• S'inscrire
    • Se connecter
    • Recherche
    • Catégories
      • Communauté Actualité Cinéma Jeux Lectures Médias Musique Quotidien Séries Société
    • Récent
    • Mots-clés
    • Utilisateurs
    • Groupes
    1. Accueil
    2. dante69
    3. Messages
    • Profil
    • Abonnements 0
    • Abonnés 0
    • Sujets 2
    • Messages 58
    • Meilleur sujets 37
    • Contesté 0
    • Groupes 0

    Messages postés par dante69

    • RE: Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?

      @cygoris cette musique de Renaud les mistral gagnant me donne les larmes aux yeux a chaque fois que je l'écoute elle me rappelle a qu'elle point ma fille me manque et a qu'elle point elle a grandi et que comme disait Renaud si justement ''le temps est assassin et emporté avec lui le rire des enfants '' et cette phrase que je n'oublierai jamais de ma vie car elle est criante de vérité ''et entendre tes rires qui lézarde les murs qui sait surtout guerir mes blessures''
      MERCI! ma chérie ''Anais'' (ma fille) pour tout ce que tu m'a apporté comme bonheur,juste entendre tes rires de petites filles insouciante me réchauffait le coeur et guérissait effectivement toutes mes blessures du passé...
      Je t'aime Ma fille.

      Papa.

      posté dans Parler Lectures
      dante69
      dante69
    • RE: Vos moments extraordinaires/insolites/débiles

      @Hornet non cette histoire es terminé d'ailleurs la personne en question est décédé il y a 3 ans

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Vos moments extraordinaires/insolites/débiles

      @Doc-Cranium bah va te pendre avec qu'est ce tu veux que je te dise imbécile

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Vos moments extraordinaires/insolites/débiles

      Mon première amour

      Le jour où je l'est rencontré la première fois,je suis allez en train la voir,je me souviens encore du parcours,il y avais de tres beau paysage, c'était en Savoie ,je l'avais jamais encore vu en vrai,juste des échanges par téléphone et par mail (ont est en 2003) par téléphone aussi, je suis arrivé à la gare, puis j'ai pris un taxi qui m'a déposer dans sont petit village,j'était comme émerveillé par l'environnement, enchanté,je savait plus où j'étais ni ou j'habitais ,tellement j'étais heureux de la rencontré enfin,ont avait tellement parlé,tellement échangé,quand je suis arrivé j'ai pas trouvé tout de suite ou elle habitait j'étais perdu,je me souviens que je suis allez a la poste acheter une recharge téléphonique a la poste du village car je n'avais plus de crédit,je l'est contacter pour plus de renseignements sur le lieu exact ,elle m'a indiqué par SMS ou c'était je lui est dit j'arrive,et c'est ce moment où je la cherchais j'avais pas vraiment de photo elle n'aimait pas ce prendre en photo du coup sa laissait beaucoup de mystère car la seule photo que j'avais d'elle n'était pas de très bonne qualité.du coup je m'approche du lieu dit et plus je m'approche du lieu plus mon coeur s'emballe car je l'apperçois au loin cacher derrière un poto en boit sous un abris des que je l'est vue j'aurais beaucoup de mal à vous décrire ce que j'ai ressenti à ce moment c'était magique,elle portait un petit gilet noir,des boucle d'oreilles avec des plumes,un jeans, son visage ressemblait à celui d'un ange, elle était tellement belle d'une beauté qui n'est pas pour moi de ce monde et toute frêle toute mimi et fragile a la fois elle m'a dit bonjour de sa voix douce j'étais sublimé il fesait beau ce jour la, c'était la fin de matiné ,c'était en début d'avril et ce jour la en bas sous cette abris devant cette immeuble j'ai compris même si quelques part je l'étais déjà que j'étais tombé amoureux.

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Quand j'étais enfant, je croyais...

      @luckycharm ah d'accord j'avais cru je comprenais pas désolé.

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Quand j'étais enfant, je croyais...

      @luckycharm euh c'est de l'humour ??

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Quand j'étais enfant, je croyais...

      Quand j'étais enfant je croyais qu'être adulte c'était génial tu pouvais faire tout ce que tu voulais je voulais être adulte car je voulais être libre.
      Maintenant je donnerai n'importe quoi pour revivre ne serrais ce qu'une journée a l'époque de mon enfance.

      posté dans Carte blanche
      dante69
      dante69
    • RE: Sliders : Les Mondes Parallèles (Sliders)

      Je me souviens de cette série j'aimais beaucoup a l'époque des bon souvenir ❤️
      C'était quelque part, un peu frustrant car ,par moment et je me souviens d'un épisode en particulier,c'était le gars,le plus jeune du groupe,(le petit génie comme il l'appelait) ou,il croit rentrée chez lui (dans sa dimension) il ouvre le portail de sa maison, et juste par ce que le portail ne fait pas de bruit,quand il s'ouvre (comme a son habitude), il ce dit non c'est pas la bonne dimension. Pour un détail, il se rendra compte plus tard, quand fait ,il était bien chez lui ,mais que sa mère ou sa femme avais fait réparer le portail tout simplement ,et du fait de ce choix la,un peu précipité,il ne pourra je crois plus retourner dans sa dimension d'origine.

      posté dans Liste de Séries
      dante69
      dante69
    • RE: Vous vous chauffez comment ?

      Gaz de ville pour moi

      posté dans Maison
      dante69
      dante69
    • RE: Sommes-nous réellement déterminés par les causes ?

      Je ne suis pas d'accord pour la raison suivante c'est que le déterminisme n'est pas une fatalité,il y a et a mainte reprise,des exemple de personnes dont rien ne laissez présager un avenir,en vu de leur situation/milieu et classe sociale, et qui contre toute idée/attente ont réussi à contredire l'idée,que si par exemple ,tu viens d'une classe sociale et d'un milieu défavorisés , tu aura beaucoup de mal à réussir et même avec ce handicap et parfois pire encore.Ils sont parvenus à transfiguré cette idée la et sont parvenus à dépasser leur statut/milieu social...
      C'est un vaste sujet qui peux être vu et perçu de manière différente selon l'interprétation que nous en ferons...
      C'est assez subjectif au final, c'est comme tout sujet en philosophie,assez vaste un débat presque sans fin.
      Après je précise que ce n'est qu'un exemple ce que je cite en premier lieu.

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      dante69
      dante69
    • RE: Ubik

      @djino je le recommande les yeux fermés 🙂 pour ceux qui aime la SF c'est un livre limite obligé a lire 🙂

      posté dans Littérature
      dante69
      dante69
    • RE: Ubik

      Oui blade runner tiré du roman '' Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques''il en a tellement écrit notamment ''coulez mes larmes dit le policier'',''le dieu venu du Centaure'',''le maître du haut château'',''le temps désarticulé''...
      Un écrivain passionnant aussi bien par sont vécu que par ces oeuvres.

      Il y a ce site internet sur cet écrivain je le met en lien pour ce que sa interresse:

      http://www.dickien.fr

      posté dans Littérature
      dante69
      dante69
    • Ubik

      Bonjour tout le monde je voulais vous parler d'un livre,d'un auteur de science fiction que j'ai beaucoup apprécié, c'est un classique le titre c'est ''ubik''

      Pour vous présenter l'ecrivain:

      Philip Kindred Dick, né le 16 décembre 1928, à Chicago dans l'Illinois, et mort le 2 mars 1982, à Santa Ana en Californie, est un auteur américain de romans, de nouvelles et d’essais de science-fiction.

      De son vivant, il a reçu plusieurs prix littéraires, comme le prix Hugo pour Le Maître du Haut Château, et le prix John-Wood-Campbell Memorial pour Coulez mes larmes, dit le policier. L'auteur a passé la majorité de sa carrière dans une quasi-pauvreté. L'apport de Philip K. Dick à la science-fiction est important et certaines de ses œuvres ont été adaptées au cinéma pour devenir des films « culte » : Blade Runner, Total Recall, Minority Report, Planète hurlante, A Scanner Darkly.

      Wiki

      text alternatif

      Ensuite sont livre ''ubik'' qui est considéré pour beaucoup comme sont meilleurs romans
      Voici un résumé de l'histoire :
      Babelio

      "Une pulvérisation invisible d'Ubik et vous bannirez la crainte obsédante, irrésistible, de voir le monde entier se transformer en lait tourné".
      Qu'est-ce qu'Ubik ? Une marque de bière ? Une sauce salade ? Une variété de café ? Un médicament ? Peut-être... Et quel est donc ce monde où les portes et les douches parlent et n'obéissent aux ordres qu'en retour de monnaie sonnante et trébuchante ? Un monde où les morts vivent en animation suspendue et communiquent avec les vivants dans les "moratoriums".
      C'est dans cet univers que Glen Runciter a créé un organisme de protection contre les intrusions mentales : télépathie, précognition, para-kinésie. Joe Chip, un de ses employés, est chargé de monter un groupe de "neutraliseurs" de pouvoirs "psy", afin de lutter contre ce qui semble être une menace de grande envergure.
      Dick, récompensé par le prix Hugo en 1963 pour "Le Maître du haut-château" atteint ici le sommet de son art : la peinture de mondes illusoires, paradoxaux, voire schizophrènes et psychédéliques comme dans "Le Dieu venu du centaure".

      Plus complet (spoilant) sur Wiki

      posté dans Littérature
      dante69
      dante69
    • RE: Philosophie

      J'apprécie beaucoup la philosophie j'ai un niveau 5 ème général lol
      Pourtant mon premier livre de philosophie je l'est acheter c'était méditation métaphysique de Descartes j'ai adoré.
      Ensuite j'ai voulu allez trop vite,je pense ,puisse que j'ai enchaîné sur Kant critique de la raison pure.c'est un ouvrage a lire et a relire plusieurs fois pour vraiment comprendre le sens du texte.
      J'ai aussi Platon la République et jean Paul Sartre l'être et le néant a lire j'aimerais beaucoup lire Nietzsche notamment:''ainsi parlait Zarathoustra''.il y en a tellement d'autres...

      posté dans Sciences Humaines et Sociales
      dante69
      dante69
    • RE: Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?

      L'amour (poème)

      De le faire
      ce n'est pas l'essentielle
      ce n'est qu'une guerre
      traversant le temps
      sans laisser qu'une trace un gouffre
      au coeur d'une âme
      pourtant ont dit que la vie est belle
      et parfois au fil du temps
      elle parcours les gens
      devant ce pale reflet d'exactitude
      il ne reste que la vie sans éclat
      car apres tout c'est cela ,l'incertitude
      demande moi pas pourquoi
      dis moi et pourquoi pas
      il ne reste que des blessures
      celle du temps qui passe et laisse une
      trace
      comme si il ne reste que le vague a l'ame,le néant
      par ce qu'ici bas dans les rivages et les naufrages, des amours perdu
      des coeurs délaissé
      des coeurs oubliés
      le dernier recours peut etre l'amitié
      comme un appel au secours
      un souvenirs du passé
      qu'est ce que des corps s'entrelassant et ce délaissant
      pour finalement n'etre plus qu'un fardeau de la nature
      comme apparait le vent
      comme apparait la pluie du temps
      pour faire couler et diluer cette palette de l'image
      il faut que cela soit
      il faut que cela noie
      dans l'océan de la misère
      parfois si éphémère
      parfois sans repère
      la vague du tourment
      la vague des blessures
      il ne reste rien que des souvenirs
      rien que du plaisir
      rien qu'un simple désir
      effacé de la mémoire des coeurs d'avant
      des coeurs qui ce meurent lentement qui ce vide de toute lueurs
      le temps qui passe et qui efface toutes traces
      des corps qui s'ennivrais du délice de l'impure.

      posté dans Parler Lectures
      dante69
      dante69
    • RE: Chansons "à la con"


      Envoye René la Taupe au 4956* pour avoir la sonnerie sur ton portable... 😉

      *10€ par sms + 8€ pour le plaisir...

      posté dans Parler Musique
      dante69
      dante69
    • RE: Et si on s'échangeait des poèmes et des jolis mots ?

      J'en profite pour posté un de mes poèmes

      ''L'écorché doux''

      Effleurant avec douceur la brume du jour
      Tenant dans sa main un bouquet de rose
      Pour sa merveilleuse et Divine amour
      marchant haletant vers les ecchymoses
      De la venue du printemps
      Au plus profond sentiment
      Désarmé face a sa délicate promise
      Et ce terran comme il terrorise
      Sa muse imparfaite le laisse seul dans sont sommeil
      Et se découvrant en harmonie avec le ciel
      La déchéance comme pour compagne
      Il ce desole de voir ce drame
      Et parcourans les cieux
      Il en devient amoureux.

      posté dans Parler Lectures
      dante69
      dante69
    • RE: La schizophrénie j’ai besoin d’aide

      @margaux123 bonjour Margaux merci pour ton témoignage, il ne faut pas rester sans aide et soutien médical,le déni de cette maladie fait souvent partie du début de toutes personnes ayant cette pathologie.il faut contacter le CMP le plus proche de chez toi, et ne surtout pas rester sans traitement ,si c'est bien une schizophrénie qui a été diagnostiqué plus tôt tu t'y prendra tôt plus vite tes symptômes seront stabilisé... Je te souhaite beaucoup de courage...

      posté dans Bien-être
      dante69
      dante69
    • RE: Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote

      @Chibi oui bien sûr : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Dunkerque#:~:text=Le 20 mai 1940 %2C les,du reste de la France.&text=L'%C3%A9vacuation%20de%20Dunkerque%2C%20l,3h%2000%2C%20le%204%20juin.

      posté dans Histoire - Religion
      dante69
      dante69
    • RE: Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote

      La bataille de Dunkerque (nom de code « opération Dynamo ») est le nom donné à l'évacuation de Dunkerque de l'armée britannique (incluant les forces canadiennes) effectuée du 21 mai au 4 juin 1940 avec l'appui de l'armée française contre l'armée allemande. En tout, 338 226 hommes, comprenant environ 120 000 soldats français et belges, seront évacués vers le Royaume-Uni.

      Cette appellation de « bataille de Dunkerque » vient du fait que cette retraite a été présentée par Winston Churchill comme une victoire (85% des troupes ayant été évacuées).

      Bousculé par le Blitzkrieg engagé par l'armée allemande lors de la bataille de France, le front est rompu par la percée de Sedan. L'armée britannique ainsi que les unités les plus modernes de l'armée française battent en retraite vers le nord de la France, elles sont alors coupées des troupes françaises situées au sud.

      La retraite des troupes britanniques en vue de leur évacuation du territoire français entraîne l'encerclement de ces dernières et de nombreuses unités françaises à Dunkerque. Les troupes françaises mènent alors une résistance héroïque et désespérée, en particulier la 12e division d'infanterie motorisée à partir du fort des Dunes, destinée à gagner un laps de temps nécessaire à l'embarquement de l'essentiel des troupes britanniques et de plusieurs unités françaises et belges vers le Royaume-Uni, aidées par l'indécision d'Adolf Hitler qui confirma un ordre d'arrêt (Haltbefehl) du général von Rundstedt des armées allemandes devant Dunkerque.

      L'évacuation s'est opérée à l'aide de navires de la Royal Navy et de bateaux de la marine marchande réquisitionnés pour traverser la Manche, tandis que la RAF lutte dans le ciel pour couvrir l'opération.

      Les troupes et le matériel n'ayant pas pu être embarqués sont capturés par la Wehrmacht, mais la réussite du sauvetage du gros des troupes a permis au Royaume-Uni de préserver une part importante de son armée afin de poursuivre la lutte contre le Troisième Reich.

      Le mouvement de retraite stratégique consiste à la fois dans une opération maritime de rembarquement et dans une opération terrestre de protection de la poche de Dunkerque où, prises en étau par les troupes allemandes, et sous le feu de leur aviation et de leur artillerie, les forces alliées évacuent vers l'Angleterre.

      Le 20 mai, deux divisions de panzers commandées par Heinz Guderian atteignent Abbeville et la mer. La Wehrmacht parvient ainsi à couper les armées alliées en deux. Un million de soldats français, belges et britanniques sont isolés entre la Manche et les troupes allemandes dont les chars poursuivent leur progression vers la côte. Le 24 mai, les avant-gardes de Guderian établissent six têtes de pont sur l'Aa et atteignent Bourbourg. Elles ont pratiquement le champ libre lorsqu'un ordre impératif du général von Rundstedt, confirmé par Hitler, les stoppe jusqu'au matin du 27.

      Plusieurs théories d'historiens ont tenté d'expliquer cet ordre.

      La première veut que ce soit Rundstedt, commandant du groupe d'armées A, qui ait voulu un arrêt pour repositionner (recoller en langage militaire) ses troupes, tout en évitant une contre-attaque de flanc qu'il redoutait. Depuis un ouvrage de K.-H. Frieser, Le mythe de la guerre éclair, il est en effet admis qu'Hitler n'a fait que confirmer l'ordre d'arrêt de son général, désavouant l'état-major qui voulait au contraire absolument continuer les combats et s'attribuer le coup de faucille de Sedan (Plan Jaune sur une idée de Manstein) et renvoyant à Rundstedt la décision définitive à prendre. Frieser[1] argue, par ailleurs, que dans sa directive no 13, Hitler a bien donné l'ordre le 24 mai 1940 de préparer « l'anéantissement des forces franco-belgo-anglaises enfermées dans les Flandres et l'Artois ». Il ne voulait donc pas ménager la Grande-Bretagne, comme il le dira plus tard, pour des raisons politiques, comme certains auteurs le dirent en stoppant son armée.

      Cet argument affaiblit la seconde théorie qui se base sur l'idée qu'Hitler, pour des raisons diplomatico-stratégiques et contre l'avis de ses généraux qui, en dehors de Rundstedt voulaient poursuivre, aurait voulu obtenir des Anglais un accord de paix en écartant une solution d'humiliation, afin de lui permettre d'attaquer l'URSS dans la future opération Barbarossa. Cette thèse lui imputerait la faute stratégique énorme de cet ordre d'arrêt de l'offensive, faute qui marque un vrai tournant de la guerre. La thèse, de moins en moins défendue, s'appuie sur les dires postérieurs d'Hitler qui a tenté au cours de la guerre de se présenter en homme raisonnable recherchant la paix avec la Grande-Bretagne.

      Dans ses mémoires, éditées en 1959, W. Churchill adoptait déjà la thèse que consolidera Frieser en s'appuyant sur des documents allemands dont le journal du quartier général de Rundstedt (écrit à l'époque) qui précise que lors de sa visite au général, Hitler adopta le point de vue exposé par celui-ci. Il se déclara « entièrement d'accord ». Le journal rapporte, indique Churchill, que « la IVe armée protesta contre cette restriction » (ne pas attaquer Dunkerque). Il ajoute : « Il est donc par conséquent certain que les unités blindées ont été arrêtées et que cela s'est fait non à l'initiative d'Hitler mais à celle de Rundstedt. »[2]

      Parmi les autres hypothèses, on peut signaler celle qui affirme qu'Hitler aurait voulu donner à Goering la possibilité de mettre en valeur la Luftwaffe en détruisant l'armée anglaise par l'aviation ce qu'il réclamait, inconscient de la fatigue des pilotes et surtout de l'éloignement des bases aériennes. Pour ses partisans, cette thèse reprend le thème de la jalousie du dictateur vis-à-vis de ses généraux qui s'attribuaient la gloire de la réussite inespérée de la percée de Sedan et de son prolongement vers la Manche. Avec Goering, il les écartait. La directive no 13 d'Hitler confirme cette option aérienne et la rend compatible avec l'ordre d'arrêt confirmé de Rundstedt.

      L'armée britannique ayant décidé d'évacuer le territoire français, les Alliés profitent de l'aubaine : ils se regroupent en hérisson pour tenir pied à pied un corridor s'étendant de la région lilloise à Dunkerque, sur une centaine de kilomètres de profondeur et trente à quarante de largeur afin de regrouper leurs troupes dans une poche allongée et ouverte sur la mer qui laisse place à deux options. L'état-major français désormais dirigé par le général français Weygand misait sur une contre-attaque qui permettrait de se dégager vers le sud. Mais le chef du corps expéditionnaire britannique, le général Gort, préfère évacuer ses positions et sans prévenir ni le gouvernement britannique ni ses alliés, il fait retraite vers les ports de la Manche. Le lendemain, le cabinet de guerre britannique, mis devant le fait accompli, confirme cette décision unilatérale, mais toujours sans prévenir ses alliés : « En de telles conditions, une seule issue vous reste : vous frayer un chemin vers l'ouest, où toutes les plages et les ports situés à l'est de Gravelines seront utilisés pour l'embarquement. La marine vous fournira une flotte de navires et de petits bateaux, et la Royal Air Force vous apportera un soutien total… ».

      Les troupes anglaises abandonnent donc la droite de l'armée belge pour retraiter précipitamment en vue de se rembarquer à Dunkerque. Dès ce moment, le roi et l'état-major belges se sentent abandonnés, ainsi que le relate l'attaché militaire anglais auprès du roi Léopold III, lord Keyes. Le 28 mai à quatre heures du matin, le roi Léopold III, chef de l'armée belge capitule, après la bataille de la Lys, décision violemment contestée en France et en Angleterre et par son propre gouvernement, mais aussi par son conseiller militaire et plusieurs historiens, notamment le professeur Henri Bernard de l'École royale militaire belge[3], qui estime que l'armée belge (600 000 hommes) même fort entamée à la fin mai, aurait dû mieux coordonner ses mouvements avec les Français et les Britanniques.

      Le 29 mai 1940, le général Henri Vernillat, commandant la 43e division d'infanterie, se voit confier par l'amiral Abrial, la responsabilité du regroupement des grandes unités et éléments organiques d'armée et de corps d'armée. Ce regroupement doit se faire dans une zone boisée située à l'est de Bray-Dunes et au sud-ouest de la Panne[4].

      La « poche de Dunkerque » le 21 mai 1940.
      Le vice-amiral Bertram Ramsay, chef de l'opération, installe son quartier général dans une cave du château de Douvres, où avait fonctionné, jadis, un groupe électrogène. Pour cette raison, l'opération est baptisée « opération Dynamo ». Elle durera neuf jours pleins : du dimanche 26 mai au mardi 4 juin.

      Le 29 mai, le corridor s'est rétréci comme une peau de chagrin : il ne s'étend plus maintenant que, côté mer, des environs de Dunkerque au petit port belge de Nieuport, aux canaux de Bergues à Furnes et de Furnes à Nieuport, côté terre.

      Le général Bertrand Fagalde, commandant du XIVe corps d'armée rattaché à la 7e armée, qui est intervenu aux Pays-Bas puis en Belgique et se replie devant la puissance des armées ennemies par étape, doit se replier sur Dunkerque. Il est chargé, sous l'autorité de l'amiral Abrial, de la défense de la tête de pont de Dunkerque, responsabilité écrasante. En réalité, il s'agira de couvrir les embarquements des Anglais qui ne participeront pas à la défense rapprochée de la tête de pont. Il faudra ensuite essayer d'embarquer le maximum de Français.

      Le 20 mai 1940, les chars allemands atteignent la Manche, coupant les Alliés, au nord, du reste de la France. Enfermé dans un quadrilatère dont les limites terrestres sont respectivement : à l'ouest, le canal de Mardyck et la trouée de Spycker ; au sud, le canal de la Haute-Colme puis la Basse-Colme ; à l'est, la région des Moëres et les blocs frontières de Ghyvelde et Bray-Dunes ; soit une longueur de 22 km et une profondeur de 10 km avec les amiraux Platon et Abrial, les généraux Blanchard, Beaufrère, La Laurencie, Janssen (commandant de la 12e D.I.M. tué le 2 juin avec plusieurs de ses officiers par une bombe allemande au fort des Dunes) dans la poche de Dunkerque avec 400 000 hommes et un matériel immense. Les Allemands bombardent la ville et la défense française et anglaise se fait d’heure en heure plus sporadique, d’autant que les Britanniques ont reçu l’ordre d’embarquer coûte que coûte et n’apportent pas vraiment leur aide au combat au sol et qu’ils ont déjà embarqué leur artillerie et la DCA. Les bombardements ininterrompus, la peur, la faim, la soif (il n’y a plus d’eau mais on ne manque pas d’alcool) et la fatigue brisent les nerfs des troupes.

      Le 22 mai, le gouvernement Churchill décide de retirer le corps expéditionnaire britannique (BEF) de France et le secrétaire d'État à la Guerre Anthony Eden ordonne au commandant du BEF, le général Gort, de ne pas révéler à ses alliés la volonté de l'armée britannique de se replier de l'autre côté de la Manche. De son côté, Churchill continuera de rassurer son alter ego français, Paul Reynaud, en l'assurant du soutien britannique, ainsi que le Premier ministre belge, Hubert Pierlot, afin que les troupes belges poursuivent le combat en dépit de l'envahissement total de la Belgique. L'armée belge tiendra ses positions pendant cinq jours, retardant l'avancée du groupe d'armée B allemand.

      L'évacuation de Dunkerque, l’opération Dynamo, commence le 26 mai, avec l'espoir de sauver jusqu'à 45 000 hommes… 338 226 sont évacués lorsque le dernier navire quitte Dunkerque, à 3h 00, le 4 juin.

      Lord Gort avait reçu l'ordre de ne pas informer les généraux français et belge du début de l'évacuation, conduisant d'ailleurs à la retraite des troupes britanniques au sud-est de Dunkerque, laissant sept divisions françaises seules face aux troupes allemandes. Elle combattirent, comme les Belges, jusqu'à l'épuisement de leurs munitions, clouant sur place les forces adverses et retardant l'assaut final sur Dunkerque.

      L'amiral Abrial, mis devant le fait accompli, déclarera que comme il ne lui était plus possible, désormais, de compter sur l'appui anglais, il mènerait à bien la mission qui lui avait été confiée, en combattant, si nécessaire jusqu'à la mort, pour permettre le rembarquement d'autant de troupes que possible.

      Le 27 mai, le casino de Cassel abrite une réunion de l'état-major britannique préparant le lancement de l'opération Dynamo pour évacuer ses troupes à Dunkerque. Deux officiers, dont un général, y sont tués par une bombe allemande.

      L’embarquement des troupes sur les navires se fait dans le plus grand désordre, les Britanniques privilégiant leurs propres troupes. Dans la panique, les scènes les plus regrettables[5] et les actes de bravoure se côtoient, mais le nombre de morts augmente d’heure en heure autant par noyade que sous le feu de l’ennemi. Dans les faits, si les troupes belges et françaises ne purent embarquer qu'après que le contingent britannique l'eut été, cela a permis de sauver 140 000 soldats belges et français, qui seront presque tous renvoyés sur le continent pour continuer la guerre. Théoriquement du moins, puisque l'armistice les surprendra le 22 juin dans leur retraite ou leur cantonnement.

      Le 4 juin 1940, l'opération Dynamo est achevée, le drapeau à croix gammée flotte sur le phare de Dunkerque. En neuf jours, 338 226 combattants seront évacués, dans des conditions inouïes. Fait souvent oublié ou négligé, l'évacuation réussie de Dunkerque incombe beaucoup au sacrifice héroïque de l'armée française du général Fagalde qui contint partout l'ennemi, en dépit d'un manque d'armes lourdes et d'une infériorité numérique patente (1 contre 10 voire 1 contre 30 dans certains secteurs).

      posté dans Histoire - Religion
      dante69
      dante69
    • 1
    • 2
    • 3
    • 1 / 3