• erwin erwin

    Entièrement d'accord avec vous , quel plaisir que ce site , des gens intelligents et aimables , cela me change de l'ancien site ou j'étais avec vraiment la bêtise incarnée, bonne soirée Erwin

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  • erwin erwin

    ation et les inégalités

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    La fin de la mondialisation ? Entre 1988 et 2008, la mondialisation a profité aux Asiatiques les plus pauvres et aux Occidentaux les plus riches. Aux dépens des classes moyennes du Nord, dont l’appauvrissement relatif constitue aujourd’hui le principal défi politique. Propos recueillis par Antoine Reverchon.
    La mondialisation a ouvert une nouvelle ère dans le commerce international ; les marchandises circulent plus librement que jamais. Certains pays en voie de développement ont ainsi profité de ce nouveau contexte pour devenir de puissants exportateurs. Mais dans les pays industrialisés, les délocalisations ont durement touché les classes ouvrières. Faut-il voir dans ce mouvement un processus de redistribution planétaire qui permet de faire reculer les inégalités à l’échelle du monde ? Cette vision est-elle au contraire illusoire ? Éléments de réponse avec Branko Milanovic, économiste américain d’origine serbe, qui a fait l’essentiel de sa carrière à la Banque mondiale, où il a dirigé un programme de recherche sur les inégalités.

    On a coutume de lire et d’entendre que la mondialisation des échanges intervenue depuis un quart de siècle, avec la chute de l’Union soviétique et l’ouverture de la Chine et de l’Inde, a sorti des centaines de millions de personnes de la pauvreté. Le capitalisme aurait donc réussi là où le communisme soviétique et les expériences de développement « autocentré » de nombreux pays du tiers-monde ont échoué ?

    Il y a eu en effet un fort accroissement de la richesse mondiale sur cette période. Les pays d’Asie en ont été les principaux bénéficiaires, alors que l’Europe et l’Amérique du Nord en ont beaucoup moins profité. C’est l’inverse de la première mondialisation, entre 1850 et 1914, dont l’Europe et l’Amérique avaient été les seuls bénéficiaires, tandis que la Chine et l’Inde connaissaient une régression de leur richesse.

    Mais nous possédons aujourd’hui suffisamment de données pour savoir ce qui se cache derrière cette convergence, et découvrir qu’il y a en réalité des perdants et des gagnants de cette seconde mondialisation, tout comme pour la première. Nous avons désormais accès aux enquêtes menées auprès des ménages dans la plupart des pays du monde, où il leur est demandé quel est leur revenu disponible (d’où qu’il provienne) et leur consommation. Depuis la chute du communisme et l’ouverture de la Chine, nous pouvons travailler sur ces données jusque-là tenues secrètes. Et nous avons, à la Banque mondiale, lancé des enquêtes de ce type dans la plupart des pays d’Afrique.

    La compilation de données d’environ 130 pays sur vingt ans, de 1988 à 2008, montre que la hausse des revenus a été très forte pour deux catégories de la population mondiale : premièrement, celle qui se situe au milieu de l’échelle des revenus (entre les 40e et 60e centiles — c’est-à-dire que 40 % de la population mondiale gagne moins qu’eux, et 40 % plus qu’eux) ; deuxièmement, celle qui se situe tout en haut de cette échelle, le dernier décile, et en particulier les 1 % les plus riches. La première catégorie a vu ses revenus augmenter de 70 à 80 % ; la seconde, de 65 %. En revanche, la progression des revenus a été de moins de 10 % entre les 75e et 95e centiles. Elle est nulle pour les ménages situés au 80e centile.

    De qui s’agit-il, concrètement ?

    Les ménages à revenus moyens, qui ont vu leur revenu le plus progresser, sont essentiellement en Chine, en Inde, au Vietnam, en Thaïlande et en Indonésie. Les plus riches sont un peu partout, mais surtout aux États-Unis : 12 % des Américains font partie des 1 % les plus riches de la planète. Enfin, les classes moyennes européennes et américaines ont vu leurs revenus stagner.

    Les partisans des « bienfaits » de la mondialisation promeuvent la « théorie du ruissellement » : l’enrichissement des uns, en créant des activités, des emplois et de la consommation, finirait par enrichir tout le monde. Cela peut être vrai à un niveau national si des institutions procèdent à la redistribution des revenus. Mais au niveau mondial, cette théorie est fausse. Comme lors de la première mondialisation, la révolution technologique a créé des rentes énormes sur les produits nouveaux, et la mondialisation a étendu la captation de ces rentes à la planète entière.

    Les plus pauvres se sont enrichis, et le niveau de revenu des classes moyennes occidentales reste tout de même très supérieur à la moyenne. Ce n’est pas si mal, non ?

    Certes, mais il ne faut pas croire que les perdants de la mondialisation soient victimes d’une illusion d’optique. La stagnation de leurs revenus est due à l’explosion du chômage, à la généralisation de la précarité, à la faiblesse des salaires, aux délocalisations des entreprises vers les pays d’Asie. Surtout, ils ne vivent pas sous un gouvernement mondial, mais dans des États-nations. Le chômeur français ou américain se fiche de ce qui se passe en Chine. En revanche, il voit que, dans son propre pays, les 1 % à 5 % les plus riches ont profité de la mondialisation, contrairement à lui.

    De plus, ces inégalités, jusque-là masquées par le recours massif au crédit, ont été mises en lumière par la crise de 2008. La distribution des revenus est la même qu’avant la crise, mais alors que les riches ont reconquis en peu de temps leur niveau de revenu antérieur, celui des classes moyennes stagne ou diminue depuis huit ans, ce qui suscite désenchantement et colère. Des mouvements politiques ont compris que l’on pouvait prospérer sur le thème des inégalités : il est devenu possible de dire ouvertement que la mondialisation, ce n’est pas bon pour tout le monde.

    La convergence des revenus entre pays asiatiques et classes moyennes occidentales n’induit-elle pas un mouvement de relocalisation des activités chez nous ?

    Non, parce qu’il y a encore de nombreux pays dont la marge de progression est importante, en Asie du Sud (Cambodge, Birmanie) et en Afrique (Éthiopie, Kenya…). Il n’y aura pas de retournement. Et les personnes qui ont perdu leur emploi ou vivent dans la précarité depuis dix ou quinze ans ont perdu leur qualification ; il est trop tard pour qu’elles retrouvent une dynamique de hausse des revenus.

    Les économies occidentales ne vont-elles pas créer des emplois en « montant en gamme » dans la technologie, quitte à sacrifier les industries traditionnelles, laissées à la concurrence asiatique ?

    Il y aura certes des créations d’emplois nouveaux, y compris dans des activités qui n’existent pas encore. Mais y en aura-t-il autant que d’emplois perdus ? Surtout, les effets de la mondialisation durent depuis une génération, une vie entière pour certains, et ont modifié profondément les conditions de travail pour les générations suivantes. Tout se passe comme si on était retourné au travail à la tâche d’il y a cent cinquante ans, avec les « contrats zéro heure », l’ubérisation des services, la « flexibilisation » du marché du travail…

    Comment combattre cette aggravation des inégalités ?

    À partir de 1914 et jusqu’en 1980, il y a eu une période de forte baisse des inégalités. Pour de mauvaises et de bonnes raisons. Les mauvaises sont liées aux deux guerres mondiales. Au-delà de la destruction de richesses (qui réduit « naturellement » les inégalités), la guerre a été financée par les riches, et le maintien de la cohésion nationale a nécessité une redistribution des revenus. Les « bonnes » raisons, c’est que la pression de la révolution russe, du mouvement socialiste et du syndicalisme, renforcés par le désenchantement des classes populaires envers les classes riches, jugées responsables du conflit, ont accentué ce phénomène de redistribution. Enfin, l’accès à l’éducation s’est généralisé et a permis aux travailleurs d’obtenir les emplois plus qualifiés créés par le progrès technique.

    La période qui suit 1945 est unique dans l’histoire mondiale, car elle a vu simultanément la richesse mondiale augmenter considérablement (d’un facteur cinq pour des pays comme l’Italie, par exemple) et les inégalités diminuer d’un tiers. Alors qu’auparavant l’augmentation de la richesse globale entraînait celle des inégalités, comme cela est à nouveau le cas depuis 1988.

    Il faudrait donc une guerre pour inverser la tendance ?

    Il y a un risque non négligeable que le degré d’inégalités que nous avons atteint débouche sur des conflits, des guerres civiles. L’extension actuelle du nationalisme en Europe et aux États-Unis, combiné au revanchisme de la Russie et de la Chine, rappelle 1914… Espérons que les leçons du passé ont été tirées !

    Certes, les moteurs d’une réduction des inégalités — la force des syndicats et des partis de gauche, l’extension de l’éducation — sont aujourd’hui épuisés. Mais il y a d’autres facteurs « positifs » possibles, comme une forte hausse des impôts sur le patrimoine et les successions pour favoriser la redistribution, une extension des droits de propriété (intellectuelle en particulier) de façon à déconcentrer les revenus du capital, un meilleur partage de la rente entre toutes les parties prenantes des entreprises, une amélioration de la qualité de l’éducation.

    De plus, la diffusion de l’innovation devrait permettre à de nouveaux entrants de concurrencer les détenteurs de la rente technologique. Il est aussi possible que les effets des nouvelles technologies, qui ont jusqu’ici favorisé les plus qualifiés aux dépens des non-qualifiés, s’étendent par la robotisation et le « big data » aux travailleurs qualifiés, mettant un terme à l’envol de leurs revenus et réduisant les inégalités. Le pire n’est pas certain.

    VERS LA FIN DE LA MONDIALISATION ?

    Fondés sur une croissance perpétuelle, le capitalisme et la mondialisation ne sont plus viables sous leur forme actuelle. Mais sauront-t-ils se réformer?
    Les images du satellite de la Nasa se passent de commentaires tant est saisissant le contraste entre une première série de clichés et une autre. La première, barrée de la mention «avant», prise à plusieurs centaines de kilomètres de la terre entre le 1er et le 20 janvier, montre l’est de la Chine recouvert d’une épaisse couche de dioxyde d’azote. Un mois plus tard, la seconde série prise au-dessus de la même zone est vierge de toutes émissions polluantes.

    Au même moment, une autre étude, celle du Centre or Research on Energy and Clean Air (Crea) basé en Finlande, indique que les émissions de CO2 ont diminué d’environ 25 % par rapport à l’année précédente.

    Au lendemain des mesures drastiques adoptées par le gouvernement chinois pour tenter d’enrayer l’épidémie de coronavirus dans la province du Hubei, les pollutions de voitures, camions, avions et autres usines à l’arrêt se sont littéralement effondrées en quelques jours, y compris dans la région de Pékin.

    Première puissance exportatrice au monde, la Chine représente à elle seule plus de 11 % du commerce mondial de marchandises et s’affiche comme le premier fournisseur de 65 pays. Alors forcément, lorsque le pays-usine à la pointe de la mondialisation des échanges tousse, c’est toute la chaîne d’approvisionnement mondiale qui s’enrhume… et les polluants atmosphériques qui diminuent. A lui seul, l’Empire du Milieu symbolise mieux que tout autre pays ce mouvement de globalisation hâté au début des années 1980.

    Erwin Professeur honoraire universitaire en sciences Politiques et économiques

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  • erwin erwin

    @LeaPierce Cela fait plaisir , merci beaucoup

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  • erwin erwin

    @Roma31 Merci beaucoup Erwin

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  • erwin erwin

    Tu as entièrement raison .

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  • erwin erwin

    @Myra-flore Effectivement , espérons que Trump ne soit pas réélu.

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  • erwin erwin

    Merci infiniment Lulu , que faites-vous dans la vie ?

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  • erwin erwin

    Avec la Pandémie mondiale , une redistribution des cartes se jouent en coulisse , qui pourraient modifier sérieusement aussi bien la mondialisation , l'économie mondiale et sa structure actuelle (Fmi et Goldman & Sachs , mais aussi les rapports de force en Politique internationale et également les élections aux Usa .

    Les tensions géopolitiques se situaient déjà à des niveaux inquiétants avant la pandémie, mais au lieu d’unir le monde contre cet ennemi commun, la crise du coronavirus a démontré que notre système géopolitique actuel avait vécu. La gravité de cette fracture ne sera visible qu’au cours des semaines et des mois à venir… et jettera les bases d’un futur nouvel ordre mondial.

    Les attentats du 11 septembre 2001 ont secoué le monde. Il en fut de même avec la crise financière mondiale de 2008-2009. Mais aucune de ces crises n’est comparable à celle du coronavirus.

    Lorsque les attentats du 11 septembre et la grande crise financière ont frappé le monde, l’ordre mondial était solidement établi. Lors de ces deux crises, les États-Unis ont rapidement réagi et coordonné la réponse mondiale, soutenus par la plupart des autres nations. Cette fois, les États-Unis peinent à gérer l’urgence dans leur propre pays et le leadership international est bien la dernière préoccupation de Washington.

    En vérité, Washington était déjà en train d’abandonner ce rôle de leader mondial bien avant la crise du coronavirus. La pandémie n’a fait qu’accélérer ce mouvement. En réalité, tandis que la pandémie de coronavirus est la première véritable crise de notre monde" GZero "sans réel leadership, elle donne un coup d’accélérateur à de nombreuses tendances géopolitiques déjà en mouvement. Trois d’entre elles en particulier joueront un rôle essentiel dans ce que sera le prochain ordre mondial post-américain, qui commencera à émerger dès que nous sortirons de la pandémie.

    Démondialisation. Alors que la mondialisation a rapproché le monde pendant la plus grande partie du siècle dernier, le momentum politique qui soutenait cette mondialisation a commencé à ralentir au cours des dernières années (cf. Brexit, élection de Donald Trump). Cette réalité avait déjà commencé à sérieusement compliquer le fonctionnement de sociétés multinationales utilisant le concept " just in time " à partir de fournisseurs du monde entier pour assurer leur chaîne d’approvisionnement et réduire leurs coûts. Il n’y a pas si longtemps, ces entreprises étaient applaudies par les marchés et les pouvoirs publics pour leur capacité à maximiser leurs bénéfices grâce à ces investissements massifs à l’étranger. Cette époque est maintenant révolue.

    "Washington était déjà en train d’abandonner ce rôle de leader mondial bien avant la crise du coronavirus. La pandémie n’a fait qu’accélérer ce mouvement."

    Alors que le coronavirus met des millions de travailleurs au chômage et que les multinationales font face à des perturbations économiques dues à leur trop grande dépendance envers ces chaînes d’approvisionnement, ces sociétés sont confrontées à des pressions politiques locales pour" renationaliser "certaines activités et réorganiser leurs" supply chains", au risque de devoir sacrifier leur rentabilité au bénéfice de l’intérêt national.

    Dans le dernier ordre mondial, la croyance partagée dans les vertus de la mondialisation a poussé le monde à davantage coopérer: la réponse fragmentée à la démondialisation actuelle définira clairement les contours de la prochaine ère.

    Nationalisme. Parallèlement à l’intensification des critiques envers la mondialisation, on a assisté au retour du nationalisme et des politiques de type "my country first". Fait intéressant à souligner, cette recrudescence du nationalisme s’est produite à un moment de relative stabilité et de prospérité économique pour une partie importante du monde développé et en développement. Bien entendu, cette prospérité économique était surtout visible dans les chiffres du PIB global, alors que l’augmentation des inégalités de revenus appauvrissait la classe moyenne de nombreuses économies développées. Aujourd’hui, le coronavirus bouleverse à la fois les données économiques et la vie quotidienne de nombreuses personnes ayant déjà du mal à joindre les deux bouts. Les plus touchées seront celles qui ont le moins de moyens – de nombreux citoyens seront bientôt confrontés de manière aiguë à la défaillance des filets de sécurité du XXIe siècle. Et si les citoyens obligés de s’isoler utilisent davantage les réseaux sociaux comme connexion avec le monde extérieur, ils tomberont davantage dans les filets des flux d’actualités polarisants et le nationalisme ne fera que s’intensifier.

    Chine. Finalement, surfant par-dessus toutes les autres tendances, on trouve l’émergence de la Chine comme véritable superpuissance politique. L’arrivée de la Chine en tant que puissance économique et technologique était attendue: cela fait déjà des années que les chiffres pointent dans cette direction. Plus surprenante est l’utilisation par Pékin du coronavirus et de l’aide humanitaire pour booster son image de "soft power", faisant tout d’un coup apparaître la Chine aux yeux de nombreuses personnes comme un rival géopolitique légitime des États-Unis. Même si l’Empire du Milieu ne dispose pas encore d’une puissance militaire susceptible de représenter une réelle menace existentielle pour les États-Unis – à l’instar de ce que fut l’Union soviétique à une certaine époque – sa combativité dans la lutte contre le coronavirus en a impressionné plus d’un, en particulier par comparaison à l’attitude des États-Unis. Malgré les tentatives de la Chine pour occulter le début de l’épidémie, permettant ainsi au virus de se répandre dans le reste du monde, sa réponse face au coronavirus en a fait un candidat plus crédible pour reprendre à son compte le leadership mondial en remplacement des États-Unis, en particulier pour ces pays cherchant désespérément de l’aide.

    Les tensions géopolitiques se situaient déjà à des niveaux inquiétants avant la pandémie, mais au lieu d’unir le monde contre cet ennemi commun, la crise du coronavirus a démontré que notre système géopolitique actuel avait vécu. La gravité de cette fracture ne sera visible qu’au cours des semaines et des mois à venir… et jettera les bases d’un futur nouvel ordre mondial.

    Erwin : Professeur Honoraire universitaire en Sciences Politiques et économiques

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  • erwin erwin

    Un excellent album à écouter en reggae pour les mélomanes l'album Handsworth revolution de Steel Pulse

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  • erwin erwin

    Une année et 7 mois sans gouvernement en Belgique !

    Formateurs , préformateurs , conciliateurs et j'en passe , ou le ridicule ne tue pas , vers de nouvelles élections ?

    Et pour quoi faire ? La lassitude des citoyens belges est marquante , qui s'intéresse encore à la politique en Belgique ?

    Cela en devient risible , et quel est le fond du problème , la bulle des 5 actuelle ne possède pas la majorité pour former un nouveau gouvernement ,

    les essais avec les écolos ont capotés , pourquoi ? Car les notes fournies par la NVA sont imbuvables (scission des compétences aux régions et autonomie à peine déguisée de la Flandre , maintenant on revient chez les libéraux mais leur porte-parole agace au nord par son arrogance , alors que le Mr représente un nombre insignifiant d'électeurs (les riches) .

    En Belgique, l’absence de gouvernement ne pénalise pas l’activité,
    le royaume est toujours privé d’un gouvernement de plein exercice. L’économie a étonnamment résisté au ralentissement de l’Allemagne, aux incertitudes du Brexit, et à la guerre commerciale américaine.

    Après la chute du gouvernement de coalition que dirigeait le libéral Charles Michel – aujourd’hui président du Conseil européen –, après les élections législatives de mai 2019, la Belgique est toujours privée d’un gouvernement de plein exercice. Panique à bord ? « Même quand il n’y a pas de pilote, l’avion vole », répondait, mardi 21 janvier, Bernard Gilliot, président de la Fédération des entreprises de Belgique. Le patron des patrons confiait cependant au quotidien L’Echo que « même si l’absence de gouvernement ne pèse pas sur l’économie, il y a clairement urgence ».
    Si l’on scrute les seuls chiffres, la situation s’aggrave mais n’est pas désespérée, confirme Etienne de Callataÿ, économiste chez Orcadia Asset Management. « L’économie continue de fonctionner et les marchés permettent au pays de se financer avec un écart de taux minime par rapport à celui de l’Allemagne. Ce qui ne signifie pas que l’on puisse se passer d’un gouvernement qui prenne de bonnes mesures… »

    Le royaume redoute peu les sanctions de la Commission
    A politique inchangée – ce qui sera le cas tant qu’une nouvelle coalition n’aura pas vu le jour –, la situation des finances publiques continuera de se détériorer et le déficit pourrait atteindre 14 milliards d’euros en 2022 (2,8 % du PIB, pour 2,2 % prévus cette année). Loin du programme affiché par M. Michel et celle qui lui a succédé à la tête du gouvernement d’affaires courantes, Sophie Wilmès, ex-ministre du budget : la promesse faite à la Commission européenne était de revenir à l’équilibre dans deux ans, conformément au programme de stabilité.

    De plus l'impact du coronavirus et l'effondrement de l'économie et le changement radical de comportement des citoyens belges ( e-commerce ) voit le budget belge s'effondrer par manque de recettes et la nouvelle crise économique mondiale qui s'annonce encore plus grave qu'en 2007.

    Les promesses faites par l'ex Premier Ministre parti à l'Europe sont du vent et celles du Ps de ne jamais se joindre à la Nva , un mensonge de plus et in fine les dernières élections ont amenées des vainqueurs élus qui refusent de prendre leurs responsabilités car incapables à part de l'esbrouffe et du clientélisme ceci côté francophone ( ptb communiste) , par contre côté flamand le vlaamse belang se tient en embuscade derrière la nva . A suivre .....

    Erwin Professeur Honoraire universitaire en sciences politiques et économiques

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  • erwin erwin

    Le gaz de schiste, également appelé gaz de roche-mère (ou plus rarement au Québec « gaz de shale »1), est un gaz naturel contenu dans des roches marneuses ou argileuses riches en matières organiques, roches qui peuvent avoir une structure litée de schistenote 1. Contrairement au gaz naturel conventionnel qui est retenu dans une roche perméable permettant une exploitation facile, le gaz de schiste est piégé dans les porosités d'une roche rendue imperméable par l'argile qu'elle contient. L'extraction du gaz de schiste, particulièrement difficile, nécessite le recours systématique aux techniques combinées du forage dirigé et de la fracturation hydraulique à grands volumes particulièrement coûteuses. Les roches-réservoir contenant du gaz de schiste peuvent aussi contenir de l'huile de schiste (pétrole), mais dans des proportions beaucoup plus faibles.

    L'exploitation à grande échelle du gaz de schiste a démarré au cours des années 2000 lorsque le prix des hydrocarbures s'est établi durablement au-dessus d'un seuil élevé en relation avec la stagnation de la production du pétrole et du gaz conventionnel et la croissance de la consommation énergétique mondiale. Ces prix ainsi que les avancées dans le domaine des techniques d'extraction ont permis de financer les investissements très importants nécessaires pour permettre la mise en production de nombreux puits aux États-Unis. Ce pays a joué un rôle de pionnier dans la mise en exploitation de cette nouvelle ressource : le gaz de schiste y représentait en 2012 une proportion importante du bouquet énergétique, mais en 2013 sa progression s'est interrompue, les investissements ont chuté et les prix du gaz ont nettement remonté. Grâce au gaz de schiste les États-Unis sont passés en 2012 du 4e au 6e rang dans le classement des importateurs nets de gaz naturel et dans l'avenir pourraient, selon certaines prévisions, redevenir un exportateur net d'énergie. Les réserves dans le monde sont estimées en 2013 à 207 billions de mètres cubes de gaz de schiste (32 % des réserves totales de gaz naturel) et 345 milliards de barils d'huile de schiste (10 % des réserves totales de pétrole). Les réserves de gaz de schiste sont réparties sur tous les continents mais la Chine, l'Argentine, l'Algérie et les États-Unis en sont dans cet ordre les plus gros détenteurs. De 2010 à 2012, l'augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis et au Canada a entraîné une pression à la baisse du prix du gaz qui a réduit la capacité de la Russie à dicter des prix élevés pour le gaz naturel qu'elle exporte vers l'Europe ; les effets du boom du gaz de schiste sur les marchés internationaux de l'énergie ont été très importants, en particulier en Europe : hausse de la production d'électricité à base de charbon aux dépens du gaz, diminution de l'attractivité économique des énergies renouvelables, etc.

    Les problèmes environnementaux associés à l'extraction du gaz de schiste, notamment l'utilisation intensive et la pollution des réserves d'eau, l'augmentation des tremblements de terre ainsi que l'émission de gaz à effet de serre, entraînent dans certains pays, y compris aux États-Unis, une défiance de l'opinion publique. Le sujet fait l'objet de controverses très vives qui opposent d'une part ceux qui voient dans la mise en exploitation de cette ressource de gaz non conventionnel un moyen de diminuer les importations énergétiques et d'augmenter les revenus du pays ainsi que les industriels du secteur pétrolier et d'autre part différents mouvements mettant en avant des arguments écologiques. Pour cette raison, dans certains pays comme la France, la recherche et la production du gaz de schiste font l'objet en 2013 d'un moratoire.

    Ce gaz serait nettement moins polluant que le pétrole mais devra pour être consommable , transformé , et également beaucoup d'investissements pour créer une nouvelle génération de voitures hybrides (nouvelles générations) et des stations de recharges pour ces voitures , mais il y un mais .....

    Les lobbys américains du pétrole et les pays producteurs de pétrole ( Kuwait) , (Quatar) , etc....

    Et puis il y a aussi ce fait ,

    Suivant les scientifiques , tous les puits n'ont pas encore été découverts et au grand maximum pour 50 ans .

    Erwin

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  • erwin erwin

    Je viens d'envoyer un sujet sur le dernier gouvernement belge et son bilan.

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  • erwin erwin

    Merci , mon but est d'apporter mes connaissances et bien sur échanger avec d'autres internautes.

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  • erwin erwin

    Professeur honoraire universitaire en sciences politiques et économiques retraité 64 ans habitant en Belgique quadrilingue (nl,f,allemand,anglais)

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