Alors voilà un personnage hors normes qui illustre parfaitement l'adage" nul n'est prophète en son pays".
Un parcours chaotique, parsemé de succès et flops monumentaux, avec une seule constance, la dureté des critiques hexagonaux, ces malades mentaux. Car soyons lucide, si ce personnage avait été anglais ou américain il aurait été porté aux nues.
"Subway", "Nikita", "Léon", "le Grand Bleu" ne fais tu pas parti des meilleurs ?
En International tu as aussi frappé très fort: "le 5e élément" ,qui constitue un genre de blockbuster au succès retentissant avec Bruce Willis, Mila Jovovitch, Gary Oldman, etc... Et oui l'un des rares réalisateurs français qui fit tourner des Stars internationales, touts les petits frenchies coincés ne peuvent pas en dire autant. Ce fût hélas clairement le sommet de sa carrière de réalisateur et le début du déclin, ensuite on passe clairement dans des films plus moyens voire ratés comme "Lucy" malgré 2 géants 'Morgan Freeman, Scarlett Johansson")
Je rajouterai sur un plan plus personnel que j'ai bien aimé sa "Jeanne d'Arc" et "The Lady"
Il s'est ensuite plus dispersé dans un rôle de scénariste, de producteur et surtout de fondateur de son studio de cinéma. On ne pas pas tout faire et encore moins tout bien faire, il ne faut pas courir plusieurs lièvres à la fois.
Regardez dans Wikipédia son œuvre de Scénariste et Producteur, c'est plutôt impressionnant du moins quantitativement, bref il fait vivre et manger des centaines d'artistes et technos, ça compte aussi !
Au final il a fait tourner : Adjani, Parillaud, Portman, Oldman, Réno, Arquette, Karyo, Anglade, Lambert, Willis, Jovovitch, Freeman, Johansson, De Niro, Pfeiffer, ... et a lancé moultes artistes comme Portman ou Nacery.
Il est derrière des succès comme Taxi, Taken (Liam Neeson), Le transporteur (Jason Statham), 3 enterrements (Tommy lee Jones), ...
Berf un sacré palmarès où forcément il ne peut pas y avoir que des chefs d’œuvres, mais tout ce travail force le respect.
Mais le plus impressionnant c'est peut-être cette Cité du Cinéma, créée à partir de rien en Seine St Denis et qui peut-être durera bien après sa disparition.
Et vous quel est votre meilleur ou pire Besson ?
Et que pensez vous du personnage ?
Le Cinquième Élément, Lucy, Nikita, Le Grand Bleu... le meilleur et le pire de Luc Besson
La Rédaction | 9 août 2018 - MAJ : 30/04/2020 18:13
De retour avec Valerian et la Cité des milles planètes, Luc Besson a beaucoup divisé le public et la critique.
Succès ou flop, réussite artistique ou bouillie numérique : peu importe le verdict et l'issue, Valerian et la Cité des mille planètes est un événement incontournable de l'année 2017. Ambitieuse superproduction à environ 200 millions de dollars conçue pour lancer une franchise, le nouveau film de Luc Besson, avec Dane DeHaan et Cara Delevingne, intrigue, excite, inquiète, énerve, enchante.
A l'image du réalisateur du Grand Bleu, Léon, Nikita, Le Cinquième Élément ou encore Lucy, qui a profondément partagé le public et la critique au fil de ses films, ses réussites, ses succès phénoménaux ou ses déceptions. Pour fêter la sortie du blockbuster de science-fiction adapté des BD de Pierre Christin et Jean-Claude Mézières, Ecran Large revient sur ses coups de cœur et coup de gueule dans la filmographie de Luc Besson, écoutant son petit cœur pour donner les meilleurs et les pires films du cinéaste.
ATTENTION ARTICLE HAUTEMENT SUBJECTIF
Le meilleur : Subway
On en oublie parfois que le cinéma est fait pour rêver. Avant d’y apposer un regard critique, pointant du doigt toutes les imperfections d’un film, le but est avant tout de pouvoir s’abandonner à une œuvre afin de pénétrer dans l’univers que nous peint le réalisateur.
C’est exactement l’état d’esprit du film de Besson. Imparfait, niais ou faisant parfois preuve d’une naïveté frisant le ridicule, Besson réussit pourtant à nous dessiner une pépite cinématographique bourrée de charme, de trouvailles visuelles, un film à la fois ancré dans une réalité terre-à- terre mais qui se dessine plutôt comme un conte contemporain. Une recette évidemment pompée sur le cinéma de son temps : le cinéma Hong-Kongais dont il reprend les codes les plus marquants, Moebius pour l’univers visuel du Cinquième Elément... Après tout où est le mal ?
Subway dresse un portrait haut en couleurs de personnages aussi délirants qu’attachants. En s’attaquant au monde glacial et déshumanisé que sont les transports sous-terrain, il crée une véritable cour des miracles poétique et humaine. Se concentrer sur le scénario, plutôt mince, serait une erreur. On délaisse facilement l’histoire de Besson pour se laisser porter par le romantisme du film. Un romanesque constant, illustré par sa galerie de personnages marginaux, enfermés malgré eux dans cette prison sous-terraine. Fortement inspiré par la publicité effervescente et ultra-créative de l’époque, Besson n’a jamais mieux tenu sa caméra que pour ce film. Il sublime ce décor froid, sans vie et réussit à y créer une immense cour de récré où ses habitants se prennent à rêver d’un monde meilleur, d’une existence qui leur permettra de s’échapper. Une œuvre loin d’être parfaite d’un point de vue technique mais dont l’énergie justifie la démarche de créer une œuvre éminemment honnête et innocente. Sans parler de la musique d’Eric Serra donnant le rythme si enlevé au film. Bref, un Alice au Pays des Merveilles des temps modernes…
Le pire : Arthur et les minimoys
Si le cinéma de Besson n’est pas parfait, au moins il savait lui donner un semblant de vie, une patte d’auteur, une volonté de parler avec le cœur de thématiques qui lui sont chères. Ce qui est loin d’être le cas d’Arthur et les Minimoys. La trilogie, pourtant originellement accouchée sur papier, est d’un ennui mortel. Scénario téléphoné, recette déjà-vu, conte pour enfant d’une banalité virant à la caricature : sa trilogie était d’une naïveté et d’une platitude à faire passer Philippe Lacheau pour du Bergman. Vide, sa saga était en retard d’une décennie sur ses compères d’outre-Atlantique. Serait-ce un hasard si tous ces films suivants sont mauvais ?
Le meilleur : Nikita
Ou comment Luc Besson invite le temps d’un film ses motifs et obsessions, pour les sublimer, plutôt que les laisser grignoter l’énergie de son récit. Toxicomane condamnée à une lourde peine, Nikita (Anne Parillaud) est recrutée clandestinement par les services secrets français afin de devenir une redoutable tueuse à gages. Action sèche et précise, personnage féminin badass et sexuellement icônisée, très grande technicité… le métrage est une sorte de condensé absolu du Besson movie.
Sauf qu’au lieu de se laisser gangréner par le sexisme ou les délires (misogynes, racistes, scabreux ou glauques, comme dans Léon) qui émailleront plus tard sa filmographie, Besson se transcende et trouve ici un beau point d’équilibre, grâce à la présence de deux personnages masculins (l’un pervers et puissant, l’autre pur et faible) qui encadrent son héroïne et lui permettront de comprendre que son salut ne réside que dans la solitude et l’autonomie, loin des volontés de contrôle concupiscentes des mâles.
Enfin, le film jouit d’une image et d’un travail du son absolument remarquable. Besson retrouve son ingénieur du son césarisé pour Le Grand Bleu, Pierre Befve, qui parviendra à travailler l’ambiance du film et notamment les détonations avec une justesse inédite pour l’époque.
Le pire : Lucy
À bien des aspects, le miroir inversé de Nikita. À la découverte du film, on peine à croire qu’il est réalisé par Besson qui, même dans ses ratages les plus grotesques, avait su conserver une maîtrise visuelle qui évitaient à ses métrages de sombrer dans la plus totale indigence. Et pourtant, Lucy ressemble à s’y méprendre à un direct to video tourné en Bulgarie pour deux millions de dollars. Photo immonde, effets dépassés, montage aux fraises, filmage générique… impossible de distinguer le film techniquement d’un Anaconda Vs Motocultor IV.
On passera sur l’opportunisme du film, qui va jusqu’à citer Terrence Malick pour s’acheter un semblant de respectabilité, tout en nous expliquant crânement que si la majorité de l’humanité n’use que de 20% des capacités de son cerveau, les femmes, elles, tournent plutôt autour des 1%. Point de départ d’autant plus stupide que le scénario nous dévoilera qu’accéder à une intelligence suprême, cela revient à devenir super sexy, tuer des gens et se transformer en clef USB. Tenez-vous bien, 2001 L’Odyssée de l’Espace a été hybridé avec Les Sous-Doués !
Le meilleur : Le Grand Bleu
Si l'on cherche LE film qui a révélé Luc Besson au grand public, ce n'est pas Le Dernier Combat ou Subway mais bel et bien Le Grand Bleu. Passionné de plongée depuis l'enfance, Besson s'inspire d'une de ses idoles d'adolescence, le plongeur Jacques Mayol (qui lui collera un procès quelques années avant son suicide en 2001), pour créer un film et un univers riches et denses qu'on n'avait quasiment jamais vu dans le cinéma français. Imposant Jean Reno et révélant Jean-Marc Barr, Besson y dépeint à la fois une amitié rivale entre deux hommes tout autant que le parcours d'un homme en lutte avec une réalité qu'il n'accepte pas, appelé constamment par ses sirènes, les dauphins.
Un récit qui en appelle à cette part magique de l'enfance, très mélancolique, constitué de scènes sous-marines stupéfiantes de beauté, qui émouvra à la fois le public et l'industrie puisque le film sera nommé 6 fois aux Césars et en remportera deux (meilleure musique et meilleur son). Un film beau, intelligent, très sensible, magnifiée par la composition atmosphérique d'Eric Serra. Le film de toute une génération qui a permis à Besson de devenir le géant qu'il est aujourd'hui. Et clairement l'un de ses meilleurs, en tout cas son plus honnête.
Le pire : Le Cinquième Elément
Si Besson n'a plus rien à prouver sur le territoire français, il commence à se faire un nom à l'international avec Nikita et Léon. Mais il lui manque encore son succès populaire, qui le propulsera aux rangs des Spielberg et autres George Lucas. Et quoi de mieux que la SF pour y parvenir ? Cela dit, Luc Besson a un projet en tête et se montre extrêmement calculateur.
S'il dit avoir écrit le scénario au lycée (et quand on en voit la profondeur, on n'en doute pas une seconde), Le Cinquième Elément bouffe à tous les râteliers de la SF européenne des années 70-80. En effet, on y reconnait beaucoup de Metal Hurlant et notamment le segment Harry Canyon du film de 1981, qui en reprend le postulat de départ, mais il s'adjoint aussi les services de Moebius et Jean-Claude Mézières (le créateur de Valerian) pour en définir l'univers. S'il n'est pas le pire film de son réalisateur, Le Cinquième Elément est une jolie coquille vide qui ne raconte pas grand chose, dont les trous scénaristiques se succèdent, tout autant que les clichés. Alors oui, c'est fun quand on est ado mais ça vieillit mal. Et s'il apparait dans le pire du réalisateur c'est pour une raison bien précise : L'Incal.
La BD culte de Moebius et Jodorowsky est en effet plus qu'une source d'inspiration dissimulée puisque le film en reprend les grandes lignes et le principe (et Moebius donc, au passage) et que la mise en production du métrage a tué net dans son élan l'adaptation cinéma de L'Incal et l'a rendu impossible pour un grand nombre d'années. Et ça, c'est impardonnable. Donc, c'est dans le pire. Ouais, on l'a encore mauvaise et on est très rancuniers. Faut pas déconner quoi.
Le meilleur : Léon
Au fond, le scénario de Léon n’a rien d’innovant. C’est une histoire de rédemption assez commune dont seule la présence d’une jeune fille de 12 ans rend l’ensemble un peu original. Mais malgré une histoire plutôt classique, Luc Besson réalise ici un de ses meilleurs films.
Tout d’abord grâce à une vraie patte artistique. Les scènes violentes (le meurtre de la famille de Mathilda) accompagnent les moments de pure douceur (les imitations de la jeune fille), nous offrant ainsi plus qu’un simple film d’action et livrant des séquences très émouvantes (Mathilda sonnant chez Léon pour sauver sa peau). D'un autre côté, Luc Besson dégage également un véritable amour pour ses protagonistes. On s'attache très rapidement à leur destin et leur histoire notamment ceux de l’attendrissante Mathilda. La richesse du personnage est particulièrement aidée par le jeu mémorable de Natalie Portman (dont c’était le premier rôle). La jeune actrice délivre une interprétation remarquable (et remarquée) et dans l’ensemble, Léon bénéficie d’une direction d’acteurs exemplaire : Jean Reno évidemment et l'intarissable Gary Oldman complétant cet excellent trio.
Loin d’être exempts de défauts (rédemption classique...), on a donc surtout envie de garder en tête les multiples qualités de Léon. Et ça c’est toujours un bon signe.
Le pire : Angel-A
Difficile d’énumérer une à une les raisons pour lesquelles Angel-A est une œuvre totalement ratée. Une chose est sûre, il est inadmissible de se permettre de copier-coller le final poétique de La Vie est belle de Frank Capra pour en ressortir une telle bouffonnerie.
Quand on veut faire de la poésie, il ne suffit pas de filmer en noir et blanc. Non. Il faut d’abord un vrai scénario et une belle mise en scène. Angel-A n’a aucun des deux. L’ensemble de l’intrigue (et encore le mot est fort) est ultra-prévisible, d’une naïveté sans nom, interminable – ces longs dialogues mal écrits – et argue des propos douteux sur les femmes, la prostitution… La réalisation, elle, oscille entre inanité et néant, les innombrables transitions où l’on voit marcher Debbouze et Rasmussen sur des ponts représentant parfaitement l’ennui artistique proposé par le métrage.
Au lieu de laisser planer un faux-mystère dans son titre, il aurait mieux fallu nommer le film Angel-Z : au moins on aurait été prévenu.
Le meilleur : Le Grand Bleu
Il y a quelque chose qui échappe à la raison avec Le Grand Bleu. Peut-être est-ce une question de génération, de phénomène, de mythe façonné par le box-office et la renommée. Peut-être est-ce la musique d'Eric Serra et cette caméra qui flotte sur les eaux. Peut-être la gentille maladresse et naïveté de ce film ambitieux, pétri de belles intentions, autour de fascinantes thématiques.
Plus encore que le film lui-même, qui a sans surprise pris un sacré coup avec le temps, c'est l'impression qui est tenace. Nul besoin (ou nulle envie) de le revoir : il y a le souvenir d'un voyage alors un peu fou, autour d'une très belle histoire d'homme déchiré entre la terre et la mer. De la présence de Rosanna Arquette qui parle en français au noir et blanc, des scènes burlesques poussives aux grands moments d'émotion sur-écrits, Le Grand Bleu est un numéro d'équilibriste fragile, dont la force repose sur une naïveté charmante et désarmante. Avec une fin inoubliable, probablement la plus belle de tout le cinéma de Besson.
Le pire : Malavita
Il fallait oser réunir Robert De Niro, Michelle Pfeiffer et Tommy Lee Jones, acteurs de prestige parfois capables de ne pas signer pour n'importe quoi, dans une comédie de mafieux perdus dans un village de Normandie, où ils s'installent dans le cadre d'un programme de protection du FBI. Le pitch est bête, mais propice à une mise en situation décalée à plusieurs niveaux - des mafieux new-yorkais à Cholong-sur-Avre, mais aussi des superstars hollywoodiennes à Cholong-sur-Avre.
Sauf que Malavita n'est ni drôle, ni malin, ni inventif. Au lieu de la comédie d'action vendue et attendue, il n'y a qu'une farce poussive, qui se cache derrière ses acteurs (peu inspirants vu les personnages et la matière) et quelques explosions et fusillades (peu inspirés, et très ordinaires). Au lieu d'un face-à-face rêvé entre la muse de Scorsese et la belle de Scarface, il y a un calme plat qui laisse tristement songer à leur fin de carrière.
Si Malavita est dans le pire, ce n'est pas parce qu'il est le pire film absolu de Luc Besson - c'est plutôt un film d'une inconsistance folle, qui ne mérite que peu d'attention. C'est surtout parce qu'il est une occasion en or terriblement manquée, qui rappelle les dérives d'un système qui produit trop de bouses pour de mauvaises raisons (Besson a décidé de réaliser le film quand De Niro a été casté, Pfeiffer a accepté pour donner la réplique à De Niro, Scorsese est producteur pour d'obscures raisons, et Malavita a été produit avec l'affreux 3 Days to Kill dans le cadre d'un accord avec Relativity Media).
j'aime aucune des 2 , je choisis la créativité, l'originalité, et un clip superbe Je vote pour Moving
désolé Sylareen, j'adore le rock mais c'est un peu toujours la même chose
J'ai pas dit couronné hein, quoi que, Roy des C... ça le ferait non ?
Et voilà , un virus va peut-être accélérer la démocratie.
Erdogan doit boire du petit lait, mais son tour viendra.
La question que tout le monde se pose: prend il le traitement Raoult ? comme l'ont fait la plupart des people ?
Tout ça démontre que la situation n'est pas contrôlable, on ne peut pas être confiné comme en mars pendant des mois et donc malgré tous les efforts le virus circule et circulera toujours, avec ou sans vaccin. 50 ans qu'on vaccine contre la grippe et ? elle revient chaque année, sauf cette année où les gestes barrières au moment le plus fort l'ont étouffé dans l’œuf.
En cas de maladie grave c'est le Président du Sénat qui assurerait l'intérim, jusqu'à une nouvelle élection. Le 1er ministre restant 1er ministre.
Du coup tout le gouvernement à l'isolement, ça va nous faire des vacances. Mais surtout ça va lui faire toucher du doigt le rôle des soignants qu'il méprise, il y a 1 an il arrosait les infirmières en gràve, je n'ai pas oublié et je ne pardonnerai JAMAIS !