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Hermit616
Salut ! En parlant d'entreprise, je voulais profiter pour parler d'une expérience assez rageante quand j'ai essayé de chercher un job.
J'ai cherché pendant un moment sur le net et j'ai fait le tour d'un site appellé Restoteam, qui est censé être une plate-formes d'annonces pour des restaurants qui recrutent. J'ai tenté ma chance, puis sur l'un d'eux, un restaurant appellé "Chez Stéphane" rechercherait des serveurs, alors j'ai essayé de les contactés par le seul contact disponible qu'est un numéro de téléphone, commençant par un 06, donc un portable. Quand j'ai pu avoir le propriétaire, je lui ai parlé de l'annonce, et il s'est tout de suite montré désagréable, irrespectueux, et insultant. Je ne pourrais vous faire une transcription précise, mais j'ai bien retenu un très "charmant" "Cassez les couilles". Puis il a raccroché en me disant sarcastiquement que je suis vraiment professionnel en l'appelant. Une vraie preuve d'hypocrisie de la part d'un mec qui poste une annonce d'emploi. ça m'a assez bien mis sur le cul évidemment et ça m'avait assez bien énervé. Le goût amer de cette rencontre m'est resté dans la bouche pendant un certain moment je dois dire, et ça m'a assez bien frustré et dérangé dans mes autres activités.
C'est pourquoi il fallait que je couche ça dans ce défouloir. Après le passé c'est le passé comme on dit. Faudra juste que je pense la prochaine fois si j'ai un entretien téléphonique avec ce même genre d'énergumène de lui dire sans tourner autour du pot d'aller se faire foutre. Et aussi dans mes recherches futures de me renseigner davantage sur la boite avant de contacter (je me suis aperçu plus tard que les avis sur le restaurant que j'ai cité plus haut sont pas très élogieux pour une grande part) et aussi éviter d'appeler un numéro de portable.
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Hermit616
Tout d'abord, je vous présente le premier film.
Réalisation: Paul Verhoeven
Scénario: Edward Neuimeier et Michael Miner
Musique: Basil Poledouris
Casting principal: Peter Weller, Nancy Allen, Ronny Cox, Kurtwood Smith, Miguel Ferrer
Genre: Science-fiction
Date de sortie: 17 juillet 1987Synopsis tirée d'Allociné:
Détroit, dans le futur. Le problème de la délinquance se pose de façon permanente. D'un côté, Jones a mis au point une machine guerrière très sophistiquée, ED 209. De l'autre, Leon, un arriviste, a conçu Robocop, mi-homme, mi-robot. C'est lui qui l'emporte et Murphy, un jeune policier assassiné par des bandits, est utilisé pour donner forme et vie au Robocop. Il devient un tueur professionnel au service de la ville... En 1990, Irvin Kershner a réalisé "Robocop II" toujours avec Peter Weller, puis, en 1992, Fred Dekker a signé "Robocop III", cette fois avec Robert Burke dans le rôle-titre.
Mon avis: Verhoeven nous offre une vision futuriste et dystopique de la ville de Detroit, en proie aux gangs sanguinaires que même la Police locale est incapable d'enrayer malgré le soutien présumé de l'OCP, mégacorporation ambitieuse, corrompu, et dénuée de scrupules. Après une très violente rencontre qui blessa mortellement le policier Alex Murphy, cette même corporation en profite pour lui sauver la mise en faisant de lui le cobaye de leur expérience secrète. Ainsi naquit RoboCop, policier cybernétique à la pointe de la technologie et terreur des criminels. Son arrivée annonce l'espoir d'un retour de l'ordre et de la sécurité à Detroit.
Si l'on en croit Paul Verhoeven, la transition Alex Murphy-RoboCop peut être comparé à la mort et à la résurrection du Christ, et peut également être apparenté à un messie venue sauver la ville de sa destruction. Une interprétation qu'on peut sans doute bien deviné dès le début de service de RoboCop, qui enchaine alors victoire sur victoire.
Concernant les effets spéciaux, un grand bravo à l'équipe pour être capable de retranscrire l'ambiance violente, décadente, et gore du film lors des différentes scènes d'action, qui offre un caractère assez jouissif et dynamique au long-métrage.
Je soulignerai également la bonne présentation de l'univers de RoboCop via un journal télévisé fictif rapportant non seulement des news, mais aussi des publicités montrant divers inventions. Certaines apportent également un côté assez drôle et satirique en comparant Detroit à l'Amérique réelle.
Le casting de personnages et leurs acteurs sont performants et crédibles, avec mention spéciale pour le personnage de Clarence Bodicker, interprété par Kurtwood Smith. Celui-ci perdure comme l'un des meilleurs méchants de cinéma par son charisme et sa cruauté avéré, présentant une image parfaite d'un parrain du crime.
Pour tous les fans de science-fiction et de cyberpunk, ce film est pour vous !
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Hermit616
Bien, dans ce nouveau post, je vais vous parler des différents films RoboCop qui sont sortis jusqu'à présent. Cela sera aussi l'occasion de discuter entre fans de cette saga mythique de la science-fiction et du cyberpunk, dont le premier film est un pur produit des années 80 (qui reste à mes yeux l'ère mythique de la pop culture !)
En espérant éveiller des souvenirs heureux pour les vieux fans du célèbre robot flic de Detroit et attirer l'attention des plus jeunes sur ce film culte !
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Hermit616
Tiré de Démolition Man, un de mes films fétiches, disposant d'une de mes VF favorites !
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Hermit616
@Hornet merci, le plaisir est également partagé ! Que c'est bon d'être de retour ! ^^
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Hermit616
Pour ma pile spéciale Cyberpunk, le programme actuel est le suivant:
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Neuromancien, de William Gibson
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Comte Zéro, de William Gibson
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Mona Lisa s'éclate, de William Gibson
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Le Samouraï virtuel, de Neal Stephenson
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Player One, d'Ernest Cline
Souhaitez moi bon courage !
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Hermit616
Je me relance en ce moment dans le genre Cyberpunk, et donc je suis en train de lire ou plutôt relire un des meilleurs romans du genre par William Gibson, considéré encore à ce jour comme l'un des fondateurs du mouvement Cyberpunk. J'ai nommé Neuromancien !
Fiche et Critique à venir après lecture et au petit matin proche !
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Hermit616
@icescream C'en est d'après ce que l'on dit, même si perso je n'y ai pas encore joué pour confirmé.
@kallindra a dit dans Les open world :
@hermit616 a dit dans Les open world :
Open World
Je pense que wikipédira répond très bien à la question :
Monde ouvert-wikiClairement, mais j'aurai quand même voulu avoir l'avis général des joueurs, plus fiable selon moi pour répondre à la question. Et puis en plus je pensais qu'on pouvait en débattre pour avoir l'avis de chacun.
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Hermit616
Bien, j'inaugure ce topic par une question simple: qu'est-ce qu'un Open World en fait ?
Question assez facile à répondre pour tous ceux qui ont joué à GTA, Skyrim, et plus récemment à Breath of the Wild et à The Witcher 3: Wild Hunt. Je serais bien d'accord qu'un Open World est un monde gigantesque à parcourir avec son personnage joueur pour accomplir les quêtes et les activités de son choix, ainsi qu'à l'explorer à loisir, sans quasiment de limites et de temps de chargement.
Toutefois, certains jeux tels que les deux premiers Shenmue et les deux premiers Fallout sont considérés comme des Open Worlds à part entière, alors qu'en fait, pour ceux qui y ont joué incluant moi, les mondes "ouverts" sont en fait divisés en plusieurs zone-fenêtres séparés, avec un écran semblable à un temps de chargement. Difficile de vraiment appeler cela des Open World au sens conventionnel, même si on fait sans doute avec les moyens du bord.
Du coup, en espérant résoudre la problématique du paragraphe précédent, je repose la question cité plus haut: qu'est-ce qu'un Open World ?
En espérant avoir divers avis sur la question à partir de tous les jeux que vous avez joués, le mien inclus
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Hermit616
Réalisateur: Sean S. Cunningham
Casting principal: Betsy Palmer, Adrienne King, Jeannine Taylor, Robbi Morgan, Kevin Bacon, Harry Crosby, Laurie Bartram, Mark Nelson, Peter Brouwer
Genres: Horreur, Slasher
Année: 1980Synopsis (tirée d'Allociné) : En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Lors de la préparation du camp pour son ouverture, les moniteurs du centre disparaissent les uns après les autres pendant la nuit…
Mon avis: Pour commencer mon odyssée culturel à travers cet ère mythique qu'est les années 80s, j'entame ma première étape en 1980 à commencer par Vendredi 13. C'est là un des films qui a contribué à populariser le cinéma d'horreur de type slasher, initié à ma connaissance par le film Halloween de John Carpenter. C'est aussi le premier d'une saga mythique qui va introduire la figure horrifique iconique de Jason, bien qu'il n'apparait pas encore comme un antagoniste dans ce film.
Dans ce film, on prend la formule traditionnel du slasher: un mystérieux assassin traque un par un des ados insouciants qui mènent alors leur vie habituel de jeunes (ici des moniteurs pour une future colonie de vacance) et les tuent de la manière la plus horrible qui soit. Le suspens et la peur sont au rendez-vous, accompagné d'une musique particulièrement effrayante à chaque meurtre, et le réalisateur s'arrange toujours pour faire durer le mystère du tueur en ne montrant presque rien de lui, si ce n'est des bouts de bras et de jambes, ainsi que les armes employés. Les mises en scènes sont bien manoeuvrés pour nous rendre nerveux quand aux moments où les moniteurs vont rencontrer leur fin horrible, nous donnant ainsi le pressentiment de ce qui va arriver à l'avance.
Les effets spéciaux de l'époque sont plutôt bien fait, grâce au travail fantastique de Tom Savini, qui fait pratiquement croire que les égorgements, les coupures, et les décapitations sont vraies, ce qui change assez des productions 3D certes spectaculaires mais surréalistes à mon goût.
Le twist de fin rappellera assez Psychose pour ceux qui l'ont vu, avec le tueur étant clairement dérangé suite à un traumatisme qui justifie ses meurtres, et l'on appréciera bien le jumpscare à la fin du film.
Au final, Vendredi 13 est un des films d'horreurs les plus cultissimes de tous les temps, et on lui pardonnera facilement l'absence de Jason, tellement il parvient à nous donner des sueurs froides au bon sens du terme. A voir en urgence pour les amateurs du genre
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Hermit616
Auteur: Miyashita Hiroki
Genres: Isekai, Fantasy, Comédie
Année: 2019
Editeur français: Kazé
Nombre de volumes actuel: 6 (1 en France)Synopsis (Tirée de Nautiljon) : Yakuza cinquantenaire régnant à l'ancienne sur son quartier, Ryûmatsu est victime d'un complot et se noie... mais se réveille dans le corps de Ryû, la délicate princesse du royaume de Lundberg. Un monde magique ? Qu'à cela ne tienne ! Il est redevenu jeune et vigoureux... vigoureuse ! Et son nouveau territoire... royaume, a besoin de ses poings pour être défendu !
Mon avis (basé sur le premier tome) : Un manga de type isekai que j'ai découvert récemment, et dont le concept m'a tout de suite intéressé et conquis: ici on a un vieux yakuza bien badass qui après sa mort se voit réincarné en tant que pure et jolie princesse dans un monde de fantasy. D'autant qu'il conserve sa personnalité de base, cela créer un contraste assez hilarant par rapport à l'univers de la princesse, vu alors comme un membre de la royauté bienveillant.
Les choses prennent également un virage assez intéressant et marrant quand il décide d'employer ses méthodes de yakuza dans un village au bord de la dérive, dévasté par un trafic de drogue locale. On peut dire cela prend une tournure assez hilarante et efficace, et l'on attend de voir ce que ça va donner par la suite. Un manga assez original avec un bon potentiel à suivre donc. -
Hermit616
Auteur: Eiichi Shimizu
Dessinateur: Tomohiro Shimoguchi
Genres: Science-fiction, Super-héros, Tokusatsu
Editeur français: Kurokawa
Année: 2011
Nombre de volumes actuel: 16 (15 en France)Synopsis (tirée de Naultiljon) : Shinjiro Hayata est un jour attaqué par des ennemis qu'ils ne connaît pas. Ultraman vole alors à son secours et, en se démasquant, lui révèle qu'il n'est autre que Shin Hayata, son père. Shinijiro décide alors de s'allier à la cause d'Ultraman en l'aidant à combattre le mal...
Mon avis: Suite de la série télévisé à succès japonaise du nom d'Ultraman dans les années 60, le manga Ultraman fait également office de réimagination de la franchise, ses auteurs nous donnant leur vision de la saga par les aventures de Shinjiro Hayata, fils de l'Ultraman originel.
Dans cette série, la nouvelle incarnation d'Ultraman prend maintenant la forme d'un super-héros en armure, bien inspiré de celle d'Iron Man de Marvel, et bien que l'on ait pas de combats à taille de géant comme dans la série originelle, on pardonnera cette nouvelle orientation polémique par des combats bien endiablés et bien orchestrés contre les aliens criminels. A cela s'ajoute des intrigues intéressantes proche d'un thriller conspirationniste, avec des personnages complexes, du bon côté ou du mauvais côté, qui ont plus d'un tour dans leur sac et ont des projets bien mystérieux quand à la planète Terre. Difficile donc de savoir qui sont les bons et les mauvais jusque là, ce qui rend la série bien intéressante.
On a aussi le héros lui-même s'interrogeant sur le sens de sa nouvelle vocation, jusqu'à finir par progressivement embraser sa destinée de héros. Le reste du casting se veut bien diversifié et développé, et l'on s'amusera à reconnaitre les références à la saga Ultraman, par d'autres personnages importants du mythe comme Dan Moroboshi (issue de base d'Ultraman Seven) ou Seiji Hokuto (Issue de la série Ultraman Ace), ou encore ses monstres désormais légendaires prenant la forme de personnages importants, tels Red King, Dada, ou encore Zetton.
En fin de compte, ce soft reboot se veut assez original et passionnant, nous donnant ainsi une histoire de super-héros digne de Marvel ou DC à la sauce japonaise, et ne manquera pas de nous faire part de nombreuses surprises sous forme de coup de théâtre, accompagné de combats épiques !
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Hermit616
Réalisateur: John McTiernan
Genre: Science-fiction, Action
Casting principal: Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrilo, Bill Duke, Richard Chaves, Jesse Ventura, Sonny Landham, Shane Black
Année: 1987Synopsis (tirée d'Allociné) : Le commando de forces spéciales mené par le major Dutch Schaeffer est engagé par la CIA pour sauver les survivants d’un crash d’hélicoptère au cœur d’une jungle d’Amérique Centrale. Sur place, Dutch et son équipe ne tardent pas à découvrir qu’ils sont pris en chasse par une mystérieuse créature invisible qui commence à les éliminer un par un. La traque commence.
Mon avis: Predator est à mes yeux, et sans doute aussi pour d'autres fans d'Arnold Schwarzenegger, un de ses films les plus indécrottables de son palmarès cinématographique. Incarnant une nouvelle fois un colonel des forces spéciales (il en avait déjà jouer un dans Commando), l'acteur montre de nouveau son grand talent pour la badasserie via son personnage, qu'il n'hésite pas à montrer durant tout le film. Le reste du casting est pas mal non plus et certains ont un tel charisme de badass attitude qu'on s'y attache beaucoup et on sera donc peiné de leurs morts. Comme par exemple Blain et sa sulfateuse redoutable, qui a montré sa valeur dans le domaine du cinéma d'action notamment lors de la scène du raid du camp rebelle.
Puis vient l'intrigue principale où la troupe se fait traquer et voit ses membres tuer un par un par un mystérieux chasseur, le titulaire Predator, qui se la joue assez amateur de safari, traquant du gibier dangereux. La mise en scène de la traque se veut presque proche d'un film d'horreur, comme dans le genre slasher à peu près, où le suspens prime ainsi que la peur ressenti face à un ennemi inconnu et intouchable de prime abord. Presque tous se font tuer, et il faudra compter sur les talents de guérilla et de commando du héros pour venir à bout de son ennemi enfin. Un final assez semblable à David et Goliath en somme, mais qui se voudra bien spectaculaire pour les yeux. -
Hermit616
Première série coréene que je regarde, et après visionnage de la série intégrale sur Netflix, je dois dire que je suis bien sur le cul ! (Au sens positifif bien entendu)
On a une intrigue très originale et passionnante assez similaire au Battle Royal japonais, où des joueurs endettés participent à un jeu mortel pour empocher des milliards de Wons. Les personnages sont bien conçu, développés, et interprétés par leurs acteurs respectifs, avec des backgrounds sympathiques pour la plupart, et on s'attache facilement à certains. Cela créer ainsi des sentiments de peine quand viens la fin pour certains, de manière assez tragique.
En effet le cours du jeu et de l'histoire en général va pousser certains personnages à prendre des décisions assez contestables et douteux au niveau de la moralité, et les sentiments les plus noires de certains ne tardent pas à se dévoiler au fur à mesure des épisodes. La mise en scène des épisodes et des différents jeux justifient bien les thématiques voulus et donne ainsi une profondeur à la série.
Au final, Squid Game mérite bien son succès, et on attend avec impatience ce que donnera la deuxième saison à venir, car. -
Hermit616
Je viens de le terminer à l'instant. Franchement, on tient là un véritable chef d'oeuvre de la bande-dessinée et du comic book américain en général ! On peut expliquer cela par une intrigue générale bien complexe interragissant avec tous les protagonistes de l'histoire selon le point de vue de chacun.
De plus on a un sacré mélange de genres qui donnent un sacré bon résultat: partant d'une enquête sur le meurtre d'un justicier masqué dont la tonalité est digne d'un polar, on passe progressivement à ce qui ressemble à un thriller conspirationniste, doublé aussi d'une dimension de SF par le biais du Docteur Manhattan avec ses super-pouvoirs quasi-divins influant sur les atomes et bien plus. On a par ce fait une déconstruction et une parodie du genre super-héros, où les aventuriers costumés sont mal vus et passeront pour insignifiants par rapport à ce qui va se passer durant toute l'histoire.
Les personnages sont assez intéressants, notamment parmi les héros, qui sont traités ni comme réellement bienveillant, ni réellement malfaisant. Ils sont pas si différents de nous en fait et ont chacun un esprit assez particulier s'interrogeant sur la nature humaine et le vrai sens de sa vie. Parmi les exemples illustrant mes dires, on peut citer Rorschach et sa justice impitoyable convaincu du mal absolu se trouvant dans chaque criminel et même chez les hommes en général, le Docteur Manhattan prenant aussi conscience de la nature destructrice et vaniteuse de l'humanité et s'en détachant peu à peu pour se concentrer sur le reste de l'univers, ou encore le Comédien qui s'adonne à son cynisme exacerbé, comprenant bien comment marche le monde impitoyable dans lequel il vit.
Les divers documents à chaque fin de chapitre se révèlent enrichissantes pour développer le monde de Watchmen et permettent ainsi de mieux cerner les personnages bien établis, ainsi que la société de l'uchronie dont on est témoin (Nixon toujours président, une guerre du Vietnam remporté par les américains), et on ne manquera pas de se passionner pour la petite mise en abyme qu'est la BD Tales of the Black Freighter, qui nous raconte une histoire passionnante sur la descente dans la folie.
En bref, Watchmen est une véritable perle certes complexe, mais magistralement bien mené qu'il serait regrettable de passer à côté.
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Hermit616
Auteur: Neil Gaiman
Genres: Roman court, Conte noir
Année: 2002Synopsis (tirée de Babelio) : Coraline vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs: deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice !", clame Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend. Attention, grand frisson.
Mon avis: Le premier Gaiman que je lis perso, et après lecture complète je dois dire que c'est assez sympa. On a là un mixte entre roman et conte quant à la narration, les codes de ce dernier sont exploités à merveille en nous offrant un conte fantastique et horrifique à la fois.
On peut voir aussi Coraline comme la version Neil Gaiman d'Alice au pays des merveilles, avec notamment comme points commun la naiveté infantile des deux protagonistes, une enfance insouciante, et un voyage extraordinaire dans un autre monde, ainsi que deux antagonistes féminins hostiles (La reine de coeur d'Alice et l'Autre-mère de Coraline) qui mettent des bâtons dans les roues des deux enfants. Sans compter que les péripéties sont bien narrés et respectueux du code du conte, et on s'attache sans problème à l'héroine principale du livre. Assez court selon moi, mais très intéressant, à lire au moins une fois, surtout si on a apprécié le film qui en est tiré.
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Hermit616
Développeur: Irrational Games
Editeur: 2K Games
Directeur créatif: Ken Levine
Genre: FPS
Plates-formes: PC, PS3, Xbox 360, PS4, Xbox One, Nintendo Switch
Année: 2013Synopsis (tirée de Jeuxvidéo.com) : Bioshock Infinite est un jeu d'action à la première personne. Le titre entraîne le joueur en 1912 et le glisse dans la peau de Booker DeWitt, homme de main et détective endetté. Sa mission consiste à ramener à New York une jeune femme manifestement retenue dans Columbia, une mystérieuse ville flottante. On utilisera pour cela un arsenal varié ainsi qu'une palette de pouvoirs baptisés Toniques.
Mon avis: Ce nouvel épisode de BioShock prend place dans un cadre inédit, loin de la cité sous-marine de Rapture et de ses sombres intrigues. L'histoire prend place à la fois dans la cité volante utopique de Columbia, qui détient aussi une part d'ombre monstrueuse. L'intrigue du jeu qui consiste de base à secourir une jeune femme pour le compte d'un mystérieux employeur se révélera être plus tard une des histoires les mieux ficelés, complexes, et alambiqués qu'on puisse avoir dans l'histoire du jeu vidéo. Toutefois, cette histoire bien écrite risque fort de perdre les joueurs les moins patients quant à la compréhension du schéma scénaristique, qui implique notamment mondes parallèles et paradoxes temporels, donc attention au cerveau qui chauffe !
Pas mal de thématiques sont exploités au plus haut niveau quant à la culture et à l'histoire de Columbia, empruntant à la fin du 19ème siècle au niveau esthétique. La foi religieuse allant jusqu'au fanatisme, le culte de la personalité, la discrimination raciale, l'envie de liberté, la rédemption, et la recherche d'identité sont parmi les thèmes que l'on retrouve le plus au cours du jeu, comme on le verra bien en y jouant, que l'on soit néophyte ou vétéran. Bref, une narration dont la qualité n'est pas à négliger.
Au niveau du gameplay, on a tous les ingrédients classiques d'un FPS à succès, combinés avec les codes de l'action-aventure, et on reprend presque la même formule que les deux précédents opus. Cela donne un jeu bien fun à jouer, surtout si on exploite la nouvelle mécanique de l'aérotrame, qui donne lieu à des coups spectaculaires. On s'amusera aussi à imaginer diverses tactiques pour battre ses ennemis, avec un mélange d'armes à feu et de pouvoirs de Toniques (les Plasmides du jeu), plus la nouvelle mécanique impliquant les pouvoirs d'Elisabeth (notre compagne durant tout le jeu) qui en plus d'assister matériellement le joueur aléatoirement, peut aussi utiliser ses pouvoirs dimensionnel pour faire apparaitre du matériel utile ou de redoutables alliés.
Toutefois on regrettera une customization des pouvoirs plus réduit et une linéralité sans véritable liberté, les choix que l'on pourrait faire n'ayant pas de gros impact au final.Au final, BioShock Infinite est un jeu magistral alliant bon scénario en béton et gameplay dynamique qui saura à la fois plaire aux fans de la série, mais aussi aux amateurs de tir et de bonnes histoires bien écrites, ainsi que par extension à tout joueur de jeux vidéo qui se respecte !
Je conclurais en donnant mon avis sur les DLCs, consistant en une campagne de deux épisodes appellés Tombeau sous-marin, qui s'avère être en fait un prologue à BioShock premier du nom. Je ne spoilerai pas trop ici, tout ce que je dirais c'est que la campagne en vaut la chandelle, une nouvelle fois par son histoire bien écrite et les références au jeu de base nombreux, obligé vu le cadre principal. Dans la deuxième partie, l'infiltration est même fortement encouragé, et nous donne ainsi une façon de jouer inédite qui saura bien satisfaire les amateurs du genre. Bref, des DLCs qu'on regrettera nullement d'y jouer !
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Hermit616
Auteur: Watanabe Tsunehiko
Genre: Isekai, Fantasy, Tranche de vie, Romance
Editeur français: Delcourt/Tonkam
Année: 2017
Nombre de volumes actuel: 12 (9 en France)Synopsis (tirée de Nautiljon.com) : Zenjirou, un simple cadre, se retrouve propulsé dans un autre monde. La raison de son transport se trouve alors devant lui. La reine Aura, une sublime femme aux cheveux rouges, lui demande de devenir son époux et ainsi devenir roi-consort.
Sa seule tâche étant d'assurer à la dynastie une descendance, Zenjirou voit alors la possibilité de flâner comme bon lui semble dans cette nouvelle vie faite d'oisiveté.
Toutefois la réalité le rattrape bien vite, entre les secrets liés à son apparition dans ce monde et les manigances politiques dans la cour et entre les royaumes voisins, la nouvelle vie du roi Zenjirou risque d'être plus stressante que prévue.Mon avis (basé sur les 9 tomes sortis en France actuellement) : A Fantasy Lazy Life, adapté d'un light novel à succès au Japon, est un manga de type isekai assez sympa et original. Ici pas question de sauver le monde, le personnage principal a été invoqué pour épousé une reine, dernière survivante d'une dynastie dévasté par une guerre effroyable, et lui assuré une descendance. Eventuellement ils en viendront à s'aimer mutuellement, et leur couple fraichement mariée va contribuer à des réformes majeurs dans ce nouveau monde.
De ce que j'ai pu en lire, on à essentiellement une peinture du fonctionnement féodale du royaume de Capua (le royaume des protagoniste) ainsi que du reste du monde. Le jeu des politiques et des intrigues est aussi de mise ici, chaque partie faisant des action avec toujours un intérêt à la clé, en bref comme avec les différents gouvernements de notre monde. Cela va en bien comme en mal, mais il arrive que Zenjirou règle souvent certains problèmes grâce à son expérience de salaryman (un métier réccurent au Japon). Bref, on nous montre à la sauce fantasy et isekai comment marchait la politique au moyen-âge.
On a aussi droit à des situations assez marrantes et ingénieuses basés sur les différents outils et appareils du monde d'origine de Zenjirou, qui va également démarrer des projets innovateurs tels que la fabrication du verre dans son nouveau monde.
Un manga assez agréable à lire que je ne saurais que recommander et observer ce qu'il en adviendra au fil du temps, car il a un bon potentiel.