@Marie-Thérèse a dit dans Les aventures de Covid-19 dans le monde... :
@JL il y a une image qui circule en ce moment et qui résume très bien la situation dans laquelle nous sommes et que tu décris.
Il y a des choix politiques qui ont été faits, dans tous les pays riches du monde entier. Ces pays qui étaient, pour la plupart, des exemples à suivre de protection sociale et sanitaire. Leurs choix budgétaires étaient censés dans ce domaine. Puis le libéralisme s'est imposé, avec toute la violence que nous connaissons.
C'est surtout qu'entre la première et la deuxième, ils ont dit qu'ils mettraient les moyens "quoi qu'il en coûte" et que les hôpitaux ont à peine reçu le matériel essentiel qui était en pénurie quand la première vague est arrivée !
Ils n'ont pas envoyé de l'argent, fait des investissement, acheter du nouveau matériel pour remplacer le vieux, augmenter les moyens pour le nettoyage et la désinfection, rien !
Parce que le problème c'est que le milieu hospitalier est schizophrène, car il a une partie privée et une partie publique, donc on donne à qui ? On aide qui ? (dans un même hôpital, une partie est gérée par une ou des entreprises privées et une partie par une entreprise publique)
Sur ce point, je suis certain que le peuple serait dégoûté de voir à quel point c'est mal géré et que les parties n'arrivent pas à s'entendre !
Il faut centraliser les achats, ouvrir un énorme centre de stockage d'équipement auquel tous les hôpitaux peuvent adresser leurs commandes et non pas que chacun fasse ses petits achats de son côté.
En achetant de manière globale, on fait déjà baisser les coûts et on a un poids lors de négociation sur les prix.
Il faut des gens très compétents en équipement et en logistique.
Ensuite, il faut donner envie à certaines et certains de vouloir travailler pour le milieu hospitalier qui est pour l'instant une véritable torture mentale et physique pour ceux qui y travaillent.
Donc alléger les conditions de travail, valoriser les personnes et leurs actes (ce qui ne signifie pas forcément augmentation de salaire), leur fournir des outils de travail sans défaut et en parfait état, que les directeurs d'hôpitaux pensent soin et respect et non à pognon-pognon-pognon, là on commencera à retrouver le sourire !
Apparemment, les "fonds" ne sont pas difficile à trouver puisque l'État dépense en ce moment sans compter.