@Koursk En même temps, tu as parlé avant que le trajet soit fini. Ça porte la poisse.
Meilleurs messages postés par Egon
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RE: Le train et le métro - Inventions du Diable - Parlons-enposté dans Carte blanche
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RE: Le Bonheur du jour !posté dans Carte blanche
@Elenwey Dans le fait qu'il a fait sa séance de tennis annuelle avec les copains et qu'il est tout fier d'avoir faire le cake.

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RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)posté dans Carte blanche
@Barbouille On est plusieurs millions à être des "branquignoles" alors et on te remercie pour ce fervent hommage à notre dévouement envers le public.
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Baby Driverposté dans Films

Baby Driver est un film réalisé par Edgar Wright (oui, le mec qui a réalisé Spaced, la trilogie Cornetto et Scott Pilgrim vs the World <3), sorti en salles en 2017.
Il possède un casting de fifous avec notamment Kevin Spacey, Jon Hamm, Jon Bernthal, Lilly James et Jamie Foxx.Le pitchounet :
"Chauffeur pour des braqueurs de banque, Baby a un truc pour être le meilleur dans sa partie : il roule au rythme de sa propre playlist. Lorsqu’il rencontre la fille de ses rêves, Baby cherche à mettre fin à ses activités criminelles pour revenir dans le droit chemin. Mais il est forcé de travailler pour un grand patron du crime et le braquage tourne mal… Désormais, sa liberté, son avenir avec la fille qu’il aime et sa vie sont en jeu." (cf. Allociné).
Le trailer du film :
Tout ce qui fait l'originalité de ce film, c'est qu'il est rythmé par la musique. Les scènes, la gestuelle des acteurs et même certaines parties de leurs dialogues sont directement en lien avec les musiques qui tournent en boucle tout au long des 2h de film et nous placent directement dans la peau de Baby, en écoutant sa playlist qui lui permet, à la fois de fuir ses acouphènes et la réalité peu enviable dans laquelle il baigne au quotidien.
La BO est excellente et variée, les dialogues sont savoureux comme d'habitude chez Edgar Wright, sans oublier que le casting porte très bien le scénario qui peut paraître léger mais qui est travaillé pas mal par tous les détails qui jonchent le film (en arrière plan notamment). C'est réécriture assez parodique et contemporaine du conte de fée vu par un jeune homme qui a vécu un peu trop longtemps dans son pays magique.
Bref, vous l'aurez compris, ce film c'est la coolitude incarnée !
L'avez-vous déjà vu ? Si oui, qu'en avez-vous pensé ? Si non, foncez le voir !
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RE: Réussir sa vieposté dans Bien-être
Pour moi, on réussit notre vie lorsque l'on se sent bien et que l'on s'estime heureux. Rien d'autre. Chacun choisit l'enrobage qu'il veut donner au mot "bonheur".
L'expression "réussir sa vie" dépend uniquement de la vision d'autrui. Elle n'est qu'un miroir déformé de notre vie et son importance tient uniquement à l'intérêt que l'on veut bien y accorder.
Plus simplement, ce que les autres s'imaginent de notre vie, qu'ils la fantasment positivement ou négativement, n'est jamais l'exacte réalité et ne devrait avoir aucune valeur à nos yeux. Seule notre expérience compte. Et si cette expérience nous convient parfaitement alors osef du reste. -
RE: Les duels musicaux #3 - Jool vainqueur !posté dans Animations Musique
Je m'étonne de ma remontée spectaculaire et remercie mes fans mais surtout ceux qui ont fini par se retirer du classement pour me laisser une chance de faire autre chose que des matchs nuls.

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Evergreen ou les dérives du progressisme... et de la partialité.posté dans Sciences Humaines et Sociales
Evergreen ou les dérives du progressisme est un documentaire sorti sur Youtube en 2019. Il se concentre sur les événements qui se sont déroulés à l'Evergreen State College en 2017 et qui ont une couverture médiatique nationale aux États-Unis. De quoi il s'agit ? Comme chaque année, l'université organise un jour appelé "Day of Absence" qui propose aux étudiants appartenant aux minorités de ne pas être présents sur le campus pour montrer que leur absence reflète l'importance que leurs membres jouent au sein de l'université et de la société en général. Or, en 2017 l'administration de l'université propose aux étudiants, au corps enseignant et au personnel d'inverser les rôles en demandant aux personnes "non racisées" de ne pas venir sur le campus et de laisser la place uniquement aux étudiants et personnel issus des minorités.
L'idée ne plaît pas et certaines voix s'élèvent au sein du corps enseignant car elles y voient une forme de racisme à l'égard des blancs. Brett Weinstein, un prof de bio écrira même une lettre à l'administration pour dénoncer la situation et montrer son désaccord vis-à-vis des positions idéologiques que prend l'université depuis quelques années.
De tout cela découleront des comportements excessifs du côté des étudiants anti-racistes qui vont manifester contre "l'oppression des personnes blanches", prendre à parti Weinstein notamment et réclamer auprès de l'administration son renvoi. Tout au long du documentaire, son créateur va nous démontrer par A+B que l'idéologie d'une certaine gauche progressiste (qu'il range dans la catégorie "de l'extrême gauche") "politiquement correcte", pro-équité, en vidant de son contenu toutes les luttes intergroupes (racisme, de genre, de sexe...) conduit à une nouvelle forme d'oppression qui empêche tout avis contraire ou différent de s'exprimer et rejette toute forme d'argumentation qui ne va pas dans son sens. Beaucoup la compareront d'ailleurs à une structure sectaire.Bref, ce documentaire met en avant les défaillances d'un progressisme qui, sous-couvert d'une volonté d'équité et de réduction des discriminations de tout bord au sein de la société, dérive petit à petit vers une autre forme d'oppression, qui, cette fois-ci, se dirige vers ceux qui sont historiquement considérés comme des "privilégiés" et des "oppresseurs" : les hommes blancs cisgenre hétéros.
Mais pourquoi je vous propose de regarder ce documentaire ? Serais-je devenue bête et de droite ? Est-ce que je déteste les SJW au point de me tourner vers les kheys de JVC pour nourrir mon refus de cette vision des choses trop extrême ? Non, du tout. Cela tient en quelques raisons : je souhaite pointer du doigt quelques fondamentaux.
Le premier élément est le suivant : Les SJW, les féminazies, les pro-équités, bref toutes les personnes qui versent dans le "trop politiquement correct" et rejettent en bloc tout ce qui ne va pas dans leur sens, ça pue.
C'est notamment ce que dénonce South Park dans ses dernières saisons avec le personnage du Principal PC (les initiales de "PC" correspondant justement à l'expression "politiquement correct"). C'est un discours vide de toute substance qui ne lutte pas contre les discriminations mais les exacerbe en cherchant le diable dans les moindres détails et en niant toute possibilité de remettre en question sa vision orientée. À mon sens, ce courant de pensée est nocif car il ne conduit pas à un changement sociétal vers plus d'égalité et de cohésion entre les individus et les groupes sociaux mais s'attache à des chimères tout en inventant des problèmes qui n'existent pas. Je trouve cela dangereux car ça éloigne le débat public des principaux problèmes sociaux (à tout hasard les inégalités entre classes sociales ?).Le second élément : la partialité du documentaire (euphémisme, mon ami). L'auteur a une vision très orientée des événements qu'il relate ainsi que des idées véhiculées au sein de l'université. Le vocabulaire qu'il emploie dès le départ n'est pas anodin, il fait partie des mots clefs qui reviennent couramment dans le langage de droite (pour ne pas dire très à droite), cf. les "bien-pensance", "politiquement correct", "idéologie" qui reviennent régulièrement au cours des 50 minutes de vidéo.
Aussi, il présente uniquement les témoignages qui vont dans son sens, il n'y en a aucun venant du mouvement étudiant ni des personnes les ayant soutenu et chaque vidéo diffusée est suffisamment tronquée pour se concentrer sur ce qui peut paraître abusif tout en ôtant le contexte (cf. l'exemple des 2h de vidéo de la réunion du président de l'université avec les élèves noirs qui se plaignent du manque de réaction du personnel. Il ne montre que 5 minutes sur 2h en se concentrant sur l'agressivité des étudiants et de leurs sarcasmes à l'égard du président. Qui du reste des 2h où il s'y est sûrement dit autre chose ?).
De plus, d'entrée de jeu il nie l'existence d'un racisme institutionnel (qu'il appelle d'ailleurs "racisme systémique", terme qui n'existe pas vraiment dans le milieu scientifique. Il est soit question de racisme institutionnel/d'Etat, soit de discrimination systémique, si vous voulez en savoir plus sur la question et une approche critique de ces notions, je vous renvoie à cet article) et l'associe à une simple construction idéologique de la part de "l'extrême gauche" et ses vilains gourous "sociologues". Car oui, selon lui la faute de cette "dérive sectaire" est notamment due aux sciences humaines, aux études menées sur le genre, les discriminations ainsi qu'à la pensée post-modernisme§ (vous savez cette qui émerge lors de la seconde moitié du XXe siècle et qui a été véhiculée par des philosophes comme Deleuze, Foucault ou Derrida).
D'autre part, le contexte posé par l'auteur de la vidéo est simpliste car celui-ci ne s'attache à ce qui peut aller dans son sens (le politiquement correct mène à des dérives autoritaristes). En effet, après le visionnage de son documentaire, j'étais pas mal sceptique par rapport à ce qu'il pouvait raconter et j'ai voulu en savoir plus pour avoir une idée plus précise de ce qui a pu pousser des élèves à péter des câbles, se balader avec des battes sur le campus, refuser la parole à certains professeurs, réclamer à corps et à cri des changements rapides et notables à l'administration, leurs réactions excessives à l'égard de la police du campus, bref le pourquoi de tant de tensions. J'ai vite constaté que le contexte donné dans la vidéo omettait des détails notables : en effet, j'ai pu apprendre que seulement dix jours avant le Day of Absence, deux étudiants noirs de l'université sont arrêtés abusivement sur le campus et sont gardés à vue dans des conditions peu clémentes, ce qui va forcément créer des tensions avec les étudiants noirs. Ainsi, la réaction des élèves à l'égard des policiers du campus au moins où Weinstein est pris à parti, est une réaction défensive à l'égard de cet événement.
À cela, on peut ajouter qu'au même moment se déroule le nouveau procès de l'affaire Samuel DuBose (un jeune black qui s'est fait tuer par un policier du campus de Cincinnati pendant un contrôle en voiture), ainsi que les tensions exacerbées entre les différentes parties de la population depuis l'arrivée de Trump à la Maison Blanche.§ (c'est pas un astérisque parce que sinon ça me met un gros point) "La philosophie postmoderne désigne un ensemble d'études critiques menées entre les années 1950 et les années 1970 voire 1980, qui rejettent en partie les tendances universalistes et rationalistes de la philosophie des modernes, ou cherchent à s'en distancer pour mieux les analyser. " (cf. Wikipedia).
Que pensez-vous de cette vidéo ? Le politiquement correct est-il l'apanage d'une extrême gauche outrancière ? Cette lutte qui se déroule notamment sur les réseaux sociaux, à qui profite-t-elle au juste ? Est-ce que la généralisation de l'écriture inclusive, la mise en avant des "privilèges" de chacun est vraiment une défense de l'égalité et des droits des individus ? Pourquoi les conservateurs s'attachent particulièrement à rejeter ce type de discours en le ridiculisant ?
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RE: Les coups de vieuxposté dans Carte blanche
J'en ai tout le temps puisque je travaille avec une majorité de collègues qui a entre 18 et 23 ans. Entre celui qui me sort : "ah mais tu connais Rammstein ?!" Mais, petit tu portais encore ta tototte, que j'écoutais déjà ! Ceux dont la moitié des références des gens de mon âge leur passe au-dessus de la tête ou leur tête toujours hyper étonnée quand ils apprennent que oui ça fait largement plus d'un an que j'ai passé le bac.

Bon, sinon autre coup de vieux : ma sœur et un ptit cousin qui viennent de passer le bac cette année, soit pile poil 10 ans après moi, ça rajeunit vraiment pas !
Ou tout simplement quand on m'appelle "madame" à la place de "mademoiselle". Je sais que c'est une convention alakon mais putain les "mademoiselle" de mon adolescence me manquent cruellement. Okay, j'ai deux-trois rides et je suis plus de prime fraicheur mais arrêtez de me parler de la même manière qu'une personne qui a le double de mon âge siouplaît. è_é
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RE: HPI - la véritéposté dans Bien-être
@Barbouille a dit dans HPI - la vérité :
C'est pourquoi pour être déclaré HPI la seule condition requise est d'avoir un score supérieur a 130 à un test basé sur le Quotient Intellectuel auprès d'un psychologue ou d'un neuropsychologue.
C'est justement le problème : qu'est-ce que ça évalue ? Qu'est-ce que c'est censé révéler ? Bah globalement pas grand chose et aujourd'hui à part les neuropsys qui en font une partie de leur beurre, on commence clairement à caler ça dans un coin parce que ça ne mène nulle part (en dehors des stratégies dans le milieu scolaire).
Je conseille toujours de jeter un œil aux dernières études sur la question et notamment à celles menées par Wilfried Lignier en sociologie.
Et c'est pas trop tôt de remettre ça en question, on nous fait quand même chier depuis plus d'un siècle alors que ce n'est pas la panacée.
Je rappelle qu'à la base, le test de Binet servait à détecter le retard mental à l'école et à agir en conséquence (mais ça a vite fait un flop sauf aux États-Unis). Ensuite, les ricains en ont fait un test sur l'intelligence pour évaluer qui a la plus grosse et surtout permettre de légitimer des politique racistes, xénophobes et eugénistes, miam miam.

Je résume évidemment grossièrement (vu que j'ai pas le temps de me lancer dans un pavé pendant ma pause).
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RE: Blind Test en direct ! thème : les OST, victoire de Wolfen !posté dans Animations Musique
J'ai froid... je vois de la lumière au bout du tunnel...
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RE: Ces hommes qui ne respectent pas l'espace publicposté dans Sciences Humaines et Sociales
On a encore mieux ici. La ville a mis en place depuis quelques années des urinoirs "écologiques" dans certaines rues du centre ville qui sont à côté des rues les plus fréquentées par les piétons.
Voilà le bousin :

Je vous dis pas comme ça embaume dans les périodes les plus chaudes de l'année. Et ça incite justement à continuer de pisser dehors comme ça au lieu d'apprendre à se retenir (je suis désolée mais si un gros pourcentage de la population le fait, c'est que c'est à la portée de tous ceux qui n'ont aucun problème de vessie).
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RE: Le topic flipette (quand t'as eu la peur de ta vie)posté dans Carte blanche
Je ne sais pas si le topic convient mais j'ai cette anecdote qui m'est revenue et je l'avais presque oublié alors qu'elle était plutôt marrante.
Nous étions en famille à la mer dans la résidence familiale sur la côte Atlantique. J'étais ado et ma sœur devait avoir pas plus de 6/7 ans. On se rendait à pieds au marché avec ma mère et on en empruntait comme tous les jours ce trottoir qui mène au centre ville. Ma sœur me tenait la main comme souvent et on avançait tranquillement tout en discutant et d'un coup POUF ! ma soeur disparaît dans la bouche d'égout qui n'était pas scellée (et sans aucune indication qu'elle ne l'était pas). Le seul truc qui évita qu'elle ne tombe plusieurs mètres au fond, c'est qu'on se tenait la main. Sur le coup, ça surprend vraiment de voir quelqu'un disparaître d'un pas à l'autre, ahah. Des passants sont venus nous aider à remonter ma sœur parce qu'on était un peu beaucoup surprises avec ma mère. Et ma sœur était un peu effrayée.
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RE: QUIZZ - La télévision française part en couille - Hornet a gagné !posté dans Animations Communauté
Pourquoi vous lui avez fait découvrir les quiz ? Maintenant on ne l'arrête plus, il vit quiz h24 !
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RE: Météoposté dans Écologie - Nature
Les rafales se faisaient bien entendre cette nuit en Loire-Atlantique mais dans l'ensemble il n'y a pas eu de gros dégâts. Une quinzaine de maisons à 10km de chez nous qui ont quelques dégâts. On a aussi eu le seul blessé de la tempête juste à côté de chez nous (Kourski l'a croisé ce matin quand il est parti bosser
).Le Finistère a l'air d'avoir pris cher par contre ! À la pointe du Raz y a eu le record de rafale à 210km/h.

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RE: La psychologie du vieillissementposté dans Sciences Humaines et Sociales
@jool Putain, il est "jeune" ton grand-père. Le mien, si il était encore vivant aujourd'hui, il aurait 96 ans.

Vieillir implique surtout de perdre un statut social : avec l'arrivée de la retraite et l'absence d'un travail comme activité régulière pour maintenir les individus dans le rythme qu'impose la société ainsi que pour leur octroyer un statut social qui leur permet d'être considérés et d'avoir un rôle actif en son sein, les conséquences ne se font pas attendre. Ne plus être actif, ne plus avoir une "utilité" sociale implique une détérioration cognitive et organique plus rapide que pour les individus qui maintiennent des activités et des contacts sociaux réguliers au cours de leur vieillesse.
Autre chose, nous sommes dans une société qui a une vision très négative du vieillissement (Simone de Beauvoir montrera d'ailleurs que la plupart des sociétés existantes ont une vision négative de la vieillesse*), où l'on fait tout pour mettre en avant la jeunesse et conserver le plus longtemps possible l'illusion de celle-ci. On perçoit les personnages dites âgées comme des personnes "fragiles", qui coûtent beaucoup à l’État du fait qu'elles sont inactives (elles ne produisent plus de richesses puisqu'à la retraite) et qu'elles induisent beaucoup de dépenses au niveau des soins puisqu'elles consultent plus fréquemment des médecins et consomment beaucoup plus de médicaments et on besoin d'assistance au quotidien.
En Europe, la population vieillit de plus en plus, cela est indéniable et, avec l'augmentation de l'espérance de vie, l'on se retrouve avec de plus en plus de personnes âgées et même très âgées qui vivent plusieurs années en perte d'autonomie et nécessitent des soins quotidiens spécifiques. Les Ehpads explosent leurs capacités, les maisons de retraite sont extrêmement coûteuses et il est de plus en plus préconisé de maintenir au maximum les gens à leur domicile tant que cela est possible.
On peut constater que deux facteurs jouent indéniablement dans la perception négative de la vieillesse (à la fois par les gens extérieurs mais aussi par les individus eux-mêmes) :-
la perte d'autonomie : à partir du moment où un individu commence à avoir des difficultés à effectuer les tâches du quotidien (ménage, manger, conduire...), se mouvoir (marcher, se lever, soulever des objets, la préhension...), se contenir, cela induit un décalage avec son entourage mais aussi avec le monde extérieur en général. L'individu vit mal de perdre son indépendance et de dépendre des soignants ainsi que de ses proches. C'est vécu comme une déchéance.
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le fait de ne plus jouer un réel rôle dans la société a quelque chose d'excluant pour les individus et peut accélérer la sénilité et avoir aussi des effets dévastateurs sur le comportement comme la désinhibition. En effet, puisque l'on fait comprendre aux personnes âgées qu'elles sont des "parias" à quoi leur servirait-il de continuer à se comporter d'une manière socialement attendue (respect de la bienséance, politesse, comportements respectueux des autres...).
D'ailleurs, on constate notamment que l'entrée dans un service spécialisée (comme en Ehpad par exemple) accélère la déchéance physique des individus, ceux-ci ne font pas de vieux os. En fait, même si leurs blasons ont été redorés depuis quelques décennies et que des moyens sont alloués aujourd'hui, cela ressemble encore fortement aux mouroirs qu'étaient les hospices il y a encore 50 ans et plus. Et ça, les vieux l'ont bien compris.
- Simone de Beauvoir a écrit en 1970 un essai intitulé La Vieillesse dans lequel elle s'intéresse à la fois à la vision de cette période de la vie dans les différentes cultures, l'évolution de sa vision au fil des époques ainsi que les premières évolutions sociales et médicales qui ont permis d'améliorer les conditions dans lesquelles on vieillit. Elle montre notamment à quel point la société a mis du temps à s'intéresser aux personnes âgées et à quel point le sujet était peu défriché encore à la fin des années soixante. C'est rien de le dire puisque les différentes disciplines scientifiques ont encore assez peu de littérature sur la question même si cela commence depuis une vingtaine d'années.
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RE: Le Bonheur du jour !posté dans Carte blanche
Ouh pité, je bosse pas ce soir finalement (parce qu'on fait pas assez de tables). J'ai sauté de joie.

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RE: QUIZZ - La télévision française part en couille - Hornet a gagné !posté dans Animations Communauté
Egon s'est déconnectée de ce forum de boomers.