TOP 3 de tout les temps pour moi avec mon numéro 1 The Witcher 3 et numéro 2 The Elder Scrolls IV Oblivion sans doute.

Je me rappelle ces jeunes années bite au vent à éreinter mon vieux PC sur Oblivion. Puis ce Skyrim..

J'avais envoyé mon père en "mission" le jeudi 12 nombre 2011. Je l'avais catapulté à Dynamite Games chercher le jeu car mes heures de taf ne me permettait pas d'allez chercher le précieux bousin.

Bon dieu cette nostalgie :

Papa, grand prince que tu es, tu iras me chercher Skyrim !
C'est quoi ça, des clopes ?

Bordel, c'est le nouveau Elder Scrolls V. Go papa.
Euh ok mon fils

Et j'ai fini par donner un bout de papier au papa pour qu'il le remette au vendeur. La belle époque. C'est moi qui signait les papiers pour pépé.

Et puis cette musique, les frissons sur YouTube ou tout mon être s'égosillait avec une énième reprise avec the song of the Dragonborn et j'en passe.

Ces heures passées à entrer dans les baraques pour voler des pommes et des couteaux rouillés. Je revois mon nordique viril frité la gueule des elfes et des khajiits. Mon premier dragon dés les premières heures.. Ha..

Pour les Elder Scrolls j'avais même un pot à pipi spécial boite de café en verre que j'utilisais pour maximiser mon temps de jeu. La belle époque. 12 années ont passées. De grands souvenirs de jeu.

Ha l'amour.. Il vous fait faire de bien vilaines choses. L'amour, ce combat opiniâtre de tout les instants. Nonobstant les querelles violentes, l'art de négocier prend toute sa place. Et c'est donc tout naturellement qu'en prévision de la sortie prochaine de Napoléon fin novembre, j'ai accompagné la princesse hier soir pour le nouveau film, le chef d'oeuvre de Nagakawi. Un échange de bon procédé. Un service pour un rendu. Mais aussi la douille du siècle.

Un vendredi soir à 20h30. Le corps lourd après une semaine de travail éreintante. Ce soir-là je l'imagine plus en mode pépouze, le paquet de Granola sur les genoux qu'au cinéma mais allons-y donc gaiement. Le film est en V.O, j'ai le solide espoir d'une salle clairsemée pour un film japonais même si c'est Wazagaki qui apparemment est bien connu dans l'univers de l'anim.

Résultat des courses, la salle est comble et on s'installe sur les deux dernières places du fond. Egon dans ses choix ne fut point la plus heureuse car elle s'est retrouvée à côté d'un papy hipster qui s'exclamait haut et fort à chacune des publicités des magasins de la ville. Chaque publicité sur le bureau de tabac du coin était un enfer et annonciateur du grand pénible devant l'éternel.

Bon, finalement, devant le film il s'est mis à dormir. Le chanceux. Sa copine de chambrée le réveillait. Il repartait dans le sommeil. La princesse nocturne le confirmera ou non mais j'ai l'impression que l'impact de ce petit personnage fut profond sur la qualité de son visionnage.

Le visionnage donc du garçon et du héron.

Je vais donc défoncer ce film à partir de maintenant. Tout en ayant la présence d'esprit de reconnaître avant toutes choses que je ne suis pas la cible de ce genre de film, c'est évident.

Avant de clouer au pilori cet essai présomptueux rendons à César ce qui appartient à César :

La qualité du dessin, l'anim, etc est assez sympa ! Certains scènes sont bien foutues et il y a clairement une jolie patte des mecs qui ont charbonnés là-dessus. Respect à la dimension artistique.

La musique parfois, pas tout le temps, mais parfois est de bon aloi et cadre bien avec ce qui se passe à l'écran sans que ça soit forcer pour inciter à la sure-émotion.

Voilà.

Pour le reste, j'ai trouvé ça d'une leeeeeeeeeenteeeeeeur affolante. Qu'est-ce que c'est long nom de dieu. Paradoxalement, quand on sort enfin d'un plan de 4 minutes sur le soleil qui se couche, ça s'accélère brutalement et ça va à 100 à l'heure.

Notre héros a été dessiné avec le fion par contre, sa seule palette d'émotions est les sourcils qui froncent. On le comprend à moins, le pauvre petit a vécu des débuts difficiles mais couplé au fait qu'un corps d'adolescent avec une voix de jeune adulte de 19 ans ne colle pas. Je refuse donc sciemment de me faire embarquer dans la magie de Wazaki.

Le drame poétique, le monde onirique, le côté fantastique, le voyage initiatique et tout ce qui finit en "trique" je n'y ai pas été sensible un seul instant. Peut-être que les voix japonaises jouent contre moi. Peut-être que ma culture de petit conard d'occidental m'empêche de l'apprécier, je ne sais point. Mais voir les personnages dirent "kochiiiiiii-nawaaa ketsuke-moumoukiiiiiiiiiii" avec force alors qu'ils décrivent juste de la confiture pour le petit déjeuner, c'est trop pour moi, la coupe est pleine.

Les personnages secondaires sont un peu chiant voir insupportables, avec le gang des mamies en guest-star.

Les "ennemis" du game c'est la débandade. La farandole des prix.

Pendant qu'on y est j'ai également un problème avec le titre du film et ses incohérences.
Le garçon et le héron. Mais de quoi ?

Bon, sinon, j'ai bien compris les subtilités (rien compris) entre le monde capitaliste, la guerre qui fait des ravages et l'autre côté.

Je n'ai point été sensible à l'oeuvre présomptueuse. Dés le début, les dés étaient pipés. La fatigue inhérente à un vendredi rude et une fatigue généralisée ne fut pas une alliée non plus sur ce coup-là.

Je me permets de retranscrire pour terminer sur une note légère, le dialogue entre Egon et moi-même à la sortie du cinéma !

Alors ma chère princesse, c'était bien ?
Oh oui ! C'était bien dis-donc ! Et toi ??

C'était.. intéressant
Tu as trouvé ça à chier donc.

Tu as tout compris je suppose?
Oui à peu près mais il va nous falloir un deuxième visionnage pour mieux appréhender le film dans sa globalité.

Et la conversation s'est arrêtée tout net. L'amour ne gagne pas toujours.

La carcasse a tangué les 10 premières minutes pour sortir de la Loire-Atlantique mais après ce fut relativement tranquille les 50 minutes qui ont suivies.

Et effectivement, c'est toujours le coeur qui bat et le palpitant au max quand on voit des gens accidentés sur le bord de la route dans les conditions de ce matin, à 6h du mat' dans le vent et le crachin. J'ai stressé quand j'ai vu le type allongé et je me suis dit "bordel coup de frein à main et faut venir l'aider mais je vais faire quoi? lever sa jambe alors qu'il a le bras cassé, toucher la tête alors qu'il a une fracture du coccyx" avec le stress je fais n'importe quoi c'est chiant. Mais bon, les ambulances, Samu et tout le touin-touin arrivait pile au même moment. Nickel.

Et pour les endroits ou ça a cogné à quasi 200km/h, j'y étais quasiment y a un an jour pour jour et j'imagine assez aisément le foutoir que ça devait être. Impressionnant.

En direct du balcon. Oui oui ça chauffe.

Je sens que jeudi matin à 6h ça va être l'aventure. Une fois la Loire-Atlantique dépassée, j'espère être pépouze à bord de la Toto-Mobile. Je n'aime pas les comparaisons avec 1999 qui circule, ça me rappelle le duel que j'ai eu avec une tôle métallique tranchante qui voulait me fendre le crâne. Duel remporté sinon je ne posterais pas aujourd'hui. Bref, hâte que ce bordel passe.

@Cygoris Il existe ce topic. Enfoui dans les entrailles du forum il aura droit à une réactualisation en cette fin d'année, n'en doutons pas mon jeune coquelicot.

@Kachina Une carte avantage adulte à 29 euros sous le sapin et enjoy le grand frisson.

@Egon On va rire le 24 décembre dans le train à 23h quand l'agent nous fera une offre à -30% sur les consommations du wagon-bar pour s'excuser du retard occasionné indépendamment de la volonté de blablabla.

La semaine dernière en dormant chez mes parents une nuit, j'ai choppé des piqûres au cul en rafale. Des petits points noirs parsemés de rouge vif. Après intense vérification j'ai vu aucune de ces punaises des enfers. Le mystère reste entier sur l'invasion qui a eu lieu dans mon derrière mais ça m'a quand même soulagé de ne rien voir parce que sinon c'était la débandade. Il n'en reste pas moins qu'il y a des choses non identifiées qui traînent dans le coin. 🤨

@Kallindra Oui oui tout à fait, ça fusionne d'un point de vue national au 1er janvier. Je suis plongé dans les articles des conventions là. Une fusion totale. Je refuse l'omerta. Je me donne 15 jours pour connaître tout mes droits. Nos obligations on nous les donne sans problème par contre. C'est curieux. Je décrète la mobilisation générale. Objectif : Me trouver des jours de congés bonus pour que je puisse torcher Spiderman 2 calmement la semaine prochaine au lieu de bosser.

En parlant de badgeage j'ai le seum. C'est curieux, ça fait bizarre d'écrire "badgeage" ça s'écrit comme ça? Badgeage. Badgeage. C'est bizarre. Bref. Oui, donc, déjà j'ai le seum parce que je me fait niquer un jour d'ancienneté quand même, tout ça parce que ma date d'ancienneté est en août et que les jours d'anciennetés sont crédités en juin. Du coup faut attendre le 1er juin pour récupérer le fameux graal. Génial pour les petits vandales qui ont été embauchés avant le premier juin mais ceux dans la seconde partie de l'année ? Hey bah t'attends juin de l'année d'après ! C'est une injustice criante d'avoir à attendre sa 16éme année pour toucher le jackpot alors que d'autres auront l'occasion de se palucher chez eux une journée de plus dés la fin effective de la 15éme année. Mais en attendant je badge à tire-larigot tout les jours en appuyant sur F4 juste avant. La manip est très sensible, ça rigole pas ces merdes. F4 permet de voir ses jours d'anciennetés. F3 les congés de base, F2 les congés à N-1, F1 à N+1 et F5 les CA à N+1 et les F9 CA N-1 + X au carré. Vous suivez? Moi moyen. Si on appuie pas sur le F du coup on badge de manière classique nos horaires de taf. Et là pas de blague, on est pas chez les zouzous. Si tu fais le con à pointer après l'embauche ou avant la débauche, tu te fais sucrer des 15 minutes par-ci, des 30 minutes par-là. J'enchaîne depuis des jours des rafales de F4 pour croire au miracle et voir mon compteur de jour d'anciennetés en expansion et .. PAF ! J'apprends que je suis un vilain petit conard parce que je pointe mon embauche à 11h et ma débauche à 13h15. Le F4 ne fonctionne pas. En fait il fonctionne mais au moment d'appuyer sur F4 faut être super réactif pour rebadger pour voir le compteur apparaître. Et comme je suis d'une lenteur de porki ça n'a jamais fonctionné. Je suis en colère contre cette histoire d'ancienneté et je consulte désormais en PDF la convention de la métallurgie pour noyauter le système et renverser la table. Je suis très chaud. C'était le grand souci de ma vie d'aujourd'hui. Vivement demain pour un nouveau drame avec la machine à café qui fait pas descendre le gobelet.

CATASTROPHE. Bonne nuit.

C'est terrible. Sans verser dans le pur chauvinisme, c'est injuste. 25-26. Changez les slips, les dernières minutes seront irrespirables.

Oh la la mais quel combat ! Messieurs dames n'ayons pas peur de mot. Il reste 20 minutes, il est temps de poser les couilles sur la table.

Ha merde, il sort.

Moi c'est le rouquin qui me fait peur. Il mijote quelque chose ce fumier. Mais quel combat !

Air aïe aïe Penaud ! Pas maintenant, pas après tout ce que tu as fais ! Oui oui on va serrer le fion jusqu'à la fin et pourtant c'est terrible, le jeu et la maîtrise sont français !

Pas de temps-mort en tout cas. Ça court, ça gicle, ça passe, ça transperce, ça fait des erreurs. On ne part pas dans des boucles temporelles ou l'arbitre siffle à tout bout de champ, les joueurs s'expriment à bout de souffle, au bout de 10 minutes l'arrière sud-af dégouline, bref une bonne publicité pour le rugby.

Ça construit bien côté français.. la fameuse défense sud-af craque pas mal. Mais dès qu'un vert et jaune envoie au pied on suinte côté français. Rebond, duel aérien défaillant, pénalité bêtement foutue en l'air. On connaît les axes en progression en deuxième. Les motifs d'espoir restent plus nombreux que l'inquiétude. Au forceps. AU FORCEPS non de dieu. Peuple soulève-toi.

Putain c'est des fous. 2 renvois, 1 récupération = 3 essais. Dingue la clim'.