@Artelise Le reproche que je fais au film est que la configuration choisie, le mec qui se réveille seul, qui tombe amoureux comme par hasard de la jolie journaliste romancière machin (mais attention, il s'est renseigné un peu) etc... mais bon, il est quand même beau gosse alors ça finit par moyenner quand même etc... n'est plus efficient en 2016, en aire post metoo donc, pour traiter les sujets dont le film souhaite se faire l'objet.
Cette configuration écrase trop facilement la réflexion autour de la situation avec un chemin d'interprétation tout tracé au vu du contexte à la sortie du film et aujourd'hui.
C'est un mec, il pense avec ses couilles, il se trouve une bombasse, la condamne à la même sentence que lui et basta. Et à la fin, une fois que la victime a passé tout les stades de l'acceptation.... hop, elle se soumet.
Le film vient d'une nouvelle de 1980. En 80, cette configuration ne soulevait pas de question pour aller chercher les questionnements qu'il y a derrière la situation.
En 2016, elle devient un handicap pour le film. Parce qu'en 2016, nous n'avons pas la même vision des choses qu'en 1980.
C'est pour ça que je disais qu'il aurait fallu inverser par exemple, pour justement évacuer l'écueil de l'interprétation contextuelle facile.
C'est pas un problème de public, c'est un problème du film qui n'a pas été réfléchi pour son époque.
D'ailleurs, c'est un bon exemple qu'on peut avoir quand on interprète une œuvre ancienne avec le prisme de notre époque.