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Delnis
Non
c'est un biologiste qui inventa qq chose de médical, véritable tournant de l'humanité -
Delnis
Ni Einstein ni Menguélé, M'enfin
cet homme a inventé un truc ENORME -
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Delnis
Je remonte ce sujet de Janvier pour dynamiser l'animation "le Muet du Mois" qui reprendra en Octobre
Si un des pros pouvait mettre Delnis plutot qu'ancien utilisateur au 1er message j'en resterai sans voix
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Delnis
Je relance ce jeu confiné depuis le mois de mars
Qui est ce personnage si important ?
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Delnis
THE THIEF OF BAGDAD
Wiki File
1924 - 140 min - Raoul Walsh - USARésumé:
Un sympathique voleur tombe amoureux la fille du Calife et devra la conquérir.Alors attention les yeux on a là un film écrit, produit et joué par Douglas Fairbanks, c'est déjà en soi une prouesse, la durée est aussi remarquable en 1924, 2h20, cherchez y'en a pas beaucoup. C'est Raoul Walsh, le réalisateur aux 140 films de 1913 à 1964, 52 ans de carrière qui réalise ce véritable blockbuster des studios United Artists, la société créée par DW Griffith, C Chaplin, D Fairbanks & Mary Pickford. Par quoi commencer ?
Décors et costumes:
Alors évidemment on voit bien que ce sont des décors, mais ils sont très beaux et surtout très nombreux, on pense à "Intolérance" de Griffith dans la même veine, et ce coté artificiel donne une délicieuse ambiance de contes des "mille et une nuit" dont l'histoire est évidemment inspirée même s'il s'agit d'un scénario original de Fairbanks. Les costumes sont justes fabuleux, la princesse évidemment mais Fairbanks fait fort avec ce short moulant son corps d'athlète qui a du affoler bon nombre de spectatrices ou même de spectateurs ! quel coquin ce Douggy ! les uniformes des différents soldats sont aussi très réussis et leurs armes sont impressionnantes.Effets spéciaux:
Là c'est un festival pour l'époque, invisibilité, tapis volant, corde magique, monstres, armée magique, cheval ailé, etc... un travail énorme pour faire tout ça et forcément beaucoup d'innovation, Méliès est surclasséBref un film visuellement très spectaculaire et innovant.
Douglas Fairbanks:
Il affirma que c'était son film préféré, bon forcément il y a tant investi, sa prestation est multiple, surtout sportive, le bougre est un athlète qui court, saute, grimpe, se bat, ... et ça aussi c'est vraiment nouveau , après l'interprétation dramatique est moins subtile mais bon c'est un film d'aventures et les scènes sentimentales sont très secondaires, encore que dans la 2e partie quand il est malheureux il crève l'écran, bref un homme orchestre qui porta ce film à bout de bras. Et en voyant ce film on comprend immédiatement pourquoi Dujardin lui rend hommage dans "The Artist". Qui veut le découvrir sera bien inspiré en regardant ce film.Les Femmes:
On a un concours de beauté, alors bien sur la Princesse est magnifiquement habillée, mais aussi ses servantes et surtout la traitresse asiatique qui lança la carrière de Anna May Wong
Voilà un petit résumé de ce film qui a été refait 5 fois ! et qui a été restauré, réorchestré, qui existe sous tous les supports, même en Bluray et qui est dans le domaine public, libre de droit, il va avoir 100 ans , Respect !!
Il est disponible dans YT alors comment se priver de le voir ?
en VO
en VF
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Delnis
La comédie reste l'exercice de loin le plus difficile, c'est une alchimie qui prend ou pas, et si on fait le compte des comédies vraiment tordantes il n'y en a pas beaucoup. Oui la plupart sont regardables, de petits films sympathiques sans plus, comme celui la.
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Delnis
Années: 2008 à 2014
Créateur: Kurt Sutter
Casting: Charlie Hunnam, Maggie Siff, Katey Sagal, Ron Perlman, Theo Rossi, Kim Coates, Tommy Flanagan...Synopsis:
Afin de protéger leur ville des dealers et des entrepreneurs locaux, les membres d'un club de motos sont prêts à tout. Dans ce contexte critique, Jax Teller est partagé entre l'amour qu'il porte à sa confrérie et l'appréhension grandissante qu'il nourrit en voyant l'anarchie et le banditisme qui règne dans son club...mon avis:
Je vous fais part de ma réaction à cette série certes ancienne mais intemporelle.Bienvenu à Charming une petite ville fictive de Californie, ou le club de Moto cache en fait une bande de trafiquants. En effet le club SAMCRO n'est qu'une façade d'atelier de réparation comme ça existe certainement partout dans le monde, une couverture et un outil de blanchiment d'argent sale.
C'est un genre de western transposé dans les années 80 avec son Shériff et ses Outlaws, les hors la loi et leurs petits arrangements. Les chevaux sont remplacés par un cheval mécanique, la Harley, et la tenue de cowboy par le cuir noir, d'ailleurs ces bikers sont ils autre chose que la descendance de cette époque ?Les personnages sont très vites attachants, il faut évidemment aimer la testostérone à la John Wayne, mais les femmes ne sont pas si effacées contrairement aux apparences, elles sont même vitales. Pas de temps morts, des imbroglios de trafics d'armes, de prostitution et de drogues souvent un peu trop compliqués à mon goût. Mais le plus intéressant c'est la coopération tactique entre police locale, fédéraux et bandes locales où se greffent aussi les amitiés de gens ayant grandi ensemble mais divisés par leurs rôles antagonistes, une lutte donc entre sentiments et fonctions, crédible à l'échelle de petites villes. Le personnage majeur de cette schizophrénie c'est Tara, Médecin respectable, amoureuse d'un Biker, et donc son déchirement entre Amour et devoirs.
On vit donc une classique guerre de territoires très sanglante et là ça ne semble pas être de la fiction.
Petit regret, la Harley ne sert vraiment que de décor, comme le cheval dans un western, j'aurai aimé qu'ils en parlent plus.
A vos guidons
Saison 3 & 4:
Très intrigante saison 3 où l'on va comprendre un peu mieux pourquoi ils parlent toujours de l'IRA, de l'Irlande etc...
la 4e connaitra de terribles évolutions et coups de théâtre , la plus surprenante, nos Sons vont cumuler les erreurs et on apprend enfin toute l'Histoire de John Teller, le père de Jakson.
Le rythme est un des points forts il n'y a jamais une seconde contemplative et il faut être bien concentré pour suivre ce gigantesque poker menteur.
C'est d'ailleurs un de ses défauts, toutes ces bandes et leurs différentes luttes et tractations, on s'y perd parfois.
Saisons 5 à 7:
Voila le confinement m'a permis de boucler cette super série, 7 saisons de 13 ou 14 épisodes, j'ai été boulimique, il faut dire que c'est très bien écrit, les intrigues s'imbriquent de façon magistrales et même parfois un peu trop complexe. Toutes ces stratégies entre les gangs donnent le tournis. Mais l'Histoire c'est aussi et surtout la vie de famille avec comme personnage central, Jemaa, la Reine Mère, qui quelque part gère et manipule un peu tout le monde. La prestation de l'actrice est excellente puisqu'elle est parfaitement détestable. Malgré l’extrême violence de ce western moderne on finit par s'attacher à ces "frères", "Sons of Anarchy" ou plutôt "Sons of Jemaa"Au milieu de ça on a une police bien impuissante qui suit les évènements en s’accommodant de petits arrangements. Quant au milieu carcéral, il fait froid dans le dos, c'est la foire où les gangs font la loi et les gardiens sont tous corrompus.
Heureusement c'est une fiction hein
Et Après ?
Sons Of Anarchy : une suite avec les fils de Jax Teller ?
Le showrunner s'explique ! Sons Of Anarchy pourrait bénéficier d'une suite directe ! Alors que le spin-off Mayans MC a décroché une saison 3, son créateur Kurt Sutter révèle qu'il a une idée pour poursuivre les aventures des Sons Of Anarchy. Son idée est que l'intrigue se concentre sur Abel Teller, le fils âiné de Jax. "Je me suis rendu compte entre Sons Of Anarchy et Mayans que j'avais en tête que la mythologie Sons Of Anarchy se construise sur 4 séries. Sons Of Anarchy, Mayans MC, First Nine et Samcro." Pour Kurt Sutter, First Nine, consacré aux origines de Sons Of Anarchy, serait une série limitée de 9 épisodes. Quant à Samcro, "elle traiterait du destin de Wendi, Nero, Abel et Thomas".Source : FilmsActu : https://cinema.jeuxactu.com/news-cinema-sons-of-anarchy-une-suite-pour-sam-crow-avec-les-fils-de-jax-teller-33043
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Delnis
Ha Keri et ses métamorphoses c'est un festival, quelle actrice quand même
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Delnis
Année: 2013 - 6 saisons - 75 épisodes de 42 min - Fiche WIKI
Créateurs: Joe Weisberg, Joel Fields
Distribution: Matthew Rhys, Keri Russell, Noah Emmerich...Synopsis :
Phillip et Elizabeth Jennings, deux espions du KGB dont le mariage a été arrangé, s'installent avec leurs deux enfants dans la banlieue de Washington au début des années 80, juste après l'élection de Ronald Reagan à la Présidence. Se sentant une certaine affinité pour le mode de vie américain, le couple voit ses convictions mises à rude épreuve. Assumer une double identité va devenir de plus en plus difficile pour eux, d'autant qu'en cette période de Guerre Froide, le moindre faux pas peut leur coûter la vie..mon avis:
Voilà une série FX vraiment originale, le titre résume bien l'intrigue, sans spoiler puisque le 1er épisode dévoile tout, on a 2 espions du KGB qui pendant la guerre dite froide sont infiltrés aux USA avec pour couverture une famille américaine standard, et ce qui va avec, couple marié, enfants, boulot, etc... bref ils sont quasi indétectables. On rentre dans cette période totalement paranoïaque où espionnage et contre-espionnage se livraient une guerre sans merci. La malice des scénaristes c'est d'installer un voisin particulier juste à coté d'eux. Sur ce fond d'Histoire entre les 2 grandes puissances se greffent la complexité de l'évolution de leurs sentiments, tiraillés entre la fidélité à leur mère patrie et fascinés par leur nouveau pays, mais aussi forcément tiraillés par leurs propres sentiments entre eux. On a beau être entrainés et motivés on ne peut pas être des monstres froids,...Au fil des saisons seront développés les difficultés avec les enfants qui grandissent en Amérique eux, on découvrira le passé des 2 espions, etc...J'ai adoré les 6 saisons car j'adore cette période de l'Histoire et c'est la 1ere fois où finalement ce sont les russes les héros.déguisés en mission
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Delnis
Mon avatar c'est Charles Farrell, une star du cinéma des années20-30, moins connu de nos jours que Chaplin ou Gary Cooper il était pourtant l'idole des femmes, comparons le à Brad Pitt aujourd'hui.
Sa fiche WIKIIl était avec Janet Gaynor les "Lovebirds" d'Hollywood qui ont fait d'innombrables films ensemble sous la patte talentueuse de plusieurs réalisateurs.
Ses chefs d’œuvre sont (en VO):- "7th Heaven" avec Janet dirigé par Frank Borzage, il joue Chico, mon avatar
- "Street Angel" avec les mêmes
- "The River" avec Mary Duncan tj de Frank Borzage
- "City Girl" avec Mary Duncan dirigé par FW Murnau
Comme beaucoup l'arrivée du parlant a plombé sa carrière même s'il a fait une des premières comédies musicales "Sunny Side Up" en 1929 où il parle et chante.
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Delnis
Un pakistanais, ex mineur isolé vient de tenter de découper en rondelles 2 personnes. Surement un ex "étudiant" des ces immondes madrassas où des gosses sont gavés de Coran du matin au soir pendant des années et y apprennent la haine du mécréant, la détestation de l'Occident.
Ces madrassas sont une plaie de l'Humanité car ces gosses ne valent pas mieux que les Nazis qui consideraient les juifs comme des animaux, à leurs yeux les mécréants ne sont pas des êtres humains mais une saleté à combattre et éradiquer de la planète.
Y'a un moment où le blabla ça suffit, car les coups de couteau ou les voitures béliers c'est devenu banal or ça ne l'est pas du tout et nos dirigeants font quoi pour nous protéger, ils mettent des caméras,...
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Delnis
THE TREE OF LIFE
Terrence Malick - USA - 2h15Distribution:
Jessica Chastain,Brad Pitt, Sean Penn, ...
Genre: Poésie
Sortie:Mai 2011Synopsis:
Texas, fin des années 60, Jack l'aîné d'une fratrie de trois, vient de perdre son frère cadet, RL. Devant cette fatalité de la vie, Jack se souvient de son enfance, des doux moments où il était encore le seul fils, grandissant dans la félicité procurée par l'amour inconditionnel de sa mère. La travée de la mémoire s'ouvre... et tout lui revient... les petits frères qui mobilisent l'attention de la mère, la discipline d'un père absent et autoritaire. Jack se laisse envahir par les souvenirs du passé et c'est ainsi qu'au gré de ses expériences, de son parcours initiatique, et au rythme de la perte progressive de ses illusions et de son innocence, nous explorons le cycle de la vie qui n'en finit plus de tourner autour de nous et qui nous précipite tantôt vers le bonheur tantôt vers le drame. The Tree of Life nous propose une profonde réflexion sur le sens de l'aventure humaine.A titre d'introduction je vous conseille cette superbe chanson de Daniel Balavoine au titre parfaitement adapté au film de Mallick, "Dieu que c'est beau", le mieux est de l'écouter en lisant l'article, vous ne le regretterez pas.
Choisir la Grâce ou la Nature
Je comprends parfaitement ceux qui n'ont pas aimé et qui ont quitté la salle pdt la phase "cosmique" et je comprends parfaitement ceux qui ont adoré. Le modeste but de cette bafouille est de tenter de ramener les premiers dans le giron des seconds.
Il faut dire que ce film est complètement hors normes, Malick utilise toute sa technique cinématographique dans le seul but de faire du Beau, chaque image, chaque scène est travaillée, la lumière est utilisée à merveille et le film ressemble plutôt à une toile de maître gigantesque, genre "David", qu'à un simple film.Il ne raconte pas une histoire, il décrit la vie, on est plus près du documentaire BBC "planète Terre", qu'à Hollywood, sa matière c'est l'Univers, la Terre, la Nature et surtout la Vie, à toutes les époques, sous toutes les formes, jusqu'au quotidien d'une famille américaine chrétienne (pléonasme) moyenne des années 50.
Un ode à la Vie, construit autour de son contraire, la Mort, dans ce quel a de plus terrible, celle d'un enfant. Un long parcours sinueux mêlant tout à la fois, la vie de tous les jours, la naissance, l'enfance, la méchanceté gratuite, la violence, la difficulté d'être un bon parent, etc... et au final un ode à l'Amour, celui de la mère, idéalisé, immense et inépuisable, et celui du Père, maladroit, rustre, mais tout aussi fort, mais aussi l'Amour fraternel, et l'Amour de la nature, dont nous ne sommes finalement qu'une composante.
Et puis Dieu bien sûr, comme explication à tout ça, comme refuge, comme chemin, comme consolation et comme acceptation de la mort, même de son enfant. En fait ce film est trop dense, trop d'images, trop de messages, de métaphores, de références religieuses, ... et c'est pour cette raison qu'il faut plusieurs fois s'y replonger, pour y découvrir chaque fois autre chose, cette expérience me rappelle exactement "2001", finalement dans un genre différent, ils abordent exactement le même sujet: l'Humanité, d'où vient elle ? où va t elle ? et Dieu existe t il ? ZE BIG QUESTION !!
Un petit mot sur la phase cosmique:
Elle est magnifique, j'ai jamais vu ça au cinéma, quel talent, surtout que les choix musicaux sont parfaits, mais il est clair que celui qui n'aime pas la musique classique, ni la photo, ni l'espace, ... il va bien se faire chier et sortir de la salle pdt la 1ere demi-heure, alors qu'il faut justement dépasser cette phase pour entrer dans le film. Elle exige des bonnes conditions: écran géant, salle obscure, son de bonne qualité, sinon c'est imbuvable et disons le absurde, rappelons que c'est du Cinéma, donc fait pour être un spectacle Audio-Visuel.C'est une œuvre audacieuse, une expérience et rien que pour ça , Respect !
Le film nous raconte en fait la vie d'une famille, de la naissance jusqu'au drame, avec un gros développement sur l'enfance et l'adolescence. Les enfants sont formidables, de crédibilité, de justesse des regards, des gestes, car le film est très avare de dialogues, Malick privilégiant le langage corporel et les actes, souvent plus expressifs que des phrases, en tout cas généralement plus sincères. Les gosses passeront par toutes les étapes, exprimant magnifiquement, la peur, l'amour maternel, la peur du père, la haine du père, la jalousie entre frères, les jeux idiots de l'enfance, les défis de l'adolescence et ses crises, la découverte des maladies, de la violence, de la mort, de l'amour, des premiers émois, etc... c'est magistral ! Pas une scène en trop, éternel recommencement à l'ombre d'un immuable grand arbre, spectateur et point fixe, car évoluant dans une autre dimension de temps.
Le père est le chef de famille typique des années 50, autoritaire et brutal, il élève ses enfants à la dure, en reproduisant probablement le modèle de son propre père, et avec comme objectif de préparer ses fils aux dures réalités de la vie. Disons que la mère les protège alors que le père les expose, une répartition des rôles assez ingrate, la première récoltant l'amour, le second, la détestation et même la haine. Brad Pitt est juste parfait.
Finalement Sean Penn joue un rôle très secondaire, celui de Jack adulte qui repense à son enfance, non le héros c'est Jack enfant, qui jouera à la perfection son rôle, on dit que les enfants sont très doués, ça doit être vrai, en même temps on a pas le choix, on est obligé de prendre un enfant qui par définition n'est pas un comédien, à qui on demande juste d'être naturel, les 2 frères y arrivent excellemment.
Comment noter ce film ?
Je n'en sais rien, certains mettront 10/10 d'autres mettront 0/10, il n'y aura guère de moyenne, mais que ceux qui n'ont pas capté réfléchissent un peu aux messages de poésie du film, je leur donne ce conseil: lire les avis de ci de là et ensuite le revoir, surtout dans les meilleures conditions, ça n'est pas un produit du samedi après midi, c'est du 7e Art, n'aimez vous pas la beauté et la poésie ?
Chef d'oeuvre 10/10
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Delnis
Ce ne sont plus que des amuseurs médiatiques. Ils n'ont plus le pouvoir et sont juste là pour occuper l'espace espace-temps et faire croire à leur imbécilité. Regardez sur INA les premiers débats politiques télévisés, vous allez halluciner tant le niveau était impressionnant.
Dans un univers où des chaines infos prétendent parler 24h/24 on a forcément de la diarrhée verbale, des réactions à l'emporte pièce, aucune réflexion et aucune profondeur.
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Delnis
PRITIAJENIE (ПРИТЯЖЕНИЕ)
Russie - 132 min - Fiodor Bondartchouk
Distribution:
Irina Starschenbaum: Youlia Lebedeva
Alexandre Petrov: Artiom
Oleg Menchikov: colonel Valentin Lebedev
Rinal Moukhametov: Khekon/Khariton
Nikita Koukouchkine: Rouslan (Rous)En Russie de nos jours, un étrange objet sphérique en orbite autour de la terre est heurté par un météorite et s'écrase en pleine ville,...
A l'occasion de la sortie du film Attraction 2 (Invasion), je poste ce sujet consacré au 1er opus.
Encore un coup de gueule:
Pourquoi ce film à grand spectacle, sorti en janvier 2017 en Russie, où il cartonna n'a pas été projeté en salles en France ? c'est complètement aberrant. Vu le flot continu de navets qui est déversé tous les mercredi, donc 52 fois par an, on pouvait à l'aise lui faire une place, alors regardez le, diffusez l'info, et prions pour qu'un jour ceci cesse !Alors voilà donc un film Russe, et c'est pas trop tôt que ce grand pays du Cinéma se réveille, et c'est la famille Bondartchouk qui s'y colle à nouveau, après le célèbre père Sergueï ("Waterloo" et "Guerre & Paix") , la fille Natalia, héroïne dans le magnifique "Solaris" de Tarkovski, voilà Fiodor, fils de Serge, qui réalise ce qu'on peut qualifier de blockbuster.
J'ai fait un premier visionnage sur ma télé et en VF, et bien je le regrette, car d'une c'est spectaculaire, donc mon grand écran s'impose, ainsi que le son qui va avec, et car une fois de plus le doublage est naze. Je ferai donc un 2e test en VO dès que possible et reviendrai dire mon sentiment.
Malgré ce double handicap on se laisse prendre par l'intrigue qui est pas mal ficelée sans temps mort et les 132 minutes passent à l'aise. Alors oui c'est un film "adolescent" et beaucoup diront que la Russie copie Hollywood, c'est pas faux, mais bon quand le résultat est convaincant c'est pas un problème. D'abord les effets spéciaux sont vraiment surprenants, la Russie est entrée dans le XXIe siècle d'un coup, bravo Fiodor, et c'est très prometteur pour l'avenir, enfin si on ne nous en prive pas hein, ...
D'abord bien content de retrouver l'excellent Oleg Menchikov, excellent Cadet dans le "Barbier de Sibérie", un film méconnu et pourtant superbe, il fait un Colonel à l'esprit ouvert très réussi, bien qu'un peu mal habillé (veste trop grande)
Ensuite la romance est certes plutôt prévisible et banale, mais a le mérite d'aborder le sujet de fond des extra-terrestres:
Comment les traiter ?
En ennemis par précaution, en amis, en prédateurs ou en source d'enrichissement, ... l'auteur explique qu'il a utilisé la SF pour faire une parabole sociétale sur nos rapports aux étrangers, peur, jalousie, haine, curiosité, etc... tout ceci existe bel et bien, et on le retrouve chez les différents personnages stéréotypés qui servent à cette démonstration.
Mention spéciale pour la technologie, le vaisseau est superbement réalisé et très innovant, mais le must ce sont les scaphandres, c'est excellemment fait et très peu exploité à mon goût, mais bon Fiodor n'avait pas envie de faire un film "scientiste" ou technologique.
Au final ce fût une bonne surprise et je vous le recommande, il est d'ailleurs pas si mal noté de ci de là, en sachant que diffusé en salle sa note serait bien meilleure.
Alors découvrez le et faites tourner l'info: Russie is Back
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Delnis
juste pour remonter ce sujet car il en vaut tellement la peine, revu pendant ces jours hivernaux, je ne m'en lasse pas.
Si l'un des admin pouvait l'attribuer à Delnis, sinon pas grave hein