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leo
Bon, ça m'a coupé la chique...
Moins important bien sûr, mais ... Est-il si difficile de faire attention aux autres quand on conduit ? Doubler n'importe comment, par la droite, ralentir, voire s'arrêter sans regarder derrière soi, avancer dans un croisement bouché pour le boucher plus encore, voire s'arrêter sur le passage clouté pour gagner quoi 3 m ? Et je ne parle pas des deux roues... Dont je suis étonné qu'il ne rentre pas dans des magasins avec une entrée dans une rue et une sortie dans une autre pour aller plus vite !
Menace de crise sur l'emploi ? Multiplions les auto-écoles et créons un permis valable 3 ans max ! -
leo
@Astyanax
A mon sens, , mais je souligne bien à mon sens (sur les conseils de Wantwish) Une absence de jugement est un jugement, par défaut, mais un jugement nihiliste et sociétal. En gros, tant que rien ne contrevient à la loi et l'ordre, que chacun fasse ce qui lui plaît, peu importe. Rien n'a plus alors de sens a = b = x = w... Tout se valant, rien ne vaut rien, sauf peut-être à l'instant présent, totalement présent.... Mais à quoi ? A l'année ? A la semaine ? A l'heure ? A la seconde ?C'est cela l'individualisme le plus extrême, car il ne voit le monde qu'à une temporalité si réduite que toutes les conséquences seraient supportables, ou plus exactement, "sans" conséquences. C'est une abstraction qui relève de la chimère platonicienne occidentale qui, malheureusement, s'est diffusée à toute la planète, par le biais de l'essenisme, du christianisme... (Je pourrais remonter un peu la généalogie mais je préfère rester sur Platon qui est le vecteur principal de l'idéelisation du monde, ce qui pourrait sembler, pour cet athlète, culturiste, très adepte des plaisirs du corps, un paradoxe... mais qui ne l'est pas, au contraire nous l'allons voir).
Car oui ! Cette idéelisation implique une subordination du corps ... Des autres, de leur temporalité, de leur matérialité, au corps dominant ; au corps de celui ou celle qui va utiliser les autres pour ses propres plaisirs (exploitation de la force de travail, de la voix, du sexe, de la présence, de la force, etc.).
Donc oui, lorsque tu dis par égoïsme, c'est très précis.
Mais le corps, la matérialité n'a pas la temporalité de la volonté, d'un soit disant "esprit"
LE monde matériel est limité, fini. Ses ressources peuvent s'éteindre, le corps peut vieillir, mourir, ne plus plaire
L'individualisme est un jeu de jeunes divinités appeler à payer cher leur haine des autres, leurs profits, leurs manipulations, la satisfaction de leur Ego, tout cela accompagné d'une justification permanente à laquelle il se livre avec méthode et cynisme (sans avoir l'air évidemment d'y toucher pour garder une estime de soi) pour pouvoir ignorer le fait que l'épée de Damoclès ne vient sur eux un jour que parce qu'ils ou elles l'ont prise en main, mais au-dessus de la tête des autres, durant quelque temps.
Tout manque d'attention aux autres est un jugement. Toute non implication est un jugement. Je vous invite à revoir "12 hommes en colère". Et oui, tu as raison Astyanax, le religieux est là très exactement pour la quasi totalité de cet homo sapiens, aux aspirations et illusions de lui et de son être si grandes et à sa force si inexistante. Se mettre sur les épaules d'un "père" ou dans les bras d'une "mère" pour n'avoir jamais la force d'affronter le réel dans sa vérité.
La physique et la biologie ne disent rien de l'inexistence de dieu. Seule l'anthropologie et l'archéologie nous disent, précisément, les inventions, les récits (on parle maintenant de "storytelling"), la fabrication, le bidouillage, assez maladroit voire comique, de ces "personnages conceptuels" (dieux, dieu, esprits, anges, ancêtres, fées, père noël, etc.) du fils de l'Homme : homo sapiens.
Ce n'est donc pas,,,,,, là encore AMHA (A Mon Humble Avis),,,,,, l'individualisme qui pose problème au croyant, même ancien, mais plutôt la contrainte que représente le vieillissement du corps, le changement climatique, la perte de sens consummériste, c'est à dire la douleur d'avoir à accepter la vraie matérialité du monde. J'aime, dans Le nom de la Rose la remarque sage de Guillaume à Atzo lorsque celui-ci, tout au début, se tortille par envie de pipi : "- pour apprendre à dominer la nature, il faut d'abord apprendre à lui obéir". Et tout dans le livre parle de ce rapport et de sa complexité dans ce monde bancal du religieux.
Sur un tel sujet il faudrait se voir, lire les expressions du visage, entendre la voix, ses intonations. Sinon il y a trop à dire...
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leo
@Trichemire
Il y a dans l'ironie une base de vérité en ce qu'il faut partir d'une possibilité de vraie pour que l'ironie fonctionne. Sinon,sans aucune relation à son objet, elle tomberait complètement à plat, ...
L'humour dit toujours quelque chose du réel ! Et d'ailleurs le meilleur humour anglais, des débuts, était savoureux pour cela justement. Comme un clin d’œil aiguisé sur le réel mais allégé, non pesant comme le sérieux d'un LeoNous sommes complètement d'accord sur les stéréotypes de genre. Mais le fil a un sens. Une amie m'expliquait abondamment la pression sur les femmes. Elle rejoignait la tendance du féminisme ultra en expliquant que le "patriarcat totalitaire depuis les origines" faisait que les hommes n'avaient jamais, eux, connu aucune pression... bon, évidemment, pour celles et ceux qui m'ont lu vous vous doutez que ça n'allait faire ni une ni deux...
Je lui ai objecté calmement que les hommes avaient nombre de pressions sur la virilité, le vêtement, le sport, l'affirmation de soi, la parole, etc. etc. pressions un peu en perte de vitesse mais très loin de l'affirmation théorique sur une base personnelle, soit réelle, soit désirée et en construction...
J'ai eu le droit à de la fureur et des noms d'oiseaux, qui, plus encore avec des excuses très modérées ensuite, montraient s'il en est besoin l'état de la possibilité du débat sur ce sujet (mais pas que sur celui-ci, à notre époque malheureusement).
Ceux qui s'en accommodent, de chaque genre, sont la majorité, la norme donc... Et même si évolution il y a, il ne faut pas oublier (bon allez je suis obligé), le vieillissement social. C'est à dire le fait que, jeune, l'envie de changement par exemple va nourrir de nouveaux comportements, mais que ceux-ci vont pouvoir, parfois lentement, parfois très vite, laisser revenir le culturel au galop, c'est à dire les comportements acquis par les parents, in-corporés, bien plus pesant que chacun le voudrait croire et surtout le voudrait faire.
J'ai l'impression, pour ma part, que les femmes se sont bien plus emmancipée de ce point de vue que les hommes. Ce qu'on pourrait trouver normal vu l'enjeu supérieur à première vue... Mais à première vue seulement à mon sens. Me trompe-je en ayant le sentiment (enfin pas que en fait) que les femmes ont masculinisé une bonne partie de leurs comportements pour plus de liberté entre comportements sur l'échelle allant du plus féminin au plus masculin, plus de choix. Mais je crois que cela est moins simple pour les hommes car la structure sociale en est probablement plus dépendante de part la longue histoire de sa construction.
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leo
@loutre J'espère qu'il y a un contexte pour sortir un aussi con texte que ce monsieur ! Ils sont fous ces adultes !
@LeaPierce a dit dans Le topic défouloir (quand t'as envie de rager) :
Après vérification, mybad vous avez raison, à cause du comme si.
Après comme si introduisant une phrase exclamative (et non une proposition) au conditionnel :
Comme si tout désormais aurait dû lui paraître fade (Mauriac, Mystère Frontenac, p. 67). — Comme si le Gouvernement n’aurait pas dû éviter cette humiliation à l’immortel chantre d’Elvire ! (Henriot, Aricie Brun, II, 1.) — Comme si je n’aurais pas été capable de me défendre ! (Schlumberger, Saint-Saturnin, p. 366.) — Comme s’il se réconcilierait jamais avant d’avoir vaincu ! (Troyat, Araigne, p. 73.)
Du chaptire «1156 — Le futur et le conditionnel après si.» (source)Je trouve quand même la formulation étrange. (Maintenant j'ai juste le droit de rager encore plus, je ne vous remercie pas )
Ouais, ben je plussoie toujours aussi ça ! D'abord ! C'est rageant ! dirais-je même plus... comme si je ne pourrais pas le dire ! (brrr beurk !)
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leo
Et dire qu'on me demande de ne pas utiliser des mots savants...
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leo
@Barbouille a dit dans Le poids des apparences :
Regarde comment être concis:
Voici ce qu'est la généralité et l'individualisme:
Russian-MatroshkaUne photo de foule ferait-elle aussi l'affaire ? La matroshka te semble signifier quoi ?
Pour la parti en gras: on peut créé en labo une variante d'une maladie qui peut ciblé un seul individu, tout comme certains individu sont immunisé à certaines maladie, sans compté que comme on ne réagit pas tous pareil aux vaccins... Ton exemple est périmé.
Mon exemple ne visait pas à contredire ce que tu dis. Mais je disais qu'on ne va pas faire un vaccin par individu, car je ne crois pas que chacun réagisse assez différemment au vaccin pour cela... Et sur la possibilité de le faire, économiquement, as-tu des infos ? crois-tu cela possible ?
Rien ne ressemble à rien, oui, d'accord, est-ce tout ce que tu veux dire ?
Je parle de groupes. Je ne nie pas qu'il y ait des différences mais les ressemblances l'emporte, et de loin sur les différences. On peut donc faire des grandes catégories. Car tout résumer à l'individualité ne me semble ne pas avoir de sens. Et c'était exactement ce que mon exemple disait...
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leo
@Dryanaide Le problème du vocabulaire est toujours important. ce n'est pas le premier fil sur lequel se pose cette question. Le sens, voire l'acception, qu'on donne à un même mot peut impliquer des difficultés à se comprendre. Ces difficultés peuvent aussi être en partie volontaires, lorsqu'un fond idéologique les construit. Et un terme comme communauté, surtout dans cette époque de multiculturalité ne peut qu'être polysémique, avec des options idéologiques plus ou moins marquées. Mais il est souvent difficile d''approfondir les bases idéologiques. d'une part car elles sont parfois moins définies, solides, établies qu'il ne le faudrait pour pouvoir en discuter profondément. De deux parce que cette discussion deviendrait "chiante" ou "pesante" pour beaucoup puisqu'il y aurait impression d'une vaste et inopportune digression qui noie le poisson ou qui simplement démotive. Enfin, car une fois une posture ou position adoptée, il est parfois difficile d'en changer, sauf peut-être parfois par palier, par degré. D'autant que des adversaires auront possiblement intérêt ou envie de caricaturer l'autre, de faire mine de ne pas voir ou accepter des changements pour rester eux-mêmes dans une position, qui leur apportera souvent des avantages sur d'autres plan (par exemple de bénéfice émotionnel du conformisme, ou de considération au sein de leur groupe).
Un communauté peut-être une des composantes d'une société mais aussi une forme de société traditionnelle (on a pu parler de communauté traditionnelle). Mais le tout est de contextualiser l'utilisation. Et le problème actuel de nos sociétés, est celui de grands mouvements de population qui impliquent des échanges plus ou moins conflictuels. Ça a d'ailleurs été les cas depuis les temps les plus anciens, dans lesquels ont parlait plus souvent de tribus, parce que l'homogénéité du groupe considéré était plus forte qu'actuellement dans la plupart des communautés.
La 'communauté noire' est un agrégat, non seulement d'origines et donc de cultures diverses, voire même de types physiques puisque c'est sur ce registre qu'elle s'institue, mais également et peut-être surtout d'objectifs, de besoins, de calculs, de stratégies, aussi bien collectifs qu'individuels. Et c'est à peu près la même chose pour toutes les 'communautés' actuelles. Il y a un degré parfois assez important d’hétérogénéité qui font de ces communautés des ensembles flous, complexes, très liés à des logiques d'affirmation, de luttes sociales décalées ou détournées.Donc oui il y a des communautés de l'anneau, sportives, d'idées, etc. Mais, là, le sujet est celui de cette singularité sociale et politique actuelle de rassemblements identitaires face à la montée en charge de l'universalisme dont l'idéalisme, certes sympathique de fraternité entre tous les êtres humains, néglige facilement des spécificités qui ont une Histoire, des racines, des désirs, et qui, de plus, oublie aussi une 'nature' humaine (même si je n'aime pas souvent employer ce terme à prendre avec des pincettes) faites de confrontations pour des ressources, des positions, des places, du pouvoir, etc.
La tolérance et le vivre ensemble sont des idéaux nobles mais, comme le disait Péguy le kantisme a les mains pures, mais il n'a pas de mains... Non pas d'ailleurs que Kant soit si naïf que cela sur le sujet, mais qu'il juge trop facilement de ce que cette granularité des passions humaines se dissoudraient dans leurs confrontations multiples au sein des règles d'une société globale. -
leo
@ivoire a dit dans Mots de vos enfants ou de ceux des autres... :
Mon petit dernier de bientôt 5 ans en février m'a posé une question mardi dernier.
J'avais fait un gigot de 7 h, et il me demande ce qu'on va manger.
Je lui réponds "un gigot"
- "C'est quoi comme viande ?"
- "De l'agneau"
- "Han ! T'as attrapé un agneau, maman ?"
J'ai ri parce que je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il pense que j'étais partie à la chasse ou je ne sais quoi. Surtout que quand on mange du poulet ou du poisson, il ne s'est jamais posé la question si c'est moi qui l'avais attrapé
Mémoire génétique... Ce qui prouve bien que les femmes allaient à la chasse il y a 30000 ans ! CQFD !
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leo
@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
Tu dis : " cela implique trop un dédouanement des pratiques d'humiliation ou d'agression ".
Cette notion de dédouanement n'est qu'une vue de l'esprit pour moi.
Face à l'agression ou n'importe quelle frustration d'ailleurs, 2 types de réponse possible :
on réagit, sous l'impulsion de l'émotionnel, donc à chaud.
on agit, après analyse qui permet de relativiser, donc à froid.
Tu imagines combien différentes alors seront les répercussions de l'option choisie.Oui, bien sûr, mais je ne suis pas sûr que le contexte permette toujours ce choix. D'une part car le choix est fonction de compétences sociales, que nous possédons à des degrés divers, disons, comme toujours, sur une échelle, en fonction de l'âge, des expériences vécues, etc. mais aussi de facteurs plus conjoncturels : fatigue, milieu ambiant, degré de l'agression, etc.
Et puis l'agression peut être répétée, non pas occasionnelle mais renouvelée, comme dans le cas du harcèlement... Qui plus est dans un cadre socialisé, avec plusieurs relations en jeu, dont les attitudes peuvent être ambivalentes voire partisanes... Dans des lieux moyennement choisis. Je pense notamment à l'école ou au travail.
La culpabilisation des victimes peut devenir très problématique de ce point de vue, non ?Il y a quelque-chose qui m'interpelle : tu dis " qu'il est insupportable pour beaucoup d'imaginer que chacun n'est pas irrémédiablement unique, n'ayant RIEN de commun avec les autres. Mais EGO est tellement imbu de lui-même..."
Il est pourtant réconfortant de savoir qu'au-delà d'une certaine unicité, nous avons bien des points communs avec les autres, en termes d'émotions, de besoin d'amour, de justice, de paix, etc...ce sont des structures psychiques universelles communes à l'ensemble des hommes, quelle que soit leur culture.
Mais j'ai bien aimé l'exemple cité par @Barbouille pour démontrer où peut se situer notre part d'unicité.
Individualité face aux généralités : l'une n'exclut par les autres et inversement, je pense.
Mais que fais-tu de ceux qui ont un ego sous-dimensionné ? Ceux-là n'ont besoin de personne pour se dévaloriser.Oui, c'est une situation en tension, plus ou moins paradoxale selon l'individualisation sociale de la subjectivité. Je l'ai dit, je suis d'accord, les deux ne s'excluent pas. Mais j'insiste surtout sur le fait que nous sommes à mon sens dans une période de déni ou au moins de forte minimisation du général, de la ressemblance, du commun (voire des communs sur un autre registre, qui rejoint finalement celui-ci - et c'est bien là un souci majeur à mon sens -).
Et le réconfort dont tu parles est important. La revendication d'unicité presque radicale, très souvent, ne relève-t-elle pas d'un inconfort à la réalité statistique ressentie comme une agression pour l'Ego, une minimisation de celui-ci ? Dans un monde mathématisé, globalisé, en perte rapide de différenciation culturelle réelle, etc.
Lorsque tu parles d'auto dévalorisation... Ne le faisons-nous pas presque tous à des degrés divers (bon là on a des différences très marquées entre l'émotif anonyme et le petit chef d'état hyper-actif dominateur et sûr de lui..., c'est certain). Mais cette tendance à la dévalorisation n'est-elle pas justement relative à une possibilité de comparaison aux autres, plus forte dans une société hyper communicante ? Ou l'Autre, et surtout son apparence, son rôle social, est sur-présent, écrasant parfois. L'Autre à la fois possiblement concrétisé par tel ou telle exemple, individu (surtout celles et ceux les plus médiatisés), mais aussi en tant qu'abstraction de l'Altérité trop vaste, trop ceci, trop cela, débordant littéralement nos fragilités, nos incertitudes.
Et, pour rebondir alors sur le choix de réactions que tu proposes ci-dessus, la défense individualiste n'est-elle pas une réaction émotionnelle, à chaud ? Et le recul n'invite-t-il pas, justement, à considérer, analytiquement, la réalité statistique, qui n'écarte pas des individualités potentielles, et même concrètes, mais qui observe cependant la réalité pratique de grands agrégats, très loin d'être en quantité infinie, voire même en nombre tout à fait quantifiable ?
A propos d'ego, j'aime beaucoup la représentation de l'archange Michaël terrassant le dragon.
Pour moi et d'autres aussi ( généralisons un tantinet ), il s'agit de la représentation de notre moi supérieur maîtrisant notre ego.
Tu l'as noté, la psychanalyse n'est pas ma tasse de thé Mais le symbolisme en est puissant, il est vrai.
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leo
@icescream a dit dans La tension sexuelle entre moi et l'envie de... :
@ronchon moi aujourdhui c etait la grosse coupe de glace 3 boules avec supplément chantilly et chocolat chaud !!! Et comme je résiste a tout sauf a la tentation
Je dislike car je plussoie, contre l'insu de mon plein gré !
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leo
Trop bien !!!
Tu nous l'envoie le soleil !!!! steuplait ! Passcque nous on a eu de la pluie et de la grisaille comme s'il en pleuvé !
Pis moi au printemps j'aime trop le soleil ! et les parcs avec les fleurs jaunes et toussa ! -
leo
@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@leo : tu disais vouloir revenir sur l'ecclésiaste. Perso, je suis preneuse ( si tu le souhaites toujours ), même si nous nous chamaillons tous les 2, parce que nous sommes des ergoteurs et c'est tant mieux
Si nous étions d'accord sur tout, il n'y aurait pas de débat, pas de vie, et ronronner en choeur, perso, ça me lénifie, mais pas dans le bon sens du terme : mes neurones n'y trouvent pas la nécessaire gym pour les entretenirAh mais avec plaisir, j'étais en train de répondre à cela déjà. Je prends un peu de temps désolé.J’essaie de profiter aussi du (trop? ) beau temps actuel. Ce sera un plaisir pour moi de me chamailler avec toi sur certains sujets ;).
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leo
La technologie holographique, surtout par temps de confinement est on ne peut plus inquiétante en fait... Elle renforce le côté visionnaire d'Asimov décrivant Solaria
ses habitants ont évolué vers une culture isolationniste dans laquelle les citoyens ne se rencontrent jamais physiquement, si l'on excepte les rencontres sexuelles dans un but reproductif. Tous les autres contacts ont lieu par le truchement de systèmes holographiques sophistiqués, ce qui a donné lieu, chez les Solariens, à de fortes phobies envers le contact physique avec d'autres personnes. Tout le travail (agriculture, industrie...) est effectué par des robots.
Je crois que la technologie que je préférerais serait l'anti-gravité, pour ça :
Mais pas que...
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leo
@Hornet a dit dans Le poids des apparences :
@leo a dit dans Le poids des apparences :
Je t'en serais gré.
Saurais. Quand on veut jouer à l'intello ça fait partie de ce qu'il est intéressant de connaitre.
J'ai déjà dit que je faisais des fautes. Je ne veux pas jouer à l'intello. J'ai des connaissances et du plaisir parfois à en discuter. et "connaître" prend un accent circonflexe. donc on s'en fout !
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leo
@jean a dit dans Les Aventures de Tintin (série de BD) :
L'homme dans la soucoupe volante, c'est Jacques Bergier (voir Wikipédia).
Bon sang mais c'est bien sûr ! Je dirais même plus Bon sûr mais c'est bien sang ! C'est pourtant tellement évident ! Trop peut-être, allez, au lit et je le relis !
Merci ! -
leo
@loutre a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :
Mon mari tiens 5h minimum.... Mais comment fait il???
@wishoushou a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :
@loutre a dit dans Comment vous occupez vous au parc? :
Mon mari tiens 5h minimum.... Mais comment fait il???
IMPOOOOOOOSSIBLEUHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
les seules fois où je reste lgtps c'est quand il y a de jolies mamans!!!
Le parc... C'est pas un des lieux où se rencontre les causes de divorces ?
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leo
Quels auteurs ont développé cette notion de "sidération morale" ?
Le tabou est normalement relatif, si ce n'est au religieux en tant que tel, du moins au sacré. Sont tabous des êtres, des objets, parfois pour une catégorie d'être (ou d'objets aussi) particulière. Il est interdit par exemple aux hommes Guayakis de toucher le panier des femmes et aux femmes de toucher l'arc des hommes. Braver cet interdit implique d'attirer la malchance, plus dans le cas de l'arc que celui du panier d'ailleurs... ( ).
Là, on a plutôt l'impression, effectivement, de jugements de goûts et dégoûts. Le drapeau éventuellement pourrait relever du tabou, mais dans une société avancée c'est assez mince. Surtout pour un vieux drapeau, dont on ne sait pas trop ce qu'il représente pour la femme. Le chien et la femme mourante ?! Je ne vois pas bien. Pour le chien ça fait assez provocation car on ne voit pas bien qui ferait ça... surtout pour la raison invoquée. Mais aucune de ces deux propositions ne semble relever réellement d'un "tabou". La sexualité nourrit toujours des tabous mais là il n'y a que celui de l'inceste, et entre frère et sœur, c'est un tabou effectivement relatif en fonction des cultures, dans l'Histoire. Les égyptiens le pratiquait du fait de leur cosmogonie et de la relation Isis / Osiris. Mais sinon c'est tout de même un tabou assez général, pour les raisons de parentés structurantes des liens et rapports sociaux (Levi strauss) plus que pour une prohibition psychique (Freud). Mais là, le frère et la sœur s'embrassent comme le souligne @JL. Vont-ils plus loin ? Pour le dernier cas, comme l'ont relevé la plupart, ça ne relève pas du tabou mais plutôt du désordre psychique probable (sauf à imaginer une société où cela serait rituel, pour des raisons d'ailleurs assez difficiles à concevoir pour nous).
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leo
@Kallindra
@Martin Je ne dis pas qu'il ne faut pas d'aides de l'état, et je ne parle pas d'assistanat car je trouve cette notion problématique et orientée. On peut certes différencier devoir et responsabilité. Mais il y a une tendance déresponsabilisante vis-à-vis du corps social par l'exigence assez régulière de droits, dont le droit à avoir des enfants sur lequel je réagissais.
Je ne vais pas continuer sur le RE ou le salaire à vie ici, mais les allocations familiales actuelles sont natalistes, pas ciblées sur les difficultés occasionnelles individualisées. Deux amies ont d'ailleurs, pour l'une fait un 3e enfant "puisqu'il y a des allocations" (clairement, nous en avons discuté et elle m'a dit que sans cela elle se serait arrêté à deux), et pour l'autre... ben aux dernières nouvelles ... bah je m'y perd, 4 ou 5...La France mais aussi la plupart des pays 'européens' sont natalistes, à mon sens pour des raisons purement économiques. Il y a une vraie doxa nataliste. Tous les médias sont natalistes (bon pas la feuille de chou hyper spécialisée là-dessus bien sûr). Si vous trouvez un article, une émission qui parle de démographie, ce sera pour ... Au final... vous expliquer que non, en fin de compte, le nombre ne pose et ne posera jamais aucun problème !
Et jamais ils ne s'interrogeront non plus sur le sens de la quantité d'être humain... Seule l'envie individuelle doit être valorisée, comme dans un supermarché.
Le Tabou est total, et totalitaire.
Mais alors 15, 20, 30 milliards ? Non, bien sûr, aucun risque !
Mais des questions sur ce qui se passera lorsque baisse réelle il y aura ? Non plus, étonnant non ? -
leo
@Wolfen a dit dans Les Aventures de Tintin (série de BD) :
Fan de Tintin, je les ai tous lus et même je les avais tous, y compris le "Pays des soviets", ce qui n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Je trouve passablement ridicule que Tintin au Congo soit exclu de la série alors qu'il n'a rien de raciste, il a juste été écrit à une époque coloniale.
Cela semble difficile de n'en citer qu'un seul comme préféré, ils ont tous des scénarios palpitants. Si vraiment je dois me forcer à n'en citer qu'un, alors je choisirais "Vol 714 pour Sydney".
Tout à fait, les anachronismes ne font pas assez peur à la plupart !
Vol 714 est le plus complexe, très étrange
De fait il est assez à part à mon sens dans le journalisme plutôt réaliste et rationaliste de Tintin. Lorsque j’étais plus jeune, j'avais eu du mal à le relier au reste. Ça me donnait une impression de grande bizarrerie...Mais mes préférés sont les séries de Rakham le rouge et de Rascar Capac, et évidemment Objectif lune et on a marché dedans !
Tintin, reste pour moi un monument de la culture européenne du 20e. Un témoignage aussi de l'évolution de la perception de l'autre, des évolutions techniques, des changements sociaux... Savoureux !