@Kallindra C'est le film de Satan, rien que l'affiche est monstrueuse.
Ils ont pris le pire enfant du monde, lui ont fait prendre la pire pose du monde avec le pire sourire du monde, la pire permanente du monde avec le pire dégagement de front du monde, qui a validé ça :
Barbie Land, c'est le monde de Barbie, et c'est notre monde. Barbie le domine, fait les lois, est simplement toute puissante. Ken lui, est une potiche sans autre condition que faire partie du décor.
Si cela ne vous rappelle rien, bravo ce film s'adresse à vous. Mais pas bravo parce qu'il ne vous parlera certainement pas. Il y aura 2 publics pour Barbie, une partie qui sera sensible au propos du film (indépendamment de toute appréciation artistique du produit), et une qui ne le sera pas et c'est par les 2 que se mesureront la réussite du film, de ce qu'il représente et le chemin restant à parcourir.
Barbie se veut pas réaliste tant la caricature y est reine. Mais Barbie se veut important par le propos qu'il porte, qui lui est tout à fait juste. Le moment du film qui l'exprime le mieux n'est pas porté par Barbie, n'est pas porté par Ken, mais est porté par Gloria, perso tout à fait humain, vrai, alors que
Barbie comme Ken, représentations du puissant tombé de son piedestal et de l'insignifiant propulsé au sommet chacun sans y être préparés, se sont perdus.
La fin du film est tristement plus réaliste que jamais, quand
aidées par Gloria et sa fille, les Barbie reprennent le pouvoir. Le message n'est alors compris qu'en partie : Ken obtient de la place, mais pas trop. Qui ne fera pas de parallèle avec notre monde qui s'il n'invisibilise plus la femme, reste bien loin de l'utopie de la parité ?
La démarche artistique est canon. Souvent criarde de couleurs notamment au début du film, mais clinquante comme il faut. Robbie et Gosling sont comme attendus parfaits, et je dois aussi crier mon amour infini pour Kate McKinnon qui devrait être dans environ tous les films existants tant elle est parfaitement barrée.
Au rayon des moins biens, j'ai eu du mal à situer le perso d'Allan. J'ai pê manqué d'attention, mais le "buddy de Ken" m'est apparu le cul entre 2 chaises, ni proche de Barbie, ni proche de Ken, sans trop comprendre lui-même son apport dans l'équation. Quant à la relation entre Gloria et sa fille, elle évolue un tantinet trop rapidement, Sasha acceptant puis participant bien vite aux événements sans vraie contestation d'adolescente.
Mais le reste est pas loin du sans faute, et surtout, surtout, le film est important et cela surpasse tout.
Barbie nommé 8 fois aux Oscars... mais pas dans plusieurs catégories importantes.
Car si Ryan Gosling figure bien dans les nommés pour le meilleur acteur et America Ferrara pour la meilleure actrice dans un second rôle, les deux instigatrices majeures du carton mondial de 2023 Margot Robbie et Greta Gerwig ne concourront pas pour les meilleures actrice et réalisatrice.
L'acteur canadien ne le comprend pas :
« Il n’y a pas de Ken sans Barbie. » [...] « Et il n’y a pas de film sur Barbie sans Greta Gerwig et Margot Robbie, les deux personnes les plus responsables de ce film historique et mondialement célèbre »
Faut bien dire que récompenser (au moins par une nomination, avant une statuette ?) l'interprète de Ken, et non celle de Barbie ni la réalisatrice d'un film qui dénonce spécifiquement le patriarcat fait sourire jaune.
The Weeknd est un musicien canadien de pop-rnb ayant publié 5 disques dont le dernier, After Hours paru le 20 mars dernier.
Je connaissais de nom et ai écouté After Hours cette semaine, j'aime assez pourtant c'est pas ma came d'habitude. Les chansons sont inégales mais je suis complètement fan de In Your Eyes :
notre propre réflexion introspective quant au fait d'appréhender la vie et notre propre approche onirique façon scato-uro-vomito philosophique à décodage DBX