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Kachina
@koursk : j'en ai fait un copier coller de cette plume vagabonde ! et mieux que cà, je l'ai prise en photo
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Kachina
@leitmotiv obligé je prends ça au vol
On le sait bien : chaque cabriole sexuelle est sous la surveillance de deux diables ; une diablesse dévergondée et un diable mâle séducteur à souhait. Le créateur les a placés là, pour donner des idées coquines à tous les humains histoire de perpétuer sa création.
Alors, amusez vous hommes et femmes . A vous la haute voltige . pour sûr il y aura moins de diables au chômage.va pour Folie et soirée pour celui ou celle qui veut bien
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Kachina
Bonsoir les plumes !
Ce n'est qu'une satire . Puisse votre départ en vacances se dérouler autrement . Je vous le souhaite .
Non mais quel désastre ! Il pleut depuis deux jours. Je n’arrive pas à avaler mon café ce matin. Surtout je n’arrive pas à détacher mes yeux de cet amas de sacs, valises, cabas qu’il va me falloir ranger dans le coffre de la voiture.
La date du départ en vacances est fixée à ce dimanche matin . J’aime pas les dimanches. Les enfants sont excités : ils courent dans tous les sens , ils rient , chantent. J’aime pas les enfants le dimanche. Moi les départs, ca me déprime trop ! les retours aussi, ceci dit .
- Taisez vous ! Maman réfléchit !
J’élabore un plan, un croquis virtuel de la taille du coffre. Non mais c’est pas possible, je pense qu’il va falloir laisser Pépé !
J’oublie mon café ! de toutes façons, j’aime pas le café le dimanche, surtout quand les enfants crient.
Direction le coffre ! J’inspire , j’expire. Je m’accroche à l’idée que là bas le soleil brille intensément , éblouit, étouffe et endort."Endort" ce mot me fait déjà rêver !
Allez ! De l'ordre et de la méthode . On récapitule . Ici la valise bleue de Papy allongée , le sac de Mathilde et Paul sur le côté, la poussette de Charly, la grande valise rouge, la valisette bleue, le vanity, le sac de Bernard, le parasol, la bouée Dauphin . Non mais qui a eu la bonne idée de la gonfler ? la glacière. Mince ! la glacière ! Tant pis elle ira sous les pieds de Papy ! Elle lui servira de rempart dans les virages.
- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a encore ? Pitié Paul ! ce n’est pas le moment ! Ton doudou ? Dans la valise Rouge ??? Oh non !
Je n’ai rien dit , je suis restée très digne , très zen même si je déteste défaire un coffre rangé pendant que les enfants vocifèrent , même si Papy a cru qu’on était déjà arrivés, J’ai tout retiré, tout bien remis , la valise rouge, la valisette bleue, le vanity, la canne de Papy, la bouée, le parasol.
Et puis , je me suis enfin fait une petite place côté passager . J’étais apaisée savourant ce moment de grâce lorsque , Bernard, mon mari, me demanda si j’avais les clés de la voiture . Non ! je ne les avais pas ! et pour cause , je les avais machinalement glissées dans la poche de ma veste ,sous la valise rouge ……..
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Kachina
- Non mais c’est quoi encore ta nouvelle révélation ?
Allez ! raconte je suis tout ouïe !- Tu te souviens, Mardi soir... ?
Mardi 18h35. Précisément. Coup de sonnette, en direct à ma porte. Sans passer par la barrière du digicode. Tiens ! me suis-je dit le facteur est bien en avance cette année pour les calendriers !
Un petit coup d’œil vite fait dans le judas. Surprise ! c'est Ben qui s’agite et sourit.
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Attends ! attends ! Ben ????Tu veux dire Ben ton courant d’air favori ! Celui qui arrive et repart en coup de vent alors qu’il vient juste de s’asseoir. Le Ben, dont on finit par faire le deuil mais qui a le chic de se pointer à peine ton cafard envolé. Ben , ton champion toutes catégories des « j’ai cinq minutes à te consacrer » !
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Ben ? Toi ???
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Oui ... Et pour toute la nuit.
Et là, tout à coup, plus de repères, un cœur qui palpite, des jambes qui flageolent, une mâchoire qui manque de tomber d’étonnement.
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C'est-à-dire que...
Ah, et puis Zut, tant pis ! La sortie prévue s’annule d’elle-même. Vite, trouver une excuse pour l’Autre qui risque de moisir sous l’abri bus ! -
Ah ! Que ne ferais-tu pas quand Ben le séducteur débarque ! Difficile de lui résister. Faut dire qu’il dispose d’une belle panoplie ton courant d’air favori : tu serais prête à dessiner un avenir multicolore pour un réveil au petit matin à ses côtés
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Au fait , combien de fois lui as-tu dit bonjour aux lueurs pâles de l’aube après une courte nuit d’épuisement ? Tu as suffisamment de doigts à chaque main pour compter ces « merveilleux » petits déjeuners les yeux dans les yeux !
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Donc c’était la nuit de mardi à mercredi. Une nuit entière dans les bras de Ben ! Prodigieux miracle !
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Bon ça va ! Pas la peine de faire vos yeux en forme de point d'interrogation, je vous en dirai pas plus . C’était énorme, exceptionnel. Point !
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Une soirée marquante quoi ! Sauf qu’il a oublié de te dire quand il reviendrait !
- Tu te souviens, Mardi soir... ?
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Kachina
@jool a dit dans L'horoscope Gorafi :
Capricorne : Vous mangerez des pâtes au ketchup « Le Prix Gagnant ».
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Kachina
@jed merci pour ton invitation que je vais me faire un plaisir d'accepter parce qu'il me reste encore du temps avant le départ.
Je reviens .edit : promesse tenue @Jed
Prendre le temps de jouer avec deux mots, deux simples mots étalés devant moi, qui dansent et jouent dans la joie. Attention ! mon encre est prête à vous lier . Dansez , je n’en ai cure . Je me joue de vous . Atout cœur. Vous voilà à présent assagis au garde à vous alignés sur la page . Trop tard !Vous ne pouvez plus fuir.
j'appelle @vi-king s'il est dispo avec "parenthèse et hasard"
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Kachina
Un de mes sketchs préférés de Sellig (avec celui de l’autoroute) tant il a cet incroyable talent de nous faire vivre les situations .
Ceux qui ont des animaux se reconnaîtront rapidement .
Le coup du chaton c’est tellement vrai ! -
Kachina
Salut les plumes, pour un peu je serai tentée d’ajouter quoi de neuf vous les Disciples de l’écriture ? .
J’aime bien ces matins bonheur, ces matins lecture, chasseurs de vague à l’âme .
C’est comme un crayon de soleil qui s’est baladé sur vos papiers fleuris .Merci à tous !
Dites ? Et si on poursuivait……et si on laissait encore parler les petits papiers ?
@ytica @Music @Spillway @outrebleu @Louikatorz venez donc déposer un mot pris au hasard dans vos lectures du moment .
Je pars demain soir pour une semaine. Vous avez donc tout le temps de faire chanter vos stylos !
à toute !
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Kachina
Moquez vous ! L'histoire ne le dit pas mais , en tous les cas, depuis ce jour là, profitons en ! c'est grâce à ça qu'il y a -70% sur les Bescherelle ! dans toutes les grandes surfaces. -
Kachina
Retour de vacances oblige. Je viens de retrouver le clavier de mon ordinateur, j’avais failli oublier qu’il était un grand conteur!
C’était une valise mystérieuse, en cuir patiné par le temps aux angles recouverts de laiton, un peu comme une malle aux trésors .Elle gisait là, abandonnée , depuis de nombreuses années au cœur d’un terrain vague. Les nuits de pleine lune , elle renvoyait un éclat doré. Elle était incandescente. Elle effrayait autant qu’elle attirait. Et même si beaucoup de visiteurs étaient tentés de découvrir son contenu, personne n’osait s’en approcher.
Au vu de tous ces restes d’étiquettes qui la recouvrait, on comprenait qu’elle avait dû sillonner le monde entier, parcourir des terres inconnues, traverser bon nombre d’océans et d’aéroports et vivre les plus folles aventures dignes d’un fameux reportage télévisé.C’est un de ces soirs de pleine lune que Marco la découvrit en passant près du terrain vague. Elle était là, lumineuse au milieu d’un tas de vieilles choses. Il s’avança prudemment , se mit à caresser le cuir , à le sentir. Puis il appuya sur le mécanisme d’ouverture qui céda sans difficulté. Elle s’entrouvrit au son d’une douce mélodie identique à celui d’une boîte à musique mais lorsqu’elle s’ouvrit entièrement il fut déçu de ne rien voir à l’intérieur sinon un simple tissu de velours rouge. Intrigué, il essaya de soulever le tissu pour voir si rien ne s’y cachait, quand soudain, il sentit un souffle chaud sur son visage. Le fond de la valise se mit à onduler et se soulever. Une créature bleue avec une queue de poisson surgit et s’adressa à Marco:
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« Bonsoir ! je suis le génie de cette valise. Tous tes souvenirs y sont enfouis. Tu peux me demander de revivre trois d’entre eux , mais seulement trois, sinon …"
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« Sinon quoi ? » demanda Marco.
Le génie refusa de répondre. Marco, trouvait le choix bien difficile. Il avait dans sa mémoire tellement de souvenirs délicieux à revivre. Soudain, il se mit à parler, parler, il était intarissable . Il ne pouvait plus s’arrêter. Les recommandations du génie lui revinrent tout à coup à l’esprit . Il était passé outre . La panique le saisit, il était à présent prisonnier de cette valise, entouré de rouge. Il entendit la voix du génie à l’extérieur .
- « Maintenant , c’est à toi d’attendre que quelqu’un découvre cette valise, Une heure, un jour, une semaine, peut-être des années. Moi, vois-tu, voilà déjà près de quarante ans que j’ai ouvert cette valise. Quand les gens commencent à raconter leurs souvenirs, ils ont toujours beaucoup de mal à s’arrêter. Parler d’eux comme s’ils étaient des gens « extraordinaires , ils adorent, ils ne peuvent s’en empêcher. Après tout ce temps là, j’ai compris que je n’étais pas grand-chose ou si peu. Merci Marco de m’avoir libéré.»
Salut les Plumes ! Contente de vous retrouver. Finies les vacances. Et oui ! déjà ! En tous les cas, j'ai pu constater combien vous aviez bien bossé . Le navire est solide .
Je défais mes valises et je reviens vers vous très vite pour une nouvelle escale. -
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Kachina
C’est un matin tout à fait ordinaire. La cafetière expresso chuinte sur la gazinière. Marie éteint le brûleur, empoigne l’anse, remplit sa tasse et s’assoit. Elle regarde se dissoudre le carré de sucre qu’elle vient d’y déposer tout en remuant son café avec une petite cuillère. Sa main tremble, la cuillère lui échappe des mains. Sur la table en bois beige, quelques gouttes de café s’éparpillent. Le regard fixe , Marie, pose le doigt sur l’une d’elles. La pendule indique 8h….
Elle choisit son vieux sac de voyage en cuir noir , celui de la Thaïlande, du Mexique, de Bali, qu’elle aimait tant remplir de statuettes, épices et autres cadeaux insolites pour ses parents. Dans l’armoire, elle prend des tee shirt , des shorts et puis sa robe noire préférée qui affine sa silhouette. Elle ferme le sac . Le clic sec de la serrure quand elle referme la porte. Marie pousse la lourde porte du hall d’entrée : l’air est frais. Le ciel est d’un bleu intense. Ce sera une belle journée.
Le taxi est là qui l’attend.
- Bonjour, à l’aéroport s’il vous plait !
- C’est parti ! lui répond l’homme d’un ton joyeux.
Les rues défilent. Sur le boulevard principal, il y a des étals chargés de tissus et d’objets en tout genre. Quelques passants s’agglutinent tels des moutons, se bousculent, farfouillent à l’affût d’une bonne affaire. Une Vespa les dépasse. Rouge comme celle de son cousin Lorenzo, quand il avait vingt ans . Elle est assise à l’arrière. Il joue les guides, se pique d’être son chevalier servant, roule à vive allure dans les rues de Rome. Sa jupe se soulève . Ils rient aux éclats dans les folles descentes.
Le taxi s’engage dans une ruelle et longe une grande place. Une petite fille frappe de ses mains l’eau d’une fontaine et rit à chaque éclaboussure. Juliette dans sa robe bleue , les cheveux en bataille. Ses cris de joie mêlés à ceux de Léo, son frère, jouant au pirate. Leurs corps qu’elle chatouille et étreint. Le battement de leur cœur contre le sien, leurs appels inquiets, les « tout va bien je suis là » Ils ont tellement changé. Depuis combien de temps n'ont-ils pas ri ensemble ? Ils sont dans leur bulle à présent et elle n’y a plus vraiment de place.
La route défile encore . Le taxi s’arrête devant un parvis d’église.. Des pétales rouges jonchent le sol ; C’est ici qu’ils se sont dit oui. Mais quand a -t-elle cessé de l’aimer ? Il n’y a pas vraiment de moment précis, juste des non dits, des mots blessants. Une fissure qui s’agrandit de jour en jour. Quand le mutisme s’installe, on sait qu'il est déjà trop tard . Le quotidien a été assassiné..
- Quel Terminal demande le chauffeur ?
- Terminal 1
A l’aéroport, c’est la vision d’un va-et-vient incessant ; des départs , des arrivées ..Le gros sac noir tangue sur le tapis , elle le regarde disparaître. L’heure n’est plus aux hésitations. L’hôtesse l’accueille en haut des marches . Elle se dirige vers sa place et s’installe près du hublot .
Elle regarde sa montre. Il est encore trop tôt pour que l’on s’inquiète de son absence. A partir de quel moment l’irritation laissera-t-elle la place à l’inquiétude ? Peut-être y’aura-t-il des avis de recherches collés un peu partout dans la rue « Marie, disparue le 20 Juin »Elle sursaute . La porte d’entrée vient de claquer. La réalité vient de la rattraper.
- Maman ? T’es où ? Y’a quoi à manger ? T’as quand même pas oublié mon cours de piano à 14h ?
Marie tourne son regard vers la pendule : elle indique 13h .Sur la table en bois beige, les éclaboussures de café ont séché.
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