Messages postés par Delnis

Mon Dieu quel navet, ...
Dommage la distribution est épatante mais bon quand la sauce ne prend pas.

fin de la saison 1:
mon modeste avis:
Bienvenue chez les fous, ou plutôt chez les folles, oui car la série est essentiellement constituée de femmes, infirmières, tenancière de l'hôtel, patientes, ou riche vengeresse (sharon Stone). c'est désormais la grosse mode dans beaucoup de séries que cette féminisation à outrance, bon on dira que ça rétablit un équilibre après des décennies de machisme cinématographique mais bon ça fait quand même un peu bizarre.

Alors c'est violent et gore avec qqs scènes très gores pour les amateurs dont je ne suis pas, mais bon après tout on est dans un asile en 1950. Certes c'est un divertissement mais on est quand même soit disant dans un milieu médical donc c'est un peu too much pour moi. Je veux bien croire que les "psys" de l'époque faisaient pas mal d'expériences mais là c'est plutôt de la torture à la mode du Dr Menguélé. Bref je trouve ça ridicule et ça m'a gonflé, le final de la saison 1 est carrément fendard du genre very bad trip à la sauce Tarentino

Je ne pense pas suivre la saison 2.

Pour finir je ne vois pour le moment qu'un très très lointain rapport avec l'hopital de "vol au dessus d'un nid de coucou", mais bon les clients pour ce genre de série n'ont probablement pas vu ce film et ne le regarderons probablement pas, donc ça n'est pas bien grave. A moins que la saison 2 change de style, ce dont je doute.

Fan du Film de Forman je suis très déçu par cette série que je trouve débile

@canaille-sympa a dit dans Les hommes ont-ils une pression sociale? :

C'est très intéressant d'avoir ces avis. Et aussi vraiment chouette d'avoir une personne qui a pu voir plusieurs générations d'hommes.

Cela dit, si tu veux développer les attentes que l'on avait des petits garçons de ta génération, je suis très curieuse ! C'est un sujet extrêmement intéressant

Ho c'est pas bien compliqué, il y avait les hommes, maitres du monde, chefs de famille, machos jusqu'au slip. Et ce schema était clairement le même depuis toujours.

De toute façon les femmes n'avaient pas le temps, trop occupées aux taches familiales, interdites d'études, et jugées incapables de faire les métiers "d'Homme".

Donc c'était taloches, tirage d'oreille, coups de règles, coups de pied au cul pour apprendre à obéir et l'armée parachevait cette "formation". Ma génération a eu beaucoup de chance, on a échappé à la guerre et on est en quelque sorte le tournant entre les hommes du passé et ceux du futur.

L'émancipation des femmes a commencé dans les années 20 aux USA avec les flappers, ces femmes libérées des milieux aisées et popularisées grâce au cinéma, comme Louise Brooks ou Clara Bow, vous devriez faire des statues à ces femmes exceptionnelles qui en ont pris plein la tronche dans un monde profondément macho.

Bonjour Héléna, on a tous des passions quand on est jeune et c'est heureux, le problème c'est d'y arriver et surtout d'en vivre. Personnellement je voulais être astronaute,...
La réalité de la vie est très dure et tous les milieux sont durs surtout avec cette pandémie.
Alors avant de tout plaquer, il faut réaliser que le milieu artistique est l'un des plus difficile et bridé, qu'il ne dépend pas QUE de ta motivation, il faut percer, même avec du talent beaucoup ne perceront jamais, il y a embouteillage. Et il y a surtout un système, le show business, qui ne fonctionne quasiment que sur le copinage et même le népotisme.

Il vaut donc mieux ne pas se fermer des portes, passer son BAC, faire une formation après le BAC, pas du droit si ça te déplait car tu te planteras. Pour pouvoir vivre, tu sais les parents ne sont pas éternels.
Tu auras alors tout le temps de réaliser tes rêves, diplomes et formations en poches, le contraire serait très compliqué

la Grèce est sous pression maritime de ce président islamiste qui après une purege autoritaire de ses opposants continue la réislamisation du pays, c'est à dire à détricoter l'oeuvre d'Attaturc.
Après la scandaleuse mosquéïsation de Sainte Sophie sans réaction de l'occident, il insulte notre Président qui soutient la Grèce qui n'a visiblement aucun soutien de cette UE mollassonne et castrée.
Bref le nationalisme turc se réanime, et là aux portes de l'Europe, et personnellement ça ne me plait pas et ça m"inquiète, surtout quand on sait son intégrisme religieux assumé.
Alors après avoir annexé la moitié de Chypre manu militari, va t il occuper des iles grecques qui sont certes très proches de leur territoire, mais bon elles sont grecques donc pas simple.

On arrive du coup à de curieux paradoxes, la Turquie, membre de l'OTAN avec des bases US et du matériel militaire américain qui se retourne vers la Russie et le proche orient et la Grèce qui achète... des rafales ...???

Sur le fond on a encore et toujours une guerre de religions, compliquée d'une nostalgie nationaliste puante et dangereuse.

Avez vous des connaissances sur ce sujet ?

60 ans cette année, j'ai vécu une extraordinaire évolution des hommes, j'ai vécu enfant avec des hommes nés au début du XXe siécle et croyez moi ils n'avaient strictement rien à voir avec les les hommes du XXIe. D'ailleurs il y a un moyen tout simple de le réaliser c'est de regarder les films par générations et c'est tout simplement hallucinant.

Nous effectivement dans l'enfance, on apprenait: soyez forts, ne pas pleurer, ne pas se plaindre, ... après nos anciens avaient une vie tellement rude, dans les champs à 9 ans, à l'usine ou à la mine de charbon à 14-15 ans, à l'armée pour 3 ans à 18 ans et pour faire la guerre hein, pas pour se faire chier à jouer aux cartes,... Bref la société était très dure et ce sont les hommes qui assumaient les taches les plus difficiles, les plus dangereuses,...
On en est sortis et c'est grâce aux efforts de toutes et de tous, les femmes étant elles aussi à la dure sans contraception et une armée de rejetons, sans machine à laver, aspirateur ou lave vaisselle, ...
Aussi je ne me permettrai jamais de juger les anciens qui étaient souvent des brutes, rajoutez y la consommation de vin, la pression sociale était à l'époque dans la continuité depuis des millénaires.
C'est tout au long du XXe siècle grace au progrès technique, économique et à l'évolution des mentalités que cette virilité naturelle et nécessaire a été lentement lissée. Heu aujourd'hui c'est carrément un peu trop lisse à mon goût.

4 coeurs sur mon message de up, dois je en déduire qu'on est 5 pour ce visionnage ?
Je rappelle l'idée, on choisit un film muet célèbre, 1 par mois, on a 1 mois pour le visionner tranquille, puis on en discute car y'a de la matière artistique et que c'est le but d'une animation.

Alors n'hésitez pas à poster clairement:

1.oui ça me branche ou
2.non ça m’intéresse pas du tout

SVP postez juste 1 ou 2

Merci de votre attention

Voila la Présentation du film d'Octobre: Le Cabinet du Dr Caligari

Bon j'ignore si ces 6 mois de réflexion vous ont dissuadé de participer, encore désolé

si les "clients" de ce cinéclub muet sont toujours partant on peut garder leurs votes pour:
"le Cabinet du Dr Caligari" - Muet d'Octobre
un film extraordinaire du courant expressionniste allemand.

Après si ça vous branche plus on peut laisser ce sujet repartir dans les abimes

J'ai posté un sujet sur "Vol au dessus d'un nid de coucou" , un chef d'oeuvre à voir sans hésitation.

J'ai regardé le 1er épisode, belle reconstitution de l'après guerre, c'est très soigné et très beau, la beauté extérieure contrastant avec la noirceur intèrieure. Je vais en regarder plusieurs pour accrocher,...

Je déconfine ce sujet pour vous remercier de vos conseils, j'ai en effet essayé de faire un genre de Blog consacré au cinéma muet. C'est plutôt laborieux, la crise sanitaire ayant bouffé tout mon temps, il est en chantier mais j'espère m'y remettre d'ici peu.

voilà l'ébauche du "Vault of silent movies"

Distribution:
Jack Nicholson: Randall Patrick McMurphy
Louise Fletcher: l'infirmière en chef Mildred Ratched
Will Sampson : « Chef » Bromden, le géant indien
Brad Dourif: Billy Bibbit
Danny DeVito: Martini
Christopher Lloyd: Taber
Scatman Crothers: Orderly Turkle, le veilleur de nuit
Vincent Schiavelli: Frederickson

Résumé:
Randall Patrick McMurphy est il fou ?
C'est la question que se pose les autorités en l'envoyant en hôpital alors qu'il est en prison pour viol de mineure. Sa nature joviale et dynamique va bouleverser le calme apparent du petit service.
c'est d'abors un film marrant, regardez ça :

Laissez moi vous présenter cette belle brochette de coucous

mon avis:
Bon le film fête ses 45 ans, un âge respectable, mais il n'est pas démodé, la marque des grands. En effet la prestation est tellement brillante que je vois pas comment ce film ne pourrait pas continuer à plaire éternellement, c'est en fait un peu comme Mozart pour la musique. Milos Forman avait frappé un grand coup à l'époque, un film qui fût un événement, d'abord pour ses qualités artistiques, mais aussi par sa critique de l'univers psychiatrique encore assez expérimental. Au passage puisque je parle de Mozart, on lui doit aussi le géniallissime "Amadeus"

la sévère infirmière Miss Ratched

Ha la la sacré Jack, que dire ? ce type est il fou ? après avoir vu "Shining" et "Vol.." on est en droit d'avoir des doutes, car il est si parfait qu'on se demande si c'est tout simplement naturel. Bref vous l'avez compris Monsieur Jack Nicholson réalise une prestation magistrale. Dès la 1ere seconde où il apparaît, son sourire et son regard d'allumé crèvent l'écran, on est immédiatement captivé, fasciné par le personnage, et c'est bien ce qui va arriver à ses futurs amis, les "cuckoo" de l'hôpital où il est interné pour être évalué

"le royaume des cieux leur appartient"
On connait tous les célèbres paroles du Christ:
"heureux les pauvres d'esprit, car le royaume des cieux leur appartient", c'est à ça que ce film m'a fait penser. Extrait de la Bible

"Vol au dessus d'un nid de coucou" vous emmène dans un hôpital psychiatrique d'après guerre aux USA, et c'est bien d'un voyage dans un autre monde qu'il s'agit. Pas évident d'imaginer la vie entre 4 murs , rythmée par la prise des médicaments et les groupes de parole plus énervants que thérapeutiques. Aussi quand Jack vient briser cette monotonie, les choses changent.

Mais Jack n'est pas le seul à briller, bien sûr l'infirmière chef est parfaite dans son rôle strict de cadre Psy, mais c'est du coté des "patients" que ça décoiffe, Danny de Vito fait un super Martini, toujours content et prêt à suivre les conneries de Jack, ensuite j'adore Billy, acteur inconnu, qui pourtant est parfaitement crédible, etc... de toute façon ça doit être un défi assez jouissif de faire un rôle de fêlé.
...
Le film oscille entre le drame et la franche rigolade, certains instants sont carrément loufoques et malheureusement le final sera doublement tragique. Bref un film plein, beau, triste et drôle, un film profondément humain sur cette zone mystérieuse que la démence.

Je conseille à tout le monde de le voir, surtout pour mieux apprécier la série "Ratched" centrée sur Mildred Ratched, l'infirmière chef.

On comprend qu'on est vraiment à la fin car:

Même avis que vous, ça bégaie, mais figurez vous qu'au milieu de la saison 7 on a enfin une explication qui tient la route et qui donne un sens à la série, et on comprend les bunkers, l'IA Ali, ... même si ça ressemble un peu à qq chose qu'ils ont trouvé en chemin et pas dès l'origine, ça tient la route. Je ne veux pas spoiler mais du coup je vais la finir car là je ne vois pas comment ils pourraient faire une 8e saison.

Préambule Popcornesque:

Ce film a donc été choisi par les membres du Cinéclub du forum comme le 1er film muet du mois, cette animation que j'essaie de proposer. Encore merci pour son lancement.

Ce film a pile 100 ans (1920-2020), Bon Anniversaire ! et pour ceux qui vont pousser la porte de la curiosité, la récompense sera énorme:

C'est d'abord une clé pour découvrir l'expressionnisme allemand, un courant artistique très puissant du début du XXe siècle qui concernait tous les artistes: peintres surtout, mais aussi musiciens et là c'est le cinéma à ses débuts et donc pour mieux apprécier Fritz Lang ou FW Murnau.

Cette œuvre n'en finit pas d'impressionner toutes les générations de cinéphiles car en la visionnant on découvre tout ce qui va suivre, les films d'horreur notamment, on y trouve aussi du fantastique, un scénario bluffant, des décors incroyables et à plusieurs reprises on se dit:

"ho mais c'est comme dans Frankenstein, ou dans Dracula, ou dans Fantomas, ou dans King Kong, ou dans Citizen Kane, etc..." oui les réalisateurs ont largement puisé de l'inspiration grâce à ce film devenu culte que les membres du Cinéclub du Forum ont sélectionné pour vous.

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Cast:
Werner Krauss: Docteur Caligari
Conrad Veidt: Cesare
Lil Dagover: Jane Olsen
Friedrich Feher: Franz
Hans H von Twardowski: Alan
Rudolf Lettinger : Dr. Olsen

Le début:
Assis sur un banc, un jeune homme raconte à son voisin le terrible drame qu'il vient de vivre,...

VISIONNER LE FILM

Mon avis sans spoiler:
Très vite on est captivé par l'intrigue et fasciné par les décors, les maquillages, etc... bref une ambiance mystérieuse puis horrifique.

Nous voilà donc en Allemagne en 1919, après la défaite et la boucherie de la WW1, et le courant expressionniste bat son plein. On est donc à l'aube du cinéma, bien sûr muet, et dans la patrie de Fritz Lang (Dr Mabuse, M le Maudit) et FW Murnau (Nosferatu le vampire). Or quand on apprend que les décors ont été justement réalisés par 3 peintres expressionnistes, on mesure à quel point c'était déjà du vrai cinéma avec scénaristes, décorateurs, réalisateurs, etc...

Tout est conçu dans le but d'impressionner, d'exprimer avec force, ce qui est logique pour des expressionnistes . D'abord ces décors qui sont bluffants et perturbants jusqu'à la toute fin. Ensuite les maquillages qui nous projettent dans la naissance du cinéma d'horreur, ensuite la théâtralité du jeu, si on est habitué avec le muet à une gestuelle lourde pour faire comprendre sans les mots les sentiments et les idées, là c'est encore plus spectaculaire et parfaitement logique après le dénouement. Vient s'y rajouter un jeu d'ombres et lumières vraiment génial surtout avec Cesare, qui révèle l'immense acteur du muet Conrad Veidt, le somnambule dont l'accoutrement en collants noirs moulants rajoute encore plus à un visuel spectaculaire réellement novateur.

Je conseille vraiment à tous les cinéphiles de regarder ces 1h10 Oh combien cinématographiquement historiques ! surtout qu'on ne s'y ennuie pas 1 minute.

NB: Surtout ne pas regarder les images google avant de voir le film, car certains plans seront d'impitoyables spoilers

Un exposé du M.I.T. sur l'expressionnisme allemand:

Oui mais pourquoi a t il fait ça ? c'est étrange, pour démontrer la folie du type qui recherche un type précis de proie, comme un chasseur spécialisé qui ne chasse que le sanglier, ou les bécasses

En tout cas on tourne toujours autour de l'Univers de Tarentino, pourquoi a t il fait un hommage à Sharon Tate dans son dernier film et pourquoi il aime les groupes de filles comme dans ce film ?
p-e car il a adoré la "vallée des poupées", ce film où il y a aussi 3 femmes émancipées, libres et fortes en gueules se débattant dans le milieu du cinéma, comme...

A oui les 2 shériffs à l’hôpital

manque une réponse au 1er spoiler

@Shanna a dit dans Boulevard de la mort (Death Proof) :

C'est possiblement mon film préféré. Je ne sais pas si je peux expliquer correctement pourquoi, mais je l'ai vu un très grand nombre de fois et je ne m'en lasse pas.
Je suis particulièrement fan des scènes de dialogues denses, très nombreuses dans le film, elles ne plaisent pas à tout le monde, mais c'est pile la construction que moi j'aime. Ces moments de discussion débridée, blindés d'anecdotes croustillantes, de références sympathiques, toujours dénués de temps morts, sont non seulement livrés brillamment par des acteurs hyper bien dirigés, mais en + ils s'intègrent dans un montage irréprochable.

Tu l'as vu en VO je suppose ? oui ce sont des sacrées pipelettes, des filles libres sans aucun tabou, en VF ça doit être largement en dessous. Faut vraiment que tu découvres les flappers des années 20, car ces nanas leur doivent tout.

Ce découpage typique de Tarantino continue toujours de me séduire, pour moi c'est comme si on prenait les meilleurs moments de la vie et qu'on éliminait ce qui est sans intérêt ou cliché (à l'instar de la scène de danse dans Pulp Fiction : inutile de montrer un final en fanfare qui serait ridicule en + d'être vu et revu, l'ellipse est parfaite).
Voilà, ce travail de montage singulier et percutant, c'est tout ce que j'aime au cinéma.

En outre, j'adore les héroïnes de Death Proof. Toutes me parlent, je trouve que le film leur donne de l'épaisseur avec très peu d'artifices : elles ne sont pas que jolies et badass, même si c'est totalement admirable, ce sont des filles normales, avec quelques fêlures, mais aussi amoureuses, chipies, vulgaires, futées, déjantées, pénibles, drôles, insolentes, naïves, bref elles ne rentrent pas que dans une seule case (au contraire des persos féminins de 95% des films).

Oui et c'est p-e une explication aux choix du tueur

Elles aspirent toutes clairement à vivre autre chose (d'où la recherche incessante de sensations fortes par divers biais, vitesse, sexe, musique, drogues etc), tout en se complaisant dans le rôle que veulent bien leur donner les hommes.

Oui mais c'est aussi une façade, car en privé, elles envoient des SMS plus tendres.

Ce sont des personnages de fiction, donc par définition beaucoup + divertissants que réalistes (et je suis certaine que plein de gens ne se reconnaissent pas du tout en elles), mais moi je trouve que leur portrait sonne juste.

TLDR : le film est top.

Que penses tu de ça:

Faire un film muet en 2011 tenait vraiment du pari fou, et le producteur Thomas Langmann mérite vraiment d'être remercié et félicité d'avoir soutenu ce qui allait devenir un évènement planétaire. Rappelons que ce film a raflé une quantité exceptionnelle de prix, un mélodrame muet, en N&B, qui parle des pionniers du cinéma a visiblement un caractère universel au pouvoir émotionnel comparable à une peinture ou une symphonie, pas besoin de doublage ! tlm comprend!

En ces temps de télé HD, de cinéma 3D, de blockbusters de millions d'euros, "The Artist" c'est d'abord un message pour rappeler que le cinéma ça n'est pas que du divertissement visuel, on ne va pas en salles comme au futuroscope ! l'Art c'est autre chose !

Que dire ? il n'y a rien à jeter

La musique:
Elle est géniale et déjà culte, primé aux Oscars, Ludovic Bource a réussi à nous ré-immerger dans le Hollywood des années 30, le film étant muet, la musique joue un rôle crucial pour appuyer le jeu visuel: lente, rapide, sombre, enjouée, ... elle est parfaite de bout en bout et participe grandement à la charge émotionnelle qui va croissante au fil du drame. Bravo Mr Bource !

la photo:
Le N&B s'imposait pour une telle époque et un tel sujet, et très vite on n'y fait plus attention, mais en plus visuellement les portraits tirent un immense profit de cette technique qui embellit les visages, la qualité des prises de vue, des plans, de la lumière et donc des ombres témoignent d'un soin magistral d'un cameraman redevenu photographe de studio, Hazanavicius a t il bossé aux studios Harcourt ?

les seconds rôles:
Ils sont remarquables, James Cromwell, (Clifton) est d'une élégance et d'une précision très importante, le directeur des studios (Goodman) est aussi très bon, mais même les autres actrices ou acteurs se sont visiblement régalé dans ce qui est finalement pour elles et eux une expérience inhabituelle: devoir se taire et pourtant parvenir à exprimer sentiments et idées, ils ont su relever ce défi !! bravo !!

Bérénice et Jean: J'adore !
Le rôle de leur vie, c'est un duo indissociable, ils sont marqués à vie par ce film qui les suivra toujours, et si Jean (George Valentin) est excellentissime, Bérénice (Peppy Miller) est tout simplement délicieuse, craquante, et tellement belle... Colossale injustice que d'avoir autant mis en évidence Jean alors que sans le brio de Bérénice il n'aurait pas pu briller, merci aux Césars de l'avoir replacée dans la lumière.

Michel Hazanavicius:
Une standing ovation pour un réalisateur français qui a réalisé un OVNI et qui propose enfin autre chose que les sempiternelles et emmerdantes ruminations névrotiques qu'on nous vomit sans cesse, véritable fléau de l'intellectualisme pédant d'un certain cinéma parisien.

Après les pépites humoristiques qui furent les 2 OSS, M.H. débarque avec ça, ... Chapeau bas Monsieur !

Un sacré courage, il risquait très gros en cas de fiasco, mais au lieu de ça il vient de se hisser très haut, ...

Un film qui ne lasse tj pas et n'a pas fini de plaire, sans prétention ! l'âme des vrais Artistes

En fait le titre est plutôt "the Artists", avec un S, pour tant de talents !

Surtout l'occasion de voir ou revoir tous ces grands films des années 20 et 30 dont Hazanavicius assume l'inspiration et qu'il adore et nous aussi.

A commencer par le plus évident car c'est en gros le même scenario: "A Star is born", mais aussi plein d'autres il le dit dans ses interviews, c'est un hommage au cinéma muet. Il est clair que celui qui n'a rien vu de ces films passera à coté de beaucoup de clins d'oeil, mais ça n'est pas si grave, car alors sa curiosité le poussera à en découvrir.

L'Hommage à Douglas Fairbanks crève les yeux:

Oui si vous kiffez "The Artist" et bien c'est évident, vous aimé un film muet et réalisez le vous pouvez aimer le cinéma muet muet, en N&B évidemment, alors pourquoi ça le ferait pas avec les originaux ? Alors profitez de cette révélation pour redécouvrir cette beauté perdue.

sa fiche IMDB où il obtient 7,9 ce qui est excellent, peu de film atteignent ou dépassent 8.

Non mais regardez moi ce triomphe mondial, le film français le plus récompensé du XXIe siècle, sinon qui dit mieux ? ( j'ai pas dit le meilleur hein)

VO: DEATH PROOF - 2007 113 min
Réa: Q Tarentino
Fiche WIKI

Distribution:
Kurt Russell: Stuntman Mike

1er quatuor de filles:
Sydney Tamiia Poitier : Jungle Julia
Tracie Thoms: Kim
Jordan Ladd : Shanna
Rose McGowan: Pam

2e quatuor de filles:
Zoë Bell: Zoë
Rosario Dawson: Abernathy
Vanessa Ferlito : Arlene « Butterfly »
Mary Elizabeth Winstead: Lee Montgomery

Quentin Tarantino : Warren, le barman

mon avis:
Expliqué dans le wiki, QT est fasciné par les cascadeurs et leur voiture qualifiée de "Death Proof", je crois qu'en français on dirait "Trompe la Mort". Et il a souhaité leur rendre hommage ainsi qu'aux films de poursuites des années 70 où les cascadeurs devaient certainement impressionner beaucoup de monde, d'ailleurs dans "Once upon a time in Hollywood', son dernier film et bien rebelote puisque Brad Pitt joue un stuntman au chomage, la mode est passée et les ordinateurs les remplacent.

Autre curiosité, Zoé est une vraie cascadeuse, doublure de Uma dans "Kill Bill", et elle fait une performance époustouflante, car le film est tourné à l'ancienne avec un final dantesque

Zoé Bell en rose

Sans trop spoiler disons que le film est en 2 parties très similaires, mais à l'issue surprenante, je n'en dirai pas plus. Il semble qu'il ait eu beaucoup de mal à caster son Stuntman, et c'est finalement Kurt Russe, le mythique Snake Plissken de "NY 1997" qui s'y colle et c'est une première pour lui de jouer le bad guy. Perso j'aime tellement le personnage de Snake, que j'ai un peu de mal avec ce film, mais bon c'est un acteur et il doit pouvoir sortir de son image et tout jouer.

Le film se réfère à beaucoup de films des bagnoles que je n'ai pas vu mais que QT visiblement adore, On pense aussi à Mad Max évidemment, ainsi qu'au "Duel" de Spielberg, même s'il n'y a pas de camion ici.

Un film qui révèle aussi sa fascination pour les jolies filles, ça y va les gros plans sur les jambes, les fesses et aussi les pieds, QT adore les pieds des filles , pareil dans "Once upon a time in Hollywood' on a droit à une autopsie de voyeur de Sharon Tate (Margot Robbie) et des gros plans sur ses pieds,...

Enfin on a aucune explication sur les motivations du stuntman, hormis

Spoiler

Quand il démarre en trombe l'une des filles montre son petit doigt et dit "Little Dick"

Au final un film qui est très spectaculaire, avec érotisme à gogo, courses poursuites et cascades réelles. Perso c'est pas ma came, mais il arbore un 7 l'IMDB et un 6,7 chez Sens Critique, tj plus rude. Un film magnifiquement construit, ça on ne peut pas le lui enlever.

J'ai posté qqs fiches et forcément comme partout ça n'emballe pas grand monde, aussi je pensais faire un truc récurrent genre "le muet du mois" donc le 1er (ou le 2 hein) mais seulement si ça interesse plus de 3 personnes hein

Si ça ne vous branche pas, je respecte tout à fait, no souci, faut pas dire oui pour me motiver, je préfère qu'on me dise, "NON je m'en bats le carré"