Depuis des semaines, tout le monde pouvait proposer ses livres préférés et voter pour les plus populaires jusqu'à arriver à une liste de 25 livres, et ce soir nous découvrirons parmi ceux-ci, lequel a gagné le coeur des Français. Je découvre cette histoire ce matin, donc je n'ai malheureusement pas pu faire de lobbying pour mes lectures préférées, mais je me suis dit que ce serait amusant d'avoir votre avis sur cette sélection.
Voici nos formidables concurrents :
1984 – George Orwell Au bonheur des dames – Emile Zola Berserk – Kentarö Miura Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin Cyrano de Bergerac – Edmond Rostand Dragon Ball – Akira Toriyama Harry Potter – J.K. Rowling Hunger Games – Suzanne Collins Il est grand temps de rallumer les étoiles – Virginie Grimaldi Kilomètre zéro – Maud Ankaoua L’Attaque des Titans – Hajime Isayama L’Écume des jours – Boris Vian L’Étranger – Albert Camus La Vérité sur l’affaire Harry Québert – Joël Dicker Le Comte de Monte Cristo – Alexandre Dumas Le Parfum – Patrick Süskind Le Petit Prince – Antoine de Saint-Exupery Le Seigneur des anneaux – J.R.R. Tolkien Les gens heureux lisent et boivent du café – Agnès Martin-Lugand Les Hauts de Hurlevent – Emilie Brontë Les Misérables – Victor Hugo Les Piliers de la Terre – Ken Folett One Piece – Eiichiro Oda Orgueil et préjugés – Jane Austen Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa
Comme vous pouvez le voir, c'est une sélection très variée !
@Lecteur
Lesquels avez-vous lus ? Lesquels avez-vous appréciés ? Et pour qui voteriez-vous ?
Il y a deux semaines, je me suis fait licencier de mon boulot actuel. A la fin de mon préavis fin décembre ça fera 4 ans que je suis dans cette boîte, et je pratique ce métier depuis maintenant 6 et demi, et je me pose plein de questions.
Est-ce que je veux continuer dans ce corps de métier ou bien est-ce que je veux faire autre chose ? J'en ai un peu marre de ce boulot, d'être derrière un bureau toute la journée, et de manière générale de la mentalité du milieu IT / agences digitales. Mais je ne sais pas si ce n'est pas à cause de l'ambiance dans la boîte qui s'est dégradée ces derniers mois.
Et puis je n'ai jamais fait d'autres métiers, donc celui-ci est le seul ou je me sens un tant soit peu légitime. J'ai l'impression que sans formation et sans expérience, je n'ai rien à offrir dans un autre job.
Il faut dire que j'ai une peur maladive du changement et un syndrome de l'imposteur qui me coller bien aux baskets. Donc c'est tentant de continuer dans la même lignée et répondre à la horde de recruteurs qui viennent toquer à la porte pour que je continue la même chose. Avec à la clé la certitude d'un boulot stable, bien payé et où je suis déjà compétent.
De l'autre côté j'aime bien les jeux de société (le saviez-vous ?), ça me plairait peut-être bien d'en vendre. Et j'ai eu plusieurs personnes parmi mes amis qui ont quitté leurs bullshit jobs après burn out, déprimes et assimilés, et se se reconvertis dans des métiers plus proches des gens, dans l'artisanat, le commerce de proximité, et qui kiffent leurs nouvelles vies. Ce qui me donne une image un peu fantasmée et idéalisée de la reconversion professionnelle.
Voilà où j'en suis. Je ne suis pas vraiment pressé dans ma décision, mais cette incertitude n'est pas agréable.
Peut-être que vous êtes comme moi, et que vous mangez régulièrement. Et peut-être même que parfois, quand vous mangez, vous n'êtes même pas assis à table avec l’argenterie de Mémé Alberte et une nappe blanche.
En tout cas moi il m'arrive de manger sur le pouce, en déambulant dans les rues . Forcément c'est quelque chose que je pratiquais bien plus quand j'étais étudiant, et donc jeune et pauvre.
Ayant vécu en Belgique, je suis bien obligé de commencer par parler de frites, c'est la loi. Je pense que tout le monde connaît les baraques à frites, sortes de minuscules maisonnettes qui sentent l'huile. Ce ne sont pas vraiment des food-truck étant donné que ce sont des bâtiments immobiles et dépourvus de roues mais ce n'est pas tellement plus solide.
Mais peut-être que vous ne connaissez pas la spécialité des baraques à frites, la mitraillette. Le concept est on ne peut plus simple : au lieu de mettre ses frites dans une assiette (difficile à transporter) ou dans un cornet (bien, mais si on veut y mettre de la viande ?) on met ça dans une baguette.
C'est pratique, tout se mange. Et puis comme ça on n'a vraiment plus faim.
Ayant parlé des cornets de frites, il y a autre chose qui est très populaire en Belgique, et j'ignore si c'est local ou si ça existe en France aussi, il y a le cornet de pâtes. Quand j'étais jeune c'était servi dans des verres en carton, aujourd'hui je vois bien plus souvent des box refermables plus adaptées au transport.
Je continuerai plus tard l'inventaire des délices dégustés en foulant le bitume crasseux de mon enfance, mais en attendant, j'attends votre avis.
Qu'est-ce que vous aimez manger comme street-food ? Est-ce que vous avez déjà goûté des choses originales ? Est-ce que vous avez fait des formidables découvertes lors de voyages à l'étranger que vous pourriez nous partager ?
Aujourd'hui je devais adopter un petit chaton adorable. Cela fait des semaines que j'attends qu'il soit sevré et que je ronge mon frein. La famille qui le donne héberge la portée dans un cabanon dans le jardin et je n'étais pas rassuré de le savoir là, d'autant plus qu'il commence à faire froid.
Ce matin je reçois un message en panique : sur la portée de 6 chatons, l'un a été retrouvé mort et les 5 autres sont portés disparus. Accompagnés d'amis qui devaient également adopter un des chatons aujourd'hui, nous nous sommes précipités sur place et avons passé plusieurs heures à fouiller le quartier sans rien trouver. La mort dans l'âme nous avons dû rentrer chez nous avec comme seul espoir qu'ils soient cachés quelque part et finissent par sortir d'eux-mêmes. Mais l'espoir est très mince et je suis particulièrement abattu.
Suzume est la dernière pépite par le réalisateur Makoto Shinkai, qui avait été révélé au monde entier en 2016 pour son film Your Name. Ce film-ci est sorti fin 2022 au Japon mais vient d'arriver ce 12 avril 2023 dans nos contrées.
Le Pitchi
Suzume vit avec sa tante depuis la disparition de sa mère, 12 ans plus tôt. Un jour sur le chemin de l'école elle croise un homme à la recherche d'une porte. En le suivant, elle va découvrir un monde fantastique et effrayant intimement lié aux séismes qui frappent le Japon.
Mon avis
Je ne peux clairement pas en dire plus sur le synopsis, ceux qui ont vu Your Name savent qu'il vaut mieux aller voir les films de ce réalisateur sans trop en savoir, les twists servent autant l'histoire qu'ils amènent des uppercuts émotionnels. Je peux par contre dire qu'après un "Les Enfants du temps" magnifique mais ne m'ayant pas laissé un souvenir aussi impérissable que Your Name, on retrouve ici un Shinkai en très grande forme. Il nous offre une œuvre débordante d'émotions, avec des touches d'humour (c'est le film le plus drôle du réalisateur) côtoyant des moments qui tordent le ventre et tirent les larmes. Ce film rejoint la très courte liste des films m'ayant fait pleurer à grosses gouttes.
Le film est en fait un road trip, nous suivons Suzume et son compagnon avec le lot habituel de péripéties, de rencontres, d'obstacles, et de maturité gagnée le long du chemin. L'amour est présent, bien sûr, mais moins important que dans les œuvres précédentes du maître qui se concentre cette fois plus sur les traumatismes et blessures du passé.
Le film est magnifique, bien sûr, mais cela n'étonnera plus personne. Les paysages sont tous des tableaux que j'accrocherais avec plaisir dans mon salon et les palettes de couleur donnent le tournis. Si je devais être pointilleux, j'ai parfois remarqué un peu trop facilement certains éléments fait numériquement, mais à la réflexion, que ces éléments soient moins beaux que le reste du film colle peut-être au propos. La musique, elle aussi est magistrale, et là encore c'est peu surprenant, c'était l'un des points forts des films précédents. Si les moments d'émotion fonctionnent aussi bien c'est à moitié grâce à l'histoire et les dialogues et à moitié grâce à la musique qui prend au tripes. Et encore à moitié grâce aux seiyuu (oui, ça fonctionne à 150%, kesstuvafaire). Nous avons été voir le film en VO et force est d'admettre que si ces acteurs de doublage japonais ont tendance à beaucoup crier par rapport à ce que nos oreilles occidentales ont l'habitude d'entendre, cela fonctionne du tonnerre. Rien que repenser à certaines scènes et mes yeux s'humidifient.
Ce n'est qu'après la séance que j'ai fait le calcul et que je me suis rendu compte d'une chose. Si on ne dit jamais durant le film où et quand précisément s'est déroulé la catastrophe dans laquelle Suzume a perdu sa mère, on sait tout de même que ça s'est passé 12 ans plus tôt et que c'était dans le nord du Japon. Dans ses films précédents Makoto Shinkai avait introduit des catastrophes imaginaires, une météorite, une pluie diluvienne. Mais ici c'est clairement à la catastrophe bien réelle de Fukushima qu'il est fait allusion. Je n'ose même pas imaginer comment ont dû se sentir les Japonais devant ce film.
Aviez vous entendu parler de ce film avant aujourd'hui ? Avez-vous déjà vu une autre œuvres de Shinkai ? Irez-vous le voir ?
Vous n'avez pas étudié pour le test d'aujourd'hui ? Vous avez un bouton à un endroit bizarre et Doctissimo prétend que c'est un cancer ? La marche implacable du temps vous rapproche chaque jour un peu plus de votre fin ? La capote a craqué et aucune pharmacie n'est ouverte avant deux jours ?
Venez partager sur ce topic ce qui vous empêche de dormir la nuit, qui sait, quelqu'un pourra peut-être vous rassurer.
J'avais vu une vidéo (en anglais donc je ne la poste pas ici) qui analysait de façon assez juste la carrière de Keanu Reeves.
En gros, Keanu Reeves n'est pas un très bon acteur mais il est toujours correct et professionnel. Dans un milieu rempli de divas et de caractères forts, il est toujours aimable, ponctuel, il apprend son texte, il bosse dur, ... en gros il fait bien son boulot, même si d'un point de vue talent pur, c'est pas ça. Ce qui fait que les réalisateurs aiment travailler avec lui, et on lui propose plus facilement un rôle.
Et de l'autre côté, il est également très apprécié du public en étant humble, bienveillant, généreux, ... internet fourmille d'anecdote à son propos, la fois où il a offert des motos à tous les cascadeurs des films Matrix, la fondation anonyme qu'il a créé pour verser des dons aux hôpitaux pour enfants malades, le fait qu'il ne touche jamais les personnes avec qui il prend des photos, le fameux "You're breathtaking ! ... les gens l'aiment bien, et c'est surtout ce côté humain et le fait qu'il bosse dur, qui fait qu'il est un grand acteur.
Ce qui est bien avec l'extrême-droite, c'est qu'ils sont les spécialistes pour se ridiculiser eux-mêmes, plus besoin de contradiction quand on est son propre opposant.
Ce qui est triste avec l'extrême-droite, c'est que même quand ils prouvent qu'ils sont pas très futés, les gens continuent à voter pour eux.
GranTurismo est un film de Neill Blomkamp, sorti en août 2023.
Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, il ne s'agit pas d'une adaptation du jeu vidéo du même nom mais une version romancée de la vie de Jann Mardenborough.
Need for Pitch :
Jann Mardenborough est un jeune homme passionné de voitures et passant énormément de temps à juer au jeu Gran Turismo, au grand dam de son père, ancien footballer professionnel, qui aimerait bien "qu'il sorte un peu dehors". Pendant ce temps un cadre marketing de Nissan pitch sa brillante idée : la GT Academy, un camp d'entraînement visant à transformer les meilleurs joueurs de Gran Turismo en réels pilotes de course. Peut-être l'occasion pour Jann de réaliser son rêve ...
Mon avis :
Je me fiche de la course automobile, et je n'ai jamais joué à un Gran Turismo de ma vie. Je me suis laissé entraîner par LeaPierce qui adore les histoires tirées de faits réels.
Et oh boy, qu'est-ce que j'ai kiffé ce film. C'est un shot d’adrénaline de 2h15, Neill se fait plaisir et ça se sent. On est embarqué dans ces courses et on ressent toute la tension grâce au montage et grâce à des plans au drone qui transmettent parfaitement la vitesse même si ça flirte l'une ou l'autre fois avec le mal de mer à force de pirouettes.
L'acteur principal fait bien le boulot mais clairement le film est en bonne partie porté par son duo avec David Harbour qui joue le mentor de Jann, et qui nous fait le ronchon au grand cœur, comme il sait si bien le faire. Orlando Bloom nous dégaine aussi son plus bel accent british dans le rôle du responsable marketing derrière cette aventure complètement dingue.
Avez-vous vu le film ? Avez vous joué au jeu ? Êtes-vous un pilote de course professionnel ? Est-ce que l'un de ces points vous tente ?
Nous avons vu souvent nos vétérinaires à cause de nos 4 chattes. Surtout les dernières, au plus on descend dans les années, au plus on a eu de soucis. La première, Azur, va toujours bien, malgré son coryza, par contre la dernière est arrivée avec la diarrhée et un œil complètement fermé. Il a fallu de la patience, des médicaments, des gouttes dans son œil, des visites chez l'ophtalmologue pour animaux, des croquettes spéciales, … mais aujourd'hui elle est en pleine forme. Même si son œil ne sera jamais vraiment guéri, il reste un voile dessus.
On a également été voir un paquet de fois l'ophtalmologue avec la numéro 2, elle a même dû être opérée avec collerette, la paupière cousue pour protéger son œil le temps de la guérison. Pour elle il ne reste qu'une légère trace dans l'oeil, peut-être qu'elle disparaîtra. L'ophtalmologue était très compétente et très gentille, mais j'espère qu'on ne la verra plus de sitôt.
Vous n'êtes pas des béotiens, vous savez qu'on ne fait pas les bandes dessinées de la même façon aux USA, en Belgique ou au Japon. On en a même débattu il n'y a pas longtemps. Vous savez aussi probablement différencier un anime d'un cartoon. Et vous reconnaissez peut-être même du premier coup d'oeil un RPG goût burger-frites d'un JRPG aromatisé sushi-natto. Mais est-ce que les jeux de société sont aussi liés à leurs origines comme les autres formes d'art ?
Comme souvent en art, il existe une dichotomie très marquée entre deux courants diamétralement opposés. Commençons par nos voisins de l'autre côté de l'Atlantique.
Les améritrash :
Il s'agit évidemment de grandes tendances, et bien sûr tous les jeux ne suivent pas parfaitement les catégories associées à leur pays d'origine. Mais les américains du nord ont tendance à aimer les jeux avec beaucoup de hasard et un thème particulièrement important. On pourrait presque dire que le thème du jeu est ce qui importe, et que la mécanique est crée pour coller à ce thème. Les américains veulent vivre une expérience. Ça balance plein de dés, ça te met des figurines en plastique partout, il y a assez de cartes pour retapisser la chambre des enfants, c'est beau, ça explose de partout, c'est un vrai film hollywoodien dans une boîte en carton. C'est cette débauche de matériel plus ou moins utile qui a donné son nommé à la catégorie, améritrash, parce que parfois on foutrait bien à la poubelle tous ces petits jetons nourriture et ces 15 figurines différentes pour des habits ou des poses différentes d'un même personnage.
Parmi les têtes d'affiche du genre on pense au célèbre Zombicide et toutes ses déclinaisons ou Dead of Winter dont je parlerai plus tard. Vous voulez vivre une histoire, parfois même flirter avec le jeu de rôle, et peu importe si un jet de dé malheureux peut vous être fatal, au moins vous vous serez bien marré ? C'est le genre qu'il vous faut.
Pas le repas du jour mais celui d'hier que j'ai oublié de poster :
Une cuisse de dinde farcie et j'ai mis des pommes de terre et du chou-fleur à rôtir dans le plat avec du romarin, pour éviter que le tout soit trop sec j'ai mis un plateau de vapeur. La viande était bien tendre et le chou-fleur avait bien gardé son goût, c'était bon mais copieux pour deux, on a même pas mangé la moitié de la bête.