@Peri Tu parles de ces mêmes "professionnels" qui considérent Avatar comme un chef d'oeuvre ? De toute façon la question n'est pas là. Le fait est que je discute en mode décontracte sans me prendre trop au sérieux et que tu viens me répondre avec dédain sans aucune raison. J'ai très sérieusement autre chose à foutre que de me disputer pour des films. Il y a plus grave et plus sérieux comme sujet, surtout que là on parle de blockbuster hollywoodien.

@Peri Bravo, tu m'as cassé. En même temps, on parle de film là, désserre un peu les fesses. C'est pas grave d'avoir des sensibilités et des opinions différentes.

@Peri Oui, en somme c'est une énième redite du combat christianique entre le bien et le mal, version combat de boue féminin dans l'espace. C'est divertissant - presque stimulant, sexuellement parlant, il manque juste les tentacules - mais loin de la subtilité onirique du troisième opus. D'ailleurs, cette histoire de deuil est très secondaire puisqu'elle n'apparait même pas dans la version originale

@emily-123 Il faut éviter l'acharnement thérapeutique et se résoudre à faire table rase du passé. Derrière chaque problème insurmontable, il y a des opportunités. Essais de voir la situation comme une occasion pour prendre un nouveeau départ.

Bref, tonds toi les cheuveux.

@Doctor-Mox Il a pris la fuite après s'être fait repéré en train de vendre du crack à des écoliers ?

@Peri Tu parles du film qui fait boum boum partout sur des fourmis géantes au charisme et à l'intelligence interchengeables avec n'importe quel autre monstre décérébré du cinéma ? De ce film ou l'histoire et la personnalité des personnages se résume à avoir des gros muscles et faire des blagues graveleuses ?

Ouai, Aliens est un bon divertissement pour la famille, mais il lui manque l'âme et la profondeur d'un grand film. De loin le film le plus bateau de la saga.

Voilà

Alien 3 de David Fincher. Il est le moins aimé de la saga, et pourtant - et en toute objectivité - c'est le seul qui arrrive à rivaliser avec le premier opus de Ridley. Le film accuse de quelques lenteurs et de quelques effets spéciaux maladroits, mais sa direction artistique et sa mise en scène nous propose un compte funeste et allégorrique qui mérite d'être réhabilité dans le coeur de ceux qui prétendent avoir du goût. Les acteurs et les personnages sont géniaux. Précisons d'ailleur que contrairement à une idée reçue, Fincher n'a jamais renié son film.

C'est pas le fait le plus traumatisant (très loin de là, l'école a été un vrai calvaire pour moi) mais le seul que j'ai envie de raconter pour le moment.

Au collège, pendant une étude, une fille demande à la classe si quelqu'un aurait une cartouche d'encore pour son stylo. Moi, bon prince, j'attrape une cartouche et comme il n'est pas permis de se lever pendant une étude, je lui envoie sur son burreau. Mais là c'est le drame : la cartouche atterrit sur son cahier de grammaire, cahier qu'elle était en train de refermer, ce qui par je ne sais quelle sorcellerie, a eu pour effet de faire exploser la cartouche et d'atomiser ledit cahier.

Jusque là, c'est drôle.
Un simple et bête accident.

Sauf que là toute la classe se met à s'indigner avec des "holala" et la fille menace de tout dire au proviseur. Le proviseur, c'est un peu l'incarnation du catholique rigoriste tout droit sorti du Moyen Áge si vous voulez. Tout le monde était terrorisé par lui. Et évidemment, comme manifestement l'idée de faire défoncer un bouc-émissaire par le proviseur ça amusait beaucoup mes congénères humains, la fille s'est empressé d'aller tout raconter.
Je suis donc aussitôt convoqué dans le burreau du proviseur et là je me fais littéralement défoncer. Je me souviens que le proviseur m'avait chopé par le col et plaqué contre les casiers pour m'engueuler, en plus de me tirer les oreilles comme un malade mental.

J'ai du repayer le livre et m'excuser.

Le plus douloureux, dans cette histoire, c'est pas tant la violence du proviseur et son manque flagrant d'intelligence, mais plutôt le sentiment d'injustice et la fourberie de mes camarades de classe.

Une belle leçon de vie.

@Wolfen Si on anthropomorphisme l'humanité, j'ai surtout l'impression que l'humanité est un type un peu perdu dans sa tête, incapable de voir les choses sur le long terme et trop encré dans sa routine quotidienne pour être capable d'envisager les choses autrement. C'est sûr que s'il est pas capable de prendre sur lui un tout petit peu pour enrayer cette pandémie, il risque de prendre cher quand il va falloir surmonter les consséquences du réchauffement climatique. Mais bon, il n'est pas interdit de penser que son système immunitaire finisse par lui injecter une bonne dose de prise de conscience.

@Marie-Thérèse Il faut croiser les doigts pour que les gens respectent scrupuleusement les gestes barrières et que le virus ne mutte pas d'une façon encore pire en attendant. La vache, j'ai l'impression qu'on est foutus.

@Kallindra Quand tu dis qu'il faut du temps pour trouver un vaccin, qu'est-ce que tu veux dire précisément ? Moi il me semble que ce que tu veux dire, concrètement, c'est qu'il faut du temps pour embaucher des chercheurs, investir de l'argent et mettre en place des études. Donc moins il y a de chercheurs, d'argent et d'études et plus il faut du temps. Mais du coup, plus il y a de chercheurs, d'argent et d'études, et moins il faut de temps, non ? Avec le covid, la situation n'est pas comme d'habitude : Pendant plusieurs mois toute la recherche mondiale s'est focalisé pour trouver un vaccin. Il faut savoir qu'on ne part pas de zéro non plus : les vaccins ARN s'appuient sur des décénnies de recherches.

Et puis tu dis que les labos ne sont là que pour faire de l'argent, mais comme ton boulanger, non ? Est-ce que pour autant ton boulanger a interêt à te vendre des baguettes empoisonnés ? Est-ce que c'est vraiment dans l'intérêt des labos de vendre un vaccins inneficace et dangereux ? Moi je pense pas. Un labo qui vendrait un vaccin dangereux pourrait dire adieux à sa réputation et mettre la clé sous la porte.

De toute façon, ce n'est pas eux tout seul dans leur coin qui décident si leur vaccin marche ou non. Rassure-toi que c'est le rôle des autorités sanitaires à travers le monde de le vérifier.

@Ragnar C'est le but du projet Covax auquel a adhèré l'Union Européenne, mais il est certains que les pays riches seront servit en priorité.

Je n'ai pas peur de la mort. J'ai peur de voir la mort en face, parce que voir la mort en face pourrait me faire avoir peur de la mort. Du coup, comme j'ai peur d'avoir peur de voir la mort en face, j'ai peur de ne pas pouvoir n'avoir pas peur de la mort. Le drame, c'est que seule la mort pourra me libérer de la peur.

@Kallindra Tu dis :

On va être honnête : Aucun vaccin viable, efficace et sans effets secondaires peut-être créé en moins d'1 an."

Je vais être encore plus honnête : Aucun vaccin sans effet secondaire ne peut être créé tout court. Peu importe qu'on ait mis un, six ou trouzmille ans à le mettre au point. Est-ce qu'on doit pour autant se dispenser des bénéfices que peut nous apporter un traitement sous prétexte que tu as des exigences surréalistes ? Tout ce qui interagit sur l'organisme a une chance de provoquer des effets secondaires, simplement car il y aura toujours des cas particuliers et que le risque zéro est ontologiquement impossible a atteindre. En revanche, se passer du vaccins comporte des risques bien plus concrets que des "on ne sait pas, peut-être que dans cinquante ans on se rendra compte que le vaccin provoque des failles spatio-temporelles dans l'organisme".

Alors oui, c'est vrai, on peut jamais savoir ce qu'on ignore, mais si tu as une meilleure sollution que le vaccin et qui n'implique pas de laisser mourrir des millions de gens, je suis sûr que les chercheurs seront ravis de l'entendre. En attendant, les recherches sont largement en faveurs du bénéfice et ne semble pas montrer d'effets secondaires autres que les effets secondaires (souvent mineurs) habituels avec les vaccins. Les effets secondaires ne doivent faire peur que s'ils sont fréquents et pires que la maladie. D'autant qu'on ignore aussi les séquelles sur le long termes que peut provoquer le covid.

Bref, on a d'un coté un virus qui paralyse le monde, tue, sature les hopitaux, provoque des séquelles neurologiques et pulmonaires dont on ignore encore l'incidence sur le long terme. Et de l'autre un vaccin efficace, avec des effets secondaires mineurs, mais dont on ignore les effets secondaires sur le long terme même si rien ne permet de penser qu'il y en ait.

Moi je dis la question elle est vite répondue, non ? (J'ai pas compris ta remarque sur la démocratie)

Comme beaucoup de gens sont frileux à l'idée d'une vaccination obligatoire et qu'on risquerait d'aller au devant de plus gros problèmes encore si on ne parvient pas à vacciner la population, que pensez-vous de l'idée qui consisterait à non pas rendre le vaccin obligatoire, mais plutôt à considérer la vaccination systématique comme la stratégie par effaut ? Autrement dit, plutot que d'obliger les gens qui veulent se faire vacciner à démarcher en ce sens pour se faire vacciner (ce qui n'a pour effet que d'inciter les plus motivés et à dissuader les autres), on fait l'inverse : on vaccine systématiquement tout le monde, sauf ceux qui feront une demande pour ne pas se faire vacciner. Comme ça, seuls les plus motivés à ne pas se faire vacciner auront la motivation de démarcher pour ne pas se faire vacciner.

@Spillway Pour être tout à fait précis, ce n'est pas tant l'intuition en soi que je déplore (c'est de toute façon un mécanisme innévitable et utile en situation de survie) que l'idéologie qui consiste à en faire un mode de vie ou une doctrine à suivre. Il y a effectivement des situations où les circonstancenes ne laissent pas le choix. Ce qui me semble problématique, c'est plutôt le choix de s'en remettre délibérément à son intuition dans des situations où ce ne serait pas nécessaire, sans jamais la remettre en question, pour se dédouanner de toute responsabilité et faire comme si c'était un règle de vie à suivre rigoureusement. Surtout si les connsséquences peuvent impacter les autres. C'est une idée très répendue dans le courant New-Age.

Alors évidemment, on a tous des a priori, des idées ou des impressions qui nous traversent la tête constamment (ce qui est plutôt bon signe parce que sinon ça voudrait dire qu'on est mort ^^) mais ne jamais douter de ses intutions, c'est être un peu borné quand même. Ce qui est très ironique d'ailleurs, parce que c'est toujours sous couvert d'ouverture d'esprit qu'on nous vend les pouvoirs de l'intuition.

Sinon pour te répondre : Oui, l'instinct et l'intuition c'est sensiblement la même chose. Tu peux dormir tranquille

Il y a quelque chose de rassurant et de déculpabilisant à se dire qu'il suffit d'écouter son fort intérieur.

Je ne compte plus le nombre de fois où des gens m'ont parlé et vanté les mérites et les bienfaits de l'intuition. Il y a derrière ces discours de vraies revendications idéologiques : "Il FAUT écouter son intuition !" Mais aussi des revendications identitaires : "JE FONCTIONNE à l'intution, JE SUIS comme ça". Sur internet vous trouverez toutes sortes d'experts auto-proclamés pour vous expliquer que l'intution est votre boussole intérieure et que ne pas l'écouter, c'est se risquer à aller au devant des pires ennuies. Chaqun ayant ses propres "théories" tantôt à base d'esprits bienfaiteurs, tantôt à base d'énergies cosmiques.

Comment on a pu en arriver là ? Je suis très inquiet de constater la popularité que peut avoir ce genre de discours dans l'espace publique car je n'y vois qu'un éloge du relativisme et un mépris de la rationnalité, avec toutes les consséquences que ça peut avoir. Il n'y a pas vraiment de contre-argument à apporter face à ce genre de discours, car ils se contentent la plupart du temps de postuler les vertues de l'intution comme une évidence irréfutable : Il faut écouter son intuition, c'est comme ça et puis c'est tout.

Sauf que ça ne m'apparaît pas si évident personnellement. Loin de là. L'intuition, en pratique, n'est qu'un calcul rapide et partiel du cerveau quand il doit analyser une situation complexe, mais qui dit "rapide et partiel" dit aussi approximatif et faillible ! Il faut être d'une arrogance inouïe pour croire que son cerveau serait immunisé contre les erreurs possibles qu'il peut commettre en jugeant hâtivement les choses, sans même prendre la peine et le temps de s'instruire, non ?

L'intution me semble être aussi une pente savonneuse vers l'intolérence et les discriminations : Comment pourrait-on lutter contre les préjugés si on s'interdit de douter de ses intutions ? N'est-ce pas l'intution qui dit à certains que l'homosexualité est une abomination contre-nature, que la place des femmes est à la cuisine ou que les juifs sont des conspirateurs ?
Et comment mettre d'accord deux personnes qui se borneraient à considérer leur intuition respective comme plus vraie que l'autre ? Comment faire si ce genre de désaccord touche à des sujets succeptible d'impacter la vie de tout le monde ?

Je pense qu'il faut déconstruire ce mythe de l'intuition. Elle ne mérite pas tous les éloges qu'on lui fait trop souvent. Du moins, si l'intution peut être un moteur à l'imagination et à la novation, elle ne devrait pas être considéré comme un outil fiable ou suffisant pour juger le monde.

@melimelo468 Imposez vos conditions pour qu'il se fasse soigner chez un psychiatre. S'il reffuse et s'obstine et que la situation est invivable, vous devrez prendre une décision difficile : Vous éloigner de lui. En tout cas, ce qui est certain, c'est que vous n'avez pas à assumer tout seul cette situation. Vous pouvez essayer de contacter des associations spécialisées ou un numéro vert qui pourront vous conseiller ou vous réorienter le cas échéant, par exemple le 3919 (Violences Femmes Info) ou le 116006 (Aide aux victimes). Courage à vous deux

@Gaip La vache, ça doit pas être facile tout les jours.

Perso je ne suis plus superstitieux, mais quand j'étais petit, oui. J'étais convaincu que s'il m'arrivait du malheur c'est parce que j'avais mal agit (dans cette vie ou une vie antérieure) et je m'efforcais de refouler certaines pensées parce que j'avais le sentiment que dieu pouvait les entendre et que c'était un pêché. Beaucoup de culpabilité, de souffrance, et une incapacité à affronter les problèmes rationnellement.

Les superstitions aggisent comme des petits tyrans mentaux et je suis très heureux de m'en être libéré.