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Kachina
Les Arènes d'ARLES Printemps 73 Av JC
Du pain et des jeux ! Partout dans la ville, le spectacle a été annoncé.par voie d’affiches. Il y a même sur les maisons , des inscriptions peintes avec soin. En bas de l’arêne, un nouveau combat m’attend , peut-être le dernier .
La foule sanguinaire est en délire . Je l’entends déjà huer et s’impatienter pour cet imminent duel ..
Dans quelques minutes, je remettrai mon existence entre les mains d’un public venu là uniquement pour oublier ses tracas ou ceux de cet Empire . Dans quelques minutes , ma vie ne tiendra plus qu’en deux mots « vaincre ou mourir »Mais j’ai signé un contrat et prêté le serment « Gladiatoren » de supporter le feu, les chaînes, les coups, la mort par le fer et de me consacrer de la façon la plus totale à mon maître.
Il m’a promis que si je survis jusqu’à la fin de mon contrat, je quitterai enfin la pauvreté .Mais combien de temps encore me faudra-t-il supporter, moi, le rebelle, épris de liberté et de justice ?
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Kachina
Allez hop ! allons y gaiement !
Heey ! C’est encore moi ! ou plutôt toi .. La toi d’hier. Si, aujourd’hui, tu peux dire sans prétention que tu es une personne heureuse à 100% au moment où tu lis ces mots, alors arrête de lire.
Mais si ce n’est pas le cas, tu devrais écouter ce que j’ai à te dire, tu pourrais être surprise.
Et oui, je sais, le temps s’est accéléré . Je me doute bien que tu ne t’attendais pas à tomber sur ça, sur cette lettre, qui va troubler tes pensées. Mais je trouve que ça fait longtemps qu’on n’a pas passé de temps ensemble, qu’on n’a pas pris le temps de discuter, toi et moi.
Je sais aussi que je te manque, mais que tu ne sais pas comment faire ou encore quoi dire pour me faire revenir. La routine de la vie d’adulte a eu raison de moi, de nous. Parce qu’on a beau être la même personne, deux perspectives d’un même tableau, deux flancs d’une même montagne, toi, tu es la version d’aujourd’hui et, moi, je suis celle d’avant.
Tes amours, tes amis, tes emmerdes. Okay ! Mais sans parler de choses si « grandiloquentes », rappelle-toi juste des moments chouettes qui ont jalonné ton quotidien et le jalonnent encore.
Je te l’accorde : j’ai connu la plus belle version de nous : celle qui avait de la fougue et une rage ou une urgence de vivre indescriptible. J’ai connu l’absence de peur, l’innocence des premières fois, des premières rencontres.
Non mais Stop ! Et si tu arrêtais de repasser en noir et blanc le film de notre vie . Tu oublies qu’avec un bon objectif, les couleurs et les paysages ont une toute autre allure.
Donnes toi donc la peine d’analyser l’image de toi que tu vois dans le miroir . Apprends à te plaire, accepte les tes défauts.
Tant pis si par moments tu te détestes. Tant pis si tu ne veux même plus regarder ton reflet dans le miroir. Tant pis si tu n’es pas au top tout le temps. Tu en as le droit.
Aime toi encore au moins .. Aimes avant tout, ton cœur généreux, ta grande capacité à ressentir et aimer, que parfois tu aimerais faire taire mais qui vraiment fait de toi ce que tu es, pour le pire mais surtout pour le meilleur.
Regarde-toi dans le miroir, regarde bien, et dis-toi ce que je vois…:
tu es la personne avec laquelle tu passeras le plus de temps lors de ta vie, tu es la seule qui sera vraiment toujours là, jusqu’au bout, même si parfois tu voudrais faire une pause.Ta plus belle chance c’est d’aller jusqu’au bout , de conduire de mieux en mieux . En revanche, fais en sorte, s'il te plait c'est important, de ne pas faillir à ta promesse : ne laisse pas s'échapper l'ado qui sommeille encore en toi .
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Kachina
A l’affiche « vos rêves sont mes cauchemars » ou « Tranche de vide » Quels drôles de titres pour un spectacle! Pas de quoi attirer l’œil encore moins le public !
Le choix me paraît bien difficile . Je tranche enfin !
Au guichet, c’est pas la franche bousculade . Méfiance ! Pour un peu je serai tentée de demander un rabais ou de rebrousser chemin !Grand moment d’hésitation . Je marque une pause. J’y vais, j’y vais pas ? Allez Go ! J’aime bien jouer à pile ou face et puis qu’importe ! j’ai du temps à perdre.
J’entre dans la salle. Surprise ! Stupéfaction ! Je retiens ma respiration !. Il fait bien froid la dedans.
Je ne suis pas déçue . l’ambiance , plus que douteuse,est en parfaite symbiose avec le thème de la pièce qui va se jouer.Devant moi, s’offrent l’espace, le néant, et le silence.
Glacial ! Aurai-je été téléportée sur Pluton ou dans une nécropole ? Y’aurait-il eu un vide-greniers ? un vide grognons pendant l’entracte précédent? Et si c’était tout simplement la signature de videurs sataniques , ou de macchabées , boulets fixement attachés aux pieds, ayant eu licence de danser pour dévoiler leur détresse? Sans doute, le metteur en scène n’a-t-il voulu conserver que l’épuré ? si oui, question décor, chapeau ! c’est réussi !N’importe quoi ! Je me surprends à divaguer ! A vrai dire, y’a de quoi monologuer! Toujours pas le son d’une musique, l’ombre d’un seul mouvement, d’une respiration . Rien ! pas le moindre petit souffle de vie dans cette ténébreuse salle.
De plus , les trois coups du brigadier se font attendre et le rideau tarde à se lever.Qui sait ! Un fameux coup d’éclat se prépare en coulisses ! Oui mais si le clou du spectacle était justement une absence de coup d’éclat ?
Je me glisse , alors, doucement dans ce fauteuil bien moelleux, prends mes aises et m’évade dans la cour de mes pensées. Je m’interroge encore . Qu’en est-il des comédiens ? et s’ils avaient raté l’audition ? Et s’ils s’étaient débinés ?
Que vont-ils bien pouvoir déclamer ? la Culture du manque ? Comment vont-ils combler le vide ?Et puis tout à coup, sans crier gare , une voix off s’écrie dans un coin de mon cortex :
“La philosophie est simple. Remplis ce qui est vide. Vide ce qui est plein. Gratte où ça démange.”
Me voilà rassurée !Les 3 coups du brigadier viennent de frapper. Ils me rappellent à l’ordre. Retour inévitable à la réalité Je me redresse .Le rideau vient de se lever.
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Kachina
Bonsoir les Plumes.
Etant donné que cette semaine nous avons été un peu décalés , Je dépose mon texte et puis reviendrai vers vous demain matin pour lancer la nouvelle édition.
Nous reprendrons le rythme du dimanche soir , la semaine prochaine.Je vous souhaite une belle fin de soirée et une excellente semaine.
A demain .o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o00o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0o0
01/07/1991
Demain ce sera mon vrai anniversaire . On l’a fêté aujourd’hui parce que c’est Samedi. Mes 4 copains de classe sont venus à la maison . Ils m’ont offert des trucs de bébé. J’ai trop honte de l’écrire, sauf Matéo , (même si c’est pas toujours mon meilleur copain) qui m’a donné un billet de 5 euros, plié en six . J’ai bien cru que c’était un petit bout de papier, sans importance, comme ceux que l’on fait voltiger en classe.
Maman, elle, m’a fait un super cadeau : ce journal recouvert de cuir vert. Elle m’a expliqué que je pouvais tout écrire . J’ai eu peur. Pas vraiment le cadeau idéal ; parce que ce cahier m’a aussitôt fait penser à des devoirs d’école. Comme elle veut toujours que je m’améliore en écriture et que je travaille à fond la « grand-mère » et l’orthographe, j’ai pas sauté de joie. Mais quand elle m’a expliqué que je pouvais confier à ce cahier mes joies, mes peines, mes souvenirs, j’étais trop content , parce que j’adore raconter des trucs, en toute liberté.
02/07/1991
Bon anniversaire à moi. Faut dire que mon vrai anniversaire c’est aujourd’hui. J’ai 8 ans . On a passé la journée chez mes grands-parents pour fêter ça. .Après le repas , tout le monde piquait du nez sauf grand Pa et moi. Je lui ai raconté toutes les blagues que l’on se fait à l’école . On s’est bien marrés. . C’est un chic type mon grand-père. Il s’intéresse toujours à ce que je dis . Que de beaux partages complices entre lui et moi . En plus, j’adore l’écouter quand il me raconte la révolution française de 1968. Il dit qu’à cette époque, pour attaquer l’ennemi on lançait des pavés . J’aimerai trop être journaliste comme lui un jour.03/07/1991
Parce qu’il avait trop de travail hier , Papa m’a offert mon cadeau seulement aujourd’hui : les maquettes des trois caravelles de Christophe Colomb. J’ai du travail avec tout ça.Je viens de demander à maman si dans mon cahier je pouvais aussi écrire mes problèmes . Elle m’a répondu qu’à huit ans on en avait jamais , que c'était impossible.
Pfff ! Qu’est-ce qu’elle en sait ? Rien qu’à l’école y a que des choses qui vont pas comme je veux
Bon ! Je suis bien trop fatigué là. Je continuerai demain . Mes parents croient que je dors depuis une heure mais en fait, là , j’écris sous la couette avec ma lampe de poche.02/07/2023
Joyeux anniversaire à moi . J’ai 40 ans aujourd’hui . Les caravelles et mon cahier vert ne m’ont jamais quitté. J’ai signé, depuis peu, un contrat dans la plus grande agence de presse mondiale visant « à fournir des informations complètes, objectives, exactes , impartiales et dignes de confiance »Ce soir, la colère gronde . un enfant de 17 ans vient de perdre la vie .
Je suis perdu . Dis Grand-Pa ! qu’est ce que tu dirais , toi, si t’étais là ? -
Kachina
@agathe J'aime bien quand tu es à la bourre finalement . Tout est permis ce soir !
En parlant d'être à la bourre, j'ai la palme, je crois.
La vie raisonne , me bouleverse comme un frisson qui se fait entendre. Face au soleil , à l’abri des nuages, aujourd’hui j’ai respiré la clarté de l’instant présent avec volupté . Je l’ai apprivoisé . J’ai fermé les yeux sur ce bazar qui ne cesse de me parasiter . Derrière le bruit ,je me suis faufilée , puis reposée sans complexe . Dans les ténèbres de mon être, le lac de mes émotions s’est amoindrie. Assise sur un nuage de légèreté, j’ai ressenti la douceur des flammes d’un feu de cheminée . Je me suis réfugiée au creux de mes silences comme dans un terrier, là où personne ne peut accéder.
Je me suis noyée dans mes songes, un rythme de violoncelle m’a entraînée .
Derrière moi, la course de la vie. Pour quelques mots d’amour, la vie a eu un air de fête……
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Mes chères plumes
J'ai pensé que nous pourrions peut-être marquer une pause écriture durant le mois de Juillet et Août.
Ceci dit, pour marquer cet imminent départ en vacances, je vous propose de venir nous déposer un texte d'écriture libre durant toute cette semaine . Faites vous plaisir ! C'est quartier libre !
Nous nous retrouverons après le 15 Août si vous êtes toujours d'accord et surtout partants pour de nouvelles aventures
Jusque là, je vous souhaite d'excellentes vacances. Prenez bien soin de vous . Et profitez de chaque instant .
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Kachina
Bonsoir les Plumes
Cette édition est terminée et je ne manquerai pas de souligner ô combien vous avez été encore très performants et très imaginatifs . C'est un pur bonheur que d'attendre et puis découvrir au fil de l'eau des textes très variés, originaux, drôles, surprenants. Bref ! Le plaisir est là, toujours là , et je m'en réjouis.
Alors ! j'ai une proposition à vous faire ce soir ; mais oui, vous savez, une de celle qui de temps à autre, nous fait sortir de notre zone de confort .
Je vous explique tout : vous avez tous dans un petit coin de votre tête, une chanson qui vous émeut, vous rend joyeux, nostalgique. Bref !
Pour ce nouvel envol, c'est tout simple, de la même façon que vous regarderiez un paysage, un tableau, et le décririez , moi, j'aimerai que vous écriviez un récit, un souvenir, à partir de cette fameuse chanson .
Nota : Vous pouvez aisément vous appuyer sur la musicalité, sur les paroles, sur l'émotion qu'elle vous procure et qu'elle fait naître en vous
C'est à vous (liste non exhaustive. Les inspirés seront les bienvenus)
@agathe @ayamé @Artelise @Music @ytica @cupide @Hilda-1 @Melodia @Dindon
Je vous souhaite une belle fin de soirée.
et vous quitte en musique of coeurse histoire de vous influencer ! -
Kachina
Immobile, pinceau à la main, Marion , était tout , sauf concentrée.
Depuis quelques jours, déjà, la feuille de papier sur laquelle elle tentait désespérément de représenter un fond marin , digne de ce nom , commençait à prendre des effets de parchemin bleuâtre, ayant passé plusieurs nuits sous un ciel pluvieux. Elle sentait que la motivation et la confiance l’abandonnaient . Dommage !
Faut dire, qu’elle était en dernière année d’arts appliqués, et le sujet de cette fin de cycle, exigeait d’elle, qu’elle retouche, bricole, et retravaille , encore , encore et encore ce piteux dessin.
Voilà près de quatre semaines, qu’elle s’y appliquait, en toute humilité, mais , force était de constater, que le résultat était loin de celui qu’espérait son prof. .
Mais pourquoi avaient -ils toujours des idées aussi rasoirs , vociféra-t-elle en envoyant valdinguer , avec rage, ses crayons et ses pinceaux contre le mur.Néanmoins, un léger sourire au coin des lèvres, elle reprit courage et se souvint avec amusement, du dernier sujet traitant de la représentation du fabuleux destin d’une "molaire"; même s’il l’avait plongée dans le même état d’hyper nervosité, au final, elle avait jubilé car son œuvre avait été admirée et élue.
Aujourd’hui, devant cette feuille vierge, elle se dit , avec soulagement ,que c’était sans doute pareil .
La voix rugissante de son prof ne la quittait plus et résonnait sans cesse « Recommencez ! J’attends de vous un projet correct ! Mettez y tout votre cœur »
Aussi, eut-elle l’idée de foncer , de s’acheter une combinaison de plongée, de se précipiter au port, de convaincre et de réussir à se glisser à bord d’un bateau de marchandises , qui prit bientôt le large. Cette décision tout aussi inutile que dangereuse, était en parfaite adéquation avec la personnalité de Marion, impulsive et excentrique, encline à d’inexplicables lubies chaque fois qu’un obstacle s’entêtait à rester en travers de son passage.
Elle se retrouva donc nageant au plus profond des eaux.
Jamais elle n’aurait pu imaginer à quel point il était inconfortable de se mouvoir à une telle profondeur dans ce magistral royaume aquatique. Un monde parallèle, une merveille de la nature. Elle admira ce bleu, ces algues, ces êtres. Son parcours lui fit découvrir bon nombre de poissons, de créatures à figure de mastodontes qui semaient la terreur. Elle était ébahie fascinée par le regard d'espèces dont elle ignorait le nom ou qui ne figurait même pas dans ses bouquins.
Ramenée à terre , elle rentra tranquillement dans sa chambre, toujours sous le choc de ce qui venait de lui arriver.
Une nouvelle feuille et, hope la , elle se remit à l’ouvrage.
Son dessin prenait forme. Elle était à l’instant même devant le hublot d’un sous marin. La chanson « yellow submarine » se mit à trotter dans sa tête.
Le dessin qu’elle venait de réaliser se matérialisa tout autour d’elle. Très vite ses gestes devinrent plus fluides. Elle fut comme aspirée dans cet autre univers . Parfaitement à l’aise dans ce milieu aquatique, elle se mit à nager avec joie.
Elle était heureuse. Elle était surtout la maîtresse des plus sublimes abysses.
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Kachina
Avant que la fièvre ne monte trop, j'ai voulu terminer mon texte j'ignore dans quel état j'errerai demain
Mon cœur bat la chamade. Je vais enfin connaitre ce mystérieux invité surprise ! Ma petite fille vient de naître. En passant la porte de cet hôpital, aux vieilles briques rouges, je suis plongée dans un drôle d'état d’euphorie . Je traverse les couloirs aux senteurs de désinfectant , à vitesse grand V. Je suis au comble du bonheur. Mais, tout à coup , et de façon étrange, les émotions se mélangent au plus profond de moi.
Joie ? Tristesse ? Je ne sais plus . Je suis dans l’incapacité de distinguer , tout comme celle de retenir ces longs sanglots , libérateurs, sûrement un peu trop enfouis depuis si longtemps.
Et me voilà, pleurant à chaudes larmes . A quoi bon lutter contre ce mécanisme ?
C’est ici, dans ces murs , dans cette maternité , que j’ai vu le jour pour la première fois . Une semaine après, ma mère m’a confiée à l’Assistance Publique. Mon nom , consigné dans un cahier, figure à présent de façon officielle à la page des « déracinés »
Mes yeux s’attardent sur le berceau de ma petite fille. Elle dort calmement, en toute innocence, sous les yeux attendris de ses parents.
Quels regards d'amour a-t-on porté sur moi ? Et qu’a donc ressenti ma mère en me voyant ? Notre incroyable complicité, tissée au fil de ces mois, lui aurait-elle fait si peur ? au point de me rejeter comme un poids inutile ?Je n’en sais rien. Je n’en saurai sûrement jamais rien . Un morceau de ma vie dort ,quelque part , dans des archives. Mais aurai-je le courage un jour d’en découvrir plus ?
Je n’ai aucun souvenir avant mes 3 ans.
Lorsque je suis arrivée dans cette ferme perdue au milieu des vignes, ll y avait une belle lumière d’automne. Enfant de la ville, tout n’était que paradis à mes yeux, je ne pouvais que m’émerveiller en découvrant, ces vaches , ces coqs , ces poules, . D’autres enfants étaient déjà là, me regardant avec curiosité.
J’ai tout de suite été bien au milieu de ce décor bucolique, au point de rapidement trouver ma place dans ma nouvelle « famille » .
Une petite dame âgée, toute fine, est venue vers moi, m’a aussitôt accueillie avec un regard chaleureux, embrassée et pris joyeusement dans ses bras « Bonjour, moi, c’est Mina »Mina n’était pas du genre à boire le thé dans de la fine porcelaine, le doigt en l’air, mais elle avait l’incroyable faculté de faire soleil même quand les jours étaient gris.
Je n’ai jamais oublié la force de ses mains rugueuses, lorsqu’elle m’a enserrée , Faut dire, qu’avant Mina , personne ne m’avait prodiguée autant de marques d’affection , ni même regardé comme une personne vivante.
Dans ma mémoire, des tas d’ images se bousculent, ardentes et précises comme des aquarelles.
J’ai pris la main de ma petite fille dans la mienne . J’entends, encore, la voix de Mina qui résonne dans un coin de ma tête et je souris . “L'amour, une fois qu'il a germé, donne des racines qui ne finissent plus de croître.”(Le petit Prince St Exupéry)
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Kachina
Bonne journée les Plumes.
A ce soir !
Une seule couleur sur ma palette, le bleu
Schrtroumpt raleur ou schrtroumpt grognon
Quand sonne l’heure des champignons
Rien à faire, mon décor passe en mode grisailleuxAppelez ça spleen, cafard, si cela vous chante ,
Je ne vais pas mentir, j’aime pas l’automne
Dans cet océan de feuilles aux couleurs trop arrogantes
Mon âme se noie, je baisse les armes, je démissionne.Une tisane de salsepareille n’y pourra rien changer
La pluie, le froid rendent mon humeur insupportable
Je suis donc venue vous dire que je m’en vais
En attendant le retour de couleurs plus agréables. -
Kachina
Bonsoir les Plumes Allez ! c'est reparti pour un autre tour .
Semaine fantaisie . On change un peu la formule !
Est-ce que le mot "Incipit" vous dit quelque chose ?
Si vous êtes un fervent lecteur, vous savez que
*"L’incipit est la vitrine d’un roman, et la porte pour y pénétrer"
"L'incipit est un mot de passe, un code qui donne accès au roman.*
Vous voyez où je veux en venir ? Oui ? Non ?
En clair, pour cette semaine , je vous propose un petit exercice, qui consiste à vous mettre dans la peau d'un écrivain et écrire une petite nouvelle (pas un roman , attention ! 35 Lignes max )
qui devra obligatoirement débuter par " Rien ne serait arrivé si je n'avais pas loupé ma correspondance " et se terminer par
" Personne n’est sûr de rien . Tout est si provisoire. Cap ? Je peux compter sur vous ? @ayamé @agathe @music @ytica @artelise @Hilda-Van-Holp @cupide @Lucifer @music @Melodia @Dindon @katorz . Allez quoi ! Souriez ! N'ayez crainte! Tout va très bien se passer. Vous êtes des guerriers, je le sais .
Je vous souhaite une belle fin de soirée et vous attend dès demain ?
Bises la Team !