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Koursk
Régulièrement avant d'ouvrir la bouche je me dis "Ok. Faut être concis, clair, ne pas en faire des caisses"
Puis je l'ouvre.
Et c'est trop tard.
Un florilège de conneries.
Avec le stress en plus dans la musette, on passe de conneries à d'la merde en barre. Je pars dans l'espace. Loin. C'est la débandade. -
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Koursk
Alors pour la petite histoire, hier en rentrant chez moi après m’être rempli le bidou de plusieurs kilos de victuailles et la bedaine épousant le bitume, j’ai eu un flash : J’avais très envie de me mater Le Dernier Duel pour conclure cette semaine avant la reprise du boulot. En arrivant et à ma plus grande détresse je remarquai que contrairement à ma croyance la plus totale je n’avais pas téléchargé ce film. Donc j’ai commis ce péché mortel la nuit dernière et me suis prodigieusement enfoncé dans mon canapé crouté cette après-midi pour déguster cette tentative de Ridley Scott de nous plonger dans les arcanes de la France médiévale.
Qualité d’image full options, son des enfers et caisson de base Yamaha qui hurle à l’abandon, j’étais paré pour rien branler pendant plus de 2h30. La vie que j’ai aimé, que j’aime et que j’aimerai pour toujours.
Alors qu’en est-il réellement ? Parce que les lignes précédentes s’apparentent plus à un énième roulement de tambours sans rapport réel avec le sujet, je mets d’emblée les pieds dans le plat :
Saperlipopette messieurs dames il ne faisait pas bon être une femme à l’orée du 14éme siècle.
Le synopsis est disponible, le voile est levé et le film vous invite à parcourir la fin du 14éme siècle. L’honneur, le prestige, le faste, la team Jésus. Mais aussi l’horreur, l’innommable et les femmes. Une femme mérite-t-elle réellement l’appellation d’être humain ? Alors certes je ne suis pas un fanboy absolu du Moyen Age et de l’époque médiévale mais quelques connaissances de l’époque me sont quand même parvenues jusqu’aux oreilles pendant certaines de mes lectures. Mais le film offre les images en plus. Et en effet c’est parfois insoutenable.
Alors oui c'est vrai. Pour une veillée de Noel ou pour fêter la galette des rois, vous pourriez vous dire que les enfants pourraient bien vous accompagnez pour la soirée film. Même Timéo 8 ans. Mauvaise idée. Les scènes de combats sont violentes. Les bras volent et retombent. Les combats sont fluides. Y a 2/3 finish à la Mortal Kombat. Autrement dit on envoie la sauce avec Ridley Scott. Pas le temps de niaiser et de réciter de la poésie.
On suit cette histoire qui à des accents forts de vérité effectivement. Et pour cause. La page Wikipédia éclaircira les curieux après le visionnage du film évidemment. Les personnages nous offrent leurs points de vue. On ne sait plus à quel Saint se vouer. Une femme violée ? Un époux modèle ? Oui. Une femme provoquante ? Un meilleur ami tyrannique ? Oui. Mais non. Mais oui, mais non. Je regarde à droite c’est non. A gauche c’est oui. Je suis perdu, trace une ligne, fais-moi un signe.
Bref ce film est un superbe gloubi-boulga avec un trio parfait. Même Adam Driver qui a failli me faire quitter la salle lors de son premier Star Wars m’enchante. C’est dire. Les décors, effets spéciaux sont de bonnes tenues. Ici ça respire l’époque médiévale. On revisite la cartographie française, la guerre contre les anglais, l’époque de Charlot alias Charles le Fou, la team Jésus est en force et justifie les décisions de la Cour. Et la femme bien évidemment.
Sale temps pour les femmes.
Les propos sont crus. Les phrases assassinent. Sans l’homme, aucun statut juridique pour la femme. Un viol qu’il soit réel ou supposé n’est en aucun cas une atteinte envers la gent féminine. Simplement un outrage envers son époux. C’est ainsi. C’est factuel. C’est la vie. Terrible.
Je ne vois pas de défauts majeurs au film.
J’ai passé un moment délicieux. Aucunement l’envie de regarder l’heure et de me dire « Bon c’est fini ce bordel, j’ai un emballage de gâteaux à transpercer car j’ai besoin de me substanter ». C’est un très bon point.La fin est proprette et conclue tout à fait correctement ce film.
Merci à Ridley et toute son équipe pour cette aventure. Le film ne me laisse pas indifférent. J’ai pris du plaisir. Il me fait réfléchir et me donne envie d’allez me finir en scred sur Wikipédia me prendre une bonne dose d’histoire. Que demande le peuple ?
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Koursk
C'était sympathique. Dommage qu'un perturbateur endimanché ait acquis la certitude de la victoire avec 1 point.
Pas assez de Code Quantum à mon goût mais c'est la vie comme dirait tonton. -
Koursk
Fin des vacances. Fin des festivités. Fin des binouzes en terrasse. Fin du burger frite(s) qu'on paye cash avec des tickets restos. Demain il faudra refaire son cartable pour la rentrée du travail.
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Koursk
@shanna Votre décompte a été officialisé sur mon carnet d'arbitre.
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Koursk
@shanna Bienvenue dans l'équipe. J'ai crée fin novembre un forum pour les gens qui ont vu le film et qui ont besoin de se changer les idées et pour recouvrir la vue aussi. Tu es la bienvenue. Respect pour le visionnage.
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Koursk
@Egon Jeudi soir? Non la flemme.
Demain à 20h.
Pour @jool ça commencera à 18h30 comme ça avec le décalage il sera dans le coup jusqu'au bout. -
Koursk
Mes coups de vieux s'apparentent à une condition physique qui évolue dans le mauvais sens.
Je me revois encore cet été le coeur vaillant avec une amie et à lui assurer que gravir la centaine de marches de cet escalier assez raide pour s'offrir un panorama de qualité ne serait qu'une partie de plaisir.
Puis de devoir au bout de 8 marches clamer l'air de rien qu'un break nous ferait du bien avant de reprendre l'ascension. A 2 doigts de la crise d'asthme et de la rupture de la rotule du genou. -
Koursk
ça me fait bizarre de dire ça mais ça fait 6 mois que je bassine toujours la même soupe à dire "je suis en feu" alors que chui le dernier avec des points en négatif mais pour une fois je suis vraiment en feu
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Koursk
L’étau de Munich qu’est-ce que c’est que ce merdier ?
L’étau de Munich est un film. Première info. Deuxième info, l’étau de Munich est un film qui a été pondu par Netflix le 21 janvier 2022. Troisième info, on peut donc considérer que ce film est plutôt récent.
Trêve de galéjades, le titre du film en tout cas dans sa version française est bien trouvé. Le film nous plonge à la fin des années 30. Et comme vous le savez sans doute, à la fin des années 30 l’Europe commence sérieusement à chier dans son pantalon. L’avènement du Reich agite les chancelleries, les politiques agitent le chiffon rouge en public mais se mettent à genou devant l’Allemagne en privé.
Le théâtre du film est donc la conférence de Munich fin septembre 1938. La conférence de la honte la plus célèbre dans le monde puisqu’elle décida grosso-merdo du sort de la Tchécoslovaquie. Imaginez-donc aujourd’hui le Togo qui discute avec la Namibie pour décider de l’avenir du Kenya. Impensable.
Et pourtant.
Le film est donc tiré de plusieurs faits réels et tente de les reproduire à l’écran avec la plupart des acteurs qui incarnent ou essayent d’incarner les hommes politiques de cette période. Là ou le film diffère de la réalité c’est qu’évidemment une petite dose d’opération secrète, de diplomatie fantôme est souhaitable pour rendre la chose un peu plus excitante parce que ne nous mentons pas, on ne regarde pas ce film pour voir un sosie de Vin Diesel empoigné une pale d’hélice d’hélicoptère à mains nues dans l’espace.
Je pompe modestement les deux lignes du synopsis d’Allociné pour que vous y voyez un peu plus clair dans ce bordel :
ALERTE - Le Synopsis - ALERTE
1938. La tension est palpable à la conférence de Munich. Deux anciens amis, un fonctionnaire britannique et un diplomate allemand, agissent en coulisses pour révéler un secret nazi. Inspiré du livre de Robert Harris.
FIN DU SYNOPSIS
Chez Allociné ils avaient la flemme.
(J'espère que vous avez apprécié les petits effets visuels sur les alertes et le synopsis, en gras, en italique, etc)En supplément j’offre le lien YouTube de la bande annonce du film, ça sera là mon dernier effort :
Bref, pas le temps de niaiser, jetons un coup d’œil du côté du casting. Alors bon déjà on se fou quand même pas de notre gueule parce que Jeremy Irons est de la partie. D’une journée en enfer au majordome taquin chez Batman, le gugus a une carrière quand même qui fait frémir. Il campe le rôle ingrat de la superstar Neville Chamberlain.
George MacKay est également venu faire un coucou dans le film. Et pas n’importe quel coucou puisqu’il joue l’un des deux jeunes perdreaux qui veulent changer le monde et accessoirement premier rôle du film. Georgy a fait péter son nombre de followers sur Insta après sa prestation dans le film 1917. Le fameux 1917. Un seul plan séquence, il marche pendant 3 heures. Nous savons. Vous savez. Bref.
Il y a également une flopée d’allemands dans le film. Notamment un dont la tête me dit quelque chose. C’est à peu près tout. Le casting ne restera pas dans l’histoire comme la rencontre des géants mais il faut dire que ce genre de thématique de films n’incite pas non plus à la débandade générale.
Alors me direz-vous, c’est inquiétant cette histoire ? Un casting de peigne-culs, une histoire de conférence dont 85% de la populace ignore l’existence, on a connu mieux pour défrayer la chronique un samedi soir. Oui et non.
Ce film tente de relever un délicat pari. Le film essaye de mettre en contexte l’aveuglement des dirigeants européens face à l’armada Nazi qui ne s’emmerde pas avec les gentilshommes. Et dans l’ensemble c’est plutôt réussi. On connait l’issue du bousin. La guerre sera déclenchée. Mais on rage devant la mollesse des Occidentaux et avec un détachement coupable on se met à croire qu’une autre voie était possible.
Jeremy Irons est l’un des points forts du film. De tous les acteurs qui essayent d’incarner les vrais personnages des années 30 c’est lui le plus convaincant dans le rôle du tendre et benêt Neville Chamberlain premier ministre britannique. Nous passerons sur le représentant français, Edouard Daladier, président du Conseil qui dans le film a 11 secondes de présence à l’antenne. Ils ont pris le premier chauve venu. C’est la France que l’on sanctionne pour son rôle dans la conférence et c’est mérité. Bref.
Il convient aussi de souligner que l’effort pour retranscrire le Munich des années 30 est tout à fait louable et très convaincant. La reconstruction de certains décors mérite un petit pouce bleu pour la forme.
L’orientation fictionnelle de l’histoire arrive rapidement et tente d’ajouter un petit grain de folie dans ce gloubi-boulga qui sera sans doute considérer par un certain nombre comme un film long, mou de la zezette voire ennuyant. Le grain de folie n’est pas forcément de mise mais j’ai ressenti au plus profond de mon âme, une montée en puissance au fur et à mesure du film jusqu’à la scène finale qui ne m’a pas laissé indifférent. Alors que nous connaissons tous le final, du moins les grandes lignes de la marche à la guerre. Qui meurt, qui gagne, qui est le dindon de la farce, qui ressuscite etc.
De son côté Georges MacKay est à la peine. Sa prestation de lapinou apeuré me donne l’impression de voir un jeune freluquet sans bagages plongé dans une arène de Vélociraptor. J’ai mal pour lui. Son copinou de chambrée et coéquipier de complot essaye de donner le change mais le duo ne transcendera pas les foules. Il y a également dans le film un invité mystère qui ne laissera pas de marbre. En bien et surtout en très mal.
Bref s’il ne casse pas trois pattes à un canard déjà bien boiteux, j’ai passé un bon moment. Sans excès d’enthousiasme mais un bon moment. Une touche de thriller complotiste, un angle d’attaque de la seconde guerre mondiale méconnu ou peu vendeur sur le papier. L’exercice est casse-gueule ou casse-goule comme on dit dans mon bled de péquenauds mais les mecs s’en sortent avec les honneurs et permettent de visiter ou de revisiter une page d’histoire malgré des inévitables libertés qui sont prises avec la réalité.
Edit: L'avez-vous vu, le verrez-vous, pourquoi, comment?
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Koursk
Ce son musical de la honte est le seul qui m’est arraché de ma léthargie lors des soirées entre petits copains et petites copines. Ce soir-là, la face du monde a profondément changé car pour la seule fois de ma vie : J’ai dansé. Ou plutôt gesticulé tel un braillard désordonné qui appelait à l’aide.
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Koursk
@heidi J'ai un autre bonheur du jour si celui-ci flanche. Dans 5 semaines c'est les vacances. Le compte à rebours moral est enclenché.
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Koursk
@shanna En tout cas de mon point de vue et sérieusement (pour une fois) c'est probablement la meilleure anim tout supports confondus, BT, Quiz ou autres.
Et toujours aussi sérieusement (ça fait bizarre de l'être + de 30 secondes) je dis ça sans rapport avec les points dont tu sais que c'est mon pauvre rôle de composition à 2 francs de faire le zouave qui "joue la gagne".
Donc pour ton histoire de "flopic"...
Mon dieu. -
Koursk
Bouse.
Je pourrais m'arrêter là. Mais l'avis semblerait quelque peu court et sans âme alors pour l'effort du topic poursuivons quelques lignes sans excitation aucune croyez-moi bien.
Ce film n'est pas pour moi un film de super-héros, Avengers ou jecépakoi. Ce film est simplement une comédie. Une mauvaise comédie. Ou une parodie de film de super-héros. J'hésite entre les deux.
Dire que Thor fut naguère l'un de mes persos favoris. Quelle trahison. Dans Endgame ça finissait déjà mal avec son traitement en mode picole et cul qui gratte. Mais là ça frôle le sketch. Des vannes, des tentatives de vannes, on retrouve la suffisance, l'arrogance en prime du premier volet. L'évolution du perso est au point mort, on oublie le bon Ragnarok, on s'en bat les steaks. Navrant.
L'histoire avec Jeannette globalement j'ai rien compris. Non en vrai c'est simplet au possible, mal emmené, on me prend pour un benêt tout au long du bousin. Le méchant est un très vilain méchant qui kidnappe les enfants. Ouin-Ouin ça fait peur. Terrible constat. Le tueur des Dieux? Lolilol. Les Dieux? Ha oui. Les scènes dans l'antre de Zeus appartiennent à l'histoire. Ridicule. Russel Crowe rend l'argent ou le peuple aura ta peau.
Au rayon des points positifs seule la musique trouvera grâce à mes yeux de binoclard.
Les années passent et j'assiste impuissant à l'évanouissement de mon intérêt pour les films "super-heroiques" et j'ai mal dans mon âme. La coupe est pleine, 1/10 pour ce torchon.
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Koursk
Ce superbe son numéro 2 qui vous est offert a été découvert par mes soins par l’entremise d’un ami qui m’a dit « tu devrais écouter ça » suite à ma plainte comme quoi aujourd’hui n’importe quel gugus atteint de myxomatose peut chanter avec toutes leurs conneries d’auto-tune et de voix trafiquée. J’ai liké et j'aime cette sensation.
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Koursk
Y a un an mon premier contact avec des responsables étrangers qui venaient pour plier leurs gaules définitivement dans ma boîte a été cocasse.
Je vantais auprès d'un collègue ma nuit précédente qui fut difficile et j'ai ponctué mon récit par un "j'ai chié dans ma culotte" tonitruant.
Le team leader étranger et accessoirement responsable du déménagement des locaux était derrière nous et dans sa phobie de la Google Trad, il voulait traduire mon expression.
J'ai bredouillé un truc du genre "no dont worry thank you babe" et au final on est devenu proche au point qu'il m'a ajouté sur la Playstation. L'histoire est sauve. -
Koursk
@shanna Allez go dodo, j'ai épuisé toutes mes forces vitales sur un seul jet. Merci pour l'anim. Consacré du temps pour permettre aux gens de se divertir c'est funky et on dit merci.
@LeaPierce Bravo pour ta vista du soir. Sacrée physionomiste!
Good night all : )
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Koursk
Avec mes frères et soeurs le contact a été positif étant donné que je suis fils unique depuis ma plus tendre enfance.
Merveilleusement bien vécu sans manque particulier. Je raflais à Noël la tune et j'ai même eu droit à un baby-foot chose impensable dans le cas de plusieurs bambins.
Bon le problème c'est que j'y jouais tout seul du coup.
Alors finalement y a peut-être bien eu une période ou ça aurait été cool d'avoir un frère pour faire le pitre ou une petite soeur pour l'endoctriner et lui faire dessiner des dinosaures.
Enfin bon, sur le papier ça n'a jamais été une réflexion que je me suis faîte. -
Koursk
Probablement la meilleure série que j'ai eu l'occase de regarder, tout particulièrement les 3 premières saisons.