux chuchotements discrets et polis, le sportif préférait de loin la liesse bonne enfant exprimée par une foule en délires quand son équipe marquait un but contre l'adversaire. Rien dans cet endroit feutrée et protocolaire ne lui était familier: trop de dorure sur les murs, trop de velours incarnat sur les fauteuils , trop de cristal pendaient sous les hauts plafonds. Que diable venait il faire dans cette galère? Pour couronner le tout les chaussures neuves qui avaient troquées contre ses baskets habituelles lui faisaient horriblement mal aux pieds. D'un geste rageur Liam desserra sa cravate et déboutonna le bouton du col de sa chemise. D'aise il soupira lentement, lui qui n'aimait que les joggings se retrouvait affublé d'un costume de serveur qui le serrait aux entournures. Il détestait cette sensation étrange de ne pas se trouver à sa place. Personne pourtant ne l'avait obligé à venir voir ce fichu ballet. Vraiment? En était il si sur? Le garçon posa une main tremblante sur son coeur. Il sentait sous sa paume frémir le fragile organe pourvoyeur de vie. Personne sérieux? Tu te voiles la face mon gars songea t il pour lui même. Si le trouble qu'il ressentait était bien ce qu'il croyait il se trouvait irrémédiablement piégé par un sentiment qu'il ne pensait pas un jour éprouver pour une personne comme celle qui envahissait depuis quelques semaines déjà ses nuits et ses jours.
    Alors qu'il suivait comme un petit "toutou" bien dressé la placeuse tout de noir vêtue qui le conduisait à sa place réservée, l'esprit de Liam se perdit dans ses souvenirs.
    Toute cette histoire avait commencée à cause d'une stupide indigestion. Ce jour là, la cantine avait servit de la choucroute. Peut être que le choux avait mariné trop longtemps où bien qu'il s'était oxydé au contact de l'air ? Toujours est il que les élèves qui en avait mangé s'étaient retrouvés à courir aux toilettes à tour de rôle, où bien avait squatter l'infirmerie une bonne partie de l'après midi. Liam n'avait aucunement fait exception à la règle, son estomac en vrac l'avait obligé à s'attardé plus longtemps que prévu dans les w.c des garçons. Enfermé dans l'une des cabines; le buste et la tête penchés au dessus de la cuvette, il avait été le témoin involontaire d'une scène d'intimidation. Tout avait commencé par une porte qui avait méchamment claquée contre le mur, puis avait suivit des cris, du bruit et de la fureur. Quelqu'un se faisait passer à tabac, nullement besoin d'être devin pour le deviner, Les mots plus tranchants que des poignards blessaient l'âme plus surement qu'une arme blanche aiguisée.

    • "Avoue le que tu n'es qu'un P.D! Une saloperie d'homo? Tu t'es permis de mater le cul de mon frangin dans les douches mais je fais d'en faire passer l'envie mon p'tit gars. Même ta mère ne te reconnaitra pas quand j'en aurai fini avec toi! " Eructa l'un des agresseurs.
      A l'intonation de la voix et surtout grâce à la formulation du "p'tit gars" Liam reconnu Steven. Le jeune homme se trouvait être un des piliers de son équipe et pour tout dire s'était une armoire à glace tous en muscles et en hargne. Qui que puisse être la personne que son courroux désignait, ce dernier risquait de passer un sale quart d'heure. Il y eut le bruit mat et écoeurant d'un poing rencontrant la chair, un gémissement de douleur, des halètements de rage et une voix hystérique cria à plein poumon.
    • " Tabasser le! Crever le! Je veux la peau de cette ordure!"
      Un cri plaintif s'éleva dans les airs alors que la correction reprenait. Le sang de Liam se mit à bouillir dans ses veines. Comment pouvait on s'acharner ainsi. D'un geste sec il ouvrit la porte de la cabine qui l'avait jusqu'à présent dissimuler aux regards des agresseurs. Surpris ces derniers se retournèrent et contemplèrent stupéfait, le regard assassin que leur lançait leur vénérable capitaine. D'une voix plus coupante qu'une lame de glace il leur ordonna de décamper sur le champs. Steven essaya de négocier mais le regard chargé de mépris qu'il reçu en plein visage comme un soufflet le dissuada de tenter la moindre approche.
      Lorsque les trois brutes eurent quittés les lieux, Liam s'approcha lentement du garçon à terre. A première vue, il s'agissait d'un première année. L'adolescent était mince, presque fragile. De lourds sanglots secouaient ses frêles épaules. Liam posa délicatement sa main dans le cou du garçon. Sous la caresse, ce dernier trembla légèrement, il tourna son visage vers son sauveur. Ce fut à ce moment précis, à l'instant même où deux yeux couleur de lagon rencontrèrent les siens que Liam sentit une douleur lui vriller la poitrine. Il fulmina, ces salauds avaient bien amoché le gamin. De vilains bleus marbraient déjà ses joues tandis qu'un filet de sang maculait son menton. Doucement le sportif sortit de la poche de son jogging un mouchoir et entreprit avec le plus de délicatesse possible d'essuyer les lèvres souillées. Le petit eut un geste de recul, Liam sourit et lui murmura.
    • "T'inquiète pas mec, je te conduis à l'infirmerie et j'irai ensuite témoigner chez le proviseur. Ces connards auront droit à de l'exclusion temporaire mais cela suffira à remettre les idées de tout le monde en place!"
      Ainsi fut il fait! Ainsi commença ce qui aurait put être une amitié virile mais qui dès la première seconde se mua en amour véritable et sincère. Deux âmes soeurs, deux flammes jumelles s'étaient trouvées cet après-midi là.
      Dans les jours qui suivirent les deux jeunes hommes apprirent à se connaitre. Le blessé se nommait Jin, il était évidement élève de seconde malgré son jeune âge, c'était un garçon mature, sensible, un véritable artiste. Malgré son air nonchalant qui pouvait passer pour de la paresse, Jin était un bosseur acharné. Pendant de longues heures, il répétait dans une salle de danse. à peine chauffée.
      Infatigable, il s'étirait à la barre, sautait, faisait des entrechats, pirouettait et fouettait l'air de ses longues jambes fines. Liam qui l'avait accompagné plus d' une fois, demeurait sidéré devant la beauté aérienne de son ami.
      Voila pourquoi en ce jour, le ballet de "La Belle au bois dormant" allait être donner en spectacle à toute la population. Les amateurs étaient venu en masse admiré les artistes. Parmi la troupe battait le coeur du Prince, battait le coeur de Jin. .
      Voila pourquoi quand retentit les premières notes de musique, après que se fut éteintes toutes les lumières du théâtre, une larme roula sur la joue du jeune capitaine de rugby. Ce soir Liam allait avouer son amour à celui qui lui était plus précieux que sa propre vie. Jin au regard d'océan deviendrait son compagnon.
      L'amour n'a pas de genre, ni de sexe précis l'amour est un sentiment profond que l'on ressent pour une âme avant toute chose. Tout au fond de son coeur Liam connaissait cette bien belle vérité.

    Amis de la nuit, je vous souhaite de beaux rêves. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Un petit bonjour amical à toutes les nouvelles personnes présentes sur le site. J'ai loupé trop de nouvelles personnalités pour vous saluer individuellement donc un tir groupé pour tout le monde.
    "Bonjour et bienvenu ici. Je suis sur que vous trouverez votre bonheur ici. Au plaisir de lire chacun d'entre vous! Cordialement"

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour, De bien jolis textes plein de poésie. Nostalgie quand tu nous tiens!
    Les mots : Renouveau, gommer et craie thème la rentrée.

    Derrière la fenêtre du salon Kate regardait ses petits voisins partirent pour le collège. Chacun d'entre eux avaient revêtu leurs plus beaux atours, des jeans troués à la dernière mode pour les filles et des joggings super tendance pour les garçons. Le statut de collégiens allait de paire avec le renouveau de la garde robe. Un petit sourire nostalgique éclaira le visage de Kate, elle ne pouvait pas gommer de son esprit que dans sa penderie sagement ranger sur un cintre attendait le nouveau petit top qu'elle avait choisit spécialement pour la rentrée des classes. Hélas elle ne pourrait absolument pas le porter cette année. Cela la rendait si triste, qu'elle avait envie de pleurer. Elle imaginait la joie de ses meilleurs amies se retrouvant dans la cour de récréation et se racontant toutes excitées leurs vacances encore si proches. Elles formaient un petit groupe de trois ou quatre meilleures amies inséparables. Les filles s'étaient rencontrées pour la plupart sur les bancs de la dernière section de l'école maternelle. Ensemble, elles avaient gribouillées avec des craies de couleur sur le grand tableau vert. Puis bon an, mal an elles se suivaient de classe en classe. Solidaires elles avaient découvert la complexité de l'abécédaire, les pièges de l'addition à deux chiffres et les accords retords de la conjugaison. Cette année devait être leur grand moment elles rentraient au collège! Ensemble elles l'avaient imaginé comme on rêve à onze ans. Toutes feraient leur entrée dans la cour des "grands" ... toutes sauf Kate.
    Pour elle pas de joyeux tohu-bohu dans les couloirs, aujourd'hui elle ne ressentirait pas d'appréhension à la découverte des nouveaux professeurs, elle ne s'appliquerait pas à remplir de sa plus belle écriture son carnet de liaison. Non ce jour serait celui de la solitude, certes elle aurait également sa rentrée des classes mais... dans quelques jours et à domicile. Un professeur viendrait plusieurs jours par semaine lui dispenser des cours particuliers. Kate était elle riche? Que nenni! La petite était elle phobique sociale? Aucunement! Kate était un rayon de soleil, une petite fille joviale, courageuse et pleine de volonté mais Kate était aussi une enfant malade. Une prise de sang fortuite avait bouleversé son présent et modifié son avenir! Depuis quelques semaines, Kate savait que la langueur et la fatigue qu'elle ressentait n'était pas uniquement dut à des poussées de croissance non dans son sang une bataille faisait rage. Kate était atteint de leucémie. La petite avait été soulagée de savoir ce qu'elle avait car rien n'est plus anxiogène que l'ignorance et pour bien montrer sa combattivité la gamine avait demandé à ses parents de lui raser la tête. Ses boucles brunes lui appartenaient et elle seule devait décider de les sacrifié sur l'autel de son traitement médical.
    Un soupir souleva la poitrine de l'enfant, elle regarda une dernière fois, avec envie, les enfants qui partaient insouciants vers les temples du savoir, elle devait se préparer car l'ambulance qui devait la mener à l'hôpital pour suivre sa séance de chimiothérapie n'allait pas tarder à arriver!

    (A ma petite fille si courageuse qui ne pourra pas cette année faire sa rentrée des classes) Cordialement à vous tous.

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  • Lissilma Lissilma

    Grignotage de petits oursons chocolat/guimauve au chaud sous un plaid avec un bouquin tout en écoutant la pluie tomber sur le toit de la véranda

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  • Lissilma Lissilma

    Vrrr Vrrr Vrrrr! Au plafond de la chambre les pales du ventilateur tournent sans cesse. Abandonné, l'homme git sur son lit comme un bateau échoué sur la grève, Noyé dans les brumes de l'alcool, l'esprit de LOU se perd, il part en vadrouille dans l'ivresse d'un fond de bouteille.
    Peindre maudit, il se sent brisé, perdu depuis que sa muse l'a quitté. Sa belle et traitresse inspiratrice, comme une tarentule l'avait l'avait pris au piège de sa toile amoureuse. Comment diable ne s'était il pas rendu compte que cette belle Amazone des temps modernes ne désirait que lui ravir son âme. La beauté de ses courbes, la finesse de son grain de peau l'avait inspiré. Ses pinceaux avaient donné vie à de magnifiques portraits.
    Jamais il ne s'était posé de questions sur leur relation. Ils s'aimaient? Oui...non? A quel moment l'omnibus de l'amour avait il changé de direction? A quelle bifurcation, la passion s'était elle muée en indifférence? Comment pouvait il le savoir? Lui qui n'avait jamais envisager sa vie sans elle.
    Maintenant il souffrait mille maux. Il souffrait de l'absence de son aimée. Lou avait chaud, puis froid. Son corps se couvrait de sueur puis il grelottait, la fièvre le tourmentait. Avait il la malaria? Non c'était bien pire! Il souffrait du manque d'inspiration, la magie créatrice, cruelle amante, l'avait abandonné pour d'autres bras.

    Dernière rédaction avant la semaine prochaine. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    BOnjour à vous tous et toutes, J'espère que le week-end vous sera agréable et plein de douceur malgré la fraîcheur des températures.
    Petit Billet d'humeur, c'est pas que je déprime mais le gris du ciel, la pluie sur les carreaux, le vent qui souffle me mine grave! Vivement le printemps que l'on peut voir le ciel bleu , le soleil et que l'on puisse bouger un petit peu. Marre du confinement et de l'hiver. Désolée je m'épanche un peu trop la !😞
    Ma vie ressemble un peu à l'élément primordiale qu'est l'eau. Au printemps de mon existence je ressemblais un peu à un jeune torrent pleine de fougue, de vitalité et d' innocence. J'ai tracé ma route en occultant les épreuves, en faisant des mes faiblesses une force. Puis doucement je me suis muée en rivière, j'ai doucement serpentée entre les berges charmantes et bucoliques de ma vie de femme et de mère. Mais maintenant à l'automne de mon existence je ne suis plus qu'un grand fleuve paisible se dirigeant inexorablement vers l'infini océanique qui m'attend tout au bout de mon périple. Ors à cet instant du voyage, une question me taraude. Ais je bien vécue? Ais je été utile en ce monde? L'éveil spirituel semble si dur à atteindre. Pourrais je un jour le sentir vibrer en moi? Je suis si souvent confuse. Le matérialisme affronte le spirituel... la rébellion s'oppose au lâcher prise... l'action muselle la contemplation. Je suis tout et son contraire . Je ne suis probablement pas suffisamment sage, alors j'espère qu'une longue route s'ouvre encore devant moi pour devenir celle que je dois être.
    cordialement votre.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour amis de la plume et de la belle écriture , je suis bien rentrée de Paris. Toujours aussi fun de vous retrouver.
    Voila ma prose de retour. (Soyez indulgents(es) mes neurones sont encore en vacances.)
    L'aile jaune fluo d'un deltaplane survolait les champs de tournesols. Indolentes les fleurs tournaient vers le soleil leur têtes d'or et elles suivaient lentement la progression de l'astre solaire dans le ciel d'azur. Dans le chemin boueux en contre bas du champs, un homme marchait en pestant après les averses de la veille qui avaient transformés en bourbier le petit chemin de terre. Quelques mètres en amont sa vieille coccinelle s'était retrouvée embourbée jusqu'aux essieux.
    L'homme grommelait.

    • " Et merde, quelle galère! J'aurai dut emporter des cuissardes, mes chaussures vont être fichues. Si je me suis déplacé pour rien certains vont en prendre pour leur grade!
      Toujours pestant contre la marée chaussée locale qui l'obligeait à se confronter à la nature hostile de l'Ile de France, l'inspecteur Lavardin continua son chemin de croix. Véritable citadin, l'homme était plus adapté aux courses poursuites automobiles et au descendes de police dans les tripots de sa ville qu'au arpentage de la campagne.
      Cependant si sa présence avait été requise dans ce bled paumé c'est qu'une affaire d'importance avait dépassé les compétences de la police des lieux. Après tout il était sans vantardise le meilleur et le plus rusé inspecteur de sa brigade.
      Finalement le but de son périple se dévoila au bout du sentier. Une petite maison basse au toit de tuiles rouges se dévoilait entre deux grands cyprès. Quelques voitures de polices se trouvaient déjà sur place. Dans son fort intérieur l'inspecteur nota qu'il ne serait pas forcé de rebroussé chemin à pieds, cela serait déjà ça de prit!
      Après avoir montré sa carte de police à un policier en service, l'inspecteur pénétra dans la demeure. Tout de suite une surprenante odeur de clous de girofles assaillit ses narines. Cela ressemblait à l'odeur si caractéristique que l'on retrouvait chez les dentistes. L'enquêteur plissa le nez de dégout puis il sortit de la poche de son blouson de cuir sombre, le carnet qui lui servait habituellement. Sur les feuilles de papier blanc , l'homme y notait scrupuleusement les indices trouvés et les déductions que son esprit affuté élaborait. Sans ce capelin , l'inspecteur était comme un aveugle sans sa canne: perdu et .incomplet.
      Naturellement l'homme fit le tour du logis. Rien d'exceptionnel à première vue! Il s'agissait d'une ancienne ferme, aux murs blanchis à la chaux, au sol des carreaux de terre cuite avaient vu des jours meilleurs.
      Ses pas le conduisirent jusqu'à la chambre à coucher. Ce qu'il vit là, lui aurait retourné le coeur s'il avait été une bleusaille. Mais l'homme avait été confrontés depuis des années à la sauvagerie humaine, plus rien ne semblait pouvoir l'émouvoir. Cependant découvrir l'homme nu sur le lit le révulsa. La victime attaché par les poignets aux barreaux métallique de la tête de lit avait été torturé. Malgré la pilosité fournie qui recouvrait son torse comme une toison, chacune des personnes présentes pouvait constaté qu'on lui avait tranché la verge. Cette dernière posée bien en évidence se trouvait dans un bocal remplit d'un liquide incolore sur la table de chevet.
    • Bon dieu c'est quoi ce délire murmura l'inspecteur devenu blême.
      Au même instant, un jeune gardien de la paix sortit de l'arrière cuisine en courant, les mains devant la bouche, il se retenait à grand peine de vomir. L'homme subodora une découverte macabre et derechef il se dirigea vers la pièce que venait de quitté si précipitamment le jeune homme. Un placard était ouvert sur une rangée impressionnante de bocaux en verre et.... dans chacun d'eux se trouvaient des globes oculaires de différentes couleurs et tailles.
      L'inspecteur Lavardin siffla entre ses dents.
    • Merde c'est quoi ce bordel!
      Dans la cuisine régnait un silence glacial, l'affaire risquait de s'avérer complexe... mais elle ne faisait que commencer et déjà l'homme ressentait les aigreurs d'estomac qui lui indiquait que les nuits blanches et le stress ne lui serait pas épargnés cette fois encore.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous!
    Le ciel était d'un bleu lumineux, si pur sans aucun nuage., un ciel de rêve! Dans l'air s'élevaient les rires joyeux des lavandières. La journée s'annonçait agréable et sur le bord du fleuve un groupe de femmes, les jupons remontées sur des cuisses fermes, battaient en cadence le linge trempé. Leurs bras que rougissait l'ardent soleil du mois d'août, se levaient et s'abattaient en rythme. Unies dans l'effort ces femmes étaient belles avec leurs longs cheveux noués en chignon dans la nuque. Parfois quelques mèches rebelles s'échappaient et tombaient avec nonchalance sur des épaules rondes et dénudées. La sueur qui ruisselait sur leur visage, ces perles d'eau salées se glissaient coquines dans les girons ouverts et se perdaient dans le sillon de seins voluptueux.
    Dans ce merveilleux petit coin de paradis, un jour ordinaire suivait son cours. Cependant un bruit étrange stoppa le travail des femmes. Dans un bel ensemble elles levèrent la tête de leur ouvrage et tendirent l'oreille. Le bruit venait d'un amas de racines qu'une tempête d'hiver avait déposé en amont. Cela ressemblait aux cris apeurés d'un chaton, Niel la plus jeune des blanchisseuse s'aventura dans le courant d'eau frais et impétueux.
    Le coeur battant, la belle s'approcha d'un panier en osier que les branches déracinées avaient retenu prisonnier. Couchée sur une étole de laine blanche un bébé pleurait de rage en serrant ses points minuscules. Lorsque le nourrisson gigota Niel découvrit qu'il avait encore son cordon ombilical ligaturé par un fil de soie. Interloquée la femme se tourna vers ses compagnes qui l'attendaient attentives. Emportant dans ses bras le précieux fardeau la femme s'en retourna vers le rivage et ses amies.
    Nul mot ne fut nécessaire entre elles, nulle parole ne fut échangée... Elles savaient!
    Quelques jours auparavant une cohorte de révolutionnaires avaient saccagé leur si paisible contrée et incendié le château de Rochenoire après avoir massacré les jeunes aristocrates et leurs serviteurs zélés. Les sages envoyés en éclaireur après le départ des bourreaux n'avaient trouvé que les corps sans vie d'adultes. Les hommes avaient péri les armes à la mains et fort heureusement les femmes qui travaillaient au château s'étaient enfuis dans les collines environnantes avec les enfants. Seule la jeune chatelaine avait trépassée. L'un des anciens avait retrouvé son corps sans vie près du petit ruisseau qui traversait la propriété. La femme s'était enfoncé une lame dans le ventre et s'était doucement vidée de son sang.
    Une jeune veuve s'avança en tentant les bras. Son enfant mort né quelques jours auparavant l'avait privé de la consolation qu'elle aurait put éprouvé après la disparition de son compagnon. Les femmes se regardèrent gravement et toutes hochèrent la tête en guise d'assentiment. L'enfant serait élevée parmi elles et toutes firent le serment silencieux de protéger cette innocente créature.
    Lavandières, femmes et sorcières blanches ... elles savaient que toutes les vies sont précieuses et mérite d'être protégées, loin du bruit et de la fureur des hommes!
    Bonne journée à tous et toutes!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous, j'espère que cette nouvelle semaine vous sera agréable et pleine de jolies rencontres.

    Mot à inclure: Zélé, oiseau, liberté et migrateur.

    Perdu dans la mangrove, Sam s'enfonçait de plus en plus profondément dans cet univers hostile. La liberté... sa liberté se trouvait au bout de ce long chemin.
    Perdu dans ses pensées l'homme ne voyait rien de la beauté qui l'entourait. La forêt de palétuviers qui l'entourait constituait une étape gastronomique pour tous les oiseaux migrateurs de passage. Les eaux riches en petits poissons et crevettes diverses leur offraient le couvert à titre gracieux.
    Mais les souvenirs de Sam étaient à mille lieux de ce décor enchanteur. Sans cesse dans son esprit se rejouait la scène de son départ. A travers les larmes qui noyaient son regard, il revoyait l'arrivée des hommes de mains du maitre. Ces individus trop zélés ne faisaient qu'appliquer les consignes reçu de la bouche de l'intendant. Que leur importait que ces ordres soient justes et équitables, ils n'avaient guère de conscience! Sam n'était pour eux qu'un objet, il avait moins de valeur qu'un cheval de trait! Esclave il était et en tant que tel il vivait et mourrait selon le bon plaisir de son possesseur! Afin d'éponger des dettes de jeux, ce dernier avait décider voila quelques jours de le séparer de sa famille et de le vendre!
    A L'instant ou les lourds fers avaient entravé ses poignets, l' âme et le coeur de Sam s'étaient rebellés. Pour la première fois l'individu noir qu'il était avait toisé le regard de ses bourreaux et il s'était battu.
    Il avait refusé de subir le joug des maitres et leur oppression mortelle. Sam s'était enfuit et s'était enfoncé dans les terres immergées de Louisiane. Sam songeait amèrement que s'il devait se perdre et succomber dans ce lieux de désolation, cela serait en homme libre. Enfin!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour , bonne nouvelle semaine à tous et toutes.
    Année 639 après le grand cataclysme.
    Celle qui s'appelait autrefois Terre n'est plus que l'ombre d'elle même. L'ancienne planète bleue n'est plus qu'une surface gelée. Un diamant scintillant. La blancheur immaculée de son enveloppe, la rend précieuse comme une perle de nacre. Elle est belle oui! Mais atrocement privé de vie.
    Pourtant à une époque pas si lointaine, sa surface grouillait de vie. Des créatures vivaient à sa surface dans de grandes villes. Des villes toujours plus vastes, plus gourmandes en énergie et en ressources. Egoïstes inconscients, ces êtres bipèdes avaient peu à peu perdus le contact avec la réalité. Ils s'étaient pris pour des Dieux pensant pliés la nature à leur volonté. Longtemps ils avaient percés, creusés son écorce, ils avaient pollués sans vergogne ses océans et ses mers. Ces enfants inconscients avaient même fait exploser des bombes dans ses entrailles. Elle leur avait toujours pardonné, toujours.... jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Ce jour là, l'entité qui s'appelait Terre avait jeté toutes ces forces dans la bataille. Déesse vengeresse, elle avait sortit de son sac à malices des arguments frappant. Ici et là les volcans s'étaient réveillés, des raz de marée gigantesques avaient ravagés les côtes, La terre avait tremblée durant de nombreux jours et la planète avait basculée sur son axe. Le coeur lourd la déesse bleue avait vu ses enfants périr, ses créations avaient disparut l 'une après l'autre. Depuis lors elle se reposait dans son linceul sépulcral, soignant ses blessures. Patiente elle attendrait que vienne l'heure de donner naissance à une nouvelle espèce... de nouveaux enfants. Le coeur de la planète vibra doucement, elle était éternelle et le temps lui importait peu! Elle recommencerai à donner la vie... après tout c'est ce que faisait toute mère!

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  • Lissilma Lissilma

    Mots à positionner: Safari, chaussettes, colonie, rivière.
    Bonjour à vous tous et toutes, désolée pour le retard mais ici le temps est tellement moche qu'il donne envie de ne rien faire!

    Hésitant, petit Tom arpentait les berges de la rivière. Ce n'est pas qu'il rechignait à traverser le cours d'eau, il l'avait déjà fait plusieurs fois cet été mais la c'était différent. Les eaux chantantes et murmurantes s'étaient tues, prisonnières d'une chappe de glace translucide. Le bonhomme hiver avait prit possession de la forêt. Sous son règne les arbres s'étaient dépouillés de leur magnifiques tenues d'apparat, l'or et le carmin s'en étaient allés. Les branches nues avaient frissonnées sous la morsure du froid puis doucement elles s'étaient recouvertes de neige. La douceur ouatée des flocons blancs avaient enveloppé les hautes ramures d'un manteau immaculé. Au sol le tapis de feuilles brunes et craquantes s'était recouvert de cristaux de givre, dissimulant de ce fait les minces indices qui permettait au petit peuple de la forêt d'arpenter les bois en toute sécurité. Non seulement la nature se révélait être une traitresse machiavélique mais les animaux sauvages devenaient eux aussi de potentiel adversaires.
    Pourquoi diable le grand Ancien avait il organiser un safari sauvage en cette saison? L'ainé était un homme sage, jamais il n'aurait envoyé une troupe dans le blizzard juste pour contrôler les agissement d'une colonie de fourmis nouvellement installé dans la contrée. Un mystère se cachait derrière cette expédition!
    Brusquement petit Tom qui s'était avancé plus avant sur la surface scintillante des eaux perçut le tremblement caractéristique d'une galopade. Venant à toute allure vers lui Philibert le millepattes avançait rapidement. Il faut dire que 256 membres bien coordonnés vous font vite progresser.
    Originaire des pays chaud Archispirostreptus gigas était une espèce géante africaine et pour se protéger du froid l'animal avait enfilé d'autant de chaussettes multicolores. qu'il avait de pattes. Un arc en ciel de couleur se déplaçait en cadence. Toutes les pattes portaient elles chaussette adéquate? Non l'une d'elle était nue et pendait atrophiée sur le côté.
    D"une voix bourrue de vieux grognard Philibert interpella petit Tom.

    • Et toi l'elfe des bois je te confie à présent ma charge, fais en sorte de l'amener sans encombre à, la cour de ta Reine et se disant l'arthropode lui confia la deux cent cinquante sixième chaussettes dans laquelle une petite fée dormait profondément.
    • Cette petite est une future princesse, mais sa vie est menacée,, son Royaume est à feu et à sang, à vous maintenant de la protéger!
      Tout en annonçant cette sentence, le multi ver tourna les talons et s'en fut sans demander son reste.

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  • Lissilma Lissilma

    Bon week-end à vous!
    Mots à inclure: sommeil, parcimonie, dévaler, impatient (e).

    Assise à l'arrière du bus de ville qui la ramenait chez elle, Noémie suivait distraitement du regard les rigoles de pluies qui dessinaient sur la vitres des arabesques fantasques. Il pleuvait dru et le bruit des gouttes d'eau qui s'écrasaient sur les carreaux berçaient l'âme de la jeune fille d'une langueur monotone comme aurait dit si justement l'ami Verlaine. Noyée sous un rideau de pluie, dissimulée en partie par la nuit tombante, la ville devenait une entité lointaine. Un monde que Noémie fréquentait sans vraiment en faire partie. D'ailleurs la jeune femme était elle de ce monde? Certains de ses collègues en doutaient! Pourquoi? La jeune femme semblait si lointaine, presque inaccessible. Elle ne participait qu'avec parcimonie aux manifestations collectives de l'entreprise.
    Etait elle hautaine, prétentieuse? Non, aucunement! Jamais une jeune femme n'avait été plus douce, plus travailleuse et compétente. Mais elle dissimulait l'essence profonde de sa personnalité derrière son sourire triste et bienveillant. Et ce soir ne faisait pas exception à la règle, alors que les membres de son équipe se retrouvaient pour prendre un dernier verre ensemble , Noémie retournait chez elle , solitaire!
    Un léger sourire fleurit sur ses lèvres minces. Là-bas dans son petit appartement... la vie, SA VRAIE VIE l'attendait. La solitude, sa compagne depuis de si nombreuse année patientait et guettait sa venue. La jeune femme ferma les yeux, impatiente de retrouver son cocon protecteur. Il lui devenait tout les jours un peu plus difficile de se confronter à la réalité de ce monde. Les remparts qu'elle avait si méticuleusement érigés autour d'elle, se lézardaient. Les barrières dressées autour de son coeur menaçaient de se rompre comme une digue trop fortement solliciter par les assauts répétés des marées tempêtueuses. Devait elle encore souffrir? L'amour l'avait amené à franchir le seuil du terrier du lapin et elle avait dévaler la pente de la souffrance sans pouvoir se retenir à aucune racine. Son premier amour, elle lui avait donné plus que son coeur et son corps! Elle lui avait offert son âme, l'ingrat l'avait piétiné, dévoré et déchiré à pleine dents ne laissant plus qu'une enveloppe vide maculée de traces sanglantes. Une perle d'eau salée, amère comme les regrets coula sur les joues de la jeune adulte. Femme elle était devenue ce jour là dans la douleur et la violence. Depuis cette date fatidique, sa sensibilité et son amour de la vie s'étaient engourdis dans un sommeil éternel. Mais à vivre à l'égard des siens, loin de la chaleur humaine, une folie douce s'emparait peu à peu de son esprit et de son âme!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous corsaires et marins d'eau douce. Mon petit texte pour vous servir!
    Mots à caser: Déballer, harmonie, inconscient, caramel et joie.

    La soirée s'annonçait belle! Les cerisiers en fleurs embaumaient l'atmosphère de leur douce fragrance et le jeune Duc allait fêter sa majorité! Il allait souffler comme il se doit les cent trente six bougies de sa jeune existence..
    Au château, les serviteurs s'affairaient, les derniers préparatifs de la fête devaient être terminés avant l'arrivée de sa Seigneurie. Exigeant le maitre n'admettait pas la médiocrité, tout se devait d'être parfait pour l'investiture de son fils. Dans la grande salle du trône, le pourpre des tentures brodées d'or flirtaient avec l'ébène sombre des meubles précieux. Tout n'était qu'harmonie et luxe. Dans ce décor sublimé, la vue d'une estrade en bois clair dénotait. Vide pour l'instant, au cours de la soirée elle deviendrait le piédestal sur lequel le cadeau hors de prix d'un père aimant pour son fils unique prendrait toute son importance. Le vieux Lord se faisait une joie de voir son rejeton déballer son présent. Il connaissait si bien , l'enfant de sa chair et de son sang. Il savait toutes ses faiblesses, tous ses vices et ses désirs. A coup sur, le jeune homme savourerait son cadeau à sa juste valeur. Un sourire carnassier étira les lèvres du vieillard, la soirée risquait d'être très intéressante à n'en pas douter!
    Les invités arrivèrent en petits groupes , entre chiens et loups. Vêtus de leurs plus beaux atours, aucun d'eux n'auraient manqué à l'appel du Seigneur des lieux, si l'on tenait un temps soit peu à sa vie, l'offense se payait par le sang et aucun d'entre eux n'étaient assez fous pour risquer de mécontenter le grand homme.
    Lorsque dans la grande salle d'apparat retentit les douze coup de minuit le Seigneur et son fils firent leur apparition. Bien qu'il n'est pas encore la haute stature de son géniteur , le jeune homme n'en était pas moins impressionnant. D'une beauté irréelle, son visage doux et lisse ne portaient pas encore les stigmates de la vie de guerrier de son paternel. Tout comme son ainé le jeune homme portait de longs cheveux, libres de toute entrave. Mais alors que ceux de son père étaient d'une blancheur argentée ceux du jeune adulte ressemblaient au plumage bleuté des corbeaux.
    A peine les deux hommes eurent ils pris place que le banquet débuta. Le raffinement des mets, le capiteux des vins échauffèrent bien vite les esprits. Rapidement de nombreux convives émoustillés n'eurent plus les idées très claires. Brusquement la voix de ténor du Maître retentit dans la pièce. L'acoustique particulier du lieux fit qu'instantanément les invités se turent afin de mieux écouter leur hôte.

    • " Chers amis, vous avez festoyé et fait bombance cette nuit et je vous suis reconnaissant d'avoir partager ces instants privilégiés avec moi. Mais maintenant je dois honorer mon fils et le cadeau que je réserve sera je l'espère à son goût!"
      Le Seigneur frappa dans ses mains et une grande caisse enveloppée de papier de soie grenat fut amenée sur l'estrade.
    • Fils en ce jour de ta majorité, je t'offre comme l'avait fait mon père pour moi et comme le veux la tradition familiale , une boisson d'exception. Mon fils je t'invite donc à déguster devant nous ce très grand millésime qui fera de toi le digne représentant de ton espèce!"
      UN sourire étrange fleurit sur les lèvres du jeune homme quand il s'approcha de son cadeau. Fébriles, ses longues mains fines mirent peu de temps à dépecer la boite de son emballage. A L'intérieur se trouvait un jeune homme inconscient, pieds et poings liés sur une chaise de bois. Souple et fin comme une liane, il reposait fragile et vulnérable. Un air concupiscent voila un instant les traits admirables du jeune noble, il se passa une langue gourmande sur ses lèvres. Sous la douce lumière des chandeliers de cristal, la peau soyeuse couleur de caramel du présent attirait le jeune homme comme un aimant. De son index il suivit la jugulaire du bel endormi. Quel âge pouvait il bien avoir? Dix huit, vingt ans ? Un jeune arbrisseau humain pas encore défloré cela il pouvait le sentir. Lentement, il s'approcha de la gorge offerte et d'un geste prompt , le jeune Seigneur de Nuées Rouges y planta ses canines aiguisées. Ce jour faisait de lui l'égal de ses pairs il naissait enfin vampire. Le liquide vital, le saoulait. Le garçon avait un goût de framboise et de lys, délicat et si sucré! Dieu ou Diable cela était jouissif et ce nectar le rendait euphorique. Cependant d'un geste impérieux il indiqua à l'un des serviteur de détacher le cadeau. Interrogateur son père leva un sourcil.
      Enjoleur et mutin son rejeton l'informa de sa décision.
    • "Père votre cadeau m'est si précieux que je vais de ce pas le déguster en privé dans ma chambre. Avant de le vider de son sang j'espère bien profiter des autres aspects attrayants de sa charmante personnalité".
      L'éclat de rire tonitruant du vieux vampire accompagna le jeune homme quand il sortit de la grande salle du banquet. Flanqué d'un serviteur . qui portait dans ses bras le jeune éphèbe évanouit, Stavos s'en fut dans son antre, son rite de passage allait lui apporter bien du plaisirs..

    Bon pas forcement plus joyeux!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonne nuit à tous, un petit texte juste avant de fermer les yeux.
    Mots à inclure: Poule, fauteuil, joie et partir.

    Dans l'obscurité du salon, il pleurait. Dans cette pièce, haute de plafond, envahit par les ténèbres, seules les quelques flammes mourantes d'un feu s'éteignant dans la cheminée dispensait encore leurs chiches lueurs fauves. Déjà le froid de l'hiver s'invitait dans ce lieu de désolation et reprenait ses aises. L'ambiance était glaciale, assis dans un fauteuil en face de l'âtre, l'homme faisait tourner lentement un alcool fort dans un large verre ballon. Le breuvage lui réchaufferai le corps à défaut de lui abrutir l'esprit. Consciencieusement, avec application il avala une longue rasade de cognac. Un sourire sans joie étira ses lèvres charnues. Se pouvait il qu'il est recommencé? Un rire amère secoua les épaules de l'homme. Fallait il vraiment qu'il se pose la question? Un monstre comme lui ne pouvait s'empêcher de commettre les crimes affreux qui depuis son adolescence rythmait sa vie.
    Le tintement de cloche d'une horloge se répercuta entre les murs du manoir. Le son aigrelet le surprit. Quatre heures déjà! Il ne lui restait plus que quelques heures pour faire disparaitre la justification de son forfait! Une routine maintenant devenu si familière! Lentement l'homme déploya sa grande carcasse, d'un pas lourds il sortit de la pièce et se dirigea vers sa chambre. Alors qu'il montait le monumental escalier de bois sombre, son esprit se remémorait les étapes à suivre pour se débarrasser de la preuve de son infamie.
    Lorsqu'il pénétra dans sa chambre, son regard se perdit dans son alcôve. Allongée sur le dos, une femme nue gisait sans vie. Un ruban de soie violet était étroitement serré autour de sa gorge blanche et ses grands yeux bleus fixaient à tout jamais l'éternité. Même dans la mort la femme conservait toute sa beauté. A la vue de sa victime , l'homme eut un haut le coeur. Cette femme était ce que sa révérende mère appelait dédaigneusement : " Une demi-mondaine, une cocotte, une poule!".Mais pour lui elle était celle qui lui avait donner plus que son corps, elle lui avait procurer une joie immense.
    Le plaisir, la jouissance qu'il avait ressentit alors qu'il lui ôtait la vie l'avait transporter au paradis. Il aimait tant voir dans les yeux de ses proies l'instant fugace ou la vie les quittait à jamais. Etait il un monstre? Probablement! Au regard de ses concitoyens cela ne faisait aucun doute mais pour lui c'était la seule façon qu'il avait de se sentir vivant! Et cela durait depuis si longtemps! Combien de corps de femmes un étang peut il garder? Combien de preuves les eaux sombres peuvent elles dissimuler?
    Un jour...ou l'autre il paierait pour ses crimes mais en cette nuit d'hiver, alors qu'il enroulait dans la courte-pointe le corps blanc de la femme, il songea serein qu'il pouvait maintenant la laisser partir. Lorsqu'il glisserait sa victime dans les eaux glaciales de la marre, celle ci se refermeraient tel un écrin protecteur. La surface glacée dissimulerait au mieux son forfait.
    Un nouveau jour pourrait alors commencé!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous.
    1Tel44 j'ai bien aimé ta prose mais fallait oser! THème pour un prochain topic "L'humour peut il nous permettre de débattre de tout?" vaste question.

    Cela faisait plus de quarante années que l'homme arpentait le massif montagneux en qualité de garde forestier. Gilles Belgarde ou "Renard argenté" comme l'aimait à l'appeler les gens du village n'était plus, et depuis longtemps, un novice dans la recherche de personnes portées disparues dans la forêt... SA FORET! Son surnom, il le devait à la couleur de ses cheveux, ils étaient devenus blancs en l'espace d'une nuit. Le temps d'une rencontre qui l'avait marqué à jamais! L'homme soupira longuement, il est des souvenirs indélébiles qui peuvent s'imprimer dans la chair et dans l'âme à jamais. Gilles en était conscient et chaque hiver ravivait sa mémoire.
    Mais en cette splendide matinée hivernale, il arpentait seul comme toujours le massif forestier de son coeur. Une violente tempête de neige y avait déposée une magnifique couverture blanche ouatinée comme un édredon de plumes. Cependant subsistait encore par endroit la trace incongru d'un snwoboard, . Telle une limace géante cet engin avait laisser une trace ténue sous les sapins givrés.
    Renard Argenté grommela entre ses dents. L'imprudence de certains citadins en quête de sensations fortes les amenaient à se conduire comme des imbéciles. Faire du hors piste en cette saison était suicidaire surtout quand ELLES étaient dans le coin!
    ELLES! Un frisson glacé courut le long de la colonne vertébral de l'homme.
    ELLES... elles étaient les filles du général hiver et d'une chasseuse d'âme.
    Ces femmes d'une beauté à couper le souffle apparaissaient souvent lors d'une disparition de promeneurs. Lorsqu'un brouillard glacée, s'étalait, s'enroulait et glissait sur la montagne comme un vêtement de brume leur venue était assurée tout comme la mort des promeneurs inconscients. Etaient elles cruelles? Renard Argenté ne le croyait pas, bien au contraire il songeait que c'était leur compassion pour les faibles être humains qui les faisaient arpenter les sentiers enneigés et désertés de la forêt. En prenant dans leur bras blancs, les inconscients, en les enlaçant avec amour tout en les berçant d'une douce voix, les femmes de l'hiver les faisait sombrer dans un sommeil bienheureux. Elles les faisaient doucement passer de vie à trépas sans souffrance ni tension. Le baiser et l'étreinte de ces belles dames blanches étaient mortelles pour tous sauf...lui.
    Pourquoi l'une de ces déesses lui avait laisser la vie sauve autrefois, alors qu'il n'était qu'"un jeune homme fougueux perdu lui aussi dans ce massif montagneux. Il ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais et puis qui était il pour juger les actes d'entités millénaires! Mais il était là et en remerciait chaque hiver les Belles Dames et depuis lors son rôle consistait à rechercher après les nuits de tempête les promeneurs égarés afin de ramener leur dépouilles glacées afin que leur proches puissent faire leur deuil. Telle était la fonction du "Renard Argenté" en ce jour d'hiver!

    BOn week-end à tous!

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  • Lissilma Lissilma

    J'espère que vous avez tous et toutes passé un agréable Noël.
    Mots à inclure: Hiver, chaleur, fièvre et frisson.

    Doucement Mylène glissa derrière son oreille la mèche rebelle qui s'échappait toujours de son chignon. Elle avait beau utiliser de nombreuses pinces pour domestiquer sa chevelure, cette mèche argentée lui jouait toujours des tours et venait sans cesse caresser son visage de porcelaine. Agée d'une cinquantaine d'années, cette femme à l'aube de son hiver personnel était encore belle mais d'une beauté tranquille. De fines ridules s'épanouissaient près de ses yeux quand elle souriait. Elle n'était que douceur! Le bleu limpide de son regard, le rose tendre de sa bouche, la couleur laiteuse de sa peau la faisait ressembler à une déesse peinte par Watteau. Ors depuis peu, Mylène brulait d'un feu ardent. Une fièvre amoureuse dévorait le coeur et l'âme de la belle cinquantenaire à la beauté glacée. Ressentir un sentiment aussi puissant l'avait laisser pantoise et stupéfaite. Comment pouvait elle ressentir, à son âge, un tel attrait pour le jeune professeur d'histoire de l'art qui parfois s'attardait dans sa bibliothèque? Cela était incompréhensible, elle avait beau se fustiger d'éprouver de tels sentiments , rien ni faisait! Son coeur comme un jeune oiseau prisonnier palpitait affolé. Une douce chaleur lui parcourait le corps et des légers frissonsde plaisirs comme elle n'en avait plus ressentit depuis son adolescence lui émoustillaient ses sens. Mylène soupira. Se pouvait il que son émoi soit partager? La veille lors de son dernier achat, l' homme jeune qui la troublait tant lui avait couler un regard si doux et si pénétrant qu'elle avait crut défaillir. Avait elle imaginer la chaleur de sa main contre la sienne, la rapide caresse de ses doigts contre les siens? Une rougeur empourpra ses joues. Au jeu du chat et de la souris elle savait déjà qu'elle ne ferai pas le poids. Car déjà sans mot dire il l'avait conquise.

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