• leo leo

    @Virgoh

    Oui, je ne détaillais pas mais la distance entre les valeurs morales telles qu'enseignées, et telles que pratiquées en fait partie. Ce sont bien des contraintes qui nous sont données par des adultes qui ne les respectent pas... D'où l'impossibilité de ne pas s'interroger dessus, et donc sur le reste.
    Les religions sont excellentes pour ça. Mais elles sont tellement massacrantes de l'esprit critique, qu'il a le plus souvent été difficile de briser le carcan qu'elles avaient installé. Les gens se contentaient de "s'arranger" entre idéal et réel : demander pardon, faire des sacrifices expiatoires, etc. Dont profitaient celles et ceux qui, souvent les plus rusés, avaient bien compris (voir appris, eux, de leurs parents) le leurre et l'outil de domination que cet endoctrinement représentaient (pour leur profit tout justement).
    C'est bien depuis les lumières et la démocratisation progressive de la critique qu'il est de plus en plus possible, voire aisé, de s'affranchir, plus ou moins rapidement, plus ou moins jeune, des différents carcans qu'on nous a "posé" durant les plus jeune années. Et encore est-il bien difficile de les attaquer tous ou de les attaquer complètement. D'autant que certaines limites utiles sont astucieusement mélangées à d'autres profitables aux seul-e-s exploiteurs et exploiteuses des faiblesses humaines. Il s'agit donc de faire un tri, très complexe, et ... peu avantageux pour celles et ceux qui dominent, mais pas seulement...
    ... Ainsi beaucoup choisiront de prendre la pilule bleue ! Ou même de revenir à la simulation... Car les avantages y sont importants lorsque tout a été si bien verrouillé qu'il est très coûteux de vivre en dehors de celle-ci.

    Mais au final, non, Musk a tort, et il le sait. Il n'y a qu'un monde, un seul. Et ce n'est pas une simulation. OU... Si c'en est une, elle reproduit si intégralement le réel qu'elle est le réel, ou plutôt que ce réel est en soi une simulation, qu'il n'y a rien d'autre que du simulacre dans le fait d'être... Ce qui confine l'idée a une tautologie.

    La vraie simulation est la culture. C'est à dire cet épais brouillard entre nous et le réel, la nature, dans laquelle nous pourrions construire nos propres vies, nos propres règles (mais ce serait bien des règles), notre propre jeu. Et plus nous sommes avancés dans l'histoire et la technologie, plus la culture est pesante. Et plus, en en ayant justement acquis récemment les outils critiques depuis les lumières, nous avons envie, légitimement, d'y échapper.

    Rien d'autres aussi dans les descriptions de plus en plus courantes depuis le début du 20e siècle de dystopies... En gros depuis le meilleur des mondes d'Huxley, le Château de Kafka, 1984 d'Orwell, etc. Au 19e encore, c'était des utopies, du merveilleux scientifique. Marie Shelley avec Frankenstein pense moins à la société finalement qu'à la froideur scientifique et au danger de la perte morale et donc religieuse justement.

    La réalité est que nous sommes dans cette simulation produite par nos ascendants, la foule de ceux-ci. Vouloir briser le patriarcat, les genres, les racismes, etc. beau programme, certes, mais à mon sens surtout indiciel de l'impuissance à faire mieux, sur les changements les plus importants : structure du travail, de l'argent, du politique... Et je ne pense pas que ce soit un préalable, ni nécessaire, ni même utile, plutôt une façon plus hypocrite encore de jouer le jeu...

    Plus intéressant serait à mon sens, le questionnement sur les extra-terrestres 😉 et sur leur impact passé ou actuel sur notre monde.

    D'ailleurs le corona virus, a-t-on soulevé l'hypothèse qu'il soit d'origine E.T. ? Voire....... Qu'il soit les E.T. !!!!!!!!!!!! INVASION !!!!!!!!!

    D.V.

    posté dans Bien-être En lire plus
  • leo leo

    Doit-on vraiment valoriser des êtres (femmes ou hommes) 'majeur-e-s' ? Combien de femmes dans l'ombre des grands hommes ? Combien d'hommes dans l'ombre des grandes femmes ? Combien de cette masse (dont nous sommes) sans laquelle ils / elles n'auraient pas été éduqués, inspirés (par des petites choses et non des grandes), aidés, épaulés, fabriqués... De qui, de combien sont-ils, sont-elles le nom trop unique ?

    posté dans Histoire - Religion En lire plus
  • leo leo

    @ayamé a dit dans La Bible et ses lectures :

    @leo : je ne peux que valider tes propos. Mais vois-tu, il y a tous les textes que je resitue dans leur contexte historique, écrits par des hommes qui vivaient dans tel type de société avec tel modus vivendi.
    Ils ne peuvent pas par conséquent concerner notre époque.

    Mais de fait pourquoi alors attribuer un sens autre que fictionnel ou historique, à quoique ce soit dans ce type de texte ? Et surtout pourquoi en choisir des découpages, qui doivent serpenter entre le pire pour pouvoir sortir des "perles" qui existent ailleurs, ou même qui sont des évidences humaines dont il n'est pas besoin de textes pour s'en revendiquer, et surtout de textes dont les contradictions mêmes vont atténuer, voire annuler, la valeur exemplaire ou le poids (autorité) textuel...

    A propos des " méchants ", j'ai employé ce mot par rapport au Coran, très explicite sur le sens à lui donner :
    " Frères, ne jugez pas les autres gens du Livre, Dieu en son temps vous expliquera vos différends. Dieu n'aime pas les méchants ".
    Ne jugez pas : sous-entendu ne les condamnez pas et ne leur faites pas de mal.
    Il s'agit d'une sourate éternelle, valable en tous temps et en tous lieux. Bien sûr, il y a aussi les sourates temporelles où la guerre est de mise, parce qu'elles correspondent à une époque où les 1ers musulmans furent persécutés.

    On fera un fil de discussion sur le Coran...

    On peut citer la religion zoroastrienne ( ok, c'est hors-sujet, mais les propos de JC concordent tellement avec ceux de Zarathoustra ) :
    elle considère tous les hommes et toutes les femmes sur un pied d’égalité, indépendamment de leurs opinions, appartenance ethnique, race, nationalité, croyances religieuses, positions politiques.
    Zarathoustra enseignait à propos de l’égalité entre les êtres humains : « Dieu a créé l’homme libre. »
    Le credo tient en 3 mots : humata - hukhta - huvarshta = bonnes pensées - bonnes paroles - bonnes actions .
    Religion écolo aussi puisque la propreté des éléments essentiels à la vie - l’air, l’eau, la terre et le feu - doit être assurée.
    Si je devais choisir une religion, ce serait celle-là. 😉

    ... Et donc sur les Gathas.

    D'ailleurs penses-tu qu'il vaille mieux commencer par l'un ou les autres ? Pour au final faire une synthèse du monothéisme.

    Je ne résiste pas au plaisir de vous mettre l'image de leur symbole le Farvahar : le Dieu suprême dans l'anneau de l'univers sans fin.
    « Les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions » sont symbolisées par les trois branches d'une seule aile.
    Le visage représente la sagesse et le petit anneau dans sa main l'amour.
    Il se déplaçe en avant pour conduire l'homme vers la droiture.
    Voili-voilou, vous saurez tout de ma position.
    Farvahar.jpg

    🤗

    @rakotolabe
    Quelle est ta langue d'origine ?

    @ayamé a dit dans La Bible et ses lectures :

    @rakotolabe : pfff ! l'adultère à mes yeux est bien moins grave que le fait de battre sa femme !
    La lapidation réservée aux femmes adultères ( et pas aux hommes adultères ) est une abomination.
    Je ne peux croire que Dieu valide des mises à mort alors qu'il est un Principe de Vie.
    En dehors de toute considération religieuse, j'ai inculqué à mes fils une règle qui tient en 3 mots et valable pour tous les actes de la vie, la règle des 3 B : faites autant ce faire se peut ce qui est beau, bon et bien, pour vous-mêmes et pour autrui.

    Oh, il n'a pas dit le contraire si ?
    Sinon dans la bible, Lévitique 20:10 "Si un homme commet un adultère avec une femme mariée, s'il commet un adultère avec la femme de son prochain, l'homme et la femme adultères seront punis de mort.".
    Le lévitique (les règles de droit fondant le judaïsme) sont écrites au retour d'exil, probablement avec un assemblage de textes inspirés pour certains, recopiés pour d'autres, de textes babyloniens. C'est d'ailleurs probablement le cas de la totalité des livres de la bible à mon sens. Nous verrons pourquoi lors de la synthèse.
    Or si les juifs lapidaient probablement déjà, vu ce qu'il faisaient d'autres, comme tout le monde à l'époque, c'est probablement le code d'Hammourabi (art. 129 sur l'adultère) qu'ils ont découvert à Babylone qui leur a donné l'idée d'en faire des lois écrites (et justifiée par dieu...). Dommage qu'ils ne fussent pas alors aussi conciliant que les babyloniens chez qui la femme et son amant pouvaient être pardonnés (par le mari).

    posté dans Histoire - Religion En lire plus
  • leo leo

    @Virgoh

    Effectivement on pense tout de suite à Bostrom, je rajoute un petit lien car depuis, l'idée a fait florès

    https://trustmyscience.com/sommes-nous-oui-ou-non-dans-une-simulation-informatique/

    J'ajouterais que cette idée est très très loin d'être nouvelle (caverne / Platon...). Et que dans certaines "sagesses" ont trouve le conseil de ne pas passer sa vie à s'interroger sur la vie (en fait existentiellement).
    Cela peut avoir trait au réel, car ton ressenti adolescent n'est ni nouveau non plus ni vraiment rare. Je l'ai ressenti aussi, et cela m'a accompagné durant quelques années, et d'autres autour de moi, ce qui nous a fait bien rire quand, en en discutant finalement, nous nous en sommes rendu compte. Et Matrix n'était pas sorti !
    Bon, en gros à l'adolescence, le monde extérieur est parfois assez gonflant, avec un milliard de règles sociales dont on ne veut pas, qu'on a pas choisit, sans parler de celles de la nature. Donc se demander si, en fait, tous les autres ne seraient pas de simples personnages un peu plus que secondaires, c'est très individualiste, égotiste, et assez normal dans une société qui valorise l'hyper/super marché individu tout en valorisant la mode, les normes (y compris celle de l'absence de normes 😉 ), le moutonnement singularisé (bel oxymore on ne peut plus normal dans une société malade des boyaux de la tête).

    On peut en développer d'autres formes : l'existence d'esprits dans les choses, voire ailleurs !, de causalité-s supérieure-s, etc. Et donc en fait, la totalité de l'histoire de la pensée se fonde sur cette première étrange difficulté à accepter la différence entre son corps et son esprit ! l'un très visiblement limité (à tous les sens physiques du terme) et l'autre visiblement illimité (du fait qu'il juge de ses limites par lui-même, et qu'il ne peut donc pas en juger objectivement avant certaines confrontations spécifiques, à d'autres psychés). Arrivé à ce point, on pourrait s'interroger sur l'impact des hormones 😉 .

    posté dans Bien-être En lire plus
  • leo leo

    En fait, pour réorienter un peu le fil... Finalement, peut-on/ doit-on encore lire la bible ? Autrement qu'en version expurgée ou critique, comme le code Hammourabi ou la Mahabharata (cosmogonie hindouiste) ? Ou d'autres textes, dans la ligne de ce que fait (à mon sens avec justesse et intelligence) @Astyanax.

    Et pour rebondir au passage sur les discussions autour de science et religion, les sciences (en particulier paléologie et astrophysique) disent bien quelques petites choses qui relativisent les écrits bibliques (essentiellement la genèse) et anciens plus généralement, mais c'est surtout l'anthropologie, effectivement, (et l'archéologie) qui déconstruisent l'intégralité non pas des textes, mais de la crédulité réaliste envers ceux-ci.

    Alors finalement, quelle place (à part muséographique) pour ces vieilleries, ces textes, non pas seulement d'un autre temps mais d'une autre ère... ?

    Tout d'abord, on peut faire l'effort, soit par la traduction littéraire, soit par une immersion contextuelle et philologique, de trouver de beaux textes dans ces textes anciens. Mais la réalité de leur écriture est essentiellement une pauvreté stylistique, basée sur des répétitions, des contradictions permanentes, des digressions fatigantes, etc. Alors, bien sûr, la patine du temps, l'aura de l'Histoire, etc. peuvent donner envie de leur attribuer une valeur. Et je ne parle même pas des expressions dithyrambiques qu'auront des croyants pour les "psaumes" par exemple... Dont certain-e-s y verront la quintessence de la beauté poétique (bon après d'autres y voient bien le verbe de dieu lui-même donc évidemment...). Mais la lecture linéaire des proverbes, et même, justement des psaumes, a de quoi stresser, agacer, le plus endurant des lecteurs de Robbe-Grillet.

    Ensuite l'intérêt historique, des plus minimes dorénavant, fait de la bible un simple monument nationaliste, très souvent xénophobe (et d'une grande violence, même si commune à l'époque), survalorisant un petit peuple de guerriers paysans et leur divinité anthropomorphe (même si aniconique), contre d'autres peuples dont l'intérêt est au moins équivalent.

    Enfin un assemblage de textes confus, variant d'un choix de textes à l'autre dont les écritures, ré-écritures (par transmission ou par idéologie), recopiages d'autres textes (sur moïse ou le déluge notamment, bien connus), forment un corpus théologique interprétable à l'infini, dans tous les sens possibles au vue des contradictions totales sur la quasi totalité des sujets (d'où les exégèses tout aussi infinies).

    Doit-on alors, corrélativement, conserver des études bibliques, des dizaines de milliers de postes d'enseignants, voire de chercheurs sur ce texte... sur lequel existe déjà plus d'autres textes que sur n'importe quelle autre sujet ? Ne serait-il pas bien suffisant d'en avoir autant que de spécialistes de Virgile ? Et d'avoir un peu plus de biologistes ?

    posté dans Histoire - Religion En lire plus
  • leo leo

    @ayamé a dit dans La Bible et ses lectures :

    Pour le mot secte, restons-en à la définition actuelle pour l'employer à bon escient, sinon, tous les pratiquants bien tranquille dans leur coin vont nous tomber dessus et ils n'auraient pas tort 😉 :
    " Le mot « secte » désigne en français moderne une communauté dont les membres suivent avec rigueur une même doctrine
    en concurrence avec d'autres groupes et sans assumer une position dominante qui lui conférerait un monopole ou un caractère officiel ". Les grandes religions qui sont reconnues car officielles ne peuvent donc être traitées de sectes.

    Moui... Renan disant que le christianisme était un essénisme qui avait réussi, et les esséniens étant par lui considérés comme sectateurs... le syllogisme se conclue donc par le fait qu'une grande religion peut être une secte... bon, qui a réussi... soit !

    Mais surtout, actuellement, une secte implique un leader charismatique, des collectes de fond très invasives, etc.

    Si on se contente de lire la Bible comme un roman, pour sûr, on va trouver et voir que c'est bourré d'inepties.
    Si on la lit dans une optique méditative, réflexive, c'est là qu' on va découvrir quelques " perles ".

    "Perles"... Dans quels sens ? 😉

    @ayamé a dit dans La Bible et ses lectures :

    Le titre de ce topic est la bible et ses lectures : cela suppose qu'on l'ait un minimum lue pour pouvoir en débattre 😉
    @Dryanaide , tu dis : " la religion a réduit les femmes à rien dans la société pendant des siècles ".
    Je suis bien d'accord avec toi : la religion, mais dans la Bible, les femmes y ont aussi une place :
    dans l'AT, Déborah était juge et Esther fut la première femme à sauver un peuple entier.

    Oui, Et tu pouvais ajouter Judith (pas dans toutes les bibles) en séductrice / ninja dont la beauté sert à l'assassinat pour sauver des prêtres trop lâches pour se mouvoir... Qui plus est sans aucune cohérence (120.000 hommes fuient après la mort de leur général !? O_O').
    tout ça pour dire que les hommes juifs de l'époque ont, parfois, souvent, tous vendu leurs organes génitaux et qu'une femme par sa beauté peut tout faire, y compris assassiner le plus puissant des hommes... Belle morale !!! Probablement très intéressante pour les femens... Mais très peu émancipatrice.

    Et Déborah est là pour nous donner, déjà, le même exemple avec Yaël...

    Et, bon, Esther oui.... un bel exemple de séductrice également, télécommandée par son oncle, et soumettant son mari de roi babylonien, au profit des juifs qui tirent carnage de ceux qui voulaient les tuer, par ses seuls charmes... (là encore).

    Des histoires peut-être inventées, mais l'important n'est-il pas que la femme y soit l'égale de l'homme ?

    A part Déborah, les femmes ne sont à aucun moment l'égale des hommes. Elles leurs sont soumises tout au long de la bible, même dans le nouveau testament où Paul le ressasse dans chaque épître... Salomon a dans les 700 femmes... Je ne crois pas que Déborah ait eu plusieurs maris (simultanément), alors qu'il est rare de trouver un homme ayant réussi qui n'a pas eu des dizaines d'enfants avec de nombreuses femmes.

    Qu'en fait la religion chrétienne ? Elle les occulte parce qu'elles sont influentes.

    Non, Esther n'est pas occultée, mais elle n'est pas plus importante qu'Esdras ou Néhémie par exemple, c'est tout. Et encore, Racine en a fait une pièce, pas des deux autres...
    Et Marie, et Marie madeleine ne sont pas précisément occultées.

    @rakotolabe a dit dans La Bible et ses lectures :
    Par exemple dans le Coran, il est écrit en plusieurs endroits que " Dieu n'aime pas les méchants ".
    Je pense que la définition du mot méchant est communément admise partout :
    " qui fait délibérément du mal ou cherche à en faire, le plus souvent de façon ouverte et agressive ".

    Oui, mais non ! Dans la bible les méchants sont ceux qui ne suivent pas Yahvé. La plupart du temps ça s'arrête là. Et cela se confond même parfois avec les "gentils"...
    Les bons croyants qui exterminent, massacrent, etc. comme dieu l'a demandé (nombres, deutéronomes, juges, rois, chroniques...) ne sont pas méchants, au contraire ! Ils sont de bons et bienheureux craignants dieu !

    @ayamé a dit dans La Bible et ses lectures :

    Les hommes en ce temps étaient farouches et belliqueux, comme les jeunes des gangs de nos banlieues.

    Excités en permanence par dieu lui-même des nombres aux chroniques. Et encore régulièrement par la suite (voir dans Macchabées par exemple, même si ce sont des livres que toutes les bibles n'ont pas).

    Dieu ne veut leur montrer qu'un seul chemin, celui qui mène à la paix et au respect de tout un chacun.
    C'est pourquoi Isaïe dit en 2.4 ( dit aussi par Mika en 4.3 ) :
    "... il remettra les choses en ordre concernant de nombreux peuples. Et les hommes forgeront leurs épées en socs et leurs lances en cisailles. Une nation ne lèvera pas l'épée contre une autre et ils n'apprendront plus la guerre ".
    Ne crois-tu pas que cet enseignement-là est plus important à retenir, pour que nous nous mettions dans cet état d'esprit ? 😉

    Le même Esaïe (ou Isaïe) qui indique en 42:13 "...L'éternel s'avance comme un héros, il excite son ardeur comme un homme de guerre, il élève la voix et jette des cris. Il manifeste sa force contre ses ennemis..."
    Après avoir dit à peu près le contraire en 42:2...
    Puis en 42:24,25 "... Ils [les juifs] n'ont pas voulu marcher dans ses voies, et ils n'ont pas écouté sa loi. Aussi a-t-il versé sur Israël l'ardeur de sa colère et la violence de la guerre..."

    Et on a des dizaines de citations comme celle-ci chez ce seul prophète... Des centaines dans l'AT.

    posté dans Histoire - Religion En lire plus
  • leo leo

    @Kallindra
    @Martin Je ne dis pas qu'il ne faut pas d'aides de l'état, et je ne parle pas d'assistanat car je trouve cette notion problématique et orientée. On peut certes différencier devoir et responsabilité. Mais il y a une tendance déresponsabilisante vis-à-vis du corps social par l'exigence assez régulière de droits, dont le droit à avoir des enfants sur lequel je réagissais.
    Je ne vais pas continuer sur le RE ou le salaire à vie ici, mais les allocations familiales actuelles sont natalistes, pas ciblées sur les difficultés occasionnelles individualisées. Deux amies ont d'ailleurs, pour l'une fait un 3e enfant "puisqu'il y a des allocations" (clairement, nous en avons discuté et elle m'a dit que sans cela elle se serait arrêté à deux), et pour l'autre... ben aux dernières nouvelles ... bah je m'y perd, 4 ou 5...

    La France mais aussi la plupart des pays 'européens' sont natalistes, à mon sens pour des raisons purement économiques. Il y a une vraie doxa nataliste. Tous les médias sont natalistes (bon pas la feuille de chou hyper spécialisée là-dessus bien sûr). Si vous trouvez un article, une émission qui parle de démographie, ce sera pour ... Au final... vous expliquer que non, en fin de compte, le nombre ne pose et ne posera jamais aucun problème !
    Et jamais ils ne s'interrogeront non plus sur le sens de la quantité d'être humain... Seule l'envie individuelle doit être valorisée, comme dans un supermarché.
    Le Tabou est total, et totalitaire.
    Mais alors 15, 20, 30 milliards ? Non, bien sûr, aucun risque !
    Mais des questions sur ce qui se passera lorsque baisse réelle il y aura ? Non plus, étonnant non ?

    posté dans Écologie - Nature En lire plus
  • leo leo

    @Kallindra a dit dans Star Wars (série de films) :

    @leo Il me semble qu'il y a un bouton pour l'ignition.

    Mais que fait-il qu'ils s'éteignent si plus tenus ? Une sécurité par le contact, palmaire ?

    posté dans Films En lire plus
  • leo leo

    @Peri a dit dans Star Wars (série de films) :

    @leo a dit dans Star Wars (série de films) :

    La duchesse Satine

    Fan de Star Wars de longue date mais qui a depuis quelques années abandonné l'idée de se tenir à jour sur un univers qui est littéralement devenu tentaculaire, je découvre aujourd'hui que Obi Wan a eu une romance avec une dénommée "Satine".

    Forcement, ça ne peut que m'évoquer le personnage de Satine dans le film Moulin Rouge, joué par Nicole Kidman et qui fait chavirer le coeur de... Ewan McGregor. Satine qui dans le film est promise en mariage à un duc, ce qui fait d'elle une potentielle... duchesse.

    Joli !!! Et clin d'oeil tout à fait probable en effet !!! 👍 Par contre je l'avais mis en spoil... 😬

    posté dans Films En lire plus
  • leo leo

    @Kallindra
    @Guizmo

    Maîtres,
    Qu'en est-il de l'allumage des sabres ? Est-ce un bouton on/off ou une pression ? Car si tout le monde peut les utiliser, il semble que les lâcher ou se les faire enlever des mains implique qu'ils s'éteignent... Sauf pour un jedi qui les maintient allumés à distance (par la force je présume).

    posté dans Films En lire plus
  • leo leo

    @apis-32 Je vois ce que tu veux dire... Trop souvent l'éducation, effectivement, passe par une discipline assez rigoureuse. Et qui ne s'y plie pas doit être contraint, voire brisé. Je pensais à des enseignements de rhétorique au moyen age, ou au préceptorat de l'âge classique. L'apprentissage de la politesse depuis la révolution passe plus par une école le plus souvent modélisée sur la caserne.
    Mais tu as raison.
    Et d'ailleurs cela me fait penser à Conan le barbare. Howard lui fait dire quelque part, alors qu'un marchand le bouscule dans une ville, ne s'en excuse pas et en plus l'insulte plus ou moins en le traitant de barbare, qu'il n'y a que des civilisés pour se conduire aussi mal. Car dans les sociétés barbares la politesse est une nécessité. Un comportement comme celui du marchand impliquerait sinon trop rapidement la mort.
    Mais si je pensais à l'âge classique, c'est que la civilisation n'élimine pas d'ailleurs totalement cette nécessité de la politesse. On voit combien d'Artagnan collecte de duels en une matinée pour son comportement un peu trop fier et des mots mal choisis...

    posté dans Sciences Humaines et Sociales En lire plus
  • leo leo

    @apis-32 D'accord, donc ça implique la reconnaissance du conflit et sa gestion. Mais n'est-ce pas ce que la formation civilisatrice de l'école parfois (enfin normalement), des pédagogies de tout temps, tentait d'enseigner ? L'urbanité dans les relations.

    posté dans Sciences Humaines et Sociales En lire plus
  • leo leo

    @want-wish

    Pardon, où mets-tu la limite entre inspiration et reproduction ?

    En deça de la saturation, c'est à dire, sans en arriver jusqu'à la saturation, une occupation du terrain, c'est à dire une occupation par un foisonnement d'images, de video, de mets, de formes de vêtements, de récits, de sons, etc. du terrain, c'est à dire de notre attention, de nos neurones, de notre propre imaginaire...

    Je savais que ça allait te faire réagir😋."On mesure par rapport à ce que l'on a" comme on dit. Et si on modifie le sens de ma phrase "on est assez intelligent pour savoir que l'on est influencé" ça donne si on n'est pas assez intelligent pour savoir qu'on est influencé, peut on considérer que notre imaginaire est bridé? Il ne va simplement pas au delà de ce que la personne connait et donc la limite n'en ai pas une pour la personne puisque l'influence n'existe pas, non?? Oui c'est bizarre dans ma tête

    Comme tu l'aura remarqué, le décentrement m'intéresse souvent plus que la perception de soi par soi. De fait, oui, si on ne sait pas qu'on est influencé, on ne le ressent pas, c'est somme toute assez logique. Mais la réalité de l'influence n'en est pas moins réelle. Et l'effet est donc visible de l'extérieur, par un observateur (comme pour le chat). De fait, socialement, il y a bien des effets, mesurables (plus ou moins facilement). Un glissement, une orientation, ce qui fabrique en partie la culture, mais qui peut donc aussi la rendre rigide ou chaotique.

    posté dans Arts En lire plus
  • leo leo

    @Martin a dit dans La population mondiale s'emballe :

    @apis-32 je respecte totalement la volonté des personnes qui veulent et ont des enfants, c'est encore un droit que les gens possèdent, même si parfois mal utilisé à mon sens, mais c'est un autre débat...
    Dans l'idée apprendre à ses enfants à être débrouillard, capable de s'adapter à une situation qui peut vite devenir problématique, pouvoir produire ses propres ressources, ça va devenir indispensable pour les générations à venir je crois.

    Ah le droit oui, mais dans ce cas ... Le devoir aussi de les élever sans aides de l'état ? Les droits à notre époque vont souvent avec des devoirs limités... Une ... SARL ?

    posté dans Écologie - Nature En lire plus
  • leo leo

    @Peri a dit dans La population mondiale s'emballe :

    Celui-ci pointe nos activités comme cause du probleme, et non notre population.

    Par exemple, un humain a biologiquement besoin de 4 litres d'eau par jour pour vivre. Or un américain moyen en consomme 4000 litres par jour.

    On pourrait faire disparaitre 99% de l'humanité. Mais ça servirait à quoi si chacun des 1% restant consomme autant que 1000 ?

    Oui, après il faut savoir comment sont rapportés ces 4000 l d'eau par américain moyen. Si cela comprends l'agriculture d'exportation grande consommatrice d'eau en particulier dans le sud des usa... alors, la diminution à 1 % de la population mondiale, supprimerait cette consommation... Idem pour une grande partie des utilisations industrielles...
    Une population terrestre de 100 millions d'habitant consommerait aussi beaucoup moins par habitant, mécaniquement.

    posté dans Écologie - Nature En lire plus
  • leo leo

    @want-wish Mais cet imaginaire personnel n'est-il pas d'autant plus encadré que les apports sont nombreux ? N'y-a-t-il aucune saturation ?
    Et en deça de la saturation, déjà une occupation du terrain... ?
    L'intelligence est en ce cas une notion très relative. Comme disait Coluche citant à peu près Descartes "l'intelligence, chacun en a assez vu que c'est avec ça qu'il juge" ! qui donc est réellement conscient de ce dont il croit avoir l'intelligence d'être conscient ? Voire, surtout, de ce dont il est inconscient...
    Et ou délimites-tu l'inspiration de la reproduction ?

    posté dans Arts En lire plus
  • leo leo

    @want-wish non, c'est bien !!! Et tu as raison probablement pour l'essentiel, du moins pour une société active et constructive. Ma proposition tendrait à une société plus contemplative certainement...
    Mais bon, même dans une société active, il y a finalement d'autres mécanismes qui paralysent la création et limitent celle des autres par la création effective. Tel est le cas de plus en plus courant du droit d'auteur qui fait pleuvoir limites, contraintes, interdictions, etc.

    Pour ce qui est de l'inspiration, ceci dit... Ne fonctionne-t-elle pas à double sens ? En apportant mais aussi en prenant la place de développements imaginaires personnels ?

    posté dans Arts En lire plus
  • leo leo

    @Hornet a dit dans La population mondiale s'emballe :

    @maxi L'explosion démographique de l'Afrique n'est un problème que dans le discours de nos puissants, si on s'y intéressait vraiment on leur donnerait le même accès à la contraception qu'on peut l'avoir (par ex).

    Pour d'obscures raisons il est important pour nos puissants que la misère continue d'exister, quelle meilleure solution que de maintenir une partie de la population dans l'ignorance de tout ce qui fait le progrès ? imaginez que les africains commencent à comprendre qu'ils sont pas plus cons que les autres et qu'ils pourraient vivre pour eux par leur propres moyens, comment on ferait pour les exploiter ?

    Tu veux dire quoi par accès ? Car il y a des ONG qui ont des actions un peu partout en Afrique de ce point de vue. Mais les résistances culturelles et religieuses sont fortes, ainsi que les présupposés économiques sur l'aide attendue des enfants (et là la remise des dettes pourraient jouer un rôle, en la soumettant par exemple à des programmes d'éducation des filles et femmes). La tendance non nataliste du pape actuelle est plutôt bien de ce point de vue mais, on l'a vu, il n'est pas encore représentatif de son église... Il y a aussi des efforts, mais très localisés, d'autorités musulmanes africaines, mais très minoritaires pour le moment.

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  • leo leo

    @Olivier Je crois que des marches ne suffiront plus. Il faudra des votes, un changement politique réel, voire institutionnel, au moins en partie. Et en toute logique, il faudrait que cela se fasse rapidement. Mais ce n'est pas le temps de nos états... Ce n'est donc pas très enthousiasmant !

    posté dans Écologie - Nature En lire plus
  • leo leo

    @LeaPierce a dit dans Communication non violente :

    @Barbouille ce n'est pas enrober les choses, ce sont les amener sans que l'autre se sente attaqué.
    "Tu t'es encore trompé, tu as oublié de faire ça blabla" devient "Je constate que tu as fait la même erreur là et là. Est-ce que l'explication manquait de clarté ?", "J'ai l'impression que (si on est sur du ressenti)" ou encore "Je me sens mal quand il se passe ça (...)". Bref, ouvrir la conversation pour que la personne ne se sente pas dévalorisée et qu'elle puisse te dire ce qui se passe sans se sentir mal, braqué ou autres sentiments négatifs qui l'empêcherait de s'ouvrir.

    C'est aussi un problème de patience, non ?
    Et puis comment comprendre que certain-e-s mettent plus de temps à faire ou comprendre ou agir ? Voire ne le peuvent pas ? Pouvons-nous au final communiquer avec tout le monde et à quelle condition d'effort de compréhension, d'attention émotionnelle ? Et pour quels résultats ?

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