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leo
@shanna a dit dans Les choses grotesques dans les films :
Quand quelqu'un se retrouve malencontreusement suspendu dans le vide, s'il ne s'agit pas d'un "méchant", la personne sera sauvée in extremis par un ami qui lui attrape la main au dernier moment.
Je sais pas si vous avez déjà essayé de soulever un corps pendu dans le vide, ou même de tenir votre propre poids à bout de bras, mais si vous n'êtes pas Schwarzenegger dans la fraîcheur de sa jeunesse bodybuildée, ça se fait pas dans la simplicité...Un alpiniste peut peut-être tenir à bout de bras durant 20 sec. ? Mais de deux bras !
Le mieux étant donc les personnages capables de tenir leur poids par un seul bras... Plus à l'autre bras (main) un autre personnage...
Dans un autre registre, proche toutefois, je suis toujours amusé dans la quasi totalité des star wars films, séries, séries animées, de voir des Jedis faire des bonds de 300 m, se rétablir de chute libre sans limite, mais connaître d'innombrables moment de tension dramatique en s'accrochant désespérément au bord d'une falaise, d'un immeuble, etc.
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leo
@dirty-cop Affligeant, à ce compte, ce n'est plus de la naïveté, c'est de la collaboration. Bon allez, avoue, c'est un sketch, une blague ?
Je sais que nombre ici sont convaincu que l'Islam est une religion de paix, d'amour et de fraternité, qu'il n'y a strictement aucune différence entre le christianisme (nouveau testament) et le Coran. Or c'est là que le bas blesse. Le christianisme, même s'il a longtemps été perverti par le catholicisme romain, impérial, (mais pas que) est une philosophie de l'humilité, du doute, du pardon, de l'amour. L'Islam (traduction : la soumission), est une philosophie politique et sociale de conquête militaire, violente, d'obéissance aveugle, de certitude absolue, de gloire et de domination. Elle provient de la branche judéo-chrétienne, marginale au courant chrétien durant les premiers siècles de son ère. Récupérant également au fur et à mesure des résurgences manichéennes perses.
Si l'occident n'avait pas triomphé au 19e s. avec sa dynamique industrielle et coloniale, peut-être des réformes se seraient-elles manifestées spontanément en faveur d'une modernisation politique et sociale... Sur un temps très long... Mais rien n'est moins sûr, et il me semble même improbable que les courants de relecture du Coran et d'historicisation qui se font jour depuis quelques décennies mais restent totalement confinés aux milieux universitaires, seraient advenus, en tout cas pas si vite.
Mais la puissance occidentale n'a pas tant colonisé et dominé qu'elle n'a humilié des peuples qui se pensaient comme puissants et ont constaté ce que leurs propres élites ont vu comme une arriération, un retard de croissance. Certes, des altermondialistes un peu pressés pourraient sauter à la conclusion que le progrès occidental était illusoire, que c'est à cela que le réchauffement est dû etc. toute reconstruction a posteriori, sans intérêt.
Les mondes arabes et arabisés par l'Islam, même perses, n'étaient pas de pacifiques contrées agressées par le monstre occidental. L'empire ottoman et les empires perses étaient des états colonisateurs eux-mêmes, esclavagistes, agressifs... les occidentaux ont simplement été mieux outillés, parfois mieux organisés. Et la défaite, large, étendue, a inspiré divers comportements dont deux mouvements marquants. Pour une majorité des élites, un suivisme, une quête d'acculturation aux dominants, d'appropriation culturelle de la modernité et des objets de son luxe. A l'autre bout du spectre, pour des chefs de guerres frustrés, des clans déchus, et des populations manipulées par ceux-ci, une progressive radicalisation dans un traditionalisme de contre-poids, excessif, et parfois jamais réellement pratiqué auparavant.
L’application de la Charia par les extrémistes / fondamentalistes actuels de l’Islam se veut une régression aux origines, un purisme qui n’a que rarement été pratiqué littéralement, du moins depuis de nombreux siècles.
N’est-ce pas une occasion pour l’Islam d’aller plus loin qu'il n'est jamais allé dans son imprégnation culturelle, en Afghanistan comme ailleurs ?Et à l’aune global du Maghreb, du Moyen-orient et de l’Asie centrale islamique, n’y-t-il pas un projet, plus ou moins vague de revanche mondiale sur l’occident.
Les mouvements, islamiques sont certes en compétition parfois entre eux, expression surtout de fortes personnalités ambitieuses, comme souvent chez les chefs de guerres et chefs religieux. Mais ces affrontements violents et meurtriers d’ego, de familles, de clans, ne glissent-ils pas progressivement vers une logique unitaire, ou tout au moins convergente de guerre sainte lente et longue contre la « civilisation du nord » ? Le « choc des civilisations » tant décrié par les islamogauchistes et les amoureux hétéroclites newage de l’idéologie worldpeace and love, n’est-il pas un processus de très longue haleine, dont des victoires comme celles des Talibans fondent une continuité, une assurance, des espoirs, des développements de réseaux, des implantations idéologiques générationnelles, presque une mystique de rénovation impérialiste ?
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leo
@marie-thérèse a dit dans La 6ème république :
@leo a dit dans La 6ème république :
@marie-thérèse Je ne suis pas le moins du monde agressif, mais si tu préfères me dénigrer de la sorte pour éviter de répondre, soit, je comprends... Et de fait, je vois que c'était un sujet en l'air... pour la forme mais pas le fond...
Allez, c'est un standard ici !
Ça va les chevilles ?
Quelle réponse cool et "trankil"... trop fun ! trop classe !
Comme ça, au moins, on comprends mieux pourquoi les changements restent pour la Saint-glinglin... ^^ -
leo
@marie-thérèse Je ne suis pas le moins du monde agressif, mais si tu préfères me dénigrer de la sorte pour éviter de répondre, soit, je comprends... Et de fait, je vois que c'était un sujet en l'air... pour la forme mais pas le fond...
Allez, c'est un standard ici !
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leo
@loutre Je ne suis pas favorable à la psychanalyse de la mère concernant la résolution ou pas de problèmes plus ou moins imaginaires. J'y vois surtout deux possibilités assez simples : vouloir, comme trop souvent endurcir les enfants (à cette époque surtout), ou encore plus simple, ne pas mesurer la portée des mots et du sens. Et on voit ici combien la plupart continue à ne pas peser leurs mots. Mais, vis à vis de personnalités en construction ou fragiles, cela peut avoir un impact, surtout lorsqu'il s'agit d'un climat, de quelque chose de constant. Et de fait c'est cela bien plus que le souvenir précis sur un garçon, comme par hasard n'ayant pour toute qualité que la beauté (et oui, encore et toujours), qui a un intérêt.
Mais sur ce point, peut-être aussi voulait-elle rappeler à la réalité une adolescente, qui, comme trop, ne s'intéresse qu'aux seules coquilles vides mais nacrées... Mais je doute que tu t'en rappellerai si elle t'avait demandé "et, Lucas, il semble s'intéresser à toi lui, non !? Tu préfères vraiment celui vers lequel elles vont toutes ? Et qui, ayant le choix a le tact d'être poli mais c'est tout."
C'est ce qu'une mère devrait faire. Et c'est sans nulle doute ce qu'elle dira à un garçon (et étrangement vous trouverez toutes cela normal, car à eux, il faut briser leurs rêves tôt). Mais certes ce n'est pas ce qu'on imagine qu'une "petite princesse" devrait entendre : mauvaise mère qui n'a pas fait d'empowerment féministe ! de prise de pouvoir !
Mais...mère soumise au patriarcat certainement (car une femme ne peut être finalement que victime...).C'est un avis, avec un peu de pointe d'ironie dedans, pas la peine de s'empowerter !!!
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leo
@marie-thérèse Tu prétends que je ne fais que du blabla à la bfmtv mais que nous sers tu à part du blabla ? Rien de concret pas la moindre petite proposition si ce n'est que d'autres (on ne sait pas qui précisément) organisent une constituante (avec qui ? Des gens... on va aller loin avec ça !).
Le tee-shirt, tu ne comprends vraiment pas ? Quelqu'un pour lui expliquer ?Et j'admire cette façon de détourner les propos... Où ais-je dit que j'étais communautariste ? OU ? Je veux une citation où je dis "je suis communautariste" pas de vagues allusions détournées !
J'observe, peut-être à tord, les divers activismes qui veulent pour les uns déboulonner des statues, pour d'autres très proches animer des dénonciations de masse, d'autres encore qui nient le changement climatiques, mais aussi la montée de l'homophobie et de l'antisémitisme islamique, les radicalités identitaires variées, le vegan combatifs voire délictuel...
Mais il est possible que tout ceci n'existe pas, que ce soit le fruit de l'imagination de certain-e-s, dont moi d'ailleurs, et que les confrontations factuelles que j'ai VU, ne soient que des rêveries sombres et désagréables...
Mais cela veut dire que déjà... Entre nous deux, il sera impossible de constituer quoi que ce soit puisque nous ne vivons pas dans le même réel... Ce qui ne fait que confirmer mon hypothèse... vu la manière dont tu veux débattre !
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leo
@marie-thérèse La sauce bfmtv... donc il n'y a pas de communautarismes en France ? Aucun problème autre que les bonnes vieilles classes sociales du 19e siècle ? Jaurès est de retour alors, et le socialisme peut être demain aussi triomphant dans les exacts mêmes termes qu'en 1936 ! Parfait... Ne reste plus qu'à imprimer des tee-shirt du Che et à faire la fête dans la rue, sur des places...
Des mobilisations d'une très grande efficacité concrète ! On l'a vu...Pas comment... donc.
Bien, si tu le dis, je t'écoute, alors le combien, puisque tu proposes cette assemblée... Et bien ! Combien ? En as-tu une idée précises, ou au moins des contours ?
Une façon de faire ce calcul, et si tu en as cette façon alors Combien ?Et as-tu une idée de quelques pistes d'articles, d'institutions à mettre en place ? De principe innovant, ou rénovant, à mettre en oeuvre, CONCRETEMENT ?
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leo
@allezsavoir a dit dans Le pass sanitaire :
Nous ne sommes pas en dictature mais dans un système autoritaire!
C’est une composante de la dictature me semble-t-ilSur le long cours, nous serions plutôt dans une ploutocratie oligarchique s'il fallait vraiment donner des termes déjà établis. Jacques Legoff préférait lui une "barbarie douce", pour décrire le glissement du travail en particulier mais aussi de la société vers des formes managériales manipulatrices, divisant, brisant les collectifs, l'idée même de collectivité (Thatcher : il n'y a pas de société, il n'y a que des individus), des services publics se vidant de leur substance et ne laissant qu'une apparence pour les besoins du discours politique de jouer avec le réel en se moquant des usagers, un discours relativiste manipulateur sur les inégalités, sur les prélèvements, sur la durée du travail et l'espérance de vie, sur la surveillance, etc.
Mais autoritaire... oui... parfois et dans le même temps laxiste dans bien des cas, autant pour le haut de l'échelle sociale que pour le bas...
Un autoritarisme aléatoire, négligent... Et donc avec de vrais morceaux d'anarchie dedans, au sens négatif vulgaire.
On a vu trop de législations réactives à des événements dramatiques, faits divers de crimes et délits, catastrophes industrielles, climatiques, troubles sociaux, etc.
Et le Covid ne fait que continuer cette forme d'improvisation, de dirigisme au grès du vent, d'autoritarisme indécis, ponctuel. Le "En même temps" macroniste est tout de même un "notre projet" assez clair de ce point de vue... Il n'y a finalement pas vraiment tromperie sur la marchandise...
@peri a dit dans Le pass sanitaire :
Quand on y réfléchit, le pass c'est un peu comme les radars routiers : une forme de rétorsion peu populaire et jugée liberticide mais au service d'un objectif louable : sauver des vies.
Il y a un peu de ça... Sauf que les radars sont trop souvent utilisés, habilement et sournoisement, sans cet objectif mais plutôt comme sur-taxe, bandit manchot truqué pour effectuer un racket légal sans utilité publique. Mais, comme beaucoup de chose maintenant, masqué par l'utilité réelle mais très partielle de la mesure dans les autres cas... L'idée est ainsi de toujours pouvoir pratiquer l'injustice sous couvert de quelques justifications qui pourront être servies pour noyer toute critique. C'est une politique de perversion de la chose publique...
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leo
@marie-thérèse
Bien. Je pense que si nous discutons d'une constituante, nous avons tous une idée plus ou moindre de quelques principes constitutionnels et de leur histoire. Mais bon, ce n'est pas inutile de donner ces paragraphes, soit. Mais alors, comment, justement dans le cadre de la France actuelle, communautarisée, multiplement fracturée, penses-tu former une constituante légitime, réellement représentative et qui, surtout, puisse arriver à une articulation commune ?
Nous sommes d'accord sur le constat, mais que nous partageons également, outre les divergences normales et utiles dont nous débattons justement, avec Marie-Thérèse, et probablement de nombreux autres.
Une 6e république ? humm, j'ai travaillé dessus il y a fort fort longtemps, et j'ai tendance à penser que nous n'en sommes plus là.
D'ailleurs déjà en 2005, le terme république commençais à être perclus. Il dénature trop les principes démocratiques et les rendant confus par la formulation trompeuse de république démocratique.Et avant 2022 ??? Oh ! Les abus de langage médiatique sur le "monde d'après" t'ont fait tourner la tête ;)...
A moins d'un grand mouvement populaire, dont je ne vois pas les prémices, en particulier du fait des divisions dont je ne donnais que quelques exemples, et que tu perçois également, nous ne sommes clairement pas partis pour un changement si proche !
Sur le fond, je l'avais déjà abordé ailleurs ici, mais aucune réforme n'a effectivement de sens sans des changements tout d'abord institutionnels. Et l'idée d'une nouvelle constitution, voir d'un nouveau régime politique est, oui, à l'ordre du jour, mais depuis près de 20 ans au moins. Et nous savons que la fragmentation sociétale et sociale est le fruit d'une évolution entre manipulation, errance et opportunisme de la part des gouvernements de cette période (et en fait dès le second mandat Mitterrand). Or deux questions se posent, la première que j'ai soulevé : la France est-elle encore une nation unifiable, cohérente, ou au moins cohésive. La seconde : Quelle méthode, quels outils, quelle dynamique surtout pourrait initier un processus constituant à l'heure actuelle ? Une association, un parti, une fédération d'associations aux buts diverses mais conscientes de la nécessité d'une meilleure communion politique de leurs luttes, travaux et intérêts ? Et qui pour initier cela ? Poussé-s par quoi ? Y-a-t-il seulement un frémissement quelque part ? (autre que des débats et questionnements, très intéressants, possiblement utiles, mais qui se répètent inlassablement depuis plus de 20 ans...)
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leo
@marie-thérèse a dit dans La 6ème république :
@leo a dit dans La 6ème république :
@marie-thérèse a dit dans La 6ème république :
Si c'est le seul objectif que tu te fixes, c'est plutôt tristounet à mon avis. Je ne comprends pas comment on peut haïr un pays au point de lui souhaiter cet avenir funeste.
Nous commençons donc par un problème méthodologique. Tu proposes de débattre d'une constituante ? Ne serait-ce que sur cette question dis-moi si je t'ai mal compris ?
Mais lorsque je propose des points, en disant que j'y vois des difficultés qui conduiront à des positions intenables, et que je soulève la possibilité d'une guerre civile, tu comprends que je la souhaite ?Veux-tu débattre en interprétant une crainte comme un souhait ?
Est-ce là la méthode de débat que tu proposes ?
Mais explique ton raisonnement. Assume ce que tu dis. Qu'est ce qui t'en empêche ? Je ne suis pas dans ta tête, je ne peux pas le faire pour toi.
Tu parles de difficultés pouvant mener à une guerre civile. Qu'est ce que tu proposes d'organisationel dans la mise en place d'une assemblée constituante pour éviter cette guerre civile que tu prédis?Je ne la prédis pas !!! Je la crains. Si tu as tant de mal à accepter cette crainte et à devoir la transcrire en désir, puis finalement, en comprenant que c'est exagéré, en prédiction, ce qui reste encore très interprétatif, n'est-ce pas parce que tu me lis à l'aune de ce que tu crois connaître de moi par ce que tu as lu antérieurement ?
Et c'est là le premier problème, méthodologique. Ce type d'a priori individuel, ad hominem.
MAIS, il se double de la possibilité que tu as de me lire avec le filtre d'une certaine montée dans les sociétés occidentales de mise en garde vis-à-vis de ce risque, parce que de plus en plus nombreuses sont les voix qui s'en inquiètent...
S'en "INQUIETENT", ni ne le souhaite, ni ne le prédise !
Même si l'aspect prédiction est plus débattable car l'inquiétude s'appuie sur un probabilité montante, donc une anticipation, certes, mais qui n'est en aucun cas précise ou certaine comme une prédiction.
J'assume parfaitement ce que je dis, pourquoi cette provocation ?
Tu n'es effectivement pas dans ma tête, ce pourquoi il est indispensable pour moi de ne pas accepter tes interprétations qui font comme si tu y étais, bien avant de me poser tes questions...
Ce sont là les préalables du débat.
Je pourrais peut-être avoir des propositions organisationnelles pour une constituante, mais ce n'est pas moi qui ait ouvert ce sujet... Et mon intervention te posait surtout la question de savoir si tu voyais, Toi, les difficultés à organiser une telle assemblée... Moins dans la forme que sur le fond.
Il va falloir que formulent ensemble une constitution des communautés, de plus en plus communautaristes, qui pour beaucoup expriment une difficulté à accepter les autres, ou du moins, comme toi ici à mon encontre, vont interpréter "a priori", tout ce que les autres diront, dans le sens conflictuel qui leur permet de maintenir leur position distanciée, pour ne pas dire excluante...
Comment vas-tu faire discuter des 'blancs' y compris immigrés (car un algérien est blanc et non noir), avec des noirs refusant la mixité et pensant tout blanc comme raciste par nature ? Comment vas-tu concilier des écologistes favorables à une marche forcée vers les énergies renouvelables avec des professionnels du nucléaire pour qui pas une centrale ne doit être fermée, et de nouvelles doivent même être construite ? Comment vas-tu réunir autour d'un débat calme et censé des partisans de l'agriculture bio, voire des Vegans ou des opposants farouches au moindre médicament et des ultra-libéraux convaincus idéologiquement et intéressés financièrement à une 'croissance' 'durable' dans le progrès et l'innovation obligatoire pour la croissance indéfinie des marchés... ? Des membres de la Lycra vont-ils s'asseoir facilement à la même table que des salafistes 'modérés' ?Mon soucis est bien de ne pas comprendre comment tu veux organiser cette constituante... ??? Qui va y représenter qui ou quoi ?
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leo
@kallindra a dit dans Le pass sanitaire :
@dryanaide depuis le covid, la science c'est une matière plutot variable
Je relève cela car c'est intéressant.
En fait la science paraît toujours bien trop lisse et faite de calmes expérimentations, dégageant progressivement de leur gangue des faits de la nature ou de la société... Et c'est un biais de distance à la recherche et à la fabrication des connaissances qui est assez normal, et peut-être pas inutile d'ailleurs puisqu'une certaine confiance est importante et qu'elle est finalement assez rarement trompée, globalement.
Mais le Covid, on l'a déjà dit, ici aussi d'ailleurs, révèle, met à jour le processus scientifique réel, conflictuel, fait d'hypothèses et de théories opposées, concurrentes, d'hésitation, de querelles, voir parfois d'affrontement décalés, non scientifique entre des scientifiques... Mais il ne faut pas sous-estimer dans cette sur-exposition, le biais politico-médiatique qui surjoue ce processus courant, qui l'oblige même un peu, par cette sur-exposition, et par l'urgence de la situation, à se caricaturer lui-même, à subir une inflation, ou une inflammation, qui peut donner une image déformée d'une réalité déjà trop mal connue, donc un certain étonnement.A ceci s'ajoute un fait socio-historique important, la science, ce sont des sciences ! Et toutes n'ont pas exactement les mêmes enjeux et processus, ni non plus la même histoire. Et ces sciences évoluent, même épistémologiquement, parce que la société, les sociétés évoluent, et que la science est un fait social et historique. Or nous sommes dans une période de recul de la confiance dans les sciences. Un peu à cause de son instrumentalisation par l'économie, un peu également par l'élévation du niveau de formation qui laisse croire à beaucoup qu'ils en savent assez pour douter du principe de doute lui-même, un peu parce que l'expansion des recherches scientifiques implique une telle multiplication du nombre de scientifiques, que le nombre de moutons noirs dans ses rangs a cru proportionnellement et est toujours plus visible que les autres, en particulier avec le jeu des médias, un peu enfin, par des confins, des limites, auxquelles s'attaquent maintenant beaucoup de sciences dans leur champ propre.
... bon voilà, c'est un sujet important me semble-t-il donc je m'arrête là. C'est un peu en marge du Pass mais cela peut y reconduire
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leo
@marie-thérèse a dit dans La 6ème république :
Si c'est le seul objectif que tu te fixes, c'est plutôt tristounet à mon avis. Je ne comprends pas comment on peut haïr un pays au point de lui souhaiter cet avenir funeste.
Nous commençons donc par un problème méthodologique. Tu proposes de débattre d'une constituante ? Ne serait-ce que sur cette question dis-moi si je t'ai mal compris ?
Mais lorsque je propose des points, en disant que j'y vois des difficultés qui conduiront à des positions intenables, et que je soulève la possibilité d'une guerre civile, tu comprends que je la souhaite ?Veux-tu débattre en interprétant une crainte comme un souhait ?
Est-ce là la méthode de débat que tu proposes ?
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leo
@hoover a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
Si 10 % sont réellement conscients c'est bien le bout du monde. Et encore en ne parlant que de l'occident, avec une moyenne mondiale ce serait infinitésimal.
Ce sont les générations des années 60 / 70 qui ont développé ces idées, reprises maintenant plus comme des mantras et de manière confuse que comme autre chose, et avec l'individualisme forcené de la consommation et de sa version culpabilisatrice en plus. donc une efficacité proche de 0...
Depuis les années 80 se développaient des Amap par exemple, maintenant essaient de les remplacer des 'modèles économiques', entendre des entreprises lucratives avec des 'applis' cool (qui consomme donc de l'énergie pour faire du fric) du type de la ruche qui dit oui... Tout ça avec une écœurante manipulation du vocabulaire écolo en novlangue : responsabilité, partage, durabilité, écocitoyenneté, etc.Même les soit-disant éco-monnaies sont des systèmes permettant, comme d'habitude avec les créations monétaires, à certains d'en mieux rouler d'autres... Et le turn-over, il faut l'oser, est .... monnaie-courante !
Et on pourrait parler du retour du new-age, en force, toujours aussi escroquant mais s'institutionnalisant.
La voilà la génération Y, gavée d'opportunisme, de contradictions, de déguisement d'engagé-e-s pour mieux dissimuler des objectifs purement personnels, bien traditionnels : statut, enrichissement, reproduction, distinction sociale, etc.
Rien de nouveau, quoiqu'avec une bonne et régulière augmentation de l'hypocrisie...Pour côtoyer des medias branchés minimalisme, je suis toujours un peu dubitatif par la frange zéro déchet du mouvement, où là pour le coup on est plus dans la logique de dégrader sa qualité de vie pour sauver le monde (clairement le côté messianique n'est pas du tout ma vision du minimalisme). Le côté "se passer de réfrigérateur", "fabriquer ses produits ménagers", personnellement je n'achète pas du tout.
Nous en sommes d'accord.
@icescream a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
La démographie ça me parait un peu simpliste. Quand on compare la manière de vivre des pays pauvres notamment l afrique par rapport a nous ou aux americains j ai un gros doute sur le fait que leur nombre équilibre la balance par rapport a notre consommation/pollution.
Pour les Chinois je veux bien l admettre mais comme la justement dit quelqu un on a délocalisé une grosse partie de nos industries chez eux donc c est un peu hypocriteJ'ai tout de même expliqué un peu plus que ça !!! dont le fait que le niveau de vie de ces populations augmentent et que nous n'allons surtout pas leur demander de ne pas le faire...
L'exemple des chinois est intéressant puisque tu l'admets pour eux, qui étaient effectivement loin de notre mode de vie il y a 40 ans... Les 2,5 milliards d'Africains supplémentaires ne vivront pas comme les Africains actuels ! Surtout pour celles et ceux qui ne vivront d'ailleurs pas en Afrique mais coloniseront les pays du nord...Et tu m'exposes exactement ce que je t’annonçais... : Puisque nous avons délocalisés chez eux "fermons là" ! Et pareil pour la colonisation... Donc limitons nous à quelques ajustements chez quelques millions d'européens et d'américains et je te demanderai alors l'impact précis en co2 d'une baisse de consommation d'eau, de consommation d'électricité, etc. chez un européen ou un américain, par tête, en regard des augmentations annuelles.
La réalité du résultat c'est que par "humanisme", par "compréhensivité", par ménagement des sensibilités historiques, par "Culpabilisation occidentale", etc. chacun d'entre vous préférera apparemment faire mourir l'espèce entière plutôt que d'ajouter des soit-disant injustices à des pays qui en ont déjà connu...
Et c'est à mon sens, une dramatique erreur, car Si la Chine, pour reprendre ton exemple a été exploitée par nos délocalisations industrielle, c'est un simple mouvement de l'Histoire, la Chine avait colonisé, mis en esclavage, exploité bien des populations auparavant, de même que l'histoire de l'Afrique est faite en interne, des mêmes violences, pillages, exploitations, esclavages, qu'ailleurs dans l'Histoire du monde !
La culpabilité coloniale, esclavagiste, industrielle, etc. est un misérabilisme, une émotivité idiotement utile à de nouvelles formes de manipulations intéressées et ahurissante lorsqu'il s'agit de phénomènes socio-historiques... Mais qui promettent un boulevard aux conséquences les plus terrifiantes pour l'espèce entière.
@icescream a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
@ayamé si je me rappelle bien la forte natalité est associée à la pauvreté et au manque d éducation. Aidons ces populations à sortir de la misère et la démographie s améliorera
A la pauvreté non ! (car celle-ci suit une formulation relative). Au manque d'éducation oui. Mais la transition démographique en cours mettra encore plus de 50 ans à donner des effets, et il y a plusieurs paramètres qui les rendent d'ailleurs plus complexe qu'ailleurs dans l'Histoire, donc possiblement plus longue (la transition même) et moins forte.
Et lorsque tu lis de façon unanime dans les médias que les bonnes nouvelles démographiques sont des hausses et que toute baisse est une 'mauvaise' nouvelle, tu comprends que NON ! Cela ne s'améliorera pas puisque toute cette folle humanité se battra griffes et ongles pour qu'il y ait toujours plus d'êtres humains... Pour privilégier toujours la croissance, générique, la multiplication, aussi bien pour des raisons économiques que religieuses, affichées, inconscientes ou dissimulées.
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leo
@marie-thérèse a dit dans La 6ème république :
Désolé, je ne comprends pas de quoi tu me parles
Tu proposes bien une constituante ?
Je te suggère de me donner un sujet au choix dans ceux que je t'ai cité à aborder dans ta constituante. Un sujet que nous pousserons dans ses retranchements, pour voir...
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leo
@kallindra a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
@leo Alors non. En géographe économique et politique, tu apprends que nous en sommes à la 5ème (ou 6ème) mondialisation.
Merci Kallindra... je voulais inciter Olivier à un débat dans le débat
@hoover
Sourire... ennuyé...
J'ai un doute, léger, sur cette motivation des plus jeunes générations... Certain-e-s, plutôt dans certains milieux familiaux et sociaux sont probablement enclins à avoir des désirs d'action, de changement de comportement, mais d'une : ils ne me semblent pas du tout nombreux en réalité, de deux : car il y a du turn over, entre 15 et 25 ans engagés, ensuite rentrant dans le rang des désabusés et/ou des désirs de consommation, de job rémunérateurs, de couples, d'enfants, avec des consommations 'adaptées' au mieux et plus hypocrites qu'efficaces, de trois : ... Car beaucoup d'engagé-e-s y voient un intérêt au désintéressement ... identité politique et sociale, filière d'études et de job 'verts', engagement associatif porteur d'ambitions..., lieux de rencontre / accouplement / appariement à 'valeurs sociétales ajoutées', etc.
J'y vois assez peu de prise de conscience profonde, philosophique, de ce que représente la guerre à venir.
"ah la guerre, mais tout de suite... pourquoi faire peur c'est démotivant... catastrophisme etc."
Méchante Cassandre ! pas bien, vilaine !
Je note une chose Ahurissante, surtout que le sujet a été abordé sur d'autres fils, et que j'en ai parlé aussi sur d'autres encore... Beaucoup de points déjà soulignés et resoulignés ont été abordé sauf la démographie...
Celle-ci est si souvent, si facilement ré-oubliée que c’en est éclairant...
Le refus des soit disant écologistes d'aborder ce sujet est très clair sur ce qu'ils sont... (en fait la plupart des vrais écolos d'avant 95 / 97 sont partis des verts et autres mouvements noyautés et vidés de leur substance par les milliers de socialistes qui fuyaient leur PS pour se faire des "places" politiques plus porteuses à venir).
Sur 15 ans, réduisez d'un tiers la consommation de tout dans les pays occidentaux, ajoutez un milliard d'habitant au sud, et la courbe de pollution continuera tranquillement son chemin...
Si psychologiquement, idéologiquement, dans vos tripes (en fait vos testicules et vos ovaires, plus précisément dans les processus dynamiques hormonaux) vous éprouvez un agacement, une agression, une agressivité, une tension, un stress, un désir 'rationnel' de montrer en quoi cela est faux... alors votre 'humanité' vous conduira aux meilleures solutions pour ne faire que du cosmétique, des arts plastiques, comme le plasticien élyséen actuel (++, excellent ).
Or nous sommes coincés...
Il faut surtout stopper les taux de fécondité supérieurs à 1.8 / 2.2, donc Africains, en premier lieu, ainsi que moyen-orientaux, indiens, indonésiens, etc.
Ainsi que les migrations qui favorisent la remontée des taux de fécondité au nord.Mais alors décisions à étiquettes Raciste et Xénophobe, donc solution impossibles, pas même à minima...
D'où les brillantes solutions, quelques millions d'individus baissant de 17 % leur consommation d'eau, de 32 % celle du plastique, etc.
Et par égard pour leur légitime quête de développement et de mise à niveau, aucune limitations réelles dans les pays du sud...Justice géographique et économique = disparition plus égalitaire des conditions de vie humaine ?
Pas même...
Rationalité du processus ? inférieure à 0.
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leo
@ayamé Il y a des cancers (prostate, testicule, colon, voix respiratoires, thyroïde...) qui peuvent être dus à des expositions prolongées à ce type de substances, sur le même principe que le mésothéliome lié à l'amiante,. On peut aussi remarquer des incidences dans des cancers multifactoriels. Mais il reste encore beaucoup de cancers du sein pour lesquels le brca1 est un facteur génétique, de cancers liés au tabagisme actif surtout mais aussi passif, de cancer du colon liés surtout aux excès de viande, etc.
Il faudrait donc affiner de beaucoup ce type de statistiques... avant d'en tirer trop de conclusions. -
leo
@olivier a dit dans Rapports du GIEC sur le Climat :
@Delnis @Hornet @Kallindra la mondialisation est notre oeuvre commune - dans tout circuit économique il faut une offre et une demande - sans demande (nous), l'offre disparaît, si la demande évolue, l'offre suit ; la mondialisation est née de la pression sur les prix exercée par les consommateurs suite à l'explosion du marketing et de l'offre de consommation dans les années 50/60 ; Ce n'est pas simplement un "jeu" des entreprises, celles qui ne se sont pas adaptées à ces nouvelles règles ont simplement disparu... la demande a un rôle puissant de régulation à jouer - mais qu'elle ne joue pas, ou pas assez, ou pas dans la bonne direction.
La mondialisation serait donc née dans les années 70 ? O_O !!!
Hum...
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leo
6 ou 7 livres toujours, dont le très beau Lyonesse de Vance, l'un de ses meilleurs je trouve avec le cycle de Tchaï, de la très belle fantasy, légèrement teintée d'histoire et de mythe celtique, à lire en bord de mer, entre Finistère et Galice...
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leo
@marie-thérèse Es-tu prêt à certaines surprises, à certains déplaisirs, à des compromis insoutenables ? A une guerre civile ?
Entre les problématiques religieuses, alimentaire et de cause animale, migratoire, sur la pénalité et la prison, sur le travail et le salariat, sur l'impôt et les revenus, etc.
Et je ne parle pas de leurs aspects de détails mais bien de structure, d'encadrement constitutionnel...Prends un sujet au choix, pour exemple.Et je ne parle même pas du temps imparti en régime d'urgence climatique... (mais tu me diras : "ben justement"... ).
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leo
@marie-thérèse Et tu as bien raison ! Comme ça tu n'auras aucun contrainte dans ta vie, c'est cool !