Vous avez quasiment tout dit, j'ai adoré et versé ma petite larme à la fin, Rami Malek est épatant alors que pour un tel personnage il aurait très bien pu être ridicule surtout que le débile qui a fait les dents ne l'a pas aidé.
Un film hommage réussi, je ne connaissais rien de la vraie histoire mais est ce vraiment important. Un film qui indirectement rappelle le drame que fût l'arrivée du SIDA pour les homosexuels, pas que mais bon quand même ils ont été très impactés.
Et oui la courbe devient en cloche AVANT le Reconfinement, étonnant non ?
et l'autre conseiller scientifique qui annonçait 400 000 morts ! Terroriste !
Listen this terrific soundtrack
Welcome on the forbidden Planet / Bienvenue sur la Planète Interdite
1956 - USA
Allez j'enfile ma combinaison de cosmonaute pour vous donner mon avis sur ce petit bijou, comme toujours dès qu'on regarde un vieux film de SF on peut très vite mourir de rire et décrocher, mais si on a une once de curiosité on dépasse cette posture puérile pour mesurer la différence entre ce film et ses prédécesseurs, enfin si on en a vu des encore plus vieux
D'abord ce film est plus vieux que moi, hé ho, quand même ! et forcément je l'ai découvert bien après à l'occasion d'une diffusion sur notre télé N&B, et bien malgré la mauvaise qualité technique d'un poste des années 70, j'en garde le souvenir ému d'un grand moment de cinéma, il faut dire que l'on baignait dans ces histoires de martiens qui devaient envahir la terre, de soucoupes volantes aperçues, de Roswell, ... aussi les séries "les envahisseurs", "Cosmos 1999", "Au delà du réel", etc. cartonnaient, bref l'espace était encore bien inconnu, mystérieux et surtout inquiétant.
Grâce aux progrès j'ai pu enfin le visionner en grand écran, version colorisée et son restauré, et forcément c'est mieux, mais en fait ça n'est pas le plus important, si les effets spéciaux sont nombreux et bluffants en 1956, aujourd'hui ils ne nous impressionnent plus, mais l'intérêt est ailleurs, dans un charme désuet, celui des années 50, toute une ambiance avec cette musique psychédélique, et dans le fond surtout, un thème archi repris: celui des civilisations extra-terrestres fantastiquement plus évoluées que nous, mais néanmoins mystérieusement disparues. Et c'est bien là un des messages traditionnels des auteurs de SF, la mise en garde, l'avertissement des visionnaires: > la destruction d'une espèce par elle même, par sa propre technologie !
C'est l'apprenti sorcier qui ne maîtrise plus ses envoûtements, c'est le Dr Frankenstein dépassé et tué par son monstre, c'est la stricte démonstration que la Science est source de progrès, mais aussi de risques immenses, et que plus que jamais "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme". Car il ne faut jamais oublier la part de folie qui guette toute aventure scientifique et hélas les risques mercantiles qui violent toutes raisons pour le profit de quelques uns. La science est une arme à double tranchant, l'un qui peut être l'outil qui défriche notre marche en avant en détruisant les obstacles et l'autre qui peut nous décapiter...
N'est ce pas d'actualité ?
Ne sommes nous pas rendus à l'instant crucial de ce type d'interrogation ? Ne sommes nous pas au pied du mur de nos erreurs, de nos folies ? C'est le fond général de nombreuses œuvres de SF, et la faculté de visionnaire de toute fiction qui cherche à imaginer tous les avenirs possibles, et surtout les plus sombres, véritable machine à voyager dans le futur pour y vivre les conséquences de nos erreurs.
D'abord l'innovation c'est que l'humanité a tellement progressé que c'est elle qui voyage en soucoupe volante, une vraie rareté. L'équipage est très militaire car il s'agit d'une mission de secours, ce qui crée un climat un peu rude et bien peu diplomatique, mais l'idée est bonne puisque le noyau d'officiers fait bien sûr penser à Star Trek: Un commandant, un second, un officier scientifique et médical.
Comme tj dans les films de cette époque ce qui frappe c'est le ton, il est vif, direct, sans compromis et sans crainte, l'époque était à la confiance, la nuance ou l'ambivalence n'était pas de mise.
La planète est quasiment désertique et n'est pas du tout développée, l'essentiel se déroule autour du vaisseau et surtout dans le laboratoire du Professeur et tout tourne autour de sa personnalité. Seul rescapé d'un vaisseau précédent, il refuse son rapatriement pour continuer à étudier l'immense univers des Krells, cette civilisation incroyablement avancée et mystérieusement détruite par on ne sait quoi.
Robby le robot est immédiatement devenu une star, et comme celui de métropolis il allait devenir culte et source d'inspiration, purement utilitaire et défensif il est très vite attachant et sympathique surtout pour les soldats pour lesquels il produit des hectolitres de whisky, vraiment un bon camarade !
La naïve fille du Professeur, est à croquer, et évidemment les membres de l'équipage essaieront d'en profiter, et récolteront quelques baisers à visée scientifique pour cette extra-terrestre qu'il faut bien étudier et instruire des mœurs terriennes
Dans l'exploration de l'univers, l'homme doit s'attendre à être dépassé par des forces supérieures et il doit néanmoins parvenir à surmonter les pires situations, c'est exactement l'ossature de la série des Star trek qui doit tant à ce film.
le film est disponible en français sur Dailymotion en N&B et colorisé
les 20 premières minutes
Et voilà 12 ans que cet OVNI du cinéma est sorti, ça mérite bien une piqure de rappel. Rappelons que derrière ces films fantastiques il y a JJ Abrams et sa société "Bad Robot", on a donc originalité, audace et suspense.
La première originalité c'est de faire un film d'apparence amateur, le film étant prétendument celui de "Hud" et son caméscope, alors l'image bouge, beaucoup, l'image est souvent floue et le son dégueulasse.
Evidemment ça rappelle "Le Projet Blair Witch", ce film au budget de 25 000 $, "Cloverfield" ayant couté 25 millions lui...
Bon alors ce mode de tournage est discutable, ou on aime ou on rejette et c'est compréhensible, heureusement c'est un mini film d' 1 H 25 donc ça se supporte. L'idée c'est d'être plus immersif et j'avoue qu'une fois l'action vraiment lancée ça le fait, car on a l'impression d'un reportage amateur, donc de qq chose de réellement filmé comme un reportage, ça fait moins "cinéma" et plus en direct live d'un journal d'actualité.
Le début, la fête, est assez ennuyeux, car après 5 min de caméra café tremblotante ça devient clairement gonflant et j'ai cru à un gag quand après 17 minutes on était encore et toujours dans ce délire. Heureusement le film bascule en 1 seconde dans la catastrophe et l'heure suivante est palpitante, intrigante, stressante et fort bien structurée puisque on comprend et voit la cause de tout ça de façon savamment progressive.
JJ Abrams explique avoir eu plein d'influences comme "King Kong" et "Godzilla" et pour les grands et les petits monstres, on a un réel clin d’œil au cinéma de SF, "Godzilla" bien sûr mais aussi "Starship trooper", car les petits monstres rappellent clairement les parasites de klendathu Cool les effets spéciaux sont pas mal notamment la tête de la statue de la Liberté décapitée, une scène culte du film, connement spoïlée par l'affiche du film.
A la toute fin on voit le monstre, genre de Godzilla humanoïde et c'est très très bien fait.
On a donc un cocktail réussi de suspense, de stress même et un peu d'horreur, pour ce qui est devenu un film culte tant il innovait rien que pour ça tout le monde devrait le voir.
Au final un excellent moment, 2 regrets: la phase fête est bien trop longue, la suite est bien trop courte
Personnellement ce fût très bref et je vous trouve très coosl, même si ça frotte parfois, ça ne va jamais trop loin. Après tout on peut bien s'engueuler , c'est la vie, sinon c'est le bal des faux culs, pas sur que ça soit mieux.
@Sky pour la petite histoire, pour le pilote, le premier épisode donc, "the cage", il voulait une femme commandant de l'Enterprise, la sienne d'ailleurs, la chaine a vertement refusé, ... elle devint l'infirmière du bon Dr Mc Coy
Un petit commentaire plus général sur la saga. Gene Roddenberry était pacifiste et Bouddhiste, je crois que c'est un pléonasme. Et son rêve d'une terre en paix et d'un Univers en voie de pacification c'est ça StarTrek. Mais surtout dès 1966 son obsession c'était la lutte contre les discriminations, d'où le premier équipage avec des femmes officiers, révolutionnaire en 1966, des blacks, idem, un extraterrestre, Mr Spock, symbole du métèque, il y avait même un russe, Chekov et un asiatique, Mr Sulu, main tendue malgré la guerre froide et après Hiroshima, et ce combat s'est renouvelé à chaque époque.
Dans Discovery c'est carrément dans son esprit même s'il n'est plus là, puisque en saison 3 le capitaine est un alien, et les officiers supérieurs sont des femmes, des blacks, des androïdes et beaucoup d'extra-terrestres. Un bien beau message que celui là
Une minisérie vraiment trippante, cette façon de la faire en temps réel, heure par heure, la rend vraiment réaliste, on a l'impression d'un documentaire. Et la fiction est clairement en dessous de la réalité de ce colossal désastre qui a failli être encore pire sans le sacrifice des gens sur le terrain. Respect à ces pompiers, ouvriers, infirmières, etc... qui très vite surent la vérité mais non pas fuit leur devoir.
Heureusement pour nous le nuage s'est arrêté aux frontières, on a vraiment des énarques formidables, toujours les mêmes aujourd'hui,...
C'est vraiment parti en cacahuète pour pas grand chose. Cependant, il y a une chose qui a été dite qui n'est pas totalement dénuée de sens. Le fait que par moment, on (les nouveaux arrivants) peut se sentir un peu exclut même si tout est fait pour accueillir les gens correctement. Après, c'est peut-être qu'une question d'affinité.
Bon ben adieu Laeryn et Musings, dommage, pour finalement pas grand chose, je confirme ce ressenti, et je l'accepte même si c'est pas toujours évident, il est parfaitement logique comme dans la vraie vie, les groupes existent et forment assez vite des clans plutôt fermés où il n'est pas simple d'entrer. Soyez en bien conscients même si vous n'y pouvez pas grand chose.
J'espère que ça s'arrangera et qu'ils reviendront, même si je pense que c'est quasi impossible après cette tempête dans un bénitier.