Un député LREM (à gauche), chargé de défendre l'action gouvernementale autour de la vaccination, s'est littéralement fait défoncer par Philippe Corbé (à droite), le chef du service politique de BFMTV. Une mise à mort en bonne et due forme.
Un député LREM à gauche ? Ah non... ce doit être une erreur (d'accord, elle était facile...)
@leo oui je connais tout ça et pour l instant ce que tu dis relève encore de la science fiction mais quel rapport avec le dilemne de savoir qui sacrifier ?
@leo a dit dans Tuer c'est mal, oui..mais pourquoi? :
Et ses décisions seront les meilleures, et de loin. Mieux, je doute qu'elle ne puisse anticiper la quasi-totalité des accidents. Elle ne dépassera pas les limites de vitesse, sauf urgence, mais en prévenant alors toutes les autres IA à plusieurs km autour d'elle, qui lui délimiteront immédiatement un parcours sécurisé vers sa destination. Et leur réseau pourra en gérer plusieurs en même temps bien sûr... Elle ne boira pas, ne fumettera pas, ne regardera pas les beaux nuages, ou son whatsapp (enfin si mais ça ne changera rien à sa concentration !), ne se grattera pas les ..., etc.
C'est un dilemme pour nous, ce sera une décision informée pour une IA. Et sa décision sera la meilleure, si tant est que nous acceptions l'idée qu'une décision sur le sujet puisse être bonne. Le reste ne relève que de nos croyances, nos irrationalités.
Bon j'ai envie de faire ma chieuse, parce que bizarrement je ne suis pas vraiment d'accord avec
??? Ben, non, tu approfondis, c'est bien
Je ne vois pas les choses comme cela. Les jeunes seraient plus "rebelles" par esprit de contradiction envers les anciens? Pour moi non, ils ont effectivement envie d'être entendu à mon sens mais est ce pourtant que ce qu'ils ont à dire ne compte pas? Est ce que tout serait tellement merveilleux qu'il n'y aurait rien a changé ? Est ce qu'un oeil "neuf" n'est pas nécessaire à toute les remises en cause?
Je n'ai pas dit que ce que "certain-e-s" disaient ne comptaient pas... au contraire j'ai donné l'exemple de quelques uns qui avaient bien vieillis car ils avaient dés l'origine une critique et une pensée censée, qui aurait due justement être prise en compte bien plus tôt (l'écologie politique). J'ai d'ailleurs bien dit " elle n'a [ la jeunesse ], la plupart du temps, ...". Ce genre de limitation à la généralisation est importante !
Donc nous sommes probablement bien plus d'accord, non ?
La radicalité des jeunes n'est rien d'autre chose à mon sens que l'absence de recul face à une situation. La radicalité des déduction faite des observations des penseurs à la mode, ne serait elle pas la conséquence de l'absence de recul? En outre, s'appuyer sur les idées et observations faites par d'autres personnes qui elles sont reconnues ne permet il pas d'assoir leur discours face à la critique récurrente de "t'es trop jeune, tu sais pas ce que c'est la vie"
Oui, l'absence de recul est une composante importante de ce mécanisme de radicalité, je suis d'accord. Et le choix d'"autorités" pour appuyer leur démarche (quand il y en a une réelle, car parfois il n'y en a aucune) est assez compréhensible, mais mettra souvent du temps avant de prendre du recul, justement, sur ces "autorités". Et c'est bien ce qui fait que "le plus souvent" le "tu es trop jeune, tu ne sais pas ce qu'est la vie", est vrai, douloureusement, insupportablement, mais dramatiquement vrai.
Ce qui ne veut pas dire, pour reprendre l'exemple de l'écologie, que, parfois, des vieilles du vieux (du fait de leurs intérêts à bien comprendre) ne vont pas utiliser cette même sentence avec dédain, voire mépris, pour quelque chose qu'ils peuvent comprendre mais qui les menace...
Une musique, mode, style vestimentaire, loisirs, ... ne sont elle pas des choses courantes que l'on pourrait reprocher à tout le monde, toute catégorie confondue, faisant parti d'un groupe. La mode des vieux me paraît être encore, autant si ce n'est plus conformiste que celles des jeunes rebelles.
Elles sont plus structurantes et plus fortement définissantes pour les jeunes. L’éclectisme s'acquiert au fil de la vie. Et il s'acquiert, de fait, pour une large majorité, même en gardant des boites de madeleines, avec la recette qui va bien ;).
J'ai bien spécifié le mouvement gaussien (en cloche) au cours de la vie. Les vieux et vieilles se rétractent, oui, assez souvent !
Mais cela même change... Les générations nées dans les années 60 / 70 / 80 ne vieillissent déjà plus de la même façon, pour de plus en plus d'entre eux, que leurs parents !
Et c'est d'ailleurs trop peu pris en compte, à mon sens, dans l'analyse et la prospective politique...
Qu'est ce que la pensée critique? Il y a plusieurs définitions il me semble mais dans tous les cas c'est affirmation me semble très catégorique . Pour moi, le temps m'as permis d'apprendre que nous n'en avons pas.
Et, cela n'est pas "très catégorique" ?
L'ouverture d'esprit d'un enfant est pour moi infiniment plus importante qu'un adulte et même si pour certains, il est question de passer outre les enseignements qu'il a reçu pour faire preuve d'ouverture. Un jeune qui n'a pas été confronté à trop d'étroitesse et "d'enseignement" n'aura pas" fermé son esprit".
L'ouverture d'esprit d'un enfant est immense si tu considères sa faculté d'appréhension du monde et son envie. Mais il est saturé, extrêmement vite, de contenus factuels mélangés, faiblement distincts, et de préjugés, par ses apprentissages au contact de parents et d'enseignants qui ne peuvent leur expliquer tous les tenants et aboutissants, souvent complexes, de nombreux comportements à avoir, surtout socialement, mais aussi de notions, de catégories, etc.
C'est bien toute la complexité de l'éducation !!!
Un esprit se forme ! Il s'emplit vite de plein de choses qu'il faut aider à ordonner peu ou prou, puis permettre d'ouvrir par la suite à une possibilité de réorganisation autonome, voire, par la suite, indépendante. Un esprit devient donc critique en acquérant une réflexivité, qui s'apprend, par des méta-apprentissages. C'est ce que tu appelles "confronté à trop d'étroitesse", mais ça ne s'arrête pas là ! (construction du raisonnement, induction / déduction, inférence logique, etc.)
Certains jeunes rebelles sont pour moi un exemple car la justice, la liberté et les valeurs qu'ils proclament n'ont pas encore été écrasés par la violence sociétale, morale et surtout économique de nos sociétés modernes. Être résistant à la société et à ses normes, ses pressions, c'est bien mais encore faut il le pouvoir, il me semble.
Comme toujours c'est mon avis et désolée @leo ça tombe sur ta réponse mais c'est la seule qui m'a donné envie de réagir à ce sujet donc merci pour ce moment de réflexion.
Hummm, intéressant ! Trop pour que je réponde complètement... La tension entre l'expression existentielle et les valeurs structurant le social me semble justement devoir être dépassée par l'indépendance qui analyse les éléments en tension et les modalités de celle-ci... Pour en penser des résolutions possibles, voire faire des propositions concrètes. Mais merci aussi à toi ! Et nous reviendrons surtout sur ce dernier point si tu veux.
Par "connaît ses paramètres", j'entendais ceux de vitesse, de freinage, de force d'impact, de risques collatéraux supplémentaires à ceux du choc (retournement, conditions climatiques, état de la route, etc.)... Elle 'connaît' et peu intégrer à sa 'réflexion' (oui, je dis bien réflexion, nous verrons pourquoi), en quelques millièmes de secondes, un nombre de paramètres complexes très supérieur globalement à un être humain. Car même si un vieux grand-père ayant des problèmes de vue, de coordinations et d'audition, voire pire, un jeune conducteur trop sûr de lui (donc encore plus dangereux car se méconnaissant), sont des conducteurs très différents d'une pilote de chasse ou de rallye, dont les aptitudes visuelles et les temps de réaction sont supérieurs et surentraînés... L'IA peut gérer les paramètres évoqués à une vitesse et avec un niveau de précision et d'intégration que même la pilote de chasse ne peut atteindre. En revanche cette dernière a des récepteurs physiologiques plus nombreux et son champ de vision est plus étendu, pour encore assez longtemps. Mais !
l'IA est rationnelle.
Son temps de réaction restera inférieur, beaucoup plus rapide.
Elle n'a pas d'hésitations (pour le moment et probablement pour longtemps ).
Sa résolution et sa précision sont sans rapports même avec celle de la pilote de rallye...
Enfin, les IA ne sont déjà plus réellement programmées... L'apprentissage profond (deep learning) est une instanciation conceptuelle. Les IA commencent à apprendre à apprendre. Elle vont donc progressivement créer leurs propres registres d'évaluations, en fait ... de jugement : Elles réfléchiront... Mais elles respecteront des règles limitatives (les lois de la robotiques, en nombre certainement plus élevés que trois, structurées par des relations logiques complexes). Un peu comme nos préceptes moraux (ne pas tuer, ne pas voler, ne pas se faire d'images taillées... hum ! bon... oui... plus en rapport avec notre époque, les besoins, et actualisables ). Mais ce seront des règles bien mieux respectées par ces IA ! Même si des Susan Calvin seront possiblement nécessaires un jour (en fait elles existent déjà mais n'ont pas encore à gérer des IA intuitives).
L'IA d'un véhicule dans une trentaine d'années ne laissera probablement déjà plus aucune conductrice, même surentraînée, prendre ou garder le contrôle du véhicule en situation d'urgence.
Et ses décisions seront les meilleures, et de loin. Mieux, je doute qu'elle ne puisse anticiper la quasi-totalité des accidents. Elle ne dépassera pas les limites de vitesse, sauf urgence, mais en prévenant alors toutes les autres IA à plusieurs km autour d'elle, qui lui délimiteront immédiatement un parcours sécurisé vers sa destination. Et leur réseau pourra en gérer plusieurs en même temps bien sûr... Elle ne boira pas, ne fumettera pas, ne regardera pas les beaux nuages, ou son whatsapp (enfin si mais ça ne changera rien à sa concentration !), ne se grattera pas les ..., etc.
Suis-je réellement trop confiant (ah la confiance... un beau sujet !) ?
Je ne dis pas que des problèmes ne vont pas se poser avec les IA, mais pas dans le domaine de la conduite de véhicules, du moins pas après une ou deux décennies d'adaptation :D.
Mais nous allons ensuite très vite rentrer dans de la prospective science fictionnelle : entités conscientes, de quoi ? Limitées au véhicule, assistant-e-s personnel-le-s multitâches, auxiliaires de vie, ami-e-s, confident-e-s, hummm j'en entends frémir là au fond !!!
Ah oui, j'oubliais les questions juridiques et assurantielles... Celle-ci viendront, comme depuis fort longtemps en fait, répondre aux problèmes qui apparaîtront. Avec quelques grands litiges, et de la jurisprudence, qui donnera, pour les droits 'romano-civilistes', des lois.
Les clients s'habitueront, comme toujours, à tout ce qui implique plus de sécurité et de confort à terme. Le train, la voiture, l'avion, ont eu leurs lots de difficultés et de drames à leurs débuts ! Et même peut-être la roue... O_O'
@la-passagère ce genre de dilemne c est exactement ce à quoi devront faire face les voitures autonomes.
Une université a soumis un questionnaire de ce genre a plein de personnes dans le monde et les réponses varient énormément en fonction des cultures
Pas tout à fait le même. L'IA de la voiture a une décision à prendre, et c'est aussi elle le véhicule. Elle connaît tous ses paramètres.
Alors que la personne qui songerait à pousser quelqu'un sous un tram, même en étant spécialiste, n'aurait pas assez d'éléments pour prendre une décision qui soit autre que celle d'un meurtre, et non plus d'un accident...
@so-phie
Disant que si la morale est purement culturelle, elle doit obéir à des règles logiques. non?
Mais je n'exclus pas la possibilité de l'existence d'une sorte de "morale" innée, qu'on partage avec d'autres mammifères, certains éthologues pensent que d'autres animaux ont le sens de la justice, mais pour l'instant ils ne sont pas tous d'accord, moi j'y crois.
Toutes les cultures utilisent une ou plusieurs logiques qui ne sont pas nécessairement mathématique, formelle.
La morale est un mot, signifiant d'un concept, donc humain, et uniquement humain. Que des animaux aient des comportements que nous pouvons juger, nous, de notre point de vue humain, comme moraux, oui ! Mais c'est toujours un anthropomorphisme, même à minima si ce comportement est lié à de la compassion par exemple, et généralisable à l'espèce considérée. Cette perception de la compassion est d'ailleurs elle-même un anthropomorphisme...
Même si le ressenti éprouvé en acte est de même nature, et très proche biologiquement et physiologiquement entre l'homme et cet animal.
De fait, des ressentis innés oui, mais une morale innée non.
Avec l'âge on devient plus enclin à respecter les règles de la société, par contre on devient plus rétrograde et on résiste au changement, c'est ce que je pense mais il ne faut pas généraliser non plus.
Je pense que c'est plus complexe. Les jeunes ont tendance à être facilement "rebelles". Mais c'est surtout une posture, qui existe depuis la nuit des temps. Une revendication des nouveaux à prendre la place des anciens, donc à les critiquer, vouloir tout changer... On a vu ce que ça donnait de nombreuses fois, mais surtout et de façon exemplaire avec mai 68... Avec ce que sont devenus la quasi totalité des soixante-huitards. Mais moins parce qu'ils ont vieillis à mon sens que du fait de ce qu'ils revendiquaient, c'est à dire la satisfaction pure de l'Ego. Donc, socialement, pas grand chose. Celles et ceux qui étaient orientés sur les changements sociaux, l'écologie essentiellement, ont beaucoup mieux vieillis Dumont, Gortz, Rabhi...
La jeunesse, déjà dans sa posture rebelle, voire simple "esthétique rebelle"... est extrêmement conformiste, se moulant en génération dans de la musique, des lectures, des drogues, des loisirs, des vêtements... Elle n'a, la plupart du temps, quasi aucune clé de compréhension du monde, mais tire des déductions radicales de trois penseurs à la mode (même si très anciens) du moment.
La pensée se forme plus vite chez certains-e-s mais progresse jusqu'à un âge avancé. Avec ce risque parfois de se figer dans les postures de jeunesse ressassées, endurcies par un biais de confirmation trop permanent. Mais ce n'est pas de la pensée critique !
Celle-ci nécessite du temps, de l'ouverture, du travail, même si un peu de ressassement également. Et elle permet une réelle progression, vers plus d'indépendance et de liberté de pensée.
Par contre, au grand âge, toutes et tous, nous avons tendance, à régresser, sauf quelques grands esprits.
Un test intéressant avait été réalisé sur l'effet Pygmalion et le genre :
2 groupes d'élèves ont effectué un exercice de maths : dans le premier groupe, il était présenté comme du dessin et dans le second comme de la géométrie. Les filles du 1er groupe (dessin) ont mieux réussi l’exercice que les garçons alors que ce sont les garçons qui ont mieux réussi dans le 2ème groupe (géométrie). Ce serait donc la simple idée de « faire des maths » qui bloquerait les performances des jeunes filles testées.
Source : Huguet, P., & Régner, I. (2007). Stereotype threat among schoolgirls in quasi-ordinary classroom circumstances. Journal of Educational Psychology, 99, 545-560.
Pensez-vous que l'âge fait évoluer la résistance aux pressions sociales ?
En ce qui me concerne c'est plutôt le contraire.
C'est à dire ? Qu'as-tu observé ?
Oui, mais au final résister n'est rien d'autre que se laisser conformer par d'autres idées.
Si tel est le cas, alors il n'y a que du conformisme, non ? Et en ce cas aucune résistance... Ta ou tes résistances n'ont donc été que des conformismes ?
Cette salle d'attente est complètement anxiogène à la base. Personne ne se parle, les échanges de regards quasi nuls, plutôt dans l'évitement de les croiser, et la jeune fille est visiblement trop intimidée pour troubler l'ordre et le silence régnant. Elle se sent donc entourée de personnes psychotiques, et ce n'est pas du tout rassurant.
Par chez moi, mais en fait partout où je suis allé, j'ai toujours eu ce même climat de salle d'attente... (en particulier pour des prises de sang).
Il arrive qu'il y ait deux personnes ensembles qui discutent alors, mais ça reste rare.
De plus on ne sait pas pourquoi elle est là. Est ce RDV ou spontané? Est elle venue de son propre chef ou bien a t elle été invitée ? C'est important de connaître le contexte dans une expérience, ce que ne décrit pas du tout la vidéo.
Dernière elle une affiche pourrait nous faire penser à un cabinet d'ophtalmologie. Je pense que c'est ce que voudrait nous faire croire la vidéo, cette jeune fille serait venue voir un médecin.
Cette vidéo est trop suggestive pour prétendre être une expérience. Peut être est ce là le vrai sens de cette expérience ? Faire croire au spectateur qu'il visionne une expérience et analyser les réactions.
Pour participer à l'expérience, je dirais que cette vidéo, bien qu'elle montre un comportement qui peut sembler étrange, n'est pas une expérience sur les comportements en groupe, mais un piège, tel une caméra cachée, comme on en voit régulièrement à la télé, avec tous les artifices et manipulations nécessaires pour procurer des émotions au spectateur.
Oui, et les caméras cachées "drôles" permettent d'observer des comportements intéressant d'ailleurs. Et une expérience sur les comportements contient bien un piège pour ceux qui ne sont pas prévenus, même s'ils sont censés avoir accepté de participer à une expérience, mais sans savoir exactement de quelle nature.
L'idée qu'ici il s'agirait d'une caméra cachée à but originellement comique est intéressante, au sens ou on peut analyser la manière d'aborder la vidéo par le spectateur en fonction de l'introduction de celle-ci. Montrée avec des rires en fond sonore dans une émission comique, elle sera perçu comme un blague, drôle. Montrée en tant qu'expérience, elle reste un peu drôle, mais devient également inquiétante. Auquel cas le spectateur est sujet d'une seconde expérience, voire de la seule expérience, sur la perception orientée en fonction de la présentation (problème des médias), voire la crédulité. Est-ce ce que tu voulais dire ?
@sky
Je suis un peu mitigé. La saison débute bien... les héros ont une personnalité assez développée, il y a une relation complexe à l’héroïsme (Ça m'a fait penser un peu aux Watchmen). J'ai particulièrement aimé l'alternance d'époque,
la découverte de l'origine des pouvoirs, du moins pour nos héros... La crise de 29, avec la critique du patronat dans le père d'Utopian, et le rappel des suicides de l'époque, mais aussi de la misère et du chômage, trop peu montrés d'ailleurs.
Mais je trouve que sur la distance, ça faiblit un peu. Les enjeux ne sont pas assez renouvelés ou étendus. Mais... Je regarderais peut-être quand même la saison 2 lorsqu'elle sortira.
Bonjours j'ai fait un test ADN et j'ai reçu mes résultats je voudrais savoir votre avis sur mes résultats je commence je suis mésoaméricaine andine à 58,5 après j'ai scandinave 11,6 et ensuite grec italien sud 8,4 et puis Nigerian 8,1 et je suis nord africain 3,2 j'ai ouest africain 2,5 ensuite Sierra-léonais 1,4 et moyen Oriental 6,3 voilà ! Et vous quand pensez vous
Pas de hongrois, pas de Kazakh... Uniquement les côtes... Belle famille de navigatrices... !
@martin Toi aussi tu es français pur souche ? Moi aussi. Un ancêtre tirailleur sénégalais (quand c'était encore une colonie française et j'en passe ... j'ai fait un petit sujet sur nos origines ...
Plus sérieusement, c'est fou comment mon père se sens français pur souche alors qu'il est clairement métisse. ¯_(ツ)_/¯
Ben oui, mais depuis combien de générations ? Pour faire souche, il ne faut plus se sentir d'un autre territoire. Se réclame-t-il en même temps d'un ailleurs ?
Un français ou un malien ou un chinois ou ... , qui se dit, en même temps autre chose n'est pas de souche, à mon sens. Quand tu n'as plus d'autre patrie alors tu as fait souche... Métisse ou pas !
Je trouve les termes afro-trucchose assez idiots. Que devrait dire le pauvre Sébastien ? Salut, je suis Mésoaméricano-scandinavo-Afro -greco-latin ?
Ce serait tout à fait intersectionalisto-déconstructivo-racialisto-cucul
Il y a beaucoup d'expériences de psychologie sociale de ce genre ;). On pense à celle, célèbre (trop peut-être) de Milgram dans les années 70, sur les chocs électriques délivrés sur ordre à des inconnus (très souvent citée mais dont le protocole a toutefois été fortement remis en cause..).
Et la Vague est effectivement un bon exemple. Ionesco dans le Rhinocéros montrait également par l'absurde, l'absurdité de ce processus, mais dans son mécanisme plus contagieux (on pense alors aussi à La Peste de Camus).
On pourrait remonter très loin sur la compréhension du conformisme, plus ou moins moqué traditionnellement.
Que pensez-vous du bourgeois gentilhomme qui se conforme au point de l'absurde également, mais d'une façon qui semble plus drôle et où la majorité des personnages gardent eux leur esprit critique... ?
Ce qui montre la finesse et la complexité de ces conformismes du quotidien. Mais aussi de la critique par l'art.
Les pressions sociales chez un animal social sont assez normales, normatives de fait. Car elles sont liées à la coopération et à la cohésion du groupe. Et les interroger est plus que sensible...( sur la religion, l'égalité, les représentations du corps et la sexualité, la famille, la mort volontaire, la procréation, le travail, etc. ).
Le XXe siècle est peut-être devenu plus sensible à certains automatismes d'imitation, de conformisme, avec l'expérience violente des totalitarismes. La démocratisation et les remises en cause des inégalités peuvent avoir également joué pour augmenter l'indépendance des individus... Mais le libéralisme est très formateur de conformisme pour favoriser la consommation...
La publicité a hérité de la réclame, mais aussi des "relations publiques" (avec les premiers leaders d'opinion) développées par Edward Bernays (un neveu de Freud...), pour fortement renforcer ces mécanismes de conformation.
A l'inverse l'individualisme et l'éducation ont permis une diffusion (peut-être plus qu'un développement) de l'esprit critique.
On a ainsi aussi plus d'individus en situation d'indépendance, qui peuvent cependant rentrer parfois dans des postures anti-conformistes, c'est à dire d'opposition par contradiction, qui peuvent aller jusqu'au complotisme parfois (celle ou celui qui voit plus de complots qu'il y en a, ce qui ne veut donc pas dire qu'il n'y en a pas, bien au contraire ).
Mais au final qui est résistant alors à cela ? Ou peut-être plutôt quand ? Comment, et pourquoi ? Qui reste totalement et toujours seulement "indépendant" ?
Avez-vous déjà vécu des résistances ?
Pensez-vous que l'âge fait évoluer la résistance aux pressions sociales ?
La lecture ? Les forums ?
@stellina Pardon si je dis une sottise,mais ceux qui ont une tablette,ne peuvent-ils pas aussi s'en servir avec la fonction liseuse?
C'est une possibilité oui, le plus souvent avec une application pour lire les ebook, parfois suivant le format. L'avantage de la liseuse tient dans un affichage sans rétro-éclairage (encre électronique ou autre technologie), donc sans lumière bleue et fatigue visuelle, et économe (l'affichage ne consomme de l'énergie qu'au changement de page).
Mais la frontière entre liseuse et tablette s'efface progressivement. Pour l'instant la couleur n'est pas répandue sur les liseuses. Mais dès que les technologies couleurs auront un bon rendu, rapide, liseuses et tablettes seront un seul et même objet... Qui permettra aussi de faire possiblement des appels en visio.
@vampilou J'ai vu la saison une, uniquement, ça ne m'a pas incité à en voir plus. Mais je réagis surtout sur le fait que certain-e-s y voient du réel... Vous voyez la société américaine actuelle comme ça ?
Avec un esthétique qui laisse effectivement comprendre le rapprochement que plusieurs font avec le nazisme, et des comportements qui vont même plus loin, en particulier sur les génitrices.
C'est à mon sens une dystopie caricaturale, assez vieillie dans sa version écran en tout cas. Mais elle a été écrite en 1985, ce qui l'explique peut-être.
Cela pourrait d'ailleurs poser le problème viral autrement... N'y-a-t-il pas un virus du pouvoir, de l'amour de la domination, de la volonté de leadership ? Si bien sûr métaphoriquement... Mais physiologiquement ? Un rétrovirus endogène, dont l'inhibition serait levée lors d'une variabilité épigénétique... très facile à produire dans les cultures à état hiérarchisé... ?
Le pouvoir gagnerait ainsi une "naturalité", quoique pathologique (au sens ou elle produit plus de souffrance, mais chez les autres surtout, que de bénéfice pour l'espèce).
L'instinct de survie qui pousse à se reproduire sans limite... bien plus qu'à revenir à la perception éco-logique de la plupart de sociétés traditionnelles qui utilisaient parfaitement la nature pour ajuster leur nombre à leurs ressources.
Il y a un double délire, au sens le plus pathologique du terme, dans la vision biblique de l'expansion indéfinie et de la domination"et Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la; dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur la terre. ". Mikhaïl Gorbatchev dans un entretien en 1992 si ma mémoire est bonne, indiquait qu'il y avait là le point de départ de la catastrophe [pour l'humanité].... L'erreur fondatrice.
Un écologiste qui ne dénonce pas la démographie n'est pas un écologiste. C'est un pseudo-écologiste, un politicien. Et dorénavant, un intellectuel ou un politique qui n'est pas écologiste, au moins de ce point de vue, est prisonnier d'une idéologie ultra libérale, soit très à gauche (liberté, voire droit à l'enfant, respect des surpopulations du sud), soit à droite, voire très à droite (même liberté et droit à l'enfant, croissance économique infinie reposant en grande partie sur la croissance de marché par la démographie). Et dans les deux cas, il y a une sorte de posture, dont je veux bien comprendre qu'en sortir est des plus difficile car elle implique des mesures (contrôle des naissances, suppression des allocations natalistes, soutien économique à ces mesures dans les pays du sud, et surtout en Afrique, en plus d'une obligation d'éducation des femmes) presque inapplicables en régime républicain, plus encore lorsqu'il a besoin de se dire démocratique pour justifier ses contradictions et maquiller son élitisme.
Mars... est inatteignable, du moins pour être colonisée avant 2 ou 3 siècles. Nous pourrons en parler en référence à l'excellente trilogie de Hard SF de Kim Stanley Robinson (Mars la rouge, la verte, la bleue). L'idée actuelle des politiciens et économistes est surtout d'aller chercher des ressources, mais aussi sur des astéroïdes.
Les traces géologiques, nous donnent 5 extinctions de masse bien connues :
445 M (millions) d'années Volcanisme et glaciation 85 % des espèces disparaissent
370 M Anoxie océanique 75 % des espèces
252 M Tectonique et volcanisme 95 % ...
200 M Volcanisme 20 % des animaux marins et 40 % des terrestres
65 M Volcanisme ou météorite 75 %
Et de nombreuses autres crises ont provoqué de plus petites extinctions... Homo Sapiens n'a effectivement aucune chance de faire disparaître la vie sur terre...
En revanche le Covid est effectivement intéressant en reprenant l'idée de Grand Filtre de Robin Hanson...
Reprenons :
La vie est apparue sur terre presque au début de celle-ci, il y a près de 4 MM d'année, dans les conditions les pires de l'Hadéen (un enfer, une surface de magma). Cette vie n'est donc pas si fragile, ni probablement très rare dans l'univers. Sa chimie de base poursuit très probablement le processus chimique stellaire et interstellaire. De l'eau, du méthane, de l’ammoniac, de l'hydrogène... et hop ! Et quand ça prend le bouillon, ça repart de plus belle.
On devrait donc avoir de la vie partout sur les presque 300 M de planètes habitables de notre seule galaxie. Se pose alors une question, depuis assez longtemps en fait... En 1950 Enrico Fermi fait l'hypothèse que si des E.T. existaient alors ils auraient déjà dû se répandre dans toute la galaxie... Or... à part quelques nuages et autres illusions d'optiques pris pour des ovnis, pas de Vulcains ou de Mandaloriens en vue !
Et pourtant notre soleil, tout beau, tout neuf, qu'on a à nous, est jeune en comparaison de nombreuses étoiles. Surtout de plus petites étoiles jaune-orangé à la vie plus longue et favorable à une zone d'habitabilité stable (je ne parle pas des naines rouges).
Depuis la découverte d'exoplanètes en grand nombre (près de 5000 à l'heure actuelle), dont plusieurs centaines de telluriques potentiellement habitables, on est en droit de ré-examiner l'équation de Franck Drake lorsqu'il tentait de déterminer les variables en jeu face au paradoxe de Fermi en 1961, un an avant la publication du Printemps Silencieux de Rachel Carson... (Puisque nous parlons d'extinction...).
Si donc, la vie est relativement courante et les paramètres astronomiques de l'équation donnent tant de planètes habitables... reste alors la possibilité que la vie intelligente ne soit, elle, pas si aisée à atteindre. Et si tel est le cas, Et bien, nous sommes potentiellement les premiers conquérants de l'univers, enfin au moins de notre galaxie !
Mais au vu des nombreuses claques que s'est prise la vie sur terre, et puisque malgré tout nous sommes là. On peut légitimement se dire que ce n'est pas si compliqué d'avoir de temps à autre un bipède bavard qui se piquera d'être génial en entassant des pierres, gribouillant des dessins et ses bavardages, pour finir par en inonder compulsivement ses semblables devenus innombrables.
Il y aurait donc encore une bonne probabilité de revenir à la question de Fermi... Mais où sont-ils et que font-ils ?
Trois possibilités, ou plutôt tendances, finissent alors par se dessiner, dont une seule qui répond en fait à ce fil (ce sera la 3e et dernière bien sûr...)
1 - (drôle et inquiétante) L'écrivain Chinois de SF Liu Cixin a commencé à publier en 2006 une trilogie intitulée le problème à trois corps. Dans le second tome, il propose une raison à ce silence des E.T.
le principe de la forêt sombre : l'espace est une forêt ou chacun se cache tel un chasseur attendant le mouvement d'un potentiel nouveau chasseur pour l'éliminer avant que celui-ci ne devienne trop dangereux. Tout le monde se cache alors en attendant le mouvement imprudent des autres... Assez paranoïaque et possiblement très orienté par la géopolitique chinoise
2 - (vertigineuse et reposante) Peter Hamilton, autre écrivain de SF, anglais, propose lui dans Dragon Déchu un long et beau détour
, amoureux, pour dépeindre une autre explication au paradoxe de Fermi (déjà proposée dès les années 50). Une civilisation incroyablement développée est soit dans un registre d'existence n'ayant plus de rapport avec le notre, donc sans communications ni intérêts communs, soit n'a eu besoin que de faire un petit tour hors de chez elle, sur quelques mondes voisins, pour en conclure à l'inutilité d'aller plus loin, de voyager, de coloniser
3 - Le Grand Filtre ! L'idée est simple, la vie intelligente rencontre un filtre majeur à un moment donné qui l'empêche, soit d'apparaître, soit de perdurer... Et puisque nous sommes là, et que nous faisons l'hypothèse jusqu'ici que ce n'est pas si difficile, ni rare, alors ce Grand Filtre est devant nous...
Et possiblement juste en face de nous !
Parmi nos moyens de nous détruire tout seul, un virus serait l'option probablement la plus radicale, laissant le moins de chance à notre espèce (A part peut-être un nouvel astéroïde hyper massif).
Le Covid est donc intéressant de ce point de vue, d'autant qu'il relève très certainement de notre expansion, aussi bien démographique qu'économique, invasive et destructrice de notre environnement. Mais il n'est tout aussi certainement qu'une mise en bouche...
Faites des enfants qu'ils disaient !
Pourquoi changer nos comportements s'il est inacceptable de limiter les populations en croissance incontrôlée ? Aucun de ces changements n'aura d'effet probant en face d'une explosion démographique qui n'aura, elle, de cesse de rejoindre les pratiques les plus dévorantes.
Pour conjurer ce sort, beaucoup choisiront en plus ou à la place de prier la sainte technologie qui nous sauvera... S'agit-il d'éviter les idées anxiogènes, de faire l'autruche ?
Je ne crois pas que cette humanité puissent sortir de ce type de contradictions pour agir. Le Grand Filtre n'est pas un virus, ni un apocalypse nucléaire, ni un astéroïde. Il est dans la fiction de l'intelligence humaine, son mélange brumeux de rationalité partielle, d'affects et de sentimentalisme, de fixations idéologique, politique, ou économique, d'espoirs irrationnels, etc.
Il y a peut-être des êtres intelligents dans cette galaxie, très probablement même. Mais nous n'en faisons pas vraiment partie. Nous sommes des êtres émotifs, et nous y tenons, probablement plus qu'à la survie de l'espèce.
Il se peut alors qu'il n'y ait pas de Grand Filtre, mais plutôt, et seulement, le nécessaire passage à l'intelligence, artificielle à nos yeux craintifs et/ou fascinés, une véritable Intelligence...
Les livres ont pour moi cet aspect vivant. En eux s'incorporent des manières d'être, des façons de toucher, de sentir... Plus encore, souvent, que pour d'autres objets usuels, à nous chers car si connus, si présents, si marqués de nos souvenirs.
Comment voyez-vous vos livres ? Comment les traitez-vous ?
1 - Vous mettez des gants blancs pour les sortir d'étagères protégées par des vitres fumées dans des pièces pas trop éclairées... Puis les disposez sur un support de velours avant de tourner les pages par le haut, avec délicatesse et excitation, mais sans les trop ouvrir pour ne pas casser le dos.
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x - Vous baladez les résidus de vos bouquins dans vos divers sacs de transit, pages volantes graisseuses, morceaux déchirés aux milieux de miettes de... barres de céréales et autres croissants au beurre, couvertures solitaires gondolées par des liquides variés... ou avariés...
@egon
Je tenterai de dévoiler au fur et à mesure de mes interventions ce que j’ai tirer de mes lectures. Une bibliothèque ça reste un meuble rempli de papiers...
@mpn Je trouve toujours très lâche de frapper un animal, surtout plus petit que soi (oui mettre une fessée à un ours blanc, à main nue, là ça m'amuserait plutôt ! A voir bien sûr !). Blesser une petite chatte, l'éborgner... C'est simplement méprisable.
En revanche, il ne faut pas favoriser la reproduction des chats. La population d'oiseau baisse constamment à cause de leur prolifération. Réguler les chats, aussi mignons soient-ils, est important. Donc, effectivement, il faut faire stériliser tous les chats et chattes que vous avez maintenant accumulé. Je pense que si des assos ne veulent pas se déplacer, un-e véto peut probablement le faire gratuitement pour des enfants, ou leur faire un prix de groupe ! Et ensuite ne pas hésiter à en donner quelques uns à droite à gauche !
Mais... qu'en penses-tu ton mari ? Quels sont ses réactions ? Que te conseille-t-il ?
Je suis plutôt d'accord avec Marie-Thérèse sur le porc. D'autant qu'en ce cas il ne faut pas non plus qu'ils mangent de boudin noir ou de viande saignante... Et les enfants (enfin les adultes aussi n'est-ce pas ) ne rechignent pas à manger des bonbons acidulés... donc beaucoup utilisent encore du E441 (gélatine de porc)... hum ! bref !
Couper les ponts est un choix radical. En diplomatie tout est toujours fait pour l'éviter, car les dissensions peuvent alors devenir des postures, favorables à la radicalisation de chaque partie. C'est certes une solution de facilité tentante mais elle est à mon sens très certainement contre-productive.
La transcendance si vite atteinte, qui a, plus modestement, utilisé une plume de verre par exemple, et / ou des encres colorées, pour des lettres sur des papiers grainés ?