En ayant les deux points de vue, je trouve dommage plusieurs choses:
-le manque d'adaptation de la méthode d'Astier (après on a tendance à reproduire ce qu'on a réussi donc...).
Ne pas partager le scénario avec les acteurs, ça me semble ubuesque.
Tu as un projet, tu regroupes des gens autour, mais jusqu'au dernier moment, tu leur dis rien de ce qu'ils vont faire, faut faire confiance au gourou.
L'intelligence collective est un levier de réussite phénoménal.
-le fait d'être rester rigide vis à vis des demandes de l'acteur.
Bordel, dans un grand projet (et un film me semble en être un) faut pas que chacun fasse ce qu'il veut mais chacun est en mesure d'apporter des choses à son niveau que le chef d'orchestre n'avait pas forcément prévu.
Savoir écouter et intégrer quand c'est nécessaire, c'est un gage de réussite.
D'autant qu'on de pilote jamais un grand projet pour soit même. Faut avoir l'humilité de mettre son égo de côté.
-La renonciation de l'acteur, parce que si tu participes pas, tu ne peux pas changer les choses quoiqu'il arrive. Et en plus c'est toi qui passe pour celui qui boude qui lâche l'affaire ou qui lâche les autres.
Au final, des problématiques de personne conduisent à une réalisation de moindre qualité (parce qu'un Kaamelott sans Perceval, on dira ce qu'on veut, c'est moins qualitatif).