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Kachina
Quel dur métier que celui de vivre.
Sur le chemin de mes aventures, pas vraiment jonchées de fleurs de Lys , se trouvent nombre de dolmens abritant des blessures, à prendre, à laisser et même à regretter .Qu’importe si elles n’ont duré que l’espace d’une nuit ou le temps d’un instant .
Dans un soupir attendrissant, apprendre à faire taire les écorchures qui ont tant chaviré, glacé le corps et le cœur
Emprunter, un jour, la route de la résilience et y laisser s’écouler les pleurs,
Avancer sans rien dire, vulnérable jusqu’au bout des ailes,
Faire de l’insupportable un semblant d’acceptable
A l’ombre d’une carapace, s’autoriser ,encore, sans méfiance un autre refrain, une nouvelle escale
Et tel un funambule, sur le fil de l’émoi, équilibrer les émotions, ne surtout pas les laisser fuir.
A l’encre des mots, s’emmitoufler d’écriture , pour laisser se poursuivre la suture qui saura apaiser les éraflures.
Sur les épines de la vie, prendre toutes les précautions, se vêtir de rêverie et de poudre aux yeux …..et se convaincre que tout va bien …….. -
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Kachina
Bonjour les Plumes
Le soleil me fait un clin d'œil . La nuit s’endort à petits pas.
L'ombre et la clarté jouent ensemble à cache cache
Entre quatre saisons d’insomnies, les cernes du soir s’estompent dans la lueur de ce matin naissant.
Sa majesté solaire, illumine l’horizon aux courbes indécises.
Sans plus attendre, je cours admirer les rayons éblouir cette mer, gorgée d’or venu du ciel. Je veux y déposer mes pensées de verre, limpides ,et clairesJe succombe à cette beauté cajoleuse d’espoir., et plonge à corps perdu dans ce nectar pailleté et envoûtant Je me laisse bercer contre ces vagues , docile, comme ces brindilles venues d’un ailleurs parer sa robe étincelante. .
Sous ces éclats de lumière, j’ai, maintenant , le regard plein d’étoiles.
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Kachina
Merci à tous. Je me suis bien poilée.
Amusez vous bien !
a +++
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KachinaJardin d'hiverposté dans Animations Communauté • En lire plus
Regarde le soir comme si le jour devait y mourir
Et le matin comme si toute chose y naissait
Que ta vision soit à chaque instant nouvelle.
Le sage est celui qui s'étonne de tout.
André Gide
Elle est face à ce miroir et découvre un visage de femme mûre portant les empreintes de nombre de joies , désespoirs et épreuves. Il est des matins où elle a l’étrange sentiment d’y croiser une inconnue. Se peut-il qu’un visage devienne amnésique ? Seuls ses yeux sont toujours aussi pétillants et malicieux. Elle peut y lire encore la même soif d’un ailleurs possible que celle qui inondait son regard de petite fille .Devant cette folle évidence, ses incertitudes doucement s’évaporent. . Au diable la sagesse ! Elle ne doit plus traîner, elle est au croisement d’une nouvelle destinée. Elle le sait . Il lui reste le rêve, il lui reste l’envie. Avant de se retourner, elle fait un clin d’œil à cette femme et lui fait la promesse de rester debout encore longtemps.
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Kachina
@shanna voilà je le savais mais je n'ai rien voulu divulguer
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Kachina
Et dire que j’avais enfin appris à être une solitaire . Plus de mari, pas d’amant.
Mais , par sa nonchalante ruse de loup et parce qu il était solaire il est celui qui m’a complètement chavirée.
Entre velours et soie , mon innocence s’est noyée. J’ai laissé scintiller des sourires ravageurs, des douceurs sucrées
Depuis lui, je rêve de glissades. L’offrande s’étire. Tous mes sens sont en éveil.
Je n’en fais qu’à mes pieds; chaque jour, sur ce duvet de nuages, je suis prête à m’envoler. -
Kachina
Face ou profil, à force de scruter on ne sait plus distinguer
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Kachina
" Allez ! Viens ! Rejoins le côté obscur de la force "
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Kachina
Savez-vous ce qui est la plus grande aventure à mes yeux ? La vie..... Mais on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs ! Un jour, il faut larguer les amarres , ne plus laisser son âme baigner dans le formol. La vie est un placard .On s’y planque, immobile, de crainte qu’on nous vole..
On a peur du hasard, on brade nos passions, on s’accroche aux boussoles.Il n’est jamais trop tard pour hisser haut les voiles, mettre le cap sur la liberté, jamais trop tard pour s’ouvrir sur un matin de couleurs. Il faut bouger, partir. Partir c’est sûrement fermer les yeux sur hier , taire les mots d’aujourd’hui. Mais c’est aussi s’approcher d’horizons nouveaux et voir le crépuscule s’illuminer d’espoir.
Il est toujours temps de larguer les amarres, de ne plus laisser notre vie en suspension ,par manque de courage.
Au-delà des frontières, on peut voguer à contre courant , trouver son allure dans ses émotions, aimer cette vitesse et se servir de l’air du temps pour unique radar.
Il est encore temps de ne plus être absent de cette vie qui passe , d’ouvrir un passage à l’évasion et s’en remettre aux tentations.
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Kachina
"Le premier de la classe ignore le plaisir que prend le cancre à regarder par la fenêtre." (Robert Doisneau)
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Kachina
Elle n’en était plus à une écorchure près. Elle voulait de l’amour mais pas n’importe lequel. Un troublant, un violent, un irraisonné, Celui qui rime avec « toujours », celui qui bouleverse la raison, réveille les désirs les plus ardents et envoie valdinguer les restes de pudeur. Elle brûlait d’impatience. L’idée d’aborder la quarantaine sans avoir trouvé l’âme sœur commençait sérieusement à l’angoisser. Elle avait tout pour ne pas passer inaperçue, la beauté, la bonne humeur, et tout récemment elle connaissait le succès dans la petite entreprise de produits de beauté naturels qu’elle venait de créer. Elle en avait pourtant connu des aventures amoureuses, des liaisons même, mais toutes s’étaient révélées dépourvues de fadeur.
Et voilà à quoi elle songeait , ce soir, en soupirant au volant de sa voiture, quand tout à coup, pris dans la lumière de ses phares, un crapaud venait de s’immobiliser au milieu de la route. . Elle eut juste le temps de mettre un grand coup de frein pour éviter de l’écraser. Et si c’était là un signe du destin. Elle sourit en se remémorant ce conte de fées. Qui sait ? Elle décida de s’approcher de la bête . Elle était là , figée, toute apeurée et tremblante. Elle la prit dans ses mains et l’approcha de ses lèvres, presque amoureusement. A cet instant précis, le crapaud, lui dit « s’il vous plait, ne faites pas ça ! je vous en prie je ne veux pas reprendre forme humaine » Que d’humilité se dit elle, de la part d’un prince!Aujourd’hui encore, elle ne s’explique toujours pas ce qui avait bien pu l’inciter à passer outre les implorations de ce crapaud pustuleux , qui en quelques secondes, avait pris l’apparence d’un bel homme séduisant, chimiste talentueux , mais chômeur de longue durée ; de quoi préférer le sort d’un crapaud à vrai dire.
Mais il est des contes de fées qui ne se terminent pas aussi mal que ça . Entre amour , gloire et beauté. notre bel homme, fut rapidement propulsé au rang des plus célèbres chefs d’entreprise. A ce jour, son slogan percutant fait encore le tour du monde « Même un crapaud peut avoir une belle peau . Osez le pot aux roses! »
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Kachina
@Lissilma difficile de passer derrière toi . Quel joli texte ! Un double like de ma part également
@Spillway Contente de ton retour. J'ai bien aimé la chute de ton histoire.Quand il faut y aller , faut y aller . Voici ma scribouille.
- Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans les coulisses, des cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène.(Victor Hugo)
Une loge, un miroir , où se fige le temps. Bas les masques! Je suis montée sur scène ; Je ne connais pas de frissons plus intenses , de secondes plus magiques .A peine quelques marches de bois séparent le sol de la scène mais en moins de quelques secondes, je suis brutalement projetée de l’ombre à la lumière .
J’aime les murmures de ce public s’agiter derrière le rideau Faut dire qu’il faut maintenir son attention aussi fragile qu'un papillon.
Grand moment de concentration quand la musique débute et invite le public à se taire. Dernière et profonde inspiration. Tandis que le rideau se lève et que les lumières s’allument progressivement sur les décors, il est déjà trop tard pour décliner ou rebrousser chemin .
Là haut, sous les feux ardents des projecteurs, se profile un autre monde. Au loin , j’aperçois des silhouettes, assises dans leurs fauteuils, regards hypnotiques, les yeux bloqués sur moi, sur ce personnage qui a pris possession de mes mains, de mon corps tout entier et de ma voix. Un mot, un deuxième…Douce folie sublimée. Adrénaline en perfusion. Quel extraordinaire moment de liberté . Côté jardin, côté cour, tout peut s’inventer, se jouer, se réécrire. On est Autre, on se dédouble et pourtant on donne tout, généreusement, sans tricher. Sur ces quatre planches de bois , rien d’autre qu’un éclat, une ère, une offrande de soi, une métamorphose
Comme il est bon de partager cette «drogue dure » avec des complices. Je veux encore vivre tous ces instants palpitants, les magnifier.
Il se fait tard.. Dernier rappel sur une scène de la vie ordinaire. On m’attend là bas pour une autre représentation.