Reine is dead.
Ce titre des Smiths, qui fait parti de l'album phare du même nom, tourne en dérision la fascination des médias britanniques pour les histoires de royauté.
En effet, symbole d'un pouvoir et d'une autorité, les quelques artistes qui se sont inspirés de la reine dans leurs oeuvres n'ont pas toujours été très tendre avec elle.
Il y eu bien sûr l'emblématique God Save the Queen des Sex Pistols. Le groupe punk y dénonce "un régime fasciste" avec à sa tête une monarque "qui n'est pas un être humain".
John Lydon, chanteur du groupe, assure pourtant: « On n'écrit pas une chanson comme "God Save The Queen" parce qu'on déteste la race anglaise. On écrit une telle chanson parce qu'on les aime, et qu'on en a marre de les voir maltraités ».
Même les Beatles en mettent une couche avec Her Majesty, une piste cachée courte de 23 secondes où Paul McCartney parle de la reine en des termes peu flatteurs :
« Sa majesté est une jolie fille, mais elle n'a rien à dire
Sa majesté est une jolie fille, mais elle change tous les jours
Je voudrais lui dire que je l'aime beaucoup mais j'ai le ventre
rempli de vin »
Tout cela ne l'a bien sûr pas ébranlé de quelques manières. Elle a toujours su garder son pragmatisme en toute circonstance.