Présent
Vitamine C, Baie de Gogi, gelée royale, anti-oxydant et stage en altitude
vous pouvez aller vous coucher
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@shanna merci pour le sujet et les avis
Je viens de voir Conjuring 3 , soit disant tiré d'une histoire vraie, or c'est ça qui est un perturbant.
Car après tout ceci repose sur l'existence des démons, donc du diable, Satan, Lucifer et , et, et ... donc de Dieu. J'y vois finalement encore une manœuvre prosélyte pour la religion. Car si on croit à ces histoires, la logique est implacable, Dieu existe.
Le film est une modeste copie de l'exorciste surtout pour les effets spéciaux, ça fait vraiment déjà vu, revu et revu.
@allezsavoir ou de suivre pascal "prout" ou Apoilade de mauvaises herbes lol
@allezsavoir les autres vidéos sont destinées aux médecins, chercheurs et étudiants de l'IHU, y'a du Level !
Par L'Obs avec AFP Publié le 29 juillet 2021
Depuis ce jeudi 29 juillet, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources planétaires. Ce fameux « jour du dépassement » est revenu au niveau de 2019, après une brève accalmie en 2020 liée à la crise sanitaire, a averti l’ONG américaine Global Footprint Network.
« À plus de cinq mois de la fin de l’année, ce 29 juillet nous aurons épuisé le budget planétaire de ressources biologiques pour 2021. Si nous avions besoin d’un rappel de l’urgence climatique et écologique à laquelle nous sommes confrontés, le Jour du Dépassement de la Terre s’en charge », indique dans un communiqué publié mardi Susan Aitken, responsable politique à Glasgow, ville qui accueillera la COP26 sur le climat en novembre prochain.
Cet indice a pour but d’illustrer la consommation toujours plus rapide d’une population humaine en expansion sur une planète limitée. Pour le dire de façon imagée, il faudrait cette année 1,7 Terre pour subvenir aux besoins de la population mondiale de façon durable.
La date est calculée en croisant l’empreinte écologique des activités humaines (surfaces terrestre et maritime nécessaires pour produire les ressources consommées et pour absorber les déchets de la population) et la « biocapacité » de la Terre (capacité des écosystèmes à se régénérer et à absorber les déchets produits par l’Homme, notamment la séquestration du CO2).
Repoussé de trois semaines avec les confinements
Le « dépassement » se produit quand la pression humaine dépasse les capacités de régénération des écosystèmes naturels. Il ne cesse, selon l’ONG, de se creuser depuis 50 ans :
En 2020, cette date avait été repoussée de trois semaines sous l’effet des confinements liés à la pandémie de Covid-19.
Le rebond cette année s’explique à la fois par une hausse de l’empreinte carbone de 6,6 % ainsi qu’une diminution de la biocapacité forestière mondiale de 0,5 % « due en grande partie au pic de déforestation en Amazonie », selon l’ONG.
Si l’empreinte carbone liée aux transports reste inférieure aux niveaux antérieurs à la pandémie, celle liée à l’énergie devrait nettement rebondir.
« Ces données montrent clairement que les plans de relance de l’ère post-Covid 19 ne peuvent réussir à long terme que s’ils s’appuient sur la régénération et la gestion raisonnée des ressources écologiques », estime Laurel Hanscom, PDG de Global Footprint Network, cité dans le communiqué.
Un Live estival:
Comment rater ça hein ? je vous le demande ?
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@koursk Oui c'était magnifique, j'attend la lutte dans la boue
@allezsavoir les techno-réactionnaires sont en fait souvent dépassés, tout simplement car ça va beaucoup trop vite. Pendant longtemps la technologie était molle et les innovations rares.Mais là depuis une trentaine d'années c'est une accélération hallucinante: ceci demande de pouvoir s'y adapter et puis il y a aussi le coût car là aussi c'est un peu du délire.
Moi j'adopte une attitude mesurée, je suis avec un léger retard, le temps d'être sur que l'innovation ait un intérêt, exemple de foirages: la TV 3D ou les écrans courbes , le cinéma 3D, la voiture électrique !!
@APLACOPHORE on dirait Madame "Comment on fait ? ça m'énerve ! ça marche pas ! "
@iris-0 belle histoire, et quel sale type, mais en fait non, grace à lui vous vous êtes rencontrées
@koursk enfin je suis devant, bien lofté sur ma méridienne
Enfin en vacances, j'ai gratté 1 jour, jusqu'au 15 août
Programme:
pfiou il me faudrait 3 mois
Bon courage aux "travailleuses, travailleurs, on vous exploite, ..."
@moving a dit dans Combien mesurez-vous ? :
@delnis Les membres que tu as cités avec mon nom au milieu font 10 cm de plus que moi...
mais tu es une pupuce
2e Partie:
...Le film durant 2H23 Gilliam aura le temps d'exposer son sujet, en gros la première partie était la mise en place du monde, la présentation des personnages, surtout de Sam évidemment et la préparation de son aventure**. La 2e partie débute lorsqu'il aperçoit Jill** à l'accueil du bureau de recoupement, disons le il devient complètement fou d'amour et obsédé par la quête de sa dulcinée. Sans trop spoiler disons que c'est dans la 2e partie que Gilliam deploira tout le génie de son délire, le final étant tout simplement époustouflant...
Mais j'anticipe un peu trop vite, disons que dans cet univers morose, rencontrer l'amour relève du miracle, quand en plus la fille est le portrait craché de la femme de vos rêves, avouez que Sam n'a pas d'autre alternative que d'y croire et de foncer. Et ça pour foncer il fonce, il ne réfléchit plus, lui si méthodique et prudent, il n'hésite plus, et bouscule tout pour atteindre sa Jill. La rencontre dans le camion étant un monument d'anthologie, une déclaration d'amour particulièrement originale et convaincante de sincérité, A voir absolument !!
Final
On se dit Monty Python, ha ha ha , on va être plié en 2 de rire, mais là on est en 1985 et visiblement faire rire n'est plus le seul but de Terry Gilliam, d'ailleurs comme tous les comiques il y a une part triste et tragique cachée derrière les gags, les éclats de rire cachant souvent le malheur. Non Brazil n'est pas une comédie, c'est plutôt un drame et c'est même plutôt terrifiant. Car l'oppression du début du film, adoucie par les beaux rêves de Sam, va carrément virer au cauchemar. De nombreuses de scènes cultes comme la salle de torture, on pense à "orange mécanique" ou la descente des escaliers clin d'oeil superbe à "le cuirassé Potemkine". Tous ces films traitent de l'oppression dictatoriale et des rebellions écrasées, un film de cinéphile et un film engagé, le tout enrobé par l'humour, le délire et la romance.
Il y a de nombreux autres hommages comme le Samouraï géant de Kurosawa, ou l'ordinateur loupe de "Blade Runner", etc... il serait d'ailleurs amusant de traquer dans le film les nombreuses références cinématographiques (sans regarder les bonus ou wikipédia ) une idée de jeu tiens
Au final un film à plusieurs niveaux, à la richesse incroyable et qui mérite plusieurs visionnages pour bien tout capter, ce que j'appelle du cinéma audacieux, frappé du sceau du génie et qui après 30 ans mérite encore plus le titre de Masterpiece
C'est tout pour Aujourd'hui
Distribution:
Jonathan Pryce: Sam Lowry
Robert De Niro: Harry Tuttle
Kim Greist: Jill Layton
Katherine Helmond: Ida Lowry .
Ian Richardson: Mr Warrenn
Michael Palin: Jack Lint
Bob Hoskins: Spoor
Ian Holm : Mr Kurtzmann
Terry Gilliam: espion/voyeur
Résumé:
Dans un futur improbable, un monde de béton déshumanisé par une bureaucratie dictatoriale. Sam est un petit archiviste rêveur qui se retrouve embarqué dans une "erreur" d'état. Chargé de la corriger, il découvrira à la fois l'amour et l'horreur de cette société, comment va t il réagir ?
Mais qui dit Oppression dit Résistance, et Sam va t il faire le bon choix ?
mon avis:
Terry Gilliam c'est d'abord l'un des "Monty Python", ces 5 humoristes britanniques célèbres des années 70, à qui l'on doit les cultissimes "Sacré Graal" ou "un poisson nommé Wanda", une fois séparés ils continuèrent leurs élucubrations comme ce Brazil dont rien que le titre est anachronique par rapport à l'univers. Gilliam explique que sa principale source d'inspiration fût "1984", le terrifiant roman de G Orwell qui lui aussi décrit un univers dictatorial, en 1948 c'était tout sauf innocent, il caricaturait à peine l'URSS. Rappelons qu'en 1985, l'URSS et la guerre froide existent encore, donc faire ce genre de film est aussi un acte politique. Il y a l'humour gratuit et absurde, comme dans "Sacré Graal", et il y a l'humour comme support satirique, ça passe tj mieux et le message n'en est que plus puissant, une grande tradition britannique, inventeurs de la caricature.
Gilliam assume ses nombreuses inspirations, il a voulu créer un univers oppressant, tout y est gris, sale et le film est quasiment en noir et blanc, du coup on pense à "Métropolis" , mais au delà de ses références il y a surtout de l'absurde avec ces créations Gilliamesques: ordinateurs à loupe et clavier mécanique, ces automates du petit déjeuner, ce téléphone au combiné rétro ou ces publicités pour des tuyaux, omniprésents, gérés par la société d'état "Central Services".
Le plaidoyer du film est le caractère infernal de la réglementation qui détruit toute échappatoire, les formulaires et règlements interdisant à peu près toute initiative. Mais tlm n'accepte pas cette tyrannie et depuis des années des attentats se produisent, c'est le début du film, il existe donc une résistance, symbolisée par Harry Tuttle, incarné par le brillant Robert de Niro qui a du bien kiffer un rôle inhabituel, loufoque mais néanmoins héroïque. Là où le film est génial c'est que ce courageux terroriste est ... un technicien chauffagiste !! le monde étant à la merci de "Central Service", société qui a le monopole technique de tout ce qui vous entoure: climatisation, chauffage, etc... tous les tuyaux lui appartiennent et impossible d'y toucher, c'est un crime !
Contre jour, brouillard, contre plongée, travelling oppressant, ... toutes les techniques sont utilisées pour nous immerger dans la noirceur de ce monde angoissant.
Le monde est donc à la fois dictatorial par sa bureaucratie mais aussi technologiquement par la société unique, rude critique de l'entreprise d'état où les techniciens sont diaboliquement puissants, mais c'est aussi l'enfer d'une société aliénée à sa technologie, le tuyau étant possiblement Internet et le symbole de chaines high tech de tout poil, bref le symbole de l'aliénation du monde moderne aux "tuyaux"...
Dans cette ambiance grise, monotone, où les films sont anciens, regardés clandestinement, il n'y a pas d'autre choix que l'évasion par le rêve, et Sam ne s'en prive pas, à chaque temps mort il s'envole et devient le chevalier blanc qui va libérer sa princesse, le rêve étant logiquement haut en couleurs. Aussi quand il pense reconnaître la femme de ses rêves il n'aura d'autre but que de la retrouver...
Au final, un film qui fût un événement à sa sortie, qui forcément séduira moins aujourd'hui du fait de son fond sociologique, même si l'aliénation de l'être humain et l'enfer bureaucratique ne sont pas forcément une fiction, en tout cas un film incontournable.