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Kachina
Maudite pluie . Plus que deux minutes pour arriver sur le quai... Je presse le pas, composte mon billet et monte les escaliers rapidement.. j'essaie de m'avancer à travers cette foule qui s’agglutine comme un nid d'abeilles sur la seule fleur du champ...
Certains bousculent, d'autres soupirent, tandis que d'autres encore avancent patiemment le nez collé à leur smartphone se laissant porter par la vague humaine jusqu'à l'intérieur du wagon.Ouf ! Me voilà trempée mais pile à l’heure et dans le bon train en plus.. C’est bien là l’essentiel
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Vient le temps de partir à la recherche d'une place assise... Miracle ! un siège vide apparaît, je m'assieds en dérangeant le moins possible mon voisin d’en face. Plutôt beau gosse. Oh non ! Je n’aurai jamais du relever la tête. C’est pas de ma faute, plutôt celle de mes yeux et de ma bouche qui a souri toute seule « Allez ! il n’y a rien de mal , fais comme si tu n’avais rien vu au pire prends ton livre .et détends toi » Le train démarre. Je regarde par la fenêtre. Le Rhône commence à briller avec ce peu de rayons de soleil qui peinent à percer les nuages gris. J’ai le sentiment bizarre d’être observé par le bel inconnu. Mes yeux n’arrivent plus à tenir. Drôle de vertige. Mon cœur s’emballe. Il n’est pas sage. Nos regards se croisent , mon sourire recommence à se dessiner, le sien également.Sauvée par la voix enregistrée qui annonce l’arrivée à la prochaine gare.
« Bon allez ! lis ton livre et oublie le ! tu ne vas plus le revoir de toutes façons. Justement ! Profites ! Non , lis un point c’est tout ! »Je n’arrive pas à me concentrer. Je reste bloquée sur la même page. Je ne comprends même plus ce que je lis. J’appuie ma tête contre la fenêtre et regarde défiler le paysage. Plus un seul nuage. Le soleil s’est fait la meilleure place. C’est curieux, on dirait que le temps est lié à mon état d’esprit. Orageux pour le désespoir, ensoleillé pour l’espoir , aussi infime soit-il. Mais quel espoir ? Tant pis ! J’ai encore envie de le regarder. Séquence émotion ! Je me mets au défi de soutenir son regard dès qu’il relèvera la tête ! Je n’aurai tenu que deux secondes. Pas de commentaires s’il vous plait !
Mon arrêt vient d’être annoncé. Fin du voyage.
Je n’ai pas envie de descendre. Je range mon livre , mets ma veste et mon écharpe tout en le fixant . Le train ralentit Je me lève et me dirige vers la porte. J’ai envie de faire demi-tour. Mais la peur me paralyse. Sur le quai , malgré le soleil qui tape sur les vitres, j’essaye de l’apercevoir.
Le train repart et tandis qu’il s’éloigne, Je pense et remercie ce bel inconnu de m’avoir fait vivre 50 minutes d’espoir.
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Kachina
Synopsis Source
Pour échapper à la police, un fils et son père en cavale sont contraints de trouver refuge dans une colonie de vacances pour jeunes adultes en situation de handicap, se faisant passer pour un pensionnaire et son éducateur spécialisé. Le début des emmerdes et d’une formidable expérience humaine qui va les changer à jamais.Mon avis Vu cet après-midi . J'avais quelques a priori, genre peur du too much et des clichés . Et bien pas du tout !
Dieu que ce film fait du bien à l'âme ! Même s'il chamboule les émotions.
La façon dont le film traite du sujet de la différence et du handicap est remarquable . Il y du respect , de la tendresse et de l'humour. Beaucoup d'humour . Bref! on rit , on pleure . C'est du beau travail.
Les personnages sont attachants et tous les acteurs très performants.
Artus est magistral . Bravo !Que dire d'autre ? Foncez si vous ne l'avez pas encore vu ! Tout simplement .
Et si vous l'avez vu, donnez votre avis . -
Kachina
Bonjour les Plumes .
Kachina est arrivée sans se presser ..Bizouilles à tous ! et bon WE!
En musique, tiens , celle qui m'a servi d'inspiration .Tiens ! On dirait que le balancier de l'horloge retarde. .Il a sans doute de bonnes raisons d’enfreindre la loi de l’infini. Il veut gagner du temps.
C’est atrocement délicieux de se laisser aller à la nostalgie. Mais cet état du corps et de l’esprit est un exercice difficile .
Les souvenirs à l’état pur ne sont jamais faciles à chasser.
Comment dire ? C’est à la fois bien mieux et bien pire. Une chaleur qui monte, un pas qui ralentit. On ferme les yeux . Il y a des préliminaires avant. On marche l’esprit vague sans prêter attention à un décor trop familier. Il fait beau . Le printemps est déjà là. On se retrouve , comme ça, sans l’avoir vraiment voulu, dans un quartier aux rues étroites . On croise des affairés, des mendiants, des couples amoureux, des visages connus . La résistance est encore possible. On accélère le pas. On bifurque. On entre dans la boulangerie . On achète son pain . Après quelques mots échangés avec la vendeuse on reprend ses esprits.Et soudain, sans crier gare, en vagues serrées onduleuses, salées de larmes, sucrées de bonheur, la nostalgie revient à la charge.
Le passé s’étire, , nous imprègne, nous absorbe et nous métamorphose... On se grise, on perd le sens du présent, des réalités. Allez ! Encore une fois. Juste une seule fois . Le temps d’une bamboche . Y goûter c’est en redemander sans cesse. On s’abandonne. On y est. On s’est rejoints. Le plaisir et la douleur viennent de s’unir. Pourquoi ne pas s’être avoué qu’on s’aimait ?
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Kachina
Finie la fiesta .
J’ai ressorti mes bouquins pour un tout Dernier écart ce midi juste histoire de clôturer les festivités avant le retour du froid et des soirées raclette -
Kachina
@delnis En pleine forme dis donc Amigo ! Mais un peu de légèreté et d'humour ca fait du bien de bon matin et comme tu le dis si bien ce jeu d'écriture est fait pour ça , ainsi l'a toujours voulu notre Capitaine @Heidi ainsi continuerons nous à naviguer dans ce sens.
Je vous avoue que passer du statut de moussaillon à celui de Capitaine ça me rend un peu fébrile mais tout devrait bien se passer avec un équipage aussi dévoué que performant .
Quoi qu'il advienne, d'aventures en aventures, de ports en ports, je compte sur vous pour maintenir le cap y'a pas de raison qu'il en soit autrement . Me faites pas le coup du "capitaine abandonné"Sur ce , je laisse encore un pt'it délai aux retardataires (dont moi) et je vous souhaite une belle journée .
Clin d'oeil joyeux en chanson à @Heidi
Voici ma scribouille.
"On ne peut s'empêcher de vieillir, mais on peut s'empêcher de devenir vieux "(H.Matisse)
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Bonjour !? Qu’est ce qui vous amène à moi ?
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Bonjour Docteur, oh ! 5 fois rien ! mais j'ai b'soin d'aide...Surtout ne tirez pas sur l’ambulance !
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Je vous écoute !
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Et bien voilà ! Des mois auparavant, je m’y étais préparée à ce saut à l’élastique. Je ne vous cache pas qu’avant le jour J , j’ai du travailler intensément sur la maîtrise de mon moi . Glisser dans un champ d’oubli m’effrayait tellement. Aussi, quand l’heure fatidique a sonné, j’ai ravalé mes larmes J'ai refusé de me laisser envahir par la moindre de ces émotions insolubles . C’est avec élégance ,(enfin je crois) sans trop de plaisir , encore moins de frissons que j’ai sauté à pieds joints, dans la soixantaine.
Comment vous expliquer ,sans maux, ce que j’ai pu éprouver à cet instant ???.Je me suis sentie perdue dans ce couloir de saisons écoulées, certes toutes ponctuées de promesses d'amour et de rires mais pas toutes revêtues des couleurs de l’arc-en-ciel non plus .
Face à ce bilan, se pouvait-il, que ma vie de femme me paraisse à ce point si banale, si monotone tout à coup. A être ainsi ballotée entre ce goût et ce dégoût de l’amertume , il est clair que j’y ai inexorablement laisser quelques plumes ! -
Aidez moi Docteur. ! Sachez , que depuis ce grand saut, j’ai comme l’impression que le passé prend un subtil plaisir à tambouriner, vriller mes tempes avec violence .Résultat. Je suis comme décalée avec le temps. J’erre entre hier et aujourd’hui. J’ai le sentiment très désagréable d’avoir probablement manqué quelque chose. Quoi ??? Je ne sais pas ! Je n’ai pourtant plus peur de mes rides. Je n’en ai pas honte. Elles ne me font plus rougir. .
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Mais alors qu’attendez-vous de moi ???
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N’êtes vous pas le plus grand chirurgien des émotions ?"
Rappelez vous ? quand je suis venue vers vous j'ai précisé que c’était pour 5 fois rien .
Je veux profiter de la beauté d'autres nouvelles saisons et en savourer le goût . Procédez donc , sans plus tarder, à l’ablation de la colère, la tristesse, le dégoût, la peur et le mépris.………..Si vous le souhaitez, Je suis prête à signer , ici, une décharge.
La fenêtre de la salle de réveil donnait sur une grande allée bordée d’arbres .
Le chirurgien, penché sur mon lit, souriait avec bienveillance.
« Que d’émotions! L’opération est réussie. J’ai enlevé ce qu’il fallait. Vous êtes tirée d’affaire »
A ces mots, j'ai fondu en larmes............. -
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Kachina
@agathe miam ! cela ressemble un peu au tian que je fais l’été
Un délice .
Idem plat rectangulaire, tomates courgettes aubergines rangées de façon verticale dans un plat sur un lit d’oignons préalablement revenus dans un peu d’huile d’olive
On parsème le tout de thym et origan + parmesan généreusement dispersé . Un filet d’huile d’olive . Et hop on passe au four 45 mn et de temps à autre on tasse le tout .
Les légumes doivent être presque confits . -
Kachina
Même si Goguette rime avec guingette
Pour une amourette, je ne perdrai pas la tête
Et si d'aventure je tombais dans un traquenard
Promis, je ferai en sorte de ne pas être retard
Je reviendrai, fraiche et dispo ,
Promis, oui, dans ma valise , y'aura quelques photosUn capitaine , se doit toujours de tenir ses promesses
et ne jamais partir sans laisser d'adresseJe vous laisse sur ces quelques rimes sans pieds ni têtes
Soyez donc indulgents, je n'ai pas l'âme d'un poèteCalmez votre impatience jusqu'à nos retrouvailles
Lundi, sera bientôt là,. Souriez ! je vous dis BYE BYE. -
Kachina
“Personne ne sait encore si tout ne vit que pour mourir ou ne meurt que pour renaître.”Marguerite Yourcenar
L’été s’endort . L’automne ouvre ses bras . Le paysage s’efface sous la brume. On dirait qu’il pleut de l’or dans l’aube rose !.Au loin , résonne le croassement des corbeaux . Les feuilles se battent au vent du Nord.. Ainsi va le cycle des saisons
Mes yeux ont du mal à rester ouverts. Je lutte. Les vendanges donneront-elles cette savoureuse liqueur de fruits ? C’est idiot mais c’est la seule pensée qui me vient à l’esprit..
Il n’y a pas de guerre juste, il n’y a pas de guerre propre , encore moins de guerre victorieuse.Rien n’était sensé se passer comme ça... Et même si la plupart des soldats n’ont que peu de chances de survie, surtout en première ligne, j’ai toujours aimé m’accrocher à l’idée d’être de la race des invincibles , que « cela n’arrive qu’aux autres », et que surtout je m’en sortirai.
Un coup de baïonnette dans le ventre aura suffi pour fissurer mon armure. Je ferme les yeux. Je ne sens pas vraiment de douleur.. Je pense à Louise qui doit donner la vie bientôt .Si c’est un garçon, nous l’appellerons Gabriel Les canons tonnent. J’aurais du déserter et prendre soin de Louise. Je lutte . L’air est chaud ici.. Je flotte . J’entends une musique . Mon corps est de plus en plus léger, de plus en plus lointain... Je capte une voix, non, plutôt une sensation bizarrement familière remplie d'amour, d'un amour pur.
C’est un endroit où les minutes et les siècles se confondent. Je ne vois plus rien sinon ce tunnel de lumière qui m’éblouit et m’arrache brutalement de cette obscurité. Alors je crie ..Oui, je crie parce que dans toutes les cellules de mon corps je comprends que je suis vivant malgré tout.- Félicitations Madame. Quel beau garçon vigoureux ! Bienvenue Gabriel !
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Kachina
Bonsoir les Plumes !
Et oui ! Déjà ! Dimanche . Mais on garde le sourire.
C'est une nouvelle page à écrire alors on prend les mêmes et on recommence.
@artelise @music @ytica @ayamé @outrebleu et @ToTeM
si voulez bien nous déposer un mot fruit du hasard, on vous attend.
Le mien sera MémoireJe suis pas le meilleur exemple . J'ai pris mon temps pour écrire et vous laisse sur une note automnale toute douce .
Bonne soirée et bonne semaine surtout. On se retrouve pour la récap dès que possible
Ils ne les comptaient plus ses heures employées à l’attendre, à caresser l’espoir de l’apprivoiser un jour, d’en faire son amie. Tout avait commencé comme une vague impression , une sorte de sentiment , qui s’intensifiait de jour en jour, jusqu’à devenir un besoin.
Il l’avait cherché partout , courant follement d’un endroit à l’autre, dans chaque lieu , où elle pouvait passer et qui pourrait l’attirer. Il était à l’affût du plus petit indice, d’une trace infime de son parfum. Enfin de la moindre preuve , même furtive de l’un de ses passages.
Et aujourd’hui, entre ombre et lumière, sa silhouette se dessinait ; elle était là, droite sur ses longues jambes fines, ne prêtant aucune attention à ce qui l’entourait., feignant l’indifférence . Toute à son affaire, elle ne prit même pas la peine de le regarder.
Au risque de paraître opportun et de faire naître en elle l’idée d’un traquenard, il s’avança doucement . Sans manifester de crainte, sans même détourner son regard, elle abandonna sa tâche et se déplaça légèrement .
Le manège se reproduisit à plusieurs reprises. Elle cherchait à mettre une distance raisonnable mais sans jamais fuir. De toute évidence, même si aucun mot ne fut échangé entre ces deux êtres qui ne se connaissaient pas, il s’agissait bien là d’un dialogue précis et subtil.Quelle fut l’issue de ce dialogue ? nul ne le saura, les relations amoureuses sont parfois d’une étonnante complexité. Pour ne pas trop éveiller leur méfiance, je n’ai pas voulu observer davantage le jeu amoureux de ce couple de chevreuils qui passaient sous les chênes.
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Kachina
Salut les plumes, Pour une fois , suis en avance sur l'horaire.
Derrière les grilles d’un enclos d’une province d’Andalousie vivait un taureau solitaire.
Surpris, à son réveil, par les premiers rayons du soleil, il s’étirait .C’était une bête somptueuse, fougueuse, au cuir aussi noir que l’ébène, le torse bombé, arborant deux magnifiques cornes lustrées . Réputée dans tout le pays pour ses victoires en corrida , elle n’en était pas moins méprisée et redoutée.
Ce taureau, était si orgueilleux qu’il ne pouvait être mélangé avec aucun autre animal , ni vache, ni autre taureau. Aucun d’entre eux ,d’ailleurs, ne méritait un tel honneur à ses yeux, ce qui ne dérangeait nullement ses congénères, bien trop contents de ne pas devoir se mesurer à lui, histoire de flatter son égo.
Ce matin, il était donc là, avec pour seul compagnon, un vieux chêne liège, qui ne servait plus que de refuge aux oiseaux et pour lui faire de l’ombre.
Au pied de ses racines, se trouvait un caillou. Un bon gros caillou, présent depuis la nuit des temps, à la mémoire indélébile, qui se contentait d’observer le monde sans jamais dire un mot.
Après chaque combat, notre taureau venait leur raconter ses exploits ; comment il entrait dans l’arène sous les applaudissements et le son des fanfares, comment il faisait valser les toreros, comment le public, venu en nombre, admirait sa bravoure et l’applaudissait.
Bref ! Il aimait ça, parler de lui mais , en retour, il ne recevait rien sinon le silence absolu. Aussi, un jour, vexé de ne pas être pris en considération, il s’en prit au caillou. « Qui es-tu , toi, pour me dédaigner de la sorte ? Tu ne sers à rien , L’arbre, lui , me fait de l’ombre.. Toi , tu es inutile. » Et c’est alors qu’il le chargea avec rage,. Ses cornes ricochèrent à plusieurs reprises mais, jamais le caillou ne bougea sous ses assauts. Il en avait bien trop vu et ce n’était pas un taureau qui allait changer le cours des choses.
Malheureusement le riche manadier, prit la décision de se débarrasser du fameux caillou par crainte que son protégé ne se blesse . Un seul passage de pelleteuse, et le bloc de pierre disparut .
Le taureau savourait sa victoire . Il ne restait plus que lui et le chêne liège. Ce qu’il ignorait est que celui-ci avait poussé en prenant appui sur le caillou , le fameux caillou, présent depuis la nuit des temps, qui le protégeait de la pluie et du vent . Sans lui, il mit à pencher de jour en jour tant et si bien, qu’il s’écroula ; Ses racines hors du sol, privées de source d’eau, eurent aisément raison de lui. Il finit par mourir.
La bête, s’en moqua bien . Comme dans l’arène, il restait l’unique vainqueur. Hélas ! ,il n’avait plus d’ombre pour se protéger des rayons ardents du soleil d’été . Un matin d’août, il s’effondra, victime d’une grosse vague de chaleur.
Nombreux furent les matadors , venus de tous azimuts, rendre hommage à ce héros .
Aujourd’hui , se dit encore, qu’il reste le seul taureau à qui fut octroyé le droit d’une pierre tombale taillée dans le granit d’un vulgaire caillou de la région.
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Kachina
Mon Cher Ami,
Voici pour vous quelques lignes légèrement ordonnées , que j’ai , hier soir quelque peu maltraitées.
Tendez bien l'oreille ! Sur cette page , chaque mot est comme une note légère jouée sur un piano, fébrile mais assourdissante, éphémère mais inoubliable. De ces mots naissent aussi des mondes prodigieux . Tel est le destin d'un marchand de rêves.Abracadabra ! .Ilusion d’optique ? Tout à coup derrière l’écran, le vide . Disparition ! Trois petits tours et puis s’en est allé, sans perte ni fracas. Il se pourrait que le marionnettiste soit encore passé par là. Sous l’apparence d’un magicien, le bonimenteur a fait son apparition et abattu ses cartes .
Au chevet de l’inattendu , une vague de mots déclamés, qui se pavanent , s’entrechoquent. Les âmes babillent, les yeux dérivent sur des envies inoffensives . Un florilège de fantaisie, utopie, duperie, soupirs aux envies muettes. Quelques embryons de rêves en récidive qui tournoient à l’infini et finissent , échoués sur la grève du néant. Stupides agonies. Vies sur dévidoirs.. Crépuscules dérisoires . Un autre chemin vers l’absurdie. La réalité vient éclipser ces drôles de mirages et lève enfin le voile sur cette imposture.Mon cher ami, entre réalité rêveuse, rêve réaliste, doux mensonges, merveilleux cauchemars, les démons peuplent les nuits, les esprits sont délétères, ils oublient parfois d’être sages. Il n’y a jamais de place pour la raison dans le monde des rêves.
N’oubliez jamais que le choix de l’illusion n’a rien d’une faiblesse ; elle donne juste la force de poursuivre.
Je vous souhaite une douce nuit.