Meilleurs messages postés par icescream

@IRIS-0 il y a une suite, The quake avec les meme personnages. je n ai vu que la suite mais c etait plutot de bonne facture, ça m a donné envie de voir the wave

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre très célèbre et qui fait partie des grands classiques de la littérature d'anticipation. Sa réputation n'est pas usurpée, l'histoire est vraiment intéressante et ce monde suscite la réflexion tant il est plausible et finalement pas si éloigné que ça sur certains concepts de nos sociétés modernes actuelles. Certaines évolutions de nos modes de vie semblent pouvoir mener vers ce genre de futur, ce qui est décrit est complètement dans l air du temps et n'a pas pris une ride bien que le livre ait été décrit il n'y a pas loin d'un siècle ce qui rend la vision d'Huxley d'autant plus forte. Libéralisation des moeurs, tendance a la consommation des liaisons amoureuses, productivité et consommation, société des loisirs, drogues du bien être, recherche de l'insouciance, autant de points qu'il avait anticipé on ne sait comment.
J'ai beaucoup apprécié aussi l'inversion de certaines valeurs qui fait que ce que l'on considère comme civilisé ou bienséant devient sauvage dans le livre et renvoie aux réflexions de sur la folie du style: quand tout le monde autour de nous est fou, est ce que c est vraiment nous qui sommes saint d'esprit ?
Le monde imaginé par Aldoux Huxley est bien construit, cohérent et bien moins sombre que celui de 1984 ce qui le rend beaucoup moins repoussoir et je suis sur que cetains lecteurs pourraient se dire est ce que c est si moche que ça ce qu'il décrit ? L expression l'enfer est pavé de bonnes intentions prend tout son sens à la lecture de ce livre

Dernier point par rapport au style d'écriture, si l'on sent que ce n'est pas une écriture contemporaire il se lit pourtant très bien, voir mieux que certains romains écrits plus tard selon moi. Par ailleurs la manière d'écrire certains passages du livre comme la phase de conditionnement et d endoctrinement des embryons sont parfaitement adapté en terme de rythme et de longueur de phrase renforçant ainsi le propos du livre

@Guizmo la bande annonce me donne plutot envie d en savoir plus

@Marcel merci pour ton avis !

@Marcel a dit dans Norferville :

J'ai moins apprécié que les enquêtes du même auteur qui présentent une certaine urgence à sauver de potentielles victimes.

C est vrai, les choses se précipitent un peu sur la fin mais c est vrai que c est n est pas présent tout au long du roman

@Marcel a dit dans Norferville :

Et par pitié, stop les quinqua qui se mettent en couple avec des femmes trentenaires !

Remarque très juste ! Cela valait le coup d être souligné et pourtant je ne l ai pas fait

@Marcel a dit dans Norferville :

Le mec est cousin avec...machin ou quoi ? (L'auteur qui se vante de n'être attiré que par les jeunes femmes, le pote de Depardieu là...)

Yann Moax ?

@Elenwey tu es train de regarder Quotidien ?

Bautista a l'air terrible dans rôle

Bernard Minier - Les effacées

En Galice, un tueur kidnappe des femmes qui se lèvent tôt pour aller travailler. Des invisibles. Des effacées.
À Madrid, un autre assassin s'en prend à des milliardaires et laisse sur les murs de leurs résidences ce message : " TUONS LES RICHES ".
Deux tueurs. Deux mondes. Et le spectre d'un embrasement général, d'une confrontation de classes inédite et explosive.
Les enjeux, qui se dévoilent peu à peu à Lucia Guerrero, enquêtrice de la Guardia civil, sont vertigineux.
Quand, à son tour, elle reçoit les messages d'un expéditeur anonyme, la question se pose : serait-elle devenue un simple jouet entre les mains des deux tueurs ?

Mon avis

Ce 2ème roman de Bernard Minier avec Lucia pour héroïne se lit vite et même un peu trop au point qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable. Le fait d'avoir 2 enquêtes dans une seule histoire fait qu'elles sont diluées. L'idée de mettre en opposition des crimes de la haute société et des crimes visant des personnes des classes laborieuses était intéressante mais je trouve qu'elle n a pas été assez exploitée. C'est prétexte à des émeutes qui créent un contexte dans l'histoire mais qui n a au final pas une grande influence sur le récit lui même, d'habitude l'auteur en profite pour caler une petite analyse des travers de la société mais ici au final ce n'est pas vraiment le cas. Le comble c'est qu'à travers son titre et les réflexions de Lucia on pourrait penser que Bernard Minier veut rendre justice aux effacées en le mettant en lumière mais au final au fil du livre on apprend beaucoup plus de choses sur les victimes riches que sur elles et l'enquete qui les concerne passe au second plan...
Parmi les points positifs on peut quand même noter les références à des faits réels que l'auteur inscrit dans la trame de l'histoire pour y donner plus de poids, l'introduction des incels dans la vie de Lucia qui amène une certaine tension et qui j'espère seront plus présents dans les prochains livres car ici cela laisse sur sa faim, les descriptions de l'Espagne et ses différentes régions qui favorisent une bonne immersion dans le récit.
Ce roman n'est pas raté, il était quand même agréable à lire, il se passe des choses mais c'est quand meme une petite déception, je n'ai pas retrouvé l'effet wahou de la plupart des romans autour de Servaz, j'espère que le prochain roman autour de Lucia saura s appuyer sur les éléments mis en place dans celui ci pour me transporter

Et vous l'avez vous lu ? Envie de le lire ?

@Cygoris je l avais vu, c est sympa, sans trop de prétention mais c est marrant

@Elenwey tu en avais pensé quoi au final ?

J'ai adoré, c est un roman magnifique et très prenant vraiment difficile à lacher une fois qu'on y plonge. le syle d'écriture y est pour beaucoup car il instaure une ambiance tout en décrivant le marais, sa faune et sa flore d'une manière telle qu on se laisse envahir par les images. Il s'en dégage une poésie, une langueur qui font comprendre au lecteur ce que vit l'héroïne du livre et pourquoi elle aime son maraisqui devient un personnage a part entière. Son personnage est très attachant. malmené par la vie sans pour autant sombrer dans le misérabilisme, doté d'une personnalité particulière mélange de dureté, de sensibilité, de rigueur mais aussi de rêverie on est vraiment loin des personnages manichéens, peu fouillés ou très clichés que l'on peut trouver dans certain romans.
La construction de l'histoire en 2 récits qui se passent à 2 époques différentes et qui convergent pour nous donner le fin mot de l'histoire est très classique mais la manière dont l'autrice installe toute l histoire et la déroule marche tres bien si bien que je me suis surpris a retenir mon souffle dans la dernière partie dans l attente du dénouement et du fin de mot de l'histoire car il y a aussi, une enquête, une affaire judiciaire et tous les liens tissés entre le lecteur et les personnages créent une véritable tension dans l attente.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et je le conseille vivement.
Ceci dit c est un 1er livre et apres avoir mis la barrre aussi haute il va vraiment falloir assurer les prochains pour être à la hauteur des attentes !

@Jed a dit dans Vivre, mourir, recommencer : Edge of Tomorrow :

Je préfère le rôle d'Emily Blunt à celui de Ton Cruise.

Oui ça change assez de le voir avoir les jetons et être complètement paumé
clair elle a un charisme de fou dans ce role ! Elle en impose

Spoiler

d apres Wikipedia

Le commandant William Cage est un spécialiste du service des relations publiques de l'armée américaine. Il est convoqué au quartier général de la FDU, à Londres, par le général Brigham qui lui annonce qu'il couvrira le lendemain l'opération « Crépuscule » comme correspondant de guerre en immersion parmi les soldats.

Cage, qui n'a jamais combattu et n'en a jamais eu envie, essaye de discuter pour ne pas y être envoyé. Brigham a bien compris que Cage ne veut pas partir, mais il est inflexible. Cage refuse l'ordre et fait du chantage au général, qui semble céder. À peine sorti du bureau, le général ordonne l'arrestation de Cage, qui tente de s'enfuir et est parconséquent considéré comme déserteur

Sonja Delzongle - Noir comme l'orage

Quatre scènes de crime. Sept victimes. Une seule arme : la foudre.
Après une nuit d'orage, alors que la saison touristique commence à peine, des corps sont découverts sur l'île d'Oléron et ses alentours, attachés à des pieux métalliques plantés dans le sable face à l'océan, foudroyés. Sept dépouilles au total. Et des modes opératoires très proches.
Le capitaine Max Fontaine, en poste à la PJ de La Rochelle, va aussitôt être chargé de l'affaire. Sa priorité : trouver le lien qui unit les victimes pour espérer remonter jusqu'à leur assassin. Il ne se doute cependant pas de la douloureuse épreuve personnelle qu'il s'apprête à traverser, ni de la solitude, de l'impuissance et de la rage qui vont l'habiter durant cette enquête. Car de nombreux obstacles se dresseront sur sa route avant de pouvoir accéder à la vérité.

Mon avis

Voila un roman très prenant qui démarre sur les chapeaux de roue avec une arme du crime pour le moins originale et un mode opératoire intriguant mais qui se perd un peu en route avec plusieurs enquêtes en parallèle qui s'entremêlent. Pour moi l'autrice a voulu en faire trop pour multiplier les suspects potentiels et les fausses pistes ce qui fait qu au final cela donne l'impression de liens "artificiels" ou coïncidences forcées.

Spoiler

Par exemple le fait qu Elsa connaisse des personnes liées de près à l'enquête principale cela arrive comme un cheveu sur la soupe, il n y a aucune explication à celà en dehors du fait que cela permet a l auteur de brouiller les pistes.
Pourquoi apres tant d'années Bénédicte fouille-t-elle la dépendance pour trouver le SUV et décide de faire porter le chapeau à son père on ne sait pas non plus

Cela nuit à la crédiblité de l'intrigue et donne un effet de "tout ça pour ça" quand on a la révélation finale et c'est quand même dommage vu le potentiel du début.
Au niveau des personnages tous ces rebondissement et enquetes qui s'entrecroisent font que le personnage principal est balloté dans tous les sens et semble plus subir qu'autres choses et ne pouvoir que réagir aux différents évènements sans vraiment controler grand chose. Sa principale caractéristique n'apporte au final pas grand chose à l intrigue et son comportement affectifs avec les différentes rencontres ne parait pas cohérent avec le ressenti pour Elsa.

Spoiler

Il dit toujours que Elsa s est l amour de sa vie mais finalement il craque sur la journaliste, la flic reunionnaise

Le style d'écriture passe bien même si je le trouve un peu ampoulé par moment et le roman tient bien en haleine, j'en ressors juste un peu déçu avec l impression que l'autrice s est trop éparpillée alors qu elle avait une super idée à la base, c est dommage

Et vous l'avez vous lu ? Envie de le lire ?

Je l'ai enregistré, reste à trouver le temps pour le voir

Mary robinette Kowal - Vers les étoiles

1952. Une météorite s'écrase au large de Washington, dévastant une grande partie de la côte Est des États-Unis et tuant la plupart des habitants dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres. Par chance, Elma York et son mari, Nathaniel, en congé dans les Poconos, échappent au cataclysme et parviennent à rejoindre une base militaire. Elma, génie mathématique et pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, et Nathaniel, ingénieur spatial, tentent de convaincre les militaires que la météorite n'a pu être dirigée par les Russes. Mais, ce faisant, ils découvrent que la catastrophe va dérégler le climat de manière irréversible et entraîner, à terme, l'extinction de l'humanité. Seule issue : l'espace. Une coalition internationale lance un programme spatial de grande envergure... inaccessible aux femmes. Elma compte pourtant bien y prendre part et devenir la première Lady Astronaute.

Mon avis

Ce roman offre un cadre assez inhabituel pour évoquer la place des femmes dans la société mais néanmoins très pertinent car l'époque ou se déroule le récit est celle de l'image d Epinal de la femme au foyer gerant sa maison. Ajouté à celà la ségrégation raciale en vigueur à l'époque, l'univers très technique de la conquêtre spatial cela donne au final la possibilité de beaucoup de considérations sur la manière dont les femmes et les minorités étaient considérés ce qui fait l intéret du livre et lui permet de dépasser la simple histoire spatiale. Impossible en le lisant de ne pas penser aux Figures de l'ombre qui a pourtant été écrit après mais ne l ayant pas encore lu je m'abienstrai de toute comparaison.
Le livre est facile à lire, l'aspect romance apporte une certaine touche de légèreté mais le syndrome de l'imposteur récurrent de l'héroïne et son anxiété chronique la rendent quand meme un peu agaçante ( j aurais surement préféré que le trait soit un peu moins forcé mais cela aurait peut etre dénaturé le roman ). L'aspect uchronie très présent au début s'estompe assez rapidement et j'ai trouvé celà un peu dommage car au final cette histoire parallèle est très proche de l'histoire réelle une fois que l on remplace guerre froide par coopération internationale et il m a manqué aussi un coté un peu plus épique, mince on parle quand même de sauver l humanité en allant coloniser l'espace !
Le reste roman reste quand meme très agréable à lire et j ai passé un bon moment

Et vous l'avez vous lu ? Envie de le lire ?

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Edit de Shanna : Lien vers le topic de la série littéraire

@jool j'avais bien aimé le 1er, je suis client de leur humour donc si le 2 est dans la même veine il me tente bien.
Je ments très très mal donc j'ai du mal à me rappeler un gros mytho que j'aurais fait

@Hilda-Van-Holp je n ai jamais vu la série donc pas de point de comparaison. Je me rappelle juste avoir lu qu elle diverge pas mal du livre.
Au niveau du style d écriture il n y a rien de particulier, je ne le classerai pas dans les livres difficiles à lire. 1984 est beaucoup plus lourd avec des pleins paragraphes de considérations politiques

@Artelise a dit dans La servante écarlate :

J'ai trop souvent entendu dire qu'il était particulièrement impactant d'un point de vue émotionnel.

Je peux le comprendre. En tout cas ce n est pas le livre en lui meme qui délivre une foule de détails glauques. C est plus le lecteur qui par son imagination va "enrober" le récit

@Mai-Tai je suis complètement d'accord avec toi sauf pour un point. C'est son 4ème long métrage en tant que réalisateur

@Artelise c est bien plus court que les piliers du temps (moins de 300 pages et format script donc une fois enlevé les indications de jeu et personnages c est encore plus court) et avec l humour ça passe bien

@Elenwey j'étais allé le voir au ciné, j'avais bien aimé. De l'humour et du suspens ça marche bien

Cela faisait un petit moment que ce livre était dans ma liste à lire et voila c'est chose faite.
Ce mélange de science fiction et de correspondance épistolaire ne ressemble à rien de ce que j ai pu lire avant. On est loin d'une simple correspondance transposée dans un univers de futuriste, les auteurs sont allés beaucoup plus loin dans leur travail du concept: Les 2 genres sont vraiment étroitements imbriqués car l'aspect SF rejaillit jusque dans les supports utilisés pour la transmission des lettres et les voyages dans le temps ont eux même une grande influence sur le contenu des lettres et la trame de l'histoire.
En revanche de l'univers SF qui sert de contexte à l'histoire on ne sait que peu de choses à travers les scènes décrivant les circonstances de lecture des lettres ou leur contenu et le livre se focalise sur cette relation entre Rouge et Bleue, 2 êtres foncièrement différents mais dont on va sentir la relation prendre de l'ampleur et de l'intensité au fur et a mesure du récit et de leurs découvertes respectives.
Celà donne une sorte de tourbillon ou de chorégraphie entre les 2 personnages, aussi bien à travers leur duel que leurs lettres, servie par une écriture poétique et ciselée qui m'a complètement emporté et et retourné vis à vis des points que je trouve négatifs d'habitude: le fait d avoir peu de contexte, peu de détails sur ce monde, la guerre menée par les 2 camps, le fait que le livre soit court et empêche les auteurs de développer l'univers. Cela se traduit par une correspondance intense qui va a l'essentiel mais dans un style magnifique et l'univers autour sert d'écrin et de support à l'intrigue sans ajouter de superflu qui pourrait nous détourner.
Je n'ai pas de fibre artistique ni poétique mais au niveau du style d'écriture j'ai vraiment ressenti quelque chose, l'impression que chaque mot, chaque expression ou formulation avoit été travaillée et choisie avec soin ( comme une oeuvre ) et il en va de même avec la structure de l'histoire, la manière donc les voyages dans le temps interagissent avec le déroulement, il en ressort une impression d'élégance ou il n a rien a ajouter ni a retirer

Correspondance + SF + avec un style poestique dans un format court, un condensé bien improbable sur lequel je n'ai rien de négatif à dire et qui a débouché sur un véritable coup de coeur

@Koursk han mais j'avais pas fait le lien avec le film La Momie merci du rappel @Koursk c est fou ce qu il a changé
Si c est bien joué (un oscar quand même) et bien traité y a moyen que ça le fasse

@Elenwey je connais l auteur de nom, notamment pour les piliers de la terre mais je ne me rappelle pas avoir lu un de ses livres. Je ne suis pas très féru de médiéval mais a force de vous lire sur ces oeuvres ça aiguise ma curiosité donc il y a des chances que je me penche dessus un de ces jours