Je suis dans une situation similaire. Et en fait c'est absolument impossible de se positionner.
Le truc c'est que admettre qu'on a subit un viol n'est pas obligatoirement un processus rapide. Souvent on a honte et tout ce qu'on veut c'est oublier, tout enterrer. Et puis il y a toujours le "c'est peut être un peu de ma faute aussi". La victime culpabilise énormément.
C'est pour ça que ça peut se réaliser des années après. Puis vient la prise de conscience du "si il me l'a fait à moi il peut le faire à une autre". Et c'est là que l'on commence à dénoncer...
De base j'aurais tendance à croire la victime. Parce que accuser de viol ne rapporte que des ennuis. Si elle le fait c'est que vraiment...Après : est ce qu'elle a porté plainte ?
Y a que la justice qui peut démêler le vrai du faux. Nous on est pas juges, on a pas les compétences. Pour ma part j'ai prévenu cet ami accusé de viol par une autre amie que si jamais il était prouvé que c'était vrai non seulement je ne lui parlerais plus mais qu'en plus je lui ferais la misère. En attendant je laisse le bénéfice du doute mais franchement j'évite de le cotoyer