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Koursk
Team vacances ce soir présent.
15 jours.- Frites ce soir
- Annecy
- Branlette Time
- Avion loué
- Croisade en bateau
- Lecture à gogo
Bonne vacances all.
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Koursk
Ma percussion cérébrale est tantôt excellente tantôt erratique en témoigne ce soir.
Après quelques minutes d'attente au comptoir pour régler l'addition d'une excellente crêperie brestoise, le patron déboule pour nous demander "Ça va, vous n'êtes pas arrivé depuis longtemps ?" sous-entendant l'attente au comptoir car celui-ci est au four et au moulin dans la salle pour servir.
Ma réponse a provoqué l'effroi et les rires malsains "Bah si quand même, on est arrivé depuis hier soir sur Brest et on repart lundi"
Et j'ai détaillé notre programme du week-end dans la foulée. Un peu con sur les bords Kourski la Tepu.
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Koursk
Le tour de France des cathédrales épisode 68 let's go babe.
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Koursk
Egon passe devant une boutique. Il y a des chaussettes à 12e la paire parce qu'elles ont un cône de frites brodé dessus. Je l'invite à la modération financière. Elle s'en bat les couilles. Elle achète ses chaussettes-frites. J'ai parfois l'impression que je devrais gérer son argent de poche. Puis je me rappelle qu'elle est adulte.
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Koursk
Petite gloriole de l'après-midi, ça ne mange pas de pain, ce petit plaisir éphémère nous vient d'un mail reçu à cet instant. Pour la troisième fois dans ma carrière de lecteur de biographies et d'essais historiques, je me suis autorisé à écrire un mail plein de révérence et de satisfaction à l'un des auteurs de livres que je bouquine comme un vandale. Et pour la troisième fois j'ai une réponse en moins de 24h ! 3/3 Le Grand Chelem.
Bon. Faut dire que je lui ai bien badigeonner le membre dans mon mail mais quand même ça fait plaisir ! Comme les autres il a essayé de me placer une carotte homologuée pour m'orienter vers d'autres livres de sa collection, classique, et m'a réservé quelques gentils mots qui ma foi me donne désormais envie de saturer à tous leurs boîtes mails.
Bref, c'est pas avec ça qu'on va renverser Babylone mais ça fait bien plaisir. Vivement le quatrième.
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Koursk
Les plus :
- Une compagne formidable
- Les voyages en Europe se poursuivent
Les moins :
- Le coup de théâtre en février
- Le coup de massue en mars
Puis 5 mois de "combat" pour vivre à 67 ans contre un cancer du foie généralisé partout à tel point que les os cèdent sous l'effet démentiel des tumeurs. Ma mère est restée avec nous presque jusqu'au bout.
Objectif en 2025 :
- Continuer la branlette dans d'autres pays avec en point d'orgue le projet pharaonique de New York l'automne prochain, une échappatoire/fuite en avant efficace au malheur
- Allez un peu moins au cimetière
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Koursk
J'ai eu Jool par sms et apparemment il recharge sa carte prépayée Orange pour son Nokia 3310. Il devrait être là pour la question sur Code Quantum.
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Koursk
Bonjour,
Alors il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.
La bonne nouvelle c’est que ce quiz est garanti sans entracte. La mauvaise nouvelle c’est que ce quiz ne sera pas toujours d’un sérieux à toutes épreuves. Par conséquent le titre de ce topic est mensonger. Par conséquent je m’expose à des sanctions mais quand vous lirez ces lignes je serai déjà déconnecté et donc hors de danger.
La thématique de ce quiz me direz-vous ? Si je lâche l’information je vais perdre 75% du forum d’un seul coup de crayon. Et pourtant il s’agirait-là d’un coup de poignard dans le dos tant le processus a été réalisé pour rendre la chose accessible à tous, sans discrimination, que vous soyez vacciné ou non.
Ce matin un lapin a tué un chasseur. Mais ce matin c’était également l’heure de ma session hebdomadaire de YouTube. Les suggestions sont ce qu’elles sont et j’ai débarqué sur une vidéo-montage de marmottes qui faisait du sport. Dans ma complainte contre la planète bleue, je me suis dit « il doit bien exister des pratiques sportives suspectes méconnues du grand public »
La thématique sélectionnée est donc le sport. MAIS pas le sport au sens où vous l’entendez. La quasi-totalité des questions portent sur de l’insolite, du loufoque, du bizarre, des pratiques méconnues. Les questions du type « quel est le score de la finale de mes burnes Togo-Finlande à la coupe du Monde de 1966 » n’ont pas leurs places ici.
Soyez confiants. Soyez patients. Soyez logiques. Et je vous assure devant l’éternel que chaque participant qu’il soit passionné de sport ou qu’il s’en cogne totalement la rétine, aura une chance de remporter la victoire et accessoirement de nombreux lots à gagner.
Les lots à gagner : Bon alors pour l’instant il n’y a rien à gagner mais je reviendrai vers vous quand y aura quelque chose.
Les consignes : No limit. Vous envoyez la sauce et je gère le classement en sous-main.
Le délai pour jouer : Une cérémonie de clôture aura lieu mais je n’ai pas de date limite pour l’instant.
Le quiz s’intitule l’insolite a son paroxysme.
Pierre de Coubertin qui n’était pas le dernier des fanboys de Tonton en 1936 pendant les Jeux Olympiques de Berlin aurait déclaré un jour "l’important c’est de participer" alors suivez cet adage et offrez-vous une cure de vitalité en découvrant ce que l’esprit humain a de beau pour inventer toutes sortes de gesticulations sportives.
Le rendez-vous avec les Jeux Olympiques de la connerie est ici :
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Koursk
Aujourd'hui dans le bonheur du jour j'ai remarqué que j'ai culbuté littéralement @JL pour intégrer le Top 20 des posteurs du forum.
3117 messages en 16 mois avec comme principe directeur :
- 2894 messages ou je dis des conneries soit 92,84% du total.
- 87 messages sur la seconde guerre mondiale soit 2,79% du contenu.
- 108 messages sur le sport soit 3.46% de l'ensemble.
- 0 message Pass Sanitaire soit 0% du bilan général.
- 28 messages sérieux soit 0.89% du total.
L'histoire continue,
Longue vie au forum
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Koursk
Objectivement la Saint-Valentin je m'en bas les reins à la base.
Mais comme je me suis mis en couple un... 14 février.
On évolue. -
Koursk
Allez soyons-fou, le dernier volet de la trilogie des quizz qui partent en couille.
Le cinéma.
Ha le cinéma... Beaucoup de cinéphiles et de cinéphileuses par ici.
Popularisé par les frères Taloche au virage du 20éme siècle, l’art cinématographique se caractérise par la tension qu’il engendre à travers des guerres de tranchées verbales :
« Ouin-Ouin je suis cinéphile et le réalisateur Lee Chang-Chong a parfaitement retranscrit sa personnalité artistique dans son remake de Taxi avec un plan-séquence chargé d’émotions »
« N’importe quoi, c’est le réalisateur vedette suédois Gunnar Tricksson qui a respecté l’étalonnage numérique du film »
Il suffit maintenant.
Le juge de paix est arrivé.
Il prend la forme d’un quizz qui n’autorisera aucune faiblesse.
Et accessoirement aucun sérieux sinon je vais avoir des problèmes.Appel vibrant à tous les cinéphiles et les cinéphileuses :
Cliquez sur le lien ci-dessous pour rentrer dans l’histoire :
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Koursk
Sacré nom d’une pipe j’ai quand même le don de passer pour un con même pendant les moments solennels. Je repousse définitivement tel un bouclier toutes les phrases consolantes du style « oui mais non, t’as quand même du potentiel » ou « la roue de la fortune tourne »
Mon cul.
Alors voilà, aujourd’hui c’était le grand jour. J'étais éligible à l'opération coup de poing de la vaccination. J’avais mis les petits plats dans les grands. Le rendez-vous était dans le parfait timing, 15 minutes après le boulot, les beaux vêtements dans la totomobile pour me changer vite fait pour être présentable parce que les fringues du taf s’apparentent plus à des torchons déchirés et poussiéreux. Je me pointe devant l’entrée labyrinthique du bordel. C’est fléché dans tout les sens, y a des pancartes de partout « pas ici » « interdit » « ici c’est bien » mais ça n’entame pas mon moral. (stress)
J’ai des allures chevaleresques car j’aide une mamy à trouver son chemin, elle venait pour prendre rendez-vous directement sur le site. Le site, le lieu hein pas le site web. Dieu que je vais être marrant ce soir. La pauvre s’est sans doute faite allumer à l’accueil. Bref.
J’arrive à l’entrée du bousin pour recevoir la promo 2+1. Pas folle la guêpe. Stressé de base pour tout, j’étais en full options. Carte vitale, poche gauche, carte de la mutuelle, poche droite, smartphone connecté tous anti-covid, QR Code tutti quanti poche de froc, carte bancaire, un deuxième masque de sécurité au cas ou le premier pète. J’ai tout prévu. J’ai dépensé sans compter.
A l’entrée j’essaye de m’approcher du type de devant (dans le respect des gestes barrières no offense) pour écouter la nana poser les questions pour que j’anticipe la manœuvre et que je sache quoi dire. Pas moyen. J’ai rien bité. Pas grave. J’ai déjà reçu mes deux picouzes dans le corps, je suis un V.I.P, y aura pas de mauvaises surprises.
Et voilà donc mon tour. Vous sentez venir le coup fourré?
La dame mesure 1m48 et pour prendre la température je dois quasi me mettre à plat ventre. Effets secondaires dans le dos direct consécutif à ma journée de taf et au fait que l’inéluctabilité de ma vieillesse se rappelle à mon bon souvenir. Objectivement cette phrase ne signifie rien mais j’aime le mot inéluctable et ses variantes.
Puis la dame m’indique le pouic-pouic vaisselle qu’on met sur les mains pour désinfecter. J’aime autant vous dire que j’avais envie de faire le bon élève et de montrer patte blanche au cours du processus. Je me suis allègrement badigeonner les deux mains, j’ai fait pouic-pouic plusieurs fois pour montrer genre « vous avez vu tout le monde ? je suis avec vous hein, je déconne pas » On m’aurait collé à plat ventre par terre je vous assure que j’aurai fait du bobsleigh rien qu’avec les mains.
Bref la dame me demande à quelle date remonte ma deuxième dosette. Et c’est là que j’ai eu l’occasion tant attendue de passer pour une pipe royale. Sa question est limpide. « Quand était votre deuxième dose monsieur ? » Voici en avant-première ma réaction :
Puis après réflexion car quand même je suis pas si con, je dis « au mois d’août » Elle rétorque dans un duel psychologique engagé « le combien ? » Je vous donne en avant-première ma réaction :
Elle me dit en commençant à s’impatienter (stress) « Votre Pass Sanitaire monsieur ? » Là je me dis que je vais me faire flasher par la patrouille mais en fait c’est logique, y a la date exacte de la deuxième picouze dessus.
Sauf que le capteur d’empreinte (encore lui) (cf une autre sale histoire) de mon smartphone perd la boule et ne reconnait plus son maître. Mes mains bourrées de gel hydrocarbures sont des savonnettes, le tactile est en grève, je badigeonne ma protection d’écran de gel. Houston ne répond plus et moi non plus. C’est la panique à bord. La nana s’impatiente. Je le vois dans ses yeux et c’est terrible. Du coup je nettoie précautionneusement mes mains sur mes beaux habits de lumière que j’avais mis pour ce rendez-vous de gala.
Dire que je me suis casser le cul à me changer dans ma voiture sur le parking, avec 4 degrés de température extérieure et des gens qui passaient devant ma voiture et qui se payaient ma pomme. Faut dire qu’un type qui fait dépasser ses pieds et ses cuisses par la vitre d’une voiture en chaussettes trouées ça excite la masse.
Bref les vêtements sont souillés, la dame se vénère dans sa culotte, j’ai signalé ma présence. Heureusement l’injection de la promo s’est bien passée. Pas de conneries, j’ai bien répondu aux questions (et du premier coup sans stress).
Mais hélas trois fois hélas après la picouze, il fallait allez chercher son nouveau Pass V.I.P au centre de contrôle du centre de vaccination du centre médical. Bref une histoire de centre. La nana est gentille. Je vois la sortie au large. C’est la dernière étape. Avant la 4éme dose en mai.
Bref je passe sur le fait que je lui ai tendu ma carte bancaire au lieu de la carte vitale parce que franchement ça, ça arrive à tout le monde ( ) Puis la nana cherche à imprimer mon nouveau statut de citoyen moderne/moderna. L’imprimante est typiquement une Canon Pixma MP495. Je n’ai pas d’autres explications.
L’imprimante n’a manifestement pas eu sa dose de rappel car elle bourre le papier dans son for intérieur. Fait un bruit d’épouvante « bzzz bzzz » (c’est le bruit d’épouvante) ( parce qu’avec moi voyez-vous on vit le récit à même la peau) puis re-dégueule le papelard d’un coup sec. Le papier revient en position initiale dans la foulée. J’ai jamais vu ça. Si Conjuring veut sortir un nouveau film, on tient un concept.
Je vois bien que la pauvre enfant face à moi est perdue. « ha bah zut » « c’est bizarre ça le fait jamais » « ben je sais pas ? » Les autres postes de contrôles n’ont plus leurs opérateurs. Alors je tente un « c’est le chargeur à mon avis »
Mais quel conard.
J’ai mis deux heures pour réussir à connecter en bluetooth mes écouteurs sans fils à mon smartphone et j’explique à mademoiselle que c’est le chargeur de l’imprimante qui ne fonctionne pas.
J’ai payé mon arrogance.
Car j’ai bien vu qu’elle voulait que je sois l’élu. Le rédempteur. Celui qui sauve des vies ou des situations compromises. J’ai simulé une tentative de réparation. J’ai bidouillé les deux espèces de bites qui servent à caler le papier comme il faut avant qu’il soit imprimer. Une sorte de réglette mécanisée ultra pointue, ça ressemble à l’horloge astronomique de Strasbourg mais en moins cher. Et j’ai cassé tout net l’une des bites qui sert à placer le papier en position. Je comprends pas. J’ai juste titillé du bout de l’index le truc et ça s’est brisé en deux. J’ai stressé. J’ai dit pardon. A ce moment-là il ne reste plus que le masque qui me pète à la gueule et j'ai le grand chlem.
Bref après quelques péripéties dont je tairais le contenu car sinon les serveurs du forum vont encore sauter avec ce pavé, j’ai trouvé la sortie (du premier coup) et j’ai pris la décision de calmer le tempo pour la quatrième picouze parce que je sens que même bardé de bonnes intentions ça va encore partir en couilles.
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Koursk
Bonsoir.
Le vilain garçonnet. Il ment ce petit coquin. Son nez s'allonge c'est mignon. Ouin-ouin il est rejeté. Il est triste. Pinocchio, qu'on sache ou non son pedigree et ses passions dans la vie est quand même un illustre personnage qui trotte dans la tête en mode "Ha oui c'est le petit conard qui mythonne à tout bout de champ".
Pinocchio est né en 1881 en Italie. Oui, oui, en 1881. En faisant mes recherches pour les besoins du topic ça m'a un peu scotché.
Télévision, cinéma, littérature, dessins animés, podcast, Twitter, il est partout et de nombreuses adaptations à toutes les saucées on vu le jour parfois pour le meilleur mais aussi pour nous pondre du gros caca.
Alors au lieu de sucer la page Wikipédia de Pinocchio et de vous l'envoyez en pleine tronche sans une seule once de respect, je vous propose calmement d'évoquer le nouveau film de Guillermo Del Toro qui s'intitule : Pinocchio par Guillermo Del Toro
Personne ne l'avait vu venir celle-là.
Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, vous retrouverez ci-joint la bande-annonce du merdier juste en dessous. Tout est fait pour vous mettre dans les meilleures conditions :
C'est la Chandeleur avant l'heure puisque j'ai aussi concocté un synopsis aux petits oignons :
Le réalisateur Guillermo del Toro, primé aux Oscars, revisite le conte de Carlo Collodi sur une marionnette qui, comme par magie, prend vie pour apaiser le cœur d'un sculpteur sur bois du nom de Geppetto. Cette épopée musicale et fantastique en stop-motion réalisée par Guillermo del Toro et Mark Gustafson suit les aventures de l'espiègle et désobéissant Pinocchio qui cherche sa place dans le monde.
On s'affole pas tout est pompé sur Allociné.
Alors voilà. On y est. L'heure du jugement dernier.
Tout d'abord c'est quand même Guillermo Del Toro à la baguette. Pas le dernier des cons en matière de cinéma. Oserais-je dire que vous serez d'accord? J'ose. Guillaume c'est bien sûr par exemple le Labyrinthe de Pan, sur fond de guerre en Espagne, la petite Carmen découvre un pays magique ou les créatures turbinent au son du canon. La Forme de l'eau avec une créature qui fait l'amour avec une jeune femme. Hellboy au début des années 2000 avec des créatures qui font les cons. Aujourd'hui Pinocchio avec une créature en bois. En gros ça donne des créatures partout, des caricatures parfois piquantes de la guerre, des créatures, des dénonciations du passé historique, des créatures, n'en jetez plus la coupe est pleine, allons de l'avant.En terme de casting bon bah ça va être rapide, on va pas s'appesantir 107 ans sur ces conneries. En effet Pinocchio est un film d'animation donc il n'y a pas d'acteurs humains. C'est dit. Cependant il y a leurs voix. Le casting vocal est donc assez sympathique au final avec l'inévitable Ron Perlman chouchou de Guillaume, Ewan McGregor qui fait la branlette dans Star Wars, Tilda Swinton qui joue me semble t-il dans Hunger Games, le film ou ça combat avec des fléchettes dans une arène, pourquoi pas, mais aussi David Bradley excellent personnage incestueux dans Game of Thrones ou bien encore Grégory Mann qui porte la voix de Pinocchio. C'est un enfant. Je n'attaquerai pas les enfants mais je sais pas qui c'est celui-là. Bref il y a quand même quelques voix qui comptent dans le milieu pour mettre à l'écran les personnages de Pinocchio. Ha oui, j'oubliais Finn Wolfhard, un p'tit bonhomme très connu pour son rôle dans Stranger Things ou il jouait un jeune péquenaud qui s'amusait à Donjon et Dragons au début de la série je crois.
Alors Pinocchio qu'est-ce qu'on pense de ce bordel?
Tout d'abord premier gros point positif, la qualité de l'animation. C'est du stop motion baby-girl. Des marionnettes filmées image par image. Paysages, personnages, c'est fluide. Tout est fluide. L'animation des petites poupées est super jolie, l'effet visuel est de toute beauté. Il a fallu des années de préparation et quelque chose comme 365 jours de tournages pour donner vie au film. On comprend pourquoi. Guillaume est passionné. Guillaume se donne, Guillaume tombe la chemise. On lui reprochera pas. Bravo.
Les thématiques du film ne vont pas renouveler la palette émotionnelle du spectateur :
Amour, lien filial, désespoir, mort, l'espérance, la méfiance, le renouveau, l'espoir, l'amour, l'incompréhension, le deuil, l'espoir, la famille, le doute, l'amour, la peur, l'amour.Pinocchio bien évidemment arrive dans le film et ne capte rien à ce qu'il se passe autour de lui. On ne lui en voudra pas. S'intégrer dans une société en étant une poupée de bois qui raconte que des conneries avec un pif qui s'allonge à vitesse grand V, on a fait mieux pour intégrer une communauté.
Le film est intéressant mais ne nous cachons pas. Je pense qu'il est avant tout destiné aux enfants. Autour de la dizaine d'années. L'humour ne claque pas très fort auprès des adultes mais est-il si présent que cela? C'est tout le débat politique que je pose. Car en effet, ce qui l'emporte sur tout le reste du barnum c'est bien la perte de l'être cher, l'amour, la rédemption, la difficulté de trouver sa place. Le rendu visuel donne sa pleine mesure encore et toujours et renforce le message du film. Message connu et répété en boucle depuis des lustres mais là il y a une petite touche en plus toute mimi.
Ce film, je le crois sincèrement, se conseille auprès des enfants. Pour les émouvoir, renforcer leurs morales pour faire face aux épreuves de la vie et notamment pour leurs futurs quand ils comprendront qu'ils auront besoin de 54 années de cotisations pour partir à la retraite en bonne santé à l'âge de 81 ans.
Alors certes. Oui. Certes.
Gepetto le p'tit bougre et papa de Pinocchio n'a pas le temps de niaiser et du rejet de Pinocchio qu'il lui témoigne jusqu'à son attachement, il se passe montre en main 6 minutes et 45 secondes. L'évolution fracasse tout à la vitesse du train, c'est rapide. Un peu trop. On suit les pérégrinations et les aventures de Gepetto, de Pinocchio mais aussi de Jiminy Cricket qui est un cricket. En costume. Il est sympa ce con. Pas loin de voler la vedette à Pinocchio.
Bref, l'un des points faibles du film pour moi, sachant que tout est relatif, les goûts, les couleurs, toi-même tu sais, mais alors clairement les films, films d'animations, etc etc ou ça chante ça me barbe littéralement. Dieu que c'est casse-couilles. Niveau immersion ça me sort du truc et j'ai qu'une envie, allez sur le téléphone pour regarder l'actu de la réforme des retraites. C'est chiant quoi. M'enfin bon c'est la vie.
En revanche, toujours appréciable, le petit côté immersif historique avec cette fois-ci le fascisme italien qui en prend plein la gueule et ça, ça fait toujours plaisir dans la culotte, avec notamment Le Duce lui-même !
Alors au final, un bilan correct voire même satisfaisant dans l'ensemble. Une animation au top, visuellement superbe, une belle morale, de l'émotion surtout au début du bousin, le film est à montrer pour les enfants et ça sera toujours mieux que Jésus et les anges du Mandchoukouo ou que Pokémon évolution rouge croyez-moi bien.
Et vous mes jeunes étourneaux?
On s'en branle complet?
Le topic est trop long et j'ai pas lu?
C'est énorme?
Sans intérêt?
On verra demain? -
Koursk
Cimer la jeunesse triomphante.
Je vous embrasserai bien de manière tout à fait catholique mais d'après le mail d'Amélie je dois scrupuleusement respecter les gestes barrières tout seul dans ma cabane. Donc je vous poke spirituellement. -
Koursk
Bonsoir @Elenwey , bonsoir à tous,
Peu de retour cinématographique de ma part et pourtant. Dieu m'en soit témoin, j'ai eu l'occasion tout de même de me palucher sur quelques films au cinéma.
J'ai donc été voir Barbie au cinéma mais je ne suis pas prêt à émettre un avis qui provoquerait le clash des titans. Je prends donc le parti d'effacer mes sentiments profonds sur l'essai concernant Mattel. Samedi dernier en revanche, en tant que bon fan-boy de Christopher Nolan, j'ai donc assisté à la séance de 15h45 avec son Oppenheimer.
Une petite dizaine de pines d'huîtres, une petite salle, la salle 3, avec une soixantaine de sièges. J'ai un peu stressé quand j'ai remarqué que la meilleure place (celle que j'ai privatisé) était celle pour les accompagnants d'handicapés. Je me suis décalé fissa. Puis, j'ai posé tout mon barda et en avant mon coco c'est parti pour l'aventure.
J'étais dans le dur physiquement, consécutif à une mauvaise nuit. Si vous êtes dans le dur physiquement et que vous allez voir Oppenheimer, attention, ça peut être assez dangereux. Mais comme je suis un fan-boy de Christophe, je comptais bien sur ma force mentale reconnue pour faire fi des circonstances déplorables.
On s'est donc infligé 15 minutes de publicités infernales, j'en peux plus de ces conneries, ou tu vois des mecs qui font des flash mob (c'était en 2013 les mecs) pour vanter les mérites du vétérinaire du coin qui fait -30% sur les poils de chatte. Non mais c'est véridique hein. Puis les bandes annonces à chier sur le Manoir Hanté ou sur Pingoui contre-attaque. Les Pixar et autres joyeusetés ont la côte. Je dis rien, je respecte, j'ai bien été voir Elémentaire après tout.
Bref. Déjà 42 lignes sans une seule once d'Oppenheimer. Il est tant que ça cesse. Alors voilà, pour allez directement à l'essentiel, le film était satisfaisant. Voilà. Et c'est un demi-échec pour moi. C'est un demi-échec car je voulais écrire ceci : « Nom de dieu c'était énorme, j'étais en feu, j'ai fait connaissance avec des inconnus, on a discuté du film pendant 20 minutes on s'est promis de se revoir, j'avais un barreau qui scintillait dans l'espace-temps, je le télécharge comme un porc dés qu'il est dispo en full blu-ray 4k no tracing » mais non.
Le problème majeur dans mon avis sans contenance mais avec errance c'est que je ne suis pas capable de répondre à la question suivante : « Mais tu attendais quoi au juste sombre péquenaud ? »
Alors tout d'abord, oui, le film est long. Le film est très long. Du genre 3 heures dans votre gueule voyez-vous ? Personnellement ça ne m'a jamais fait peur. J'ai eu quelques minutes part-ci, par-là ou j'ai coincé avec les yeux qui louchaient. Sans commettre l'irréparable, chui un guerrier. (et mauvaise nuit avec déficit chronique de sommeil)
Premier point, Nolan n'est pas un monstre de pédagogie. Tu embarques dans son vaisseau ou tu restes dans l'espace à suffoquer comme un con. Point final. Autrement dit, avoir quelques mini-base et la connaissance d'un vocabulaire à base d'étoiles à neutron, de procédé chimique destiné à faire péter 2/3 bombinettes, d'atomes peu crochus est un plus. Avec Nolan, y a pas de discussions branlettes au bord d'un comptoir PMU. On envoie tout de suite la sauce. Tu es pris dedans comme un lapin plein phare dans la gueule ou c'est d'entrée de jeu l'accident.
Je partais avec un bon background car j'aime bien l'astrophysique ou autres, quand on parle de Niels Bohr, d'Einstein, d'Heisenberg, je suis pas à la ramasse, ça change de d'habitude. Et puis le fond politico-historique du film alors là c'est carrément mon dada au pas de course. Je suis le papa de la période donc no malaise.
Le film se divise en plusieurs segments et je puis vous dire sans vous spoiler pleine face qu'effectivement la première heure peut en laisser certains sur le carreau et je le comprendrais aisément. J'ai néanmoins apprécié la première heure. On pose le bonhomme, le parcours, les enjeux, la montée en puissance, l'explication. Juste apprécié. Merde.
Je ne venais avec le pop-corn et du ketchup, soyons clair. Je ne venais pas pour m'exciter la nouille avec du fracas, des bombes, des feux d'artifice et des éclatements sonores en veux-tu en voilà. Mais tout de même j'ai été un p'tit peu déçu du clou du spectacle qui n'est au final pas vraiment le clou du spectacle mais un chapitre posé là. La tension des mecs tout le long du film et notamment l'un des segments est bien retranscrite, on voit bien que les mecs suintent du cul mais tout de même
La dernière heure rend un hommage appuyé au casting impeccable dans l'ensemble et j'ai trouvé que celle-ci était la plus intéressante. Seul problème à ce moment-là, 1/3 des spectateurs ont peut-être décrochés mentalement. Une mention attendrissante pour Robert Downey Jr qui n'est définitivement pas qu'un BG en armure.
Cillian Murphy est comme toujours mon bébé. Il est beau, il est classe, il est inquiétant, ses yeux percent mon âme, le casting c'est clairement pas de la merde, la musique est tantôt pesante, tantôt envoûtante, c'est réglé au poil de cul, Nolan parvient par je ne sais quel tour de passe-passe à me faire ressentir de la poésie dans ce film. Une poésie lancinante en toile de fond. Comment, pourquoi, je sais pas, je sais plus.
Les détracteurs de Nolan à mon sens auront toujours la partie belle avec ce film et je peux comprendre qu'on puisse le taxer de petit connard prétentieux qui se touche un peu avec ses films. Mais il y a « une patte » un « je-ne-sais-quoi » qui fait que j'aurais toujours une tendresse particulière pour Christophe. Appréciable biopic. Point. Clairement pas top 3 des films de Christophe par contre.
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Koursk
@kallindra @Hornet Je tempère l'enthousiasme. Même pas 2 jours d'emménagement que faut déjà que j'aille chercher des glaces à la pistache pour satisfaire les désirs de madame.
À deux doigts du burn-out. -
Koursk
Je serai moins con en me couchant ce soir. Je viens d'apprendre que l'expression "se faire limoger" tire son origine de la première guerre mondiale.
À l'été 1914 Joffre vire pas mal de généraux en chef puisque c'est un peu la débandade et les envoient dans la région militaire de Limoges.
L'expression vient de naitre.
À demain pour un nouveau bon tuyau. -
Koursk
Soirée d'anniversaire très sympa. Maintenant c'est la maison. Canapé, casque, café, petits gâteaux, j'ai couché et bordé Egon et maintenant let's gooo pour une Night session avec l'UFC 285 putain j'en peux plus.
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Koursk
@Koursk Le week-end fut chaud dans le slip Kourski en effet. Toulouse est une cité bien sympa. Bourré sur la place du Capitole le cochon. Et en rentrant d'un périple routier exténuant de Narbonne à Carcassonne, de Bordeaux à Nantes dans le même jour, quel plaisir de revenir rien branler à l'appart et de découvrir les petits cadeaux pour célébrer mon existence terrestre.