@Sylareen a dit dans Une femme transgenre peut-elle concourir à Miss France ? :
Et pour finir, les personnes trans sont de plus en plus visibles dans les média et tout [...] D'autant plus que du coup il y a (j'ai l'impression) un petit effet de mode. Etre différent, c'est cool. Donc c'est possible que certain(e)s ados emo américain(e)s aux cheveux verts se revendiquent des trucs qui font peur aux gens, genre demi-girl à tendance genderfluid (ce qui est peut-être possible, j'en sais rien, mais à mon avis certain(e)s (pas tous) le clament plutôt pour se sentir cool et différent). Ce qui a tendance à un peu décrédibiliser les personnes vraiment trans, et leur parcours du combattant. Car être trans, c'est avant tout généralement vécu comme une souffrance, la sensation d'être enfermé(e) dans le mauvais corps, de devoir être quelque chose qu'on n'est pas, de devoir mentir à tout le monde et se mentir, de devoir porter un masque, et quand on ose retirer ce masque, c'est assez compliqué. Outre la haine, l'incompréhension, l'hostilité, il peut y avoir un parcours de transition assez compliqué et très long, au niveau social, médical, légal. Et ce parcours du combattant par contre, on le voit rarement dans les média.
Tu viens de pointer du doigt le cœur du problème selon moi : à titre personnel je n'ai absolument rien contre les trans. Le fait de se retrouver prisonnier d'un corps que l'on en vient à haïr sans la possibilité de le transformer doit être une torture au quotidien, et je suis tout à fait d'accord pour que des structures et des accompagnements soient crées pour les guider et les soutenir dans leur démarche.
Cependant, ces gens qui sont dans une véritable souffrance se sont fait récupérer par toute cette mouvance débile à base de "demi-girl" et autres "genderfluidmescouilles", qui veulent nous faire avaler des concepts vides de sens là ou nous avions déjà deux mots qui définissaient parfaitement les choses, à savoir transexuels pour ceux qui souhaitent modifier définitivement leur corps et travestis pour ceux qui s'en tiennent à l'apparence. Si encore toutes ces idées ne récoltaient que l'indifférence qu'elles méritent... Mais le problème c'est qu'elles trouvent un écho non négligeable, à la fois dans les médias, les réseaux sociaux,... Et maintenant on se retrouve avec ce que j'appelle de faux progressistes qui défendent mordicus ces inepties, traitant d’infâmes réacs tout ceux qui ne pensent pas comme eux. Y a qu'à voir ce qui c'était passé quand l'autre tâche nous a sorti son fameux "Je ne suis pas un Homme, je suis non binaire, je m'identifie comme Pizza aux anchois". Tant que ce genre d'imbécilités aura bonne presse les réactions parfois violentes ne feront que s'amplifier.
Et pour revenir au sujet du topic, je ne vois pas trop en quoi ce serait du progressisme que d'autoriser un bœuf à participer au concours du plus beau filet mignon.