Oui le Docteur est bien nerveux et Ncuti Gatwa en fait un excellent.
Les 2 premiers épisodes sont vraiment un échauffement parce que la série ne devient que meilleure au moins jusqu'au 5eme, dernier que nous avons vu pour le moment dont l'ambiance est géniale.
Y a un semblant de lore qui se construit doucement (le Toymaker, Villengard) mais les épisodes continuent d'être indépendants, l'ascendance biologique inconnue de Ruby constituant le seul timide fil rouge.
Nous restent 4 épisodes pour le confirmer ou non en souhaitant pour ma part un univers plus approfondi.
Dommage car le perso a une ambiguïté vraiment intéressante. Mais son retrait est pour de bonnes raisons et il faut toujours s'y attendre maintenant.
Alors j'ai jamais fait de retour car j'ai vu la série bien après la hype mais je regarderai la 2eme avec grand plaisir. Et contrairement au camarade Lapin s'il reste un fan du perso d'Enid je serai ce fan. Le duo avec Wednesday marche du feu dont je reprends sans modération.
Tout est bien fait, le suspense marche pas mal bien qu'on puisse voir venir quelques twists et Ortega est pas assez brillante pour prendre toute la lumière (ce qui n'aurait pas convenu à son perso)... bien heureusement car Wednesday n'est ainsi pas le seul atout de sa série éponyme. Alors je pardonne mieux sa criante overhype.
Par contre je ne veux pas que Zeta-Jones et les autres Addams prennent plus de place dans la nouvelle saison. La venue de Gaga en guest... stop. Wednesday est un teen-drama. Ortega et ses camarades jeunes doivent continuer de porter la série seuls ou presque. Et c'est pas non plus la famille Addams. Plus d'Enid, moins de Morticia
Crazy, Stupid, Love. est un film de Glenn Ficarra et John Requa avec Steve Carell, Julianne Moore, Ryan Gosling et Emma Stone.
Cal apprend de sa femme Emily qu'elle l'a trompé et veut divorcer après 25 ans de mariage. Réalisant que la routine les a séparés, il accepte de Jacob, un tombeur, qu'il l'aide à retrouver l'assurance et la séduction pour retrouver l'étincelle perdue et reconquérir son seul amour.
La BA :
C'est une comédie fraiche pendant 1 heure qui tourne ensuite au malaise, plusieurs situations étant franchement embarrassantes comme le triangle amoureux
baby-sitter, père, fils
ou le discours final incitant à ne jamais abandonner si l'élu de son cœur dit non. (en 2020 ça envoie un mauvais message).
Le film cache néanmoins très bien ses surprises, au moins 2 fois j'ai très naïvement rien vu venir
alors qu'une fois qu'on sait, on se dit que c'était évident : la prof avec qui couche Cal qui est la prof de son fils, et le perso d'Hanna qui est la fille de Cal et Emily, mentionnée 1 ou 2 fois sans que j'aie fait le rapprochement
Plusieurs situations sont marrantes notamment dans la 1ère heure (et même plus tard le moment où les persos se retrouvent tous dans le jardin est très bon ), les persos sont tous likables et s'amusent mais le message envoyé qui n'est pas bon ne peut pas être négligé.
C'était Jean-rabat-joie pour PopcornFr, à vous les studios
@Guizmo Y a de très bonnes vannes dans cette BA. Notamment à la fin
la botte avec le visuel pour celleux qui l'auraient pas, et les armoricains.
Nul doute que la série en sera farcie comme les BDs. Je prends avec plaisir tant que ce sont des bons JDM dans ce ton, dignes de la 1ere vie du gaulois, celle de Goscinny. Et je doute pas de Chabat pour lui faire honneur.
En revanche comme Angelina je trouve le perso de la jeune femme pas assez romain. Les romains dans Astérix sont ambitieux, sournois ou peureux. Ce perso ne renvoie rien de tout cela.
Bien que contradictoire au lore posé par "Comment Obélix est tombé dans la potion" mais on pardonne, Uderzo lui-même s'étant largement assis sur son propre lore avec des contradictions bien plus importantes, coucou les anniversaires.
Je trouve néanmoins bienvenu et heureusement pas incohérent pour un sou le parti pris de l'ascension de César qui serait intervenue pendant l'enfance des héros, nés dans une Gaule en paix.
C'est plus classique ensuite, jusqu'à des gags repris mot pour mot qui marchent moins bien qu'au format papier, et on mélange des arcs secondaires d'autres tomes sans que ce soit vraiment bien utile
le chef malade du foie du Bouclier arverne introduit Bonemine mais reste sans suite, et finalement le chantier du stade du combat ressemble fort à celui du Domaine des dieux... déjà passé sous la moulinette de l'animation moderne par le film d'Astier.
Les gags ne provenant pas directement de la BD sont le plus souvent bons, on sourit volontiers. Le nouveau perso qui l'incarne le mieux est Toutétobofix le clairvoyant.
Enfin une remarque de gros puriste ou conservateur chiant que je suis pourtant pas : un perso en remplace totalement un autre et je le justifie pas trop. J'aime bien le druide Amnésix de la BD, et si son alter-ego est introduite par une entrevue marrante avec les héros, je trouve son allure et son caractère assez hors-sujet dans Astérix.
Je sais qu'à un moment il était sur Netflix mais je crois qu'il n'y est plus.
Je l'ai encore vu attendre patiemment dans notre liste y a pas une semaine, j'espère qu'il y est encore v_v (sinon ce sera ma faute, je suis jamais motivé à regarder des films)
Les 2 derniers épisodes sont de nouveau plus convaincants, en prenant une direction plus spectaculaire que la BD bien que des blagues soient trop lourdes (le commentateur on a vite compris).
Les puristes vont conspuer une grosse ficelle que ne permet pas la BD :
le changement de chef, une option que balaient les gaulois dans la BD car purement interdite mais ici ouvertement encouragée !
mais c'est pas grandement important car permet une résolution moins attendue pour les connaisseurs et plus dramatique pour les moins connaisseurs, avec des gaulois sur le point de perdre comme presque jamais.
En sus des références aux
"Comment Obélix est tombé dans la marmite" ou Le Bouclier arverne des 1ers épisodes, on retrouve d'autres tomes pour cette résolution : Le Fils d'Astérix avec le village détruit par les romains et Le Grand Fossé avec la potion piégée.
La série restera pas culte comme la 1ere prod Astérix de Chabat et on oubliera vite son existence comme tant d'autres prods Netflix avant elle, mais ce sont 2h30 pas désagréables pour un sesterce.
PS : patientez au générique du dernier épisode, y a une petite surprise très sympa.
C'est l'histoire d'Eric qui aime Anne mais qui retrouve Marie, son ex, et qui se prend à rêver à une seconde chance.
C'est l'histoire d'Elsa qui, après s'être jurée de ne plus s'engager qu'avec son Homme Idéal, rencontre en Jérôme cette perle rare et c'est là que les ennuis commencent.
C'est l'histoire de Vincent et Marianne qui n'ont rien en commun et pourtant tout pour se plaire.